Секція № 2 S. Belovetskaya, T.Y. Brajnikova Université Nationale

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Секція № 2
S. Belovetskaya, T.Y. Brajnikova
Université Nationale V.N.Karazine de Kharkiv
Les organismes génétiquement modifiés
Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des organismes dont le
matériel génétique (ADN) a été modifié d’une façon qui ne se produit pas
naturellement. Cette technologie est souvent appelée « biotechnologie moderne » ou
« technologie du gène », et à l’occasion, on fait également référence à la
« technologie de l’ADN recombinant » ou au « génie génétique ».
Elle permet de transférer certains gènes sélectionnés d’un organismz à un autre,
ainsi qu’entre des espèces non apparentées. Les aliments génétiquement modifiés
(ainsi que les médicaments, les produits de beauté, les appareils médicaux et les
produits antiparasitaires) ne présentent pas de risques pour la santé humaine alors que
l’ACIA évalue les risques potentiels que les OGM posent pour l’environnement.
Les
arguments
concernant
l’utilisation
ou
l’abandon
des
aliments
génétiquement modifiés sont nombreux. Les personnes qui sont en faveur de leur
utilisation soutiennent que les agriculteurs modifient depuis toujours les plantes qu’ils
cultivent en sélectionnant les meilleures semences, en effectuant des croisements
pour créer des hybrides et en sélectionnant des plantes qui possèdent les qualités les
plus recherchées. La modification génétique en laboratoire de ces organismes ne fait
qu’accélerer un processus imprécis et coûteux en temps. Les promoteurs des OGM
soutiennent que les aliments génétiquement modifiés offrent une solution à la
population croissante de la planète et à la pénurie de terres arables. Parmi les
avantages qu’offrent les aliments GM, mentionnons la résistance aux ravageurs et
aux maladies, ainsi que la tolérance aux herbicides, au froid et à la sécheresse. Il
arrive souvent que les populations dont l’alimentation est principalement constituée
de produits tels que le riz souffrent de malnutrition parce que le riz ne contient pas
tous les éléments nutritifs essentiels dont le corps a besoin.
Si on programme génétiquement le riz pour qu’il contienne des vitamines et
des éléments nutritifs qui n’y sont ordinairement pas présents, la carence peut alors
etre comblée. Les OGM derniers présentent aussi des avantages nutritionnels.
Aujourd’hui, plus de 50% des investissements des pays en voie de
développement en biotechnologie des plantes sont le fait de la Chine. On estime
qu’en 1999, les dépenses de biotechnologie végétale se sont élevées à 112 millions de
dollars américains. En 2001, le budget pour la recherche en biotechnologie a triplé
par rapport aux 120 millions de dollars américains alloués au budget 2000.
Dans le même temps, l’augmentation du personnel de recherche en
biotechnologie agricole a été l’une des plus importantes. On compte environ 150
laboratoires travaillant sur la biotechnologie agricole, au niveau national, repartis
dans plus de 50 instituts de recherche et universités à travers le pays. Le nombre de
scientifiques et de professionnels dans ce domaine est passé de 740 en 1986 à 1988
en 1999. Un effort accru a également porté sur la formation des personnes travaillant
dans ce domaine.
Dans la mesure où le riz est la culture principale en Chine, en 1997, les
chercheurs ont commencé à utiliser des gènes sauteurs Ac/Ds et des méthodes
d’insertion d’ADN-T pour créer des groupements de mutagenèse dans le riz. En 2001
l’Académie chinoise des sciences a lancé un programme de recherches important
pour développer des variétés de riz incluant des gènes Bt et CpTI résistant aux
lépidoptères foreurs des tiges (Chilo supprasselis) et des gènes Xa21 résistant aux
jassides bruns (Nilaparvata lugens ou plant-hopper) et à la bactériose. Le riz résistant
aux herbicides (barsta-transgenic bacterial-blight-resistant rice ou riz transgénique
résistant à la bactériose) développé par la Chine a franchi positivement l’étape de
l’évaluation de l’impact sur l’environnement. Il s’apprête aujourd’hui à passer les
tests de production et à entrer dans la phase de production expérimentale. Le
programme 2003 de l’Académie chinoise des sciences a pour objectif de développer
et d’identifier de nouveaux gènes dans le but de produire des variétés de riz plus
productifs et de meilleure qualité. Parallèlement, les chercheurs vont étudier la plateforme SNP (Single nucleotide polymorphism) des variétés chinoises de riz et mettre
en place une nouvelle banque de données génétiques sur le riz. En 2004 le projet se
poursuivra et 1000 gènes seront brevetés. D’autres projets concernent, par exemple,
l’étude du riz à long grains. Récemment, certaines variétés de riz génétiquement
modifié ont été testées dans les champs expérimentaux mis en place par le Ministère
de l’Agriculture – le riz waxy, le riz bar et le riz Xa21 du nom des gènes qui leur ont
été insérés. Ces variétés ont subi au moins trois ans d’expérimentation
environnementale. De plants de riz sont productifs et de meilleure qualité. Ils
résistent par ailleurs mieux à la sécheresse et aux insectes ravageurs. En 2001 un riz
génétiquement modifié résistant aux herbicides a été approuvé à la vente, et on a
commencé à le vendre sur une base d’essai dans différents districts.
En ce qui concerne le maїs, plusieurs expériences à petite échelle avec du maїs
transgénique résistant aux insectes, ainsi que des variétés contenant un niveau élevé
de lysine ont été effectuées. Pour la soja, la variété transgénique résistant aux
pucerons (alphidés) et celle résistant aux phalènes ont été déclarées conformes aux
normes environnementales. Depuis quelques années, on a également mis en place des
programmes importants pour promouvoir des industries tournées vers la haute
technologie, comme le développement de la production de vaccin, basée sur le génie
génétique. Dans la perspective d’appliquer les résultats de la recherche sur les OGM
à l’agriculture le plus rapidement possible, entre 1997 et 2001, le Ministère de
l’Agriculture a approuvé l’essai en plein champ (environnemental release) de dix
plantes génétiquement modifiées, entre autres des variétés de riz, de maїs, de coton,
de colza, de pommes de terre et de peuplier. Haut lieu de l’expérimentation
environnementale et de terrain a entrepris le test et l’évaluation de 27 formes d’OGM,
plantes, animaux et microbes.
S’agissant du coton, la seule culture génétiqument modifiée et largement
cultivée, 45 variétés transgéniques ont subi des essais de plein champ. Parmi elles, le
gouvernement national en a examiné treize (y compris le GK19 et le Zhongmian 38),
dont la résistance aux insectes ravageurs, le plus fort rendement et la meilleure
qualité ont été attestés. Ces variétés sont produites dans douze provinces, sur plus de
600000 hectares en 2001.
Le coton Bt est la culture transgénique la plus répendue aujourd’hui : environ
un quart de toutes les plantations de coton. Dès 1991, l’Institut de recherche en
biotechnologie de l’Académie chinoise des sciences agricoles (ACSA) a mis en place
un programme pour développer des variétés résistant au ver de la capsule du coton.
En 1993, la première variété de coton génétiquement modifiée fut produite avec
succès. Quatre ans plus tard, le Ministère de l’Agriculture approuvait l’usage
commercial du coton génétiquement modifié (contenant le gène Bt qui produit la
toxine destructrice des vers) dans neuf provinces. La société Monxano fut sollicitée
pour l’introduction d’une variété américaine de coton génétiquement modifié. Dans le
même temps, l’Institut de recherche en biotechnologie de l’ACSA introduisait et
développait quatre variétés locales de coton génétiquement modifié par l’introduction
du gène Bt. On estime qu’en 1999, un million d’hectares de coton Bt ont été plantés
en Chine. Grâce au coton Bt, on constate une diminution de 60 à 80% de l’utilisation
des insecticides foliaires. En 1998, dans la province du Shandong, les planteurs de
coton Bt ont gagné 930 dollars américains par hectare planté, c’est-à-dire un gain
supérieur à celui engendré par les variétés non-Bt.
L. Zadorozhna, T.O. Zhdanova
L'université de médecine de Kharkiv
La vie avec la Schizophrénie
Le mot schizophrénie signifie la perte de l'unité (schize) et de l'esprit (phrénie).
C'est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les
émotions, tout comme les perceptions et les comportements des personnes qui en sont
atteintes. Toutes ces fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment et
dans la même mesure. Elle touche 1 % de la population mondiale. Les troubles
débutent entre 15 et 30 ans et évoluent sur la vie entière.Exceptionnellement, elle
peut apparaître parfois pendant l'enfance ou après l’âge de 30 ans. On parle alors de
schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif, selon le cas.
De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un
comportement parfaitement normal pendant de longues périodes.
Bien qu'elle n'affecte pas l'intelligence proprement dite de la personne, la
schizophrénie occasionne souvent un certain nombre de déficits cognitifs qui
perturbent notamment l'attention, la mémoire, l'apprentissage et le traitement de
l'information. Ces déficits sont souvent présents dès le début de la maladie et
diminuent la capacité de la personne à réagir de manière appropriée avec son milieu.
Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d'entre elles
émet des prolongements qui transmettent des messages aux autres cellules nerveuses
ou en reçoivent de ces dernières. Ces prolongements libèrent des substances
chimiques appelées neurotransmetteurs qui acheminent les messages d'une cellule à
l'autre. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ce système de communication
fonctionne mal.
De nombreuses hypothèses existent sur ses causes, mais son origine reste
inconnue. Actuellement les chercheurs pensent que l’addition de facteurs génétiques
et de stress psychologiques et environnementaux créerait une vulnérabilité,
permettant le développement des troubles.
La schizophrénie est reconnue comme étant la maladie la plus invalidante chez
les jeunes. Elle frappe autant les garçons que les filles, sans distinction de races, de
cultures, de croyances ou de niveaux socio-économiques.
Elle peut avoir un impact important sur l’adaptation sociale et entrainer une
grande souffrance chez la personne et ses proches.
Entrée dans la maladie.
Une bouffée délirante aiguë (expérience psychotique transitoire de début
brutal), un trouble de l’humeur (épisode dépressif, maniaque ou mixte) ou un passage
à l’acte (tentative de suicide, fugue, délit…) peuvent être les signes d’entrée dans la
maladie. La fin de l’épisode aigu n’est pas suivie d’un retour à l’état antérieur. La
présence de symptômes dissociatifs, d’éléments délirants ou déficitaires peuvent être
le signe d’une entrée dans la schizophrénie.
Souvent, les troubles apparaissent de façon plus progressive et insidieuse. Les
symptômes de schizophrénie peuvent être masqués par un trouble des conduites
alimentaires (anorexie, boulimie), une toxicomanie, des symptômes dépressifs
atypiques ou des troubles obsessionnels et compulsifs. D’autres signes (fléchissement
scolaire ou difficultés professionnelles chez un adulte jeune) peuvent être confondus
avec une crise d’adolescence.
Symptômes:
- Désorganisation ou dissociation
C’est la perte de l’unité psychique, qui provoque un relâchement des
associations entre idées, émotions et attitudes. La pensée devient floue, discontinue
(diffluence). Le discours est parfois illogique et difficile à suivre. Le langage perd sa
fonction de communication. L’expression émotionnelle est sans rapport avec la
situation. Le contact peut être froid.
On peut constater la présence simultanée de sentiments contraires
(ambivalence affective). Cette désorganisation se traduit par une bizarrerie, des
sourires immotivés, des conduites qui paraissent étranges voire absurdes. Le
comportement ne semble plus toujours dirigé vers un but compréhensible.
- Délire paranoïde et symptômes dits positifs ou productifs
C’est une perception erronée de la réalité : la personne voit, entend, sent ou
ressent des choses qui n’existent pas pour ceux qui l’entourent. Il n’est pas possible
de la convaincre de son erreur. Ce délire est flou, mal structuré, non systématisé (les
idées délirantes n’ont pas de lien entre elles).
Il évolue vers la chronicité, avec des périodes de rémission.
Il repose souvent sur des hallucinations acoustico-verbales (entendre des voix)
et intrapsychiques avec automatisme mental (impression que la pensée est devinée,
commentée ou volée, que des actes ou des pensées sont imposés).
Souvent les hallucinations sont repérées indirectement: attitudes d’écoute,
suspension de la parole, expression de peur ou de surprise, soliloquie (la personne
converse avec elle-même à haute voix). D’autres mécanismes délirants (intuition,
illusion, interprétation, imagination) peuvent être présents.
Les thèmes délirants sont souvent récurrents pour une personne donnée. Ils
peuvent être persécutifs, mystiques, mégalomaniaques, d’influence (conviction d’être
sous l’emprise d’une force extérieure), hypocondriaques, de référence (la personne
attribue à l’environnement une signification particulière ayant trait à elle-même : les
émissions de télévision, de radio ou Internet s’adressent à elle par exemple) ou de
transformation corporelle. La personne est souvent réticente à exprimer ses
convictions délirantes.
Cette activité délirante s’accompagne d’une forte angoisse ou bien est vécue
dans l’indifférence.
- Symptômes dits négatifs ou déficitaires
Désinvestissement de la réalité, repli progressif de la personne, diminution des
capacités de penser, de parler et d’agir qu’elle avait avant d’être malade, diminution
des réactions émotionnelles et des troubles cognitifs (concentration, attention,
mémoire et capacités d’abstraction).
Formes les plus fréquentes de la maladie
- La schizophrénie paranoïde : la plus fréquente. Activité délirante
prédominante, évolution par poussées entrecoupées de périodes de rémission ; assez
sensible au traitement médicamenteux.
- La schizophrénie hébéphrénique :début insidieux et précoce, évolution
continue, dissociation et signes négatifs prédominants, impact sur l’adaptation sociale
plus grand.
- La schizophrénie dysthymique (trouble schizo-affectif): forme périodique,
associe symptômes schizophréniques et maniaco-dépressifs, périodes de rémission;
déficit moins important. Intérêt spécifique d’associer des médicaments régulateurs de
l’humeur aux antipsychotiques.
- La schizophrénie catatonique :peut mettre en danger vital à court terme
(survenue possible de périodes d’immobilité et de mutisme total).
- La schizophrénie simple :associe bizarrerie du comportement et marginalité,
peu ou pas d’éléments délirants.
Diagnostic
Il repose sur l’examen clinique (entretiens avec la personne et son entourage).
Les examens complémentaires (imagerie cérébrale, électroencéphalogramme,
biologie) ne sont utiles que pour éliminer certaines affections physiques.
La schizophrénie se caractérise par une dissociation psychique associée à des
symptômes dits positifs et négatifs. Les symptômes doivent être présents de façon
permanente depuis au moins six faire le diagnostic de schizophrénie.
Il est nécessaire d’informer la personne sur sa maladie, en tenant compte de son
état et de sa capacité à comprendre les termes employés, pour favoriser la réussite du
projet de soins. Les soins sont difficiles à maintenir dans la durée si la personne n’a
pas conscience d’être malade.
En accord avec la personne, la famille ou l’entourage proche sont informés.
Les échanges entre soignants et proches sont importants car ces derniers sont en
général un soutien essentiel. Il faut aussi évaluer le besoin d’aide des proches et y
répondre le cas échéant.
Schizophrénie et risque suicidaire
10 à 15% des patients souffrant de schizophrénie se suicident, en particulier
durant les premières années de la maladie, et près de la moitié font au moins une
tentative de suicide au cours de leur vie (Besnier N. et coll. L'Encéphale; 2009,
vol.35, N°2, pp.176-181). Ce risque important peut être lié à des épisodes de
dépression qui doivent être identifiés et traités. Paradoxalement, la capacité de
comprendre la maladie augmente ce risque. La sortie d’une hospitalisation, un
épisode dépressif ou une recrudescence hallucinatoire nécessitent une vigilance
accrue.
Prendre en charge la schizophrénie
La prise en charge vise la diminution des symptômes psychotiques et la
préservation de la meilleure qualité de vie possible. Elle doit prendre en compte les
symptômes, l’insertion sociale, familiale et affective. Elle comporte 3 volets :
biologique, psychothérapique et social. Le traitement médicamenteux antipsychotique
en représente l’élément central.
N. Kartachova, T.Y. Brajnikova
Université Nationale V.N.Karazine de Kharkiv
Génétique humaine
Le problème central de la génétique humaine est celui des maladies génétiques.
On connaît bien sûr des mutants pathologiques dans les espèces modèles qui offrent
des opportunités d’analyse largement exploitées, et l’on ne s’est certes pas limité au
répertoire des mutations morbides chez l’homme. La génétique humaine reste avant
tout médicale. L’une des caractéristiques des maladies génétiques est que, si elles
sont fort nombreuses, chacune prise isolement est une rareté, ce qui conduit à ne les
observer que dans des familles particulières. L’approche présenté dans cet article est
celle de la génétique formelle humaine et de ses particularités .On va essayer de
construire un modèle permettant d’expliquer le lien reliant les caractères des
decendants à ceux de leurs parents en prenant en compte le nombre et les modalités
de transmission des facteurs sous-jacents responsables des ces caractères et leurs
modalités d’expressions.
Chez l’homme, les raisonnements génétiques sont évidemment fondés sur les
memes modèles, mais adaptés à l’analyse de la transmission des caractères dans les
familles comportant peu d’individus mais plusieurs générations, le plus souvent en
traçant des arbres généalogiques, aussi appelés pedigrees (mot anglais dérivé du
français pied de grue – allusion au diagramme ramifié qui évoque son origine).
Les chromosomes sont de gigantesaues bobines d’un filament très fin: l’ADN.
L’ADN est constitué de 2 spirales reliées entre elles par les bases. Ce sont des sortes
de barreaux d’echelle de 4 couleurs car il y en a 4 différentes. Chaque cellule
humaine en compte 3 milliards. L’ordre précis dans lequel elles se
succèdent,
constituent un gigantesque message codé, c’est ce message qui est notre patrimoine
génétique. Il est divisé en chapitre: les gènes. Chaque gène est une instruction précise
et nécessaire à la fabrication et au fonctionnement de notre corps.L’être humain en
compte environ 100000. Dans 95% des cas, ces gènes sont strictement identiques
d’un individu à l’autre. Ce sont tous ceux qui font marcher notre corps et le
construisent pendant son développement. Mais les 5% restants sont propres à chaque
individu. De la couleur des yeux, à la forme du visage en passant par les trait de
caractère, ils font que nous sommes tous, à l’exception des vrais jumeaux, uniques au
monde.
Comment le patrimoine génétique se transmet-il des parents aux enfants?
Revenons aux chromosomes. L’institut Gustave Roussy à Villejuif les a
photographiés et classés par ordre de grandeur. Ils sont identiques 2 à 2. Chacune de
nos cellules en comporte 46 ou plutot 23 couples. Dans chaque couple, un des
chromosomes vient du père, et l’autre de la mère. Voilà pourquoi dans notre corps,
les chromosomes sont en couples et pourquoi tous nos gènes sont présents en double
exemplaire.
Quand ils sont identiques, ils vont servir indifféremment. En revanche, quand
ils sont différents, un de deux gènes va dominer l’autre. Exemple classique: la
couleur des yeux. Si vous avez hérité de votre mère le gène des yeux bleus, et de
votre père celui des yeux marron, vos yeux à vous seront toujours marron. Le gène
oeil marron domine le bleu. Seule solution pour avoir les yeux bleus c’est de recevoir
de vos deux parents le gène yeux bleus.
Toutes nos particularités, couleur des cheveux, forme du visage etc. dépendent
donc des gènes de nos deux parents. Si par hasard vous tenez tout de votre père, c’est
juste parce que les gènes que vous a donnés votre mère ont été dominés par les gènes
de son mari. Bien sûr, l’inverse se produit aussi.
Mais pourquoi tous les enfants du même couple ne sont pas tous pareils?
Pour y répondre, il faut remonter à la formation des ovules et des
spermatozoїdes. Prenons un homme: sur ses 46 chromosomes, 23 viennent de son
père et 23 de sa mère. Quand le spermatozoїde va se former, il ne va prendre qu’un
chromosome sur deux, soit celui du père, soit celui de la mère. Résultat: huit millions
de combinaisons sont possibles. Et c’est la même chose pour l’ovule du côté de la
femme. Conclusion: 2 parents peuvent donc mettre au monde 8 X 8 = 64 millions
d’enfants génétiquement différents. C’est le secret de l’extraordinaire diversité de
l’humanité.
Discipline scientifique de la biologie qui consiste en «l’étude des changements
héréditaires dans la fonction des gènes, ayant lieu sans altération de la séquence
ADN», l’épigénétique est «la modulation de l’expression des gènes en fonction de
nos comportements».
Nous savons que de nombreuses catractéristiques – le poids, la taille, la
prédisposition aux maladies, la longévité ou l’intelligence – peuvent etre en partie
héréditaires. Mais jusqu’à présent, les chercheurs ont toujours eu du mal à identifier
une assise génétique précise. La raison? Notre incapacité, pour partie, à comprendre
comment fonctionne l’ensemble. Désormais, on s’intéresse de plus en plus à un
nouveau champ de recherche appelé «épigénétique», qui pourrait expliquer cette
héritabilité.
L’épigénétique fait référence à l’information dans le génome contenue dans la
séquence ADN. Cette information prend des formes diverses, mais les plus
couramment étudiées par les chercheurs se rapportent à la modification clinique
(connue sous le nom de méthylation et acétylation) de l’ADN et des protéines (on les
appelle histones) qui, mises ensembles, composent le génome humain.
Cette information épigénétique – qui influencent le choix de celles des copies
de gènes qui «s’expriment» ou sont utilisées - peut se transmettre d’une génération à
l’autre pendant la reproduction. Elle peut même persister dans les tissus et les organes
d’une personne, tout au long de sa vie, cela même quand ses cellules se renouvellent.
Une hypothèse a suscité beaucoup d’intéret ces dernières années: durant la
reproduction, l’environnement d’une personne, par exemple la façon dont elle se
nourrit, jouerait sur les signatures épigénétiques de ses enfants avec des possibles
conséquences sur leur future santé. La plupart des travaux scientifiques se sont
concentrés sur les signatures épigénétiques transmises à travers la lignée maternelle.
Mais le capital génétique de la mère n’intervient que pour la moitié du génome de
l’enfant et les chercheurs font de plus en plus attention au rôle joué par les pères dans
le processus de l’héritage épigénétique. La nouvelle étude de Science affirme que la
manipulation du processus épigénétique, pendant la production de sperme chez les
souris, influence le développement de leur descendance pendant de multiples
générations.
Nous savons déjà que des signatures épigénétiques spécifiques dans le sperme
du père ont été liées à un risque d’autisme chez les enfants. On a également associé
l’âge du père, au moment de la conception, à des changements épigénétiques du
sperme et au risque de voir ses enfants exposés à certaines maladies.
On a également observé des changements épigénétiques chez les enfants nés
par insémination artificielle, quand le sperme du père n’était pas fonctionnel. Des
expériences pratiquées sur des souris ont prouvé que l’administration d’éthanol chez
les males affecte les signatures épigénétiques du cerveau de leur progéniture. Cela,
conjugué à d’autres études, démontre les effets que le mode de vie paternel peut avoir
sur la santé de l’enfant. Et l’étude de la revue Science ouvre de nouveaux horizons
sur ce qui pourrait se passer dans l’avenir.
Dans leurs derniers travaux, les chercheurs de l’université McGill au Canada,
ont utilisé le génie génétique pour modifier, pendant la production de sperme chez les
souris, l’activité de l’une des protéines «histones» qui controle les processus
épigénétiques. Ils ont montré que ce changement a influé sur la santé et le
développement de leur progéniture et que cet effet a persisté pendant un certain
nombre de générations.
L’étude ne prouve pas que cet effet provoqué artificiellement pourrait être
reproduit chez l’homme via l’exposition à un environnement particulier ou bien dans
le cas d’une spécificité génétique chez un individu. Mais cette variation génétique des
histones qui commandent l’épigénétique pourrait très bien produire des effets
semblables chez les êtres humains.
Si chez l’homme certains facteurs environnementaux altèrent ce même
processus épigénétique au cours de la production de sperme, voilà ce qui pourrait
constituer un facteur sous-jacent de malformations congénitales et de maladies
imputables au père. Il s’agit certes de conditions médicales sérieuses, mais beaucoup
de chercheurs s’intéressent aussi à des effets plus subtiles parmi la population.
Les scientifiques ont formulé une hypothèse. Selon eux, des effets
épigénétiques plus modérés seraient utiles, du point de vue de l’évolution. Ils
permettrait aux futurs descendants de ressentir en quelque sorte «l’environnement
métabolique» (comme la famine ou la trop grande abondance de nourriture) dans
lequel ils viennent au monde. En fonction de quoi ils programmeront alors leur
propre métabolisme pour mieux s’adapter à cet environnement. Pour arriver à ce
résultat, le «programme génétique» devrait etre remis à chaque génération, mais cette
nouvelle étude semble démontrer la stabilité d’un changement épigénétique au fil des
générations.
Il faudra davantage d’études pour comprendre comment
cette nouvelle
découverte se rapporte à l’héritage épigénétique humain, mais elle a amélioré notre
connaissance de la façon dont tout cela se met en place. Des caractéristiques que nous
pensions autrefois etre inéluctables pourrait etre modifiées. Et notre façon de vivre
pourrait se répercuter non seulement sur notre propre santé, mais aussi
potentiellement, sur celle de nos enfants, voire de nos petits-enfants.
A. Kolodiy, T.Y. Brajnikova
Université Nationale V.N.Karazine de Kharkiv
Qu’est-ce que la Naegleria Fowleri, l’amibe dévoreuse de cerveau ?
Parmi les différentes espèces d’amibes connues, Naegleria fowleri est
particulièrement redoutée car elle peut pénétrer par voie nasale au cours d’une
baignade, traverser la muqueuse et remonter très vite par le nerf olfactif jusqu’au
cerveau. En 5 à 10 jours, elle mange littéralement le cerveau de sa victime, avant
même que le diagnostic et donc un traitement puissent être faits.
Naegleria fowleri est un protozoaire de la famille des amibes. Si ce germe est
connu depuis de nombreuses années, les premiers cas de méningo-encéphalite
amibienne primitive aiguë (MEAP) chez des humains datent de 1965. Cette MEAP
résulte de l’envahissement du cerveau par N fowleri, qui provoque une inflammation
gravissime et foudroyante par réaction du système immunitaire. La personne atteinte
présente très vite des signes qui paraissent anodins au début comme perte de l’odorat
ou du goût. Mais très vite surviennent des hallucinations, des convulsions et un état
comateux conduisant à la mort dans la presque totalité des cas car tout se passe en
quelques jours, de sorte que le diagnostic et le traitement arrivent trop tard.
Seulement quelques personnes ont pu être sauvées grâce à l’administration
d’amphotéricine B, un antibiotique efficace contre N fowleri lorsqu’il est administré
à temps.
Le jeune Michael Riley Jr., un Américain de 14 ans, n’a pas survécu à l’amibe
mangeuse de cerveau qui avait pénétré dans son organisme fin août. Il aurait
contracté une amibe Naegleria fowleri (un organisme vivant unicellulaire et non
parasitaire qui vit principalement dans les eaux stagnantes et chaudes) alors qu’il était
en voyage scolaire. Il se trouvait avec son équipe et son entraîneur quand ceux-ci ont
décidé de sauter dans le lac de la forêt nationale Sam Houston le 13 août dernier.
Une semaine plus tard, Michael a été pris d’une forte fièvre et d’une terrible
migraine. Ses douleurs à la nuque ont d’abord fait croire à une méningite mais les
examens ont révélé qu’il avait en réalité contracté cette amibe en absorbant de l’eau
par le nez. Elle a alors rapidement atteint son cerveau, se nourrissant de ses tissus en
les aspirant. «Beaucoup de médecins s’occupent de lui et un traitement expérimental
testé par le centre de contrôle des maladies d’Atlanta est actuellement administré à
notre Michael», avait alors fait savoir la famille de l’adolescent sur la page
GoFundMe spécialement ouverte pour l’aider à payer les soins.
Il y a quelques semaines, une petite fille a elle aussi été touchée par cette
amibe, à Houston, toujours au Texas. Elle n’a pas survécu non plus. Cette année, trois
personnes ont déjà succombé à l’amibe «mangeuse de cerveau». Sur les 133 cas
recensés ces 53 dernières années, seules trois personnes ont réussi à se remettre,
indique CNN.
Le problème semble plus préoccupant au Pakistan, où un jeune homme de 29
ans en est mort le 13 août. Depuis mai, c'est la septième victime dans ce pays. Des
tests dans le système d'eau courante à Karashi ont révélé des taux de chlorine
insatisfaisants, ce qui a certainement favorisé la multiplication des Naegleria Fowleri.
Déjà, en 2012, dix personnes avaient succombé à une MEAP à Islamabad.
Ce micro-organisme, on le connaît bien aux Etats-Unis car il a fait 34 victimes
ces dix dernières années. C’est notamment le cas des sites de baignade situés en aval
des rejets des circuits de refroidissement des centrales thermiques, qui font l’objet
d’un contrôle sanitaire renforcé, comprenant des recherches des amibes libres dans
l’eau. Conformément aux recommandations du Conseil supérieur d’hygiène publique
de France (CSHPF), la baignade est interdite lorsque le seuil de 100 N. Fowleri par
litre
d’eau
est
dépassé.
A ce jour, un cas de MEAP a été déclaré en France en 2008. Un garçon de 9 ans est
décédé d’une méningite foudroyante suite à une baignade et des plongeons dans un
bassin alimenté par une source d’eau chaude, en Guadeloupe, où la présence de N.
Fowleri a été détectée. Des analyses ont mis en évidence la présence de N. Fowleri
dans le liquide céphalo-rachidien de la victime et confirmé le diagnostic de MEAP.
Les amibes libres pathogènes de l’espèce Naegleria fowleri sont responsables
de la méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP), une maladie peu fréquente
mais mortelle dans 95% des cas. En effet, depuis 50 ans, 310 cas ont été recensés
dans le monde, et il n’y a que 11 personnes qui ont survécu.
Lorsque des baigneurs s’aventurent dans une eau contenant l’amibe sous sa
forme végétative, ils courent le risque que cette dernière s’installe dans leurs
muqueuses nasales, faisant apparaître les premiers symptômes de la Méningoencéphalite amibienne primitive (ou MEAP) après quelques jours d’incubation. En
remontant le long du nerf olfactif jusqu’au cerveau dont il endommage
irréversiblement les cellules, Naegleria fowleri provoque rapidement des maux de
tête, des nausées et des raideurs de la nuque avant que la MEAP n’évolue entraînant
l’hyperthermie, le coma puis la mort en moins de dix jours.
La présence de N fowleri est détectée surtout dans des eaux douces chaudes, en
région tropicale ou dans des eaux stagnantes. Mais elle a également été retrouvée
dans des piscines et même dans l’eau courante. Cependant, on ignore quel est le
nombre de germes présents en fonction des caractéristiques de l’eau car les
comptages varient énormément selon les échantillons.
Un avis est relativisé par d’autres experts de la communauté médicale, qui
mettent en avant la difficulté de diagnostiquer efficacement la MEAP par rapport à
d’autres formes de méningite. «Naegleria est commune dans l’environnement et tue
plus de gens que nous ne le réalisons Nous en sommes à un stade très précoce dans
la prise de conscience de cette pathologie » explique Travis Heggie, expert de cette
amibe à l’université Green State en Ohio.Les autorités sanitaires de Louisiane se
veulent toutefois rassurantes, expliquant que veiller à protéger les fosses nasales
suffit à prévenir toute contamination lors des baignades.
N. fowleri a été détectée dans les eaux douces principalement en été et en
automne dans les différentes régions du globe et dans l’ensemble des types de
baignade:
Baignade aménagée en eau libre;
Piscines, bains à remous;
Sites naturels de baignade alimentés par des eaux d’origine géothermale.
Aucun cas de MEAP n’a, à ce jour, été recensé à la suite d’une baignade en
France dans une baignade artificielle.
Vu un très faible nombre de cas recensés de MEAP dus à N. Fowleri en France
et dans le monde (310 cas depuis 50 ans, dont un seul en France) et des modalités très
spécifiques d’exposition (eau chaude, inondation de la fosse nasale à cause de
plongeons, par exemple), l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) estime
que l’infection par cette bactérie reste un événement rare.
Ainsi, le risque pour la santé publique est faible par rapport à celui d’autres
maladies infectieuses liées à la baignade.
Recommandations
Vu la complexité de la recherche de N. Fowleri dans le milieu aquatique,
l’ANSES rappelle la nécessité d’optimiser les méthodes de détection et souligne
l’importance d’harmoniser les méthodes de prélèvements, d’identification et de
quantification de cette amibe.
L’Agence recommande de limiter l’exposition des baigneurs en fonction du
type de baignade. Les experts reprennent les recommandations du CDC qui indiquent
que, pour l’ensemble des baignades, la seule mesure efficace de prévention d’une
infection à N. Fowleri est d’éviter d’y être exposé et donc de s'abstenir de pratiquer
les activités de baignade dans des eaux chaudes ou réchauffées notamment lorsque la
température de l’air est élevée et le niveau de l’eau est bas.
Par ailleurs, l’Agence a porté, dans son rapport d’expertise, une attention
particulière aux sites de baignades alimentés par des eaux chaudes d’origine
géothermale en site naturel qui ne font pas l’objet d’un encadrement réglementaire.
Enfin, l’ANSES propose également des mesures d’amélioration des
connaissances, notamment de cette espèce d’amibe libre et du niveau de
contamination des eaux à l’échelle nationale, qui permettront de poursuivre
l’évaluation des risques sanitaires.
Список літератури:
CNRS: Identification rapide de Naegleria fowleri dans les eaux
http://www.ast67.org/PDF/agentbiologique.pdf
K. Krasnikov, T.Y.Brajnikova
Université nationale V.N.Karazine de Kharkiv
Protéines du complexe majeur d’histocompatibilité et présentation des
antigènes cellulaires
Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est un groupe d’environ
soixante-quinze gènes codant pour des protéines impliquées dans les réponses
immunitaires et, en particulier, dans la présentation des antigènes aux lymphocytes.
Ces protéines sont regroupées dans plusieurs classes. Les protéines du CMH de classe
I sont exprimées dans toutes les cellules nucléées de l’organisme, y compris les
cellules présentatrices de l’antigène, tandis que celles de classe II ne le sont que dans
ces dernières. Les protéines du CMH de classe I et de classe II sont des protéines
intégrales sous-unitaires constituées de domaines; l’extrémité N-terminale des
chaînes qui les constituent adopte une conformation où interviennent des feuillets
plissés β et des hélices a qui définissent un site de présentation de l’antigène. Elles
diffèrent par leur structure, la nature et la taille des fragments antigéniques qu’elles
prennent en charge et le type de lymphocytes qu’elles activent; elles jouent donc un
rôle essentiel dans la reconnaissance des antigènes par ces derniers.
Protéines du CMH de classe I
Les protéines du CMH de classe I sont des protéines intégrales exprimées par
toutes les cellules nucléés et les plaquettes. Elles sont constituées d’une chaîne a
d’environ 390 résidus aminoacide (44 kDa) et d’une chaîne β de 99 résidus
aminoacide (12 kDa) dénommée β2-microglobuline; il n’y a pas de liaison covalente
entre les deux chaînes. La chaîne a présente trois domaines extracellulaires, a1, a2 et
a3, d’environ 90 résidus aminoacide, un domaine transmembranaire et une queue
cytosolique.
La structure tridimensionnelle d’HLA-A2 (de human lymphocyte antigen A2),
l’une des protéines du CMH de classe I, a été la première à être déterminée. Le
domaine α3 a une séquence et une structure très semblables à celles des
domaines constants des immunoglobulines, mais les domaines α1 et α2 ont des
structures très différentes. La structure de β2-microglobuline est de type
immunoglobulinique. Une protéine du CMH de classe I est donc formée de deux
régions globulaires. L’une d’elles, constituée de deux domaines relativement
constants de type immunoglobulinique, le domaine α3 et la β2-microglobuline, est
proche de la surface cellulaire à laquelle elle est attachée par le domaine
transmembranaire. Le domaine α3 possède un site de liaison pour le CD8. L’autre
région, composée des domaines α1 et α2, contient le site de liaison et de présentation
de l’antigène; chaque domaine étant constitué d’un feuillet plissé de quatre brins β et
d’une hélice α, l’association des deux domaines donne une cavité de 18 Å de large
dont les huit brins β forment le plancher et les deux hélices a les parois latérales.
Cette cavité est au contact du milieu extracellulaire et les résidus aminoacide qui la
tapissent sont très variables dans les diverses protéines qui constituent la classe I ; de
telles caractéristiques structurales permettent donc la fixation d’antigènes très
différents.
Protéines du CMH de classe II
Les protéines du CMH de classe II sont des protéines intégrales exprimées par
les macrophages, les monocytes, les cellules dendritiques et certains lymphocytes. Ce
sont des hétérodimères constitués d’une chaîne α de 33 kDa et d’une chaîne β de 28
kDa associées de façon non covalente. Chaque chaîne α présente deux domaines
extracellulaires, un domaine transmembranaire et une queue C-terminale cytosolique.
Les domaines N-terminaux α1 et β1 sont les plus variables de la molécule et forment
le site de liaison au peptide. Un site de liaison au CD4 est présent sur le domaine β2.
La structure tridimensionnelle des protéines du CMH de classe II a été elle
aussi déterminée et a montré une grande similitude avec celle des protéines du CMH
de classe I, en particulier au niveau de la cavité de fixation des antigènes ; cependant,
des différences de structure permettent aux protéines du CMH de classe II de fixer
des antigènes autres queceux fixés par les protéines du CMH de classe I.
La présentation d’un antigène par une molécule du CMH de classe I ou par une
molécule du CMH de classe II est fonction de la voie mise en oeuvre par une cellule
pour dégrader et fragmenter ce dernier. Ainsi, un antigène endogène, tel qu’une
protéine virale synthétisée au sein d’une cellule infectée par un Virus ou une protéine
anormale synthétisée par une cellule cancéreuse, est dégradé en fragments
peptidiques qui se complexent à des protéines du CMH de classe I au sein du
réticulum endoplasmique. Les complexes ainsi formés sont dirigés vers la membrane
plasmique où ils sont présentés aux lymphocytes TC CD8+.
Les antigènes exogènes sont ingérés par endocytose ou phagocytose par les
cellules présentatrices de l’antigène puis dégradés en courts fragments peptidiques
qui sont alors complexés à des protéines du CMH de classe II pour être dirigés vers la
membrane plasmique où ils sont présentés aux lymphocytes TH CD4+.
V. Mitrofanyuk, T.A. Zhdanova
L’Université nationale de médecine de Kharkiv
La thérapie du diabète par pompe à insuline
Le diabète sucré est une affection chronique due soit à une insuffisance
génétique ou acquise de la production d'insuline par le pancréas, soit au fait que cette
insuline n'est pas assez active. Cette insuffisance provoque une augmentation de la
glycémie (concentration de glucose dans le sang) qui conduit à son tour à des lésions
affectant plusieurs appareils ou systèmes, en particulier les vaisseaux et les nerfs.
Le diabète atteint des proportions épidémiques dans le monde avec environ 177
millions de personnes atteintes, chiffre qui pourrait atteindre les 370 millions en
2030. En Suisse, 350'000 personnes sont concernées, plus 100'000 nondiagnostiquées, selon les estimations. 35'000 personnes sont traitées par insuline.
Il existe essentiellement deux formes de diabète : le type 1 (le diabète
insulinodépendant, dans lequel le pancréas est incapable de produire l'insuline
indispensable à la survie, les patients ont besoin d'injections d'insuline) et le type 2
(le diabète non insulinodépendant est provoqué par l'incapacité de l'organisme à
réagir correctement à l'action de l'insuline produite par le pancréas).
Environ 250 000 personnes dans le monde sont actuellement traitées avec une
pompe à insuline. Une pompe à insuline est une méthode de traitement alternative
pour les personnes atteintes de diabète qui sont traitées par insulinothérapie intensive
à l’aide d’une seringue ou d’un stylo et qui mesurent régulièrement leur glycémie.
La pompe à insuline est une thérapie éprouvée mal connue par les personnes
diabétiques: 10 000 diabétiques, soit environ 5 % des diabétiques de type 1, sont
aujourd'hui équipés d'une pompe à insuline. Les experts estiment que 30 à 60 000
personnes atteintes de diabète de type 1 et 2 devraient en bénéficier "améliorant ainsi
leur santé et leur qualité de vie, pour une liberté retrouvée".
Le réglage des doses d'insuline, propre à la thérapie par pompe, est très
précis car la pompe permet d'administrer des doses d'insuline très faibles, jusqu'à
seulement 0,05 unité/heure. Une finesse impossible à obtenir avec les injections, qui
administrent l'insuline unité par unité. Selon le Pr Jacques Bringer "grâce à cette
finesse, la pompe peut intéresser particulièrement les enfants, qui réclament une
régulation très précise de leur taux de sucre sanguin, et les diabétiques très sensibles
aux doses d'insuline et à la moindre insuffisance de dose".
Les femmes diabétiques qui envisagent une grossesse pourraient être
encouragées à choisir la pompe à insuline comme mode d'insulinothérapie car elle
apparaît comme un moyen fortement associé à la réduction du risque malformatif .
"Chez la femme diabétique, la programmation de la grossesse est fondamentale pour
réduire le risque de malformations foetales lié à des hyperglycémies dans les 7
premières semaines. Il est primordial que la maladie soit bien équilibrée pour débuter
la grossesse" explique le Pr Jacques Bringer chef de service de diabétologie du CHU
de Montpellier.
Une pompe à insuline est composée: d’un boitier qui contient l’insuline,
diffusée petit à petit dans le corps du patient; d’un système électronique qui permet
au patient de gérer la quantité d’insuline qu’il s’administre; d’une fine tubulure
reliant le boitier à l’aiguille ou à une canule souple et dans laquelle transite l’insuline;
d’une canule souple ou d’une aiguille qui pénètre légèrement dans la peau et qui est
chargée de délivrer les doses d’insuline.
Le cathéter est changé tous les 2 ou 3 jours. Le remplissage du réservoir se fait
en même temps.
Le pancréas d’une personne saine libère à intervalles réguliers de faibles
quantités d’insuline dans le corps pour réguler les niveaux de glycémie. La quantité
d’insuline ainsi libérée varie en fonction de l’horloge interne de chaque individu et de
facteurs tels que l’activité physique, le métabolisme, le stress et la maladie.
Lorsqu’une personne mange, le pancréas libère une quantité supplémentaire
d’insuline pour réguler le niveau de glycémie. La thérapie par pompe à insuline est un
traitement qui imite très fidèlement l’action du pancréas, par une fourniture constante
d’insuline dans le corps, et de doses supplémentaires lorsqu’elles sont nécessaires.
Contrairement à la thérapie par pompe à insuline, la thérapie classique par
injections d’insuline n’imite pas l’action du pancréas. Une injection d’insuline à effet
prolongé peut ne pas correspondre aux différents besoins de l’organisme durant la
journée — et ceux qui utilisent ces techniques devront éventuellement prévoir leurs
repas et d’autres aspects de leur vie en fonction de leur calendrier d’injections. Une
thérapie intensive par injections, qui suppose de multiples injections quotidiennes
d’insuline à effet prolongé et moyen, constitue une amélioration par rapport à la
thérapie classique par injections, mais n’assure pas la fourniture précise et continue
d’insuline d’une pompe qui reflète plus fidèlement la production d’insuline d'une
personne non atteinte de diabète.
Tout comme le fait le pancréas, la pompe à insuline libère de petites quantités
d’insuline à action rapide. Cette insuline stabilise la glycémie entre les repas ou en
plein sommeil. Ce phénomène s’appelle débit basal. L’insuline basale remplace
l’insuline à action prolongée.
Bolus est une dose supplémentaire d'insuline peut être délivrée "à la demande"
avant un repas ou pour corriger une glycémie élevée. La pompe est équipée d'un
assitant bolus pour vous aider à déterminer la dose adaptée selon des paramètres
préréglés par votre professionnel de santé et basé sur vos besoins individuels.
Comme tous les traitements, la pompe à insuline possède ses inconvénients. Le
principal est le risque d’acidocétose, une complication dérivée du manque d’insuline
chez une personne souffrant de diabète de type 1. C'est pourquoi il faut continuer de
surveiller la glycémie tout au long de la journée. Les patients doivent programmez les
quantités d’insuline pour adapter la pompe en fonction de ration alimentaire et de
exercices physiques.
Ainsi le principal bénéfice est l’amélioration du contrôle du diabète, qui permet
de diminuer la quantité et la gravité des crises d’hypoglycémie. De la même manière,
le traitement avec la pompe à insuline permet de mener un style de vie plus flexible,
car la diffusion peut s’adapter à l’activité et aux habitudes journalières. Un autre
aspect qui doit être mis en valeur, c’est la diminution de la quantité d’injections, car
la canule se change seulement tous les trois jours. Par contre, l’obligation de réaliser
des tests de glycémie est la même voir plus importante. De plus, une pompe à
insuline bien utilisée permet une atténuation considérable des risques de
complications diabétiques telles qu'une affection des yeux, des reins et des nerfs.
V. Micherikova, T.Y. Brajnikova
Université Nationale V.N.Karazine de Kharkiv
Echolocation animale
L’écholocalisation, ou l’écholation, consiste à envoyer des sons et à écouter
leur écho pour localiser, et dans une moindre mesure, identifier les éléments d’un
environnement. Elle est utilisée par certains animaux, notamment des chauves-souris
et des cétacés, et artificiellement avec le sonar.
Le naturaliste italien Lazzaro Spallanzani publie en 1794 ses travaux sur les
chauves-souris: il ferme leurs yeux avec des boules de glu ou les brûle avec des
aiguilles chauffées au rouge, mais elles continuent à se déplacer facilement. Il montre
ainsi qu’elles voient par leurs oreilles. Les premières expériences de détection par
radars ayant lieu dans les années 1920 conduisent certains naturalistes à faire
l’analogie du système de localisation des obstacles des chauves-souris avec ce mode
de détection. Le zoologiste Donald Griffin, travaillant avec le neuroscientifique
Robert Galambos sur ces systèmes de localisation depuis les années 1930, invente le
terme écholocation dans un article scientifique publié en 1944 dans lequel il explique
que les radars utiliseraient – il ne connaît pas exactement leur fonctionnnement
couvert par le secret militaire – des ondes électromagnétiques comme les personnes
aveugles qui localisent les objets par l’écho de leurs pas, de leurs cannes ou comme
les chauves-souris qui utilisent des ondes ultra-sonores.
Echolation des chauves-souris
La chauve-souris émet un ultra-son par la bouche ou le nez. Dès que cet ultrason rencontre un obstacle (proie, végétation ...), il rebondit vers la chauve-souris.
Celle-ci capte l’écho grâce à ses oreilles, son cerveau va alors calculer la distance, la
vitesse, la position et la forme de l’objet détecté. Tout cela a lieu en une fraction de
seconde. Il arrive que les chauves-souris émettent des cris audibles par l’homme, il ne
s’agit alors évidemment pas d’ultra-sons, mais des cris que l’on qualifie des «cris
sociaux», c’est-à-dire des cris qui sont utilisés par les chauves-souris pour
communiquer entre elles (territorialité, agressivité, parade nuptiale, cri d’appel d’un
jeune à sa mère, ...). Intéressons-nous dans un premier temps aux facteurs internes
permettant l’expression du comportement d’écholocation. Il s’agit plus précisément
des processus cérébraux et neuroendocriniens qui permettent à la chauve-souris
d’organiser ce comportement.
Les chauves-souris vont capter des informations très précises
sur leur
environnement grâce à leur système sonar et aux neurons spécialisés dans le
traitement auditif. Le succès de l’écholocation dépend de la coordination entre les
systèmes auditif et moteur qui permet d’adapter les émissions sonores aux variations
de l’environnement.
Echolation des dauphins
L’écholation des dauphins et d’autres mammifères marins a apparu dans le
cadre de la vision parfaite dans l’eau turbide. Il ne faut pas oublier que, lorsque la
visibilité est mauvaise le dauphin est capable de faire la différence entre seulement
quelques mètres, l’onde sonore est en mesure de trouver de la nourriture à une
distance de plusieurs centaines de mètres. En effet, même s’il est possible d’utiliser la
vue à faible
profondeur (quelques mètres) en journée, l’absence de luminosité
(turbidité, profondeur, mauvais éclairement extérieur) rend très vite ce sens
inefficace. A l‘opposé, le sonar reste toujours opérationnel et permet de répérer les
proies ou obstacles à des grandes distances (plusieurs centaines de mètres en basses
fréquences). De plus, les ondes acoustiques ne se propagent pas seulement dans l’eau,
elles peuvent également traverser des matériaux plus denses, offrant ainsi la
possibilité de trouver des poissons cachés sous le sable ou dans les algues. Enfin, le
sonar permet aussi d’attaquer les proies à distance par la génération d’une forte
impulsion acoustique qui les désoriente ou même les assomme.
Le dauphin est donc capable d’émettre différents types de sons, de fréquences
variables, certains servant à communiquer, d’autres à se répérer dans l’espace. Le
principe est relativement simple. Il s’agit du principe des cavités de Helmholtz. Le
dauphin possède des sacs d’air dont il peut ajuster la taille afin d’émettre des sons à
des fréquences de résonnances variées. C’est le même principe qui permet d’émettre
des sons lorsqu’on souffle à la perpendiculaire d’un goulot de bouteille. Selon la
quantité de liquide dans la bouteille on pourra émettre des sons plus ou moins aigus.
Lorsque le dauphin est en plongée, il emmagasine un certain volume d’air dans ses
poumons et il n’en relâche pas. Pour produire les sifflements, le dauphin utilise son
larynx comme l’homme. D’ailleurs, les sifflements sont généralement émis dans la
gamme de fréquences audibles. Cependant, la mécanique vibratoire classique ne
permet pas d’expliquer les capacités d’émissions à une centaine de KHz. En effet, les
tissus du larynx ne peuvent pas vibrer à une fréquence si élevée. Ce sont des tissus
contenant un liquide cristallin, les lèvres phonoques qui génèrent ces fréquences
élevées. Ce liquide cristallin a des propriétés de résonance à des fréquences beaucoup
plus élevées que les tissus normaux. C’est une propriété bien connue des cristaux. Les
sons émis se propagent dans ce qu’on appelle le melon, la bosse cachée sous le front.
Il s’agit d’une boule graisseuse qui joue le rôle d’une lentille acoustique focalisante.
Elle permet de diriger une onde acoustique cohérente vers la zone spatiale située
devant le dauphin.
La communauté scientifique reste encore divisée en discutant la capacité du
dauphin d’émettre deux types de sons en même temps. Cependant, l’asymétrie de ses
conduits aériens au niveau des connexions au melon fait
penser à certains
scientifiques que cela est possible.
Echolation humaine
Certains aveugles utilisent l’écholocalisation afin de localiser des obstacles.
L’utilisation de l’ouїe par les aveugles est notée par Denis Diderot dans sa Lettre sur
les aveugles à l’usage de ceux qui voient en 1749. Les premières expériences
scientifiques sur le sujet débutent vraiment en 1944 avec les travaux de Michaels
Supa et de son équipe qui confirment que c’est bien l’écho des sons qu’ils émettent
qui permet à des aveugles de déterminer la distance de certains obstacles.
L’écholocation est un outil puissant et très intéressant pour explorer le monde.
Maintenant elle est utilisée dans de nombreuses industries, la médecine et
l’équipement militaire.
K. Naboka, T. O. Zhdanova
Université nationale de médecine de Kharkiv
L'avortement médicamentaire. Le sauvatage ou la perte?
Aujourd'hui il y a quelques moyens de l'interruption de la grossesse
indésirable. Par un de tels moyens appliqués exceptionnellement sur de petits délais,
est l'avortement médicamentaire. L'avantage inconditionnel de cette méthode est ce
qu'il ne demande pas l'intervention chirurgicale. Mais, comme on le sait, n'importe
quelle tentative de la modification des procès naturels de l'activité vitale de
l'organisme humain a une série d'effets positifs, ainsi qu'une série négatif que sera
examiné plus bas.
Au début il faut comprendre, en quoi consiste la procédure de l'avortement
médicamentaire.
La description du moyen.
La tenue de l'avortement médicamentaire est possible sur le délai jusqu'à 42
semaines de l'aménorrhée (42 jours du premier jour des dernières menstrues), son
application sur les délais jusqu'à quatre semaines est plus effecif, quand la
reconstruction du fond hormonal de la femme vient de commencer.
La destruction du
fétus est provoquée par l'accueil unique par la femme
enceinte 200 mg de la préparation mifepristone, bloquant l'action de la progestérone,
et par cela la croissance de l'endomètre. La sensibilité de myomètre vers oxytocine se
rétablit,l'action de prostaglandine augmente, le myomètre commence avec des efforts
complémentaires à se contracter que conduit à l'interruption de grossesse. Après 3648 heures après l'accueil de mifépristone la malade prend l'analogue des
prostagglandines ( 400 mkg de misoprostol per os ou 1 mg de gemeprost per
vaginam), regroupé avec mifepristone. Sous l'influence de prostaglandines l'utérus se
contracte, en lancant le mécanisme de l'expulsion du fétus de la cavité de l'utérus
Au minimum deux heures après l'accueil des préparations la malade se trouve
sous l'observation sévère du médecin. En cas de l'avortement incomplet on passe le
vide-aspiratsiya ou le râclement. L'efficacité de la méthode fait 80—99 %.
1. Le premier comprimé bloque l'action de la progestérone et l'enfant meurt du
manque de l'oxygène et l'alimentation.
(La première illustration)
2. Le deuxième comprimé provoque les réductions de l'utérus, qui amène à l
hémorragie et à l'avortement de l'enfant. (La deuxième illustration)
Les recommandations à l'accueil des préparations.
Ne pas manger deux heures avant l'accueil des comprimés et deux heures
après.
Ne pas accepter l'alcool, réduire au minimum fumer (1-2 cigarettes par jour).
Ne pas accepter les préparations non stéroïdes antiphlogistiques.
Ne pas entrer dans les contacts sexuels.
À l'apparition de quelques états inadéquats (a augmenté l'hémorragie, le
vertige, une forte douleur au dessous du ventre, la syncope) la malade doit d'urgence
téléphoner au gynécologue.
Interdire : les charges physiques, la visite des bassins, des saunas, des salles de
bain.
Étant donné qu on peut souligner les avantages de cette méthode de
l'interruption de grossesse :
1. Ne demande pas l'intervention chirurgicale (si ne se développe pas des
complications) ;
2. La fonction menstruelle se rétablit dans 28-30 jours ;
3. De tous les moyens de l'interruption de grossesse interruption
médicamentaire est le moins dangeureux .
D'autre part teles complications sont aussi possibles :
1.
La progression de la grossesse (il n'y avait pas réjection), l'avortement
incomplet ;
2.
Les hémorragies utérines demandant le râclement de l'utérus ;
3.
Les douleurs dans le domaine du ventre ;
4.
La nausée, le vomissement ;
5.
Parfois la pression artérielle augmentée ;
6.
Les réactions rarement allergiques.
En outre depuis le moment de l'introduction de mifépristone à la pratique
clinique aux États-Unis et au Canada on a enregistré 4 cas de l'issue fatale, la raison
d'un d'eux a été l'interruption de grossesse ectopique, de trois autres — le choc
septique provoqué par Clostridium sordellii.
C.sordellii Est bacille gram-positif anaérobe. À l'avis d'une groupe de savants,
la grossesse et les couches peuvent être les facteurs prédisposant contagion du tube
genitale par le microorganisme donné. Les infections provoquées par C.sordellii, se
rencontrent assez rarement, on sait cependant les cas de la pneumonie, l'endocardite,
l'arthrite, la péritonite et du ,mionécrose. La bactériémie et la septicémie se
développent
principalement
chez
les
patients
avec
la
pathologie
lourde
accompagnant.
Le procès infectieux passe, en général, sans symptômes, sans augmentation de
température du corps. Les manifestations cliniques insèrent tachycardie réfractaire et
les hypotensions, l'oedème exprimé des tissus frappés sans gazéification,
l'augmentation de la perméabilité des capillaires et la sortie d'eux du plasma qu'amène
à l'augmentation de la viscosité du sang.
Dans trois cas susmentionnés le procès infectieux s'est développé chez jeune
femmes saines, passait pratiquement sans symptôme et a améné extrêmement vite à
l'issue fatale. D'autre part, le risque du développement de l'issue fatale de
l'interruption de grossesse par les méthodes chirurgicales sur les délais précoces
(jusqu'à 8 semaines) — 0,1 sur 100000, excède considérablement tel pour
l'interruption médicamentaire.
Donc, il faut prévenir les malades du risque possible à la tenue de la procédure
de l'interruption de grossesse médicamentaire et manifester la vigilance en ce qui
concerne l'apparition des symptômes possibles de l'infection après l'intervention.
Il faut remarquer que la tenue de l'avortement médicamentaire est interdite aux
femmes avec telles indications :
1.
La grossesse ultra-utérine ;
2.
Les maladies inflammatoires des organismes du canal alimentaire ;
3.
Les maladies inflammatoires de l'utérus et les ovaires ;
4.
Les cicatrices restées sur l'utérus après les opérations.
Ainsi, l'avortement médicamentaire est recommandé par l'organisation
mondiale de la santé, comme la forme la plus sûre de l'avortement. En outre il assure
le secret de sa tenue, ne demande pas l'application de la narcose et il est passé mieux
psychologiquement. Néanmoins, le coût de l'avortement médicamentaire est
beaucoup plus haut que de l'interruption de la grossesse chirurgicale, et la tenue de
cette procédure est possible seulement sur le délai jusqu'à quatre semaines .
M. Panasovskaya, I.G. Nikulimova
Kharkiv Nationale V.N.Karazina Université
Nicolas Bourbaki - phénomène mathématique du XX e siècle
Trente ans - il y a trente-cinq étudiants de première année EACUTE; cole
Normale - Ecole Supérieure de mathématiques France - pourrait écouter les
conférences de célébrités étrangères - mathématicien Nikolai Bourbaki. Professeur
barbu avec tempérament extraordinaire exposé l'obscurité problèmes mathématiques,
couvrant un tableau noir calculs complexes. Comprendre les conférences était
extrêmement difficile, en particulier parce que bientôt il se est avéré que le grand
savant - juste un acteur amateur, imitant parfaitement jargon mathématique moderne.
La plupart étaient entièrement satisfait de cette explication. Mais bientôt une minorité
curieux et de rétention se est avéré dans un autre plus de confusion. Dans les
publications mathématiques graves ont commencé à apparaître travail scientifique
brillante, signée par" Nicolas Bourbaki." Il y avait une mystérieuse, mais pas une
situation mathématique. Ou le plus grand mathématicien Nicolas Bourbaki existe
vraiment (mais alors comment peut-il permettre à son nom certains élèves les plus
célèbres charlatan et un imposteur Fooling établissement d'enseignement supérieur en
France?) ou est-ce un canular (mais alors qui a pris le nom d'un charlatan pour
publication vraiment génial Études mathématiques?).
Cependant, le nom de Bourbaki était pas tout à fait si étrange: Les étudiants
viennent de Nancy, célèbre pour son école de mathématiques, rapidement trouvé que
ce nom portait un habitant bien connu et excentrique ville natale. Il se est avéré que le
général Charles Denis Bourbaki-Sote est né en 1816 années. En 1862, 46 ans
générale a été offert le trône grec et devenu roi de Grèce. Il a refusé cet honneur, en
vain; en 1871 au cours de la Guerre franco-prussienne, avec les restes de son armée
vaincue, il se enfuit à Suisse, où il a tenté de se suicider.
Échec roi et un suicide échoué à la hauteur de les derniers jours de la XIX
siècle. Était-il pas le père, ou au moins un de ses parents éponyme mythique?
La confusion encore plus intensifié lorsque, en 1939, avant la guerre, signé" H.
Bourbaki" ont commencé à apparaître volumes de" Elements des mathématiques." À
ce jour, publié plus de 30 livres. Ils sont traduits dans presque toutes les langues du
monde, y compris la Russie, et le lecteur va les détecter contre la physique et les
mathématiques département de ne importe quelle grande librairie.
Tous les mathématiques dans une tête?
Même l'apparition des premiers volumes de la grande traité était l'une des
sensations des mathématiques modernes. Qu'il suffise de dire que maintenant il ya
des écoles entières des mathématiques (par exemple, le Brésil), entièrement sous
l'influence de Bourbaki, qu'il ya des universités respectables, par exemple
Goettingen, où l'influence de Bourbaki déclaré nuisible et abandonne anathème ce
lien Bourbaki dans presque chaque article consacré à problèmes fondamentaux des
mathématiques. Et il ne se réfère pas à tout le monde. Et ce sans exagération, l'une
des principales caractéristiques de tous le traité - la presque complète absence de
références aux travaux antérieurs! Toutes les sorties à partir du sol, comme si aucune
à M. Bourbaki mathématiciens ou des mathématiques elles-mêmes ne existait pas.
Tout cela est accompagné par un magnifique spécimen de la vantardise. Une des
œuvres estimée comme suit:
«Je soutiens que ces motifs sont suffisants pour construction de l'ensemble des
mathématiques modernes; Ce ne est pas nouveau, sauf pour le fait que je ne suis pas
satisfait de cette déclaration en elle-même, commencer à le prouver de la même
manière qui prouve l'existence de Diogène mouvement: ma preuve deviendra plus
complète que écrit mon traité."
En fait, l'auteur d'un véritable travail immense se est fixé un objectif ambitieux:
présenter toutes les séries Les problèmes fondamentaux et les réalisations des
mathématiques modernes! À cette fin réalisé une étude et l'examen des concepts
fondamentaux souvent Bourbaki est une structure, et une tentative est faite pour
trouver des modèles généraux dans une variété de méthodes utilisées en
mathématiques. Intérêt général naturel à ce travail, d'autant plus que ce est il ya
certains domaines des mathématiques (Par exemple, la topologie générale) ont
d'abord été énoncé de manière cohérente et uniforme forme. Ces volumes sont
immédiatement devenus des manuels et ouvrages de référence standard, remplacé le
nombreux et dispersés dans de nombreux articles de revues langues.
Chaque livre est fourni avec des instructions, qui contient la formation est
nécessaire pour lire (2-3 ans d'étude sur mathématique Faculté Universtiteta),
l'emplacement de la matière et" bien défini ordre logique" , qui devrait être étudié
matériel. Voici Résumé définitions, axiomes et de l'argot" bourbakisme." Tout cela
est pourvue d'un magnifique exercices, qui sont souvent utilisés et modifiés en
conséquence adapté les œuvres d'auteurs anciens et modernes. Mais les noms de ces
auteurs a indiqué, pour" mathématicien devrait envisager comme un honneur le cas
échéant de son Bourbaki articles volés et utilisés comme exerce ».
Combien de buts ont Nicolas Bourbaki?
L'émergence de «Éléments de Mathématiques" a fait de la question de la
Bourbaki sujet individuel de la journée, d'abord en français, puis le monde des
mathématiques. Il ne fait aucun doute que l'auteur a fait une science nouvelle"
application", dont l'ampleur dépasser tous connus dans le domaine des sciences
exactes XX siècle, et que, d'ailleurs, il va le réaliser! La guerre a interrompu
l'exécution de ce plan, mais l'auteur semble avoir survécu, comme l'un des articles
parus en 1950 année, selon ce qui suit:
«Professeur N. Bourbaki, un ancien membre de la Royal Poldavskoy
Académie, résidant maintenant à Nancy (France), est l'auteur de des orientations
générales pour les mathématiques modernes, sous le titre de " Eléments de
mathématiques", dix volumes ont déjà été publiés."
Non Poldavskoy Académie et même le pas Poldavii là! Mais, en creusant dans
la littérature mathématique, vous pouvez tomber sur un certain ES Pondichéry, un
membre de la «Royal Institution Poldavii" engagé principalement curiosité
mathématique. Ainsi, en 1938, il a publié dans Article" American Mathematical le
mensuel", et a demandé à l'éditeur publier sous un pseudonyme parce qu'elle ne était
«pas grave»!
Le véritable auteur de la grande voies pendant une longue période restée
inconnue. Il y avait les rumeurs les plus contradictoires et la spéculation. Né
mystification. Nicolas Bourbaki zèle défendu leur droit à une seule biographie et un
passeport. Cependant, un tel grand auteur ne pouvait cacher à" l'infini". Peu de temps
après la guerre a commencé à divulguer des informations que Bourbaki plus d'une
personne, et un groupe de jeunes (dans les années trente) des mathématiciens français
dirigé par Weil, Dieudonné et Cartan. Leurs noms ont d'abord été mentionnés dans
Andre Delyashe 1949. Selon la version actuelle de" The Elements of Mathematics"
né de dispute amère entre Weil et Jean Delsarte sur la façon de enseigner l'analyse
mathématique. Peu à peu rassemblé un groupe actif, ont travaillé ensemble si
étroitement qu'ils ont décidé de ne pas écrire beaucoup de particuliers noms, et de
trouver un alias. Le fait qu'un grand nombre des participants appartenant au école de
nansiyskoy et a un sens de l'humour extraordinaire, faite nom immortel Échec
général. Joke a grandi. Pendant la guerre, la plupart des dirigeants du groupe a été
aux Etats-Unis et se installe à l'Université de Chicago. Par conséquent, certains
Bourbaki travail et même ses participants ont commencé avec rappel" Actes de
l'Institut de mathématiques de l'Université Nankago" (Nancy + Chicago).
Une fois reçu l'American Mathematical Society lettre de Bourbaki, dans
laquelle il demandait de le prendre aux membres de la société. Le Secrétaire a
répondu que ce ne est possible que si la volonté Bourbaki comme un membre
collectif (avec une augmentation correspondante de membres contributions). Irrité
par un descendant du général, qui ne voulait pas l'admettre pour une vie personne a
refusé. Génie guerrier puis combattu pour leur honneur et même infligé des coups
dire «dénonciateurs».
Lorsque l'Encyclopedia Britannica, une note éditeur de la «Revue
mathématique" R. Bos que Bourbaki - ne est pas personne ou société, la publication a
immédiatement reçu une lettre indignée Bourbaki de protestation contre cette
perversion des faits. En outre, le Bos était dans une position délicate à cause de lui se
répandit une rumeur qu'il fausse identité et son nom est seulement un alias pour les
jeunes mathématiciens publié conjointement la «Revue mathématique".
Malgré le fait que les membres fondateurs de Bourbaki maintenant déjà connu,
«société anonyme» continue de maintenir sa tradition et il ne dispose pas
d'informations précises. Sa composition est apparemment variait de 10 à 20
personnes. Outre les mathématiciens déjà mentionnés rôle actif est joué par
Chevalley et le plus jeune des «immortels» (membre de l'Académie française
Sciences) - Serre.
Mais il semble un portrait de Nicolas Bourbaki artiste, ayant entendu dire que
sous ce pseudonyme se cache un grand groupe Mathématiciens français.
La capacité de parler français ne est pas seulement rapide, mais aussi considéré
comme fort, de toute évidence, est absolument nécessaire pour la participation au
débat scientifique et les écrits du groupe, qui impose une sorte de qualifications
nationales à ses membres; que son parti ne était pas français - polonais Samuel
Eilenberg disant Mieux le français que dans leur langue maternelle, et bien informé
de la part de topologie algébrique plus que tous les deux Français, pris ensemble.
Сuisine créative mathématiques phénoménale
Malgré le mystère et la passion pour la mystification, savoir quelque chose sur
la «cuisine», qui sont nés" Éléments de mathématiques."
Membres de la Société se réunissent chaque année dans l'un des petites stations
balnéaires de France. Advance acheté dispositions et vins de réserve pour les
réunions de réveil.
volume de Compilation commence avec la décision soigneusement développé
par le projet. Après cela, tout le monde est d'accord et écrit une version préliminaire.
En un an et un manuscrit reproduit les sons les autres membres de Bourbaki. Lors de
la prochaine assemblée générale de l'écrit sans pitié critiques, et parfois même
rejetées (par exemple, la première version du livre sur intégrant écrit un remarquable
mathématicien Dieudonné, valu le surnom " Bête Dieudonné» et a été rejetée à
l'unanimité). Après la discussion de la première mode de réalisation, le début des
travaux sur la seconde, qui est habituellement écrit dans l'autre auteur. Il ya des cas
où il a été écrit six ou sept options!
Ce est seulement après tous les ajustements et modifications apparaissent
travail qui peut à juste titre être considéré comme un collectif, digne de porter le nom
Auteur exceptionnelle. Cet auteur est catégorique au dogmatisme, qui, cependant, ne
empêche pas qu'il soit extrêmement complet et sans hâte. Ainsi, la détermination de
mathématiquement notion mal à l'aise de «1» a eu plus de 200 pages de texte!
Cependant, la rigueur de la présentation ne interfère pas avec ne importe quelle
polémique, ni la passion de ses auteurs, qui avec une sollicitude touchante suivez la
santé morale de son patron.
Lorsque Dieudonné et Weyl tourné 50 ans, ils ont dit, que le départ du groupe,
comme trop vieux et peut affecter l'esprit de jeunesse Bourbaki! Un tel dévouement
scientifique, on pourrait penser serait la clé de la longue Jeunes Bourbaki, et son
grand ouvrage sera jamais terminé.
Lors de la déclaration sur Bourbaki, divulgué à la presse, la vérité étroitement
liée à la fiction et la mystification délibérée.
Le détail du nombre réel de participants cette équipe incroyable, sur la nature
de la relation et, plus important encore, à propos de expérience de la co-création de
personnes si dissemblables encore rester un mystère. Avec les grandes difficultés
rencontrées par les historiens, que dans le futur seront engagés dans la clarification de
la biographie et de la créativité phénoménale mathématicien Nikolai Bourbaki.
E.Yarmak, T.Y. Brajnikova
Université Nationale V.N.Karazine de Kharkiv
Les graisses: sommes-nous saturés par la désinformation?
Les corps gras ou lipides sont nécessaires au bon fonctionnement de notre
organisme. Source d’énergie, ils interviennent dans la formation de nos cellules, du
développement du système nerveux, dans le mécanisme de coagulation. Les graisses
ont donc une action bénéfique pour notre organisme. L’important est de bien les
choisir.
On sait que les gras saturés provoquent des problèmes cardiovasculaires. Voilà
plus de 40 ans qu’on le répète. Manger de la margarine plutot que du beurre, boire du
lait écrémé plutot que du lait entier, éviter au maximum les aliments gras... Des
conseils pleins de sagesse qui ont su travaerser le temps... jusqu’à ces dernières
années où le doute s’est installé.
Il faut remonter à 1967 pour comprendre l’origine de cette idée solidement
ancrée dans les esprits et volontiers relayée par les autorités sanitaires. Une étude
animale vient de démontrer un lien entre une alimentation riche en gras saturés et un
taux de cholestérol élevé ainsi que des lésions dans les artères. Peu de temps après,
des études chez l’homme démontrent un lien entre les gras saturés et l’augmentation
de celui qu’on appelle le «mauvais» cholestérol: le cholestérol LDL. La recherche a
d’ores et déjà prouvé qu’il était un facteur de risque important de maladies
cardiaques. L’affaire est toute entendue: les gras saturés augmentent le cholestérol
LDL qui est connu pour élever le risque de cardiovasculaire, donc les saturés
entraînent l’apparition de maladies cardiovasculaires.
Voilà les premières recommandations liées à cette découverte:
a)
L’apport quotidien en calories provenant des matières grasse ne devrait
pas dépasser 30% de l’apport énergétique total (calories).
b)
La moitié de ces matières grasses devrait provenir des acides gras
monoinsaturés (oméga-9), un quart des gras polyinsaturés (oméga-3 et oméga-6) et le
dernier quart des gras saturés.
c)
On peut remplacer une partie des gras saturés par des gras
monoinsaturés, à condition de ne pas excéder la limite totale de 30% de l’apport
énergétique quotidien provenant des matières grasses.
L’huile de palme est naturellement sans gras trans. Les gras trans ont eu une
très mauvaise cote ces dernières années car il a été démontré que non seulememt
ceux-ci augmentent les niveaux de cholestérol LDL («mauvais» cholestérol) mais ils
diminuent également les taux de cholestérol HDL («bon» cholestérol) bénéfique à la
santé cardiovasculaire.La plupart des gras trans sont créés artificiellement par
hydrogénation en industrie. L’huile partiellement hydrogénée était utilisée dans de
nombreux produits transformés depuis des décennies. L’étiquetage obligatoire des
gras trans dans les produits alimentaires a incité plusieurs industries alimentaires à
modifier les corps gras utilisés dans leur recettes. C’est à ce moment que l’huile de
palme est devenue populaire. Tel que mentionné précédemment, l’huile contient
moins de gras saturés que le beurre et aucun gras trans. Les gras saturés, au contraire
des gras trans augmentent également les taux de cholestérol HDL.
Néanmoins, tel que démontré dans certaines études, d’un point de vue
nutritionnel, l’acide palmitique de l’huile de palme peut etre une alternative
raisonnable à l’huile végétale partiellement hydrogénée contenant des acides gras
trans . Par contre, cet effet est tout de meme moins favorable que celui exercé par une
huile végétale contenant des acides gras insaturés comme l’huile de colza (canola) ou
d’olive par exemple.
Par son contenu élevé en acides gras saturés, l’huile de palme est une huile
semi-fluide et offre une très bonne résistance à l’oxydation (= ne rancit pas
rapidement) et aux traitements thermiques (= est stable en cuisson et en friture). Dans
certains pays d’Afrique, l’huile de palme est consommée brute et représente la
principale source de corps gras dans le régime alimentaire. Ce n’est pas le cas dans la
plupart des autres pays où c’est l’huile de palme transformée qui est uitilisée dans les
produits préparés. Il convient donc de modérer son utilisation sans toutefois chercher
à exclure car elle permet de reduire le recours à l’hydrogénation partielle des matières
grasses végétales et donc l’apparition des acides gras trans. On peut se procurer de
l’huile de palme rouge dans les magasins de produits naturels et l’utiliser comme
corps gras dans les différentes recettes.
La consommation des lipides (désignation scientifiaue des graisses) de quelque
nature qu’ils soient, est indispensable à l’organisme pour de nombreuses raisons:
a)
Les lipides forment les membranes cellulaires.
b)
Ils entrent dans la composition des tissus, notamment cérébraux.
c)
Ils permettent la fabrication d’hormones et d’autres substances
chimiques.
d)
Ils sont à la base de la synthèse des sels biliaires qui interviennent dans
le processus de la digestion.
e)
Ils véhiculent dans l’organisme certaines vitamines: A,D,E et K.
Les lipides sont en fait constitués de petits éléments appelés acides gras. Selon
leur formule chimique, il en existe plusieurs familles dont les qualités diffèrent.
Les acides gras saturés se caractérisent par une résistance à la dégradation qui
touche les graisses sous l’influence de l’air ou de la lumière et sont généralement
solides à température ambiante. D’origine animale et qualifiés de «mauvaises
graisses» ils ont l’inconvénient d’augmenter la synthèse du cholestérol et de favoriser
les troubles cardiovasculaires, surtout lorsqu’on y est prédisposé par l’hérétidé, le
diabète, le tabac, le stress.
Les acides gras insaturés, qualifiés de «bonnes graisses» se divisent en deux
catégories. Les mono-insaturés protègent nos artères grâce à une action de diminution
du mauvais cholestérol. Les poly-insaturés sont également protecteurs sur le plan
cardiovasculaire. C’est parmi ces derniers que l’on retrouve les fameux acides gras
essentiels, indispensables au bon fonctionnement du corps. Notamment les fameux
Omega 3 indispensables au bon fonctionnement du coeur et du cerveau favorisent la
fludification du sang, améliorent l’humeur, participent à l’entretien des tissus cutanés;
et les Omega 6 (bon pour la baisse du mauvais cholestérol, architecture des cellules) à
toujours allier aux Omega 3. Le corps ne sait pas fabriquer des acides gras essentiels.
Certains acides gras poly-insaturés sont parfois malheureusement transformés
par l industrie agro-alimentaire en acides gras «trans» dénoncés pour augmenter le
mauvais cholestérol et favoriser l’apparition de certains types de cancers.
Indispensables à l’organisme, les lipides ne doivent en aucun cas etre
supprimés de l’alimentation, meme lorsqu’on veut perdre du poids. Selon les chiffres
officiels, ils doivent meme représenter de 30 à 35% de l’apport énergétique quotidien
(pour info: protéines 10 à 15%, glucides 50 à 55%). Cependant, pour préserver sa
santé, notamment cardiovasculaire, il est important de varier les acides gras, en
respectant certaines proportions: 25% des acides gras saturés, 50% des acides gras
mono-insaturés, 25% des acides poly-insaturés.
En 2012 une méta-analyse du groupe Cochrane a analysé les résultats de huit
essais cliniques randomisés controlés (regroupant 65000 participants). Le fait de dimi
nuer la quantité de gras de l’alimentation et/ou de modifier le profil des acides gras de
l’alimentation (diminuer les gras saturés au profit des acides gras insaturés) n’a pas
eu d’impact sur la mortalité globale ou la mortalité liée aux maladies
cardiovasculaires. Par ailleurs, ces changements dans l’alimentation diminuent de
14% les risques d’évenements cardiovasculaires. Toutefois, lorsque les études qui
modifiaient d’autres aspects de l’intervention en plus des gras (par exemple l’arret du
tabagisme, la promotion de l’exercice physique, la consommation de fruits et de
légumes etc.) étaient retirées de l’analyse, les résultats n’étaient plus significatifs. En
bref, il est difficile d’isoler l’effet des gras saturés sur les risques d’évenements
cardiovasculaires.
Les résultats de ces études bousculent nos croyances face aux effets des gras
saturés sur notre santé cardiovasculaire. Ils nous démontrent une fois de plus qu’on
ne devrait jamais mettre tous nos oeufs dans le meme panier en misant sur un élément
nutritif en particulier pour diminuer nos risques de maladies. Bien que la diminution
des gras saturés de notre alimentation semble peu efficace pour la prévention des
maladies cardiovasculaires, plusieurs recommandations nutritionnelles demeurent
valables en ce sens.
1.
Consommer le moins de gras trans possible. Ces gras ont un impact très
néfaste sur la santé cardiovasculaire.
2.
Assurez-vous de consommer des acides gras oméga-3 en mangeant du
poisson deux fois par semaine, car ces derniers ont des effets bénéfiques sur la santé
cardiovasculaire.
3.
Diminuez votre consommation de sucres ajoutés. Dans le but de
diminuer les gras saturés dans les produits transformés, les fabricants ajoutent
fréquemment plus de sucre. Malheureusement, ce nutriment, principalement le
fructose, est de plus en plus pointé du doigt pour son rôle dans le développement de
l’obésité et du syndrôme métabolique.
4.
Adoptez une alimentation de type «méditerranéen». En effet, il est
parfois difficile de pointer spécifiquement l’impact d’un aliment ou d’un nutriment
sur la santé. Par contre, il a été démontré à plusieurs reprises que l’adoption de la
diète méditerranéenne qui est naturellement pauvre en gras saturés, protège contre les
maladies cardiovasculaires.
5.
Modifiez vos habitudes de vie qui nuisent à votre santé. Arreter la
cigarette ou pratiquer l’exercice physique quotidiennement procure des bienfaits à la
santé cardiovasculaire.
Opter pour des graisses saines et adopter une alimentation équilibrée et un style
de vie sain peuvent aider à conserver un coeur en bonne santé. Remplacez les
produits qui sont riches en graisses saturées par des produits qui contiennent
davantage de graisses insaturées. Cela contribue au maintien d’un taux de cholestérol
sanguin normal.
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