Секція № 2 S. Belovetskaya, T.Y. Brajnikova Université Nationale

Секція № 2
S. Belovetskaya, T.Y. Brajnikova
Université Nationale V.N.Karazine de Kharkiv
Les organismes génétiquement modifiés
Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des organismes dont le
matériel génétique (ADN) a été modifié d’une façon qui ne se produit pas
naturellement. Cette technologie est souvent appelée « biotechnologie moderne » ou
« technologie du gène », et à l’occasion, on fait également référence à la
« technologie de l’ADN recombinant » ou au « génie génétique ».
Elle permet de transférer certains gènes sélectionnés d’un organismz à un autre,
ainsi qu’entre des espèces non apparentées. Les aliments génétiquement modifiés
(ainsi que les médicaments, les produits de beauté, les appareils médicaux et les
produits antiparasitaires) ne présentent pas de risques pour la santé humaine alors que
l’ACIA évalue les risques potentiels que les OGM posent pour l’environnement.
Les arguments concernant l’utilisation ou l’abandon des aliments
génétiquement modifiés sont nombreux. Les personnes qui sont en faveur de leur
utilisation soutiennent que les agriculteurs modifient depuis toujours les plantes qu’ils
cultivent en sélectionnant les meilleures semences, en effectuant des croisements
pour créer des hybrides et en sélectionnant des plantes qui possèdent les qualités les
plus recherchées. La modification génétique en laboratoire de ces organismes ne fait
qu’accélerer un processus imprécis et coûteux en temps. Les promoteurs des OGM
soutiennent que les aliments génétiquement modifiés offrent une solution à la
population croissante de la planète et à la pénurie de terres arables. Parmi les
avantages qu’offrent les aliments GM, mentionnons la résistance aux ravageurs et
aux maladies, ainsi que la tolérance aux herbicides, au froid et à la sécheresse. Il
arrive souvent que les populations dont l’alimentation est principalement constituée
de produits tels que le riz souffrent de malnutrition parce que le riz ne contient pas
tous les éléments nutritifs essentiels dont le corps a besoin.
Si on programme génétiquement le riz pour qu’il contienne des vitamines et
des éléments nutritifs qui n’y sont ordinairement pas présents, la carence peut alors
etre comblée. Les OGM derniers présentent aussi des avantages nutritionnels.
Aujourd’hui, plus de 50% des investissements des pays en voie de
développement en biotechnologie des plantes sont le fait de la Chine. On estime
qu’en 1999, les dépenses de biotechnologie végétale se sont élevées à 112 millions de
dollars américains. En 2001, le budget pour la recherche en biotechnologie a triplé
par rapport aux 120 millions de dollars américains alloués au budget 2000.
Dans le même temps, l’augmentation du personnel de recherche en
biotechnologie agricole a été l’une des plus importantes. On compte environ 150
laboratoires travaillant sur la biotechnologie agricole, au niveau national, repartis
dans plus de 50 instituts de recherche et universités à travers le pays. Le nombre de
scientifiques et de professionnels dans ce domaine est passé de 740 en 1986 à 1988
en 1999. Un effort accru a également porté sur la formation des personnes travaillant
dans ce domaine.
Dans la mesure le riz est la culture principale en Chine, en 1997, les
chercheurs ont commencé à utiliser des gènes sauteurs Ac/Ds et des méthodes
d’insertion d’ADN-T pour créer des groupements de mutagenèse dans le riz. En 2001
l’Académie chinoise des sciences a lancé un programme de recherches important
pour développer des variétés de riz incluant des gènes Bt et CpTI résistant aux
lépidoptères foreurs des tiges (Chilo supprasselis) et des gènes Xa21 résistant aux
jassides bruns (Nilaparvata lugens ou plant-hopper) et à la bactériose. Le riz résistant
aux herbicides (barsta-transgenic bacterial-blight-resistant rice ou riz transgénique
résistant à la bactériose) développé par la Chine a franchi positivement l’étape de
l’évaluation de l’impact sur l’environnement. Il s’apprête aujourd’hui à passer les
tests de production et à entrer dans la phase de production expérimentale. Le
programme 2003 de l’Académie chinoise des sciences a pour objectif de développer
et d’identifier de nouveaux gènes dans le but de produire des variétés de riz plus
productifs et de meilleure qualité. Parallèlement, les chercheurs vont étudier la plate-
forme SNP (Single nucleotide polymorphism) des variétés chinoises de riz et mettre
en place une nouvelle banque de données génétiques sur le riz. En 2004 le projet se
poursuivra et 1000 gènes seront brevetés. D’autres projets concernent, par exemple,
l’étude du riz à long grains. Récemment, certaines variétés de riz génétiquement
modifié ont été testées dans les champs expérimentaux mis en place par le Ministère
de l’Agriculture le riz waxy, le riz bar et le riz Xa21 du nom des gènes qui leur ont
été insérés. Ces variétés ont subi au moins trois ans d’expérimentation
environnementale. De plants de riz sont productifs et de meilleure qualité. Ils
résistent par ailleurs mieux à la sécheresse et aux insectes ravageurs. En 2001 un riz
génétiquement modifié résistant aux herbicides a été approuvé à la vente, et on a
commencé à le vendre sur une base d’essai dans différents districts.
En ce qui concerne le maїs, plusieurs expériences à petite échelle avec du maїs
transgénique résistant aux insectes, ainsi que des variétés contenant un niveau élevé
de lysine ont été effectuées. Pour la soja, la variété transgénique résistant aux
pucerons (alphidés) et celle résistant aux phalènes ont été déclarées conformes aux
normes environnementales. Depuis quelques années, on a également mis en place des
programmes importants pour promouvoir des industries tournées vers la haute
technologie, comme le développement de la production de vaccin, basée sur le génie
génétique. Dans la perspective d’appliquer les résultats de la recherche sur les OGM
à l’agriculture le plus rapidement possible, entre 1997 et 2001, le Ministère de
l’Agriculture a approuvé l’essai en plein champ (environnemental release) de dix
plantes génétiquement modifiées, entre autres des variétés de riz, de maїs, de coton,
de colza, de pommes de terre et de peuplier. Haut lieu de l’expérimentation
environnementale et de terrain a entrepris le test et l’évaluation de 27 formes d’OGM,
plantes, animaux et microbes.
S’agissant du coton, la seule culture génétiqument modifiée et largement
cultivée, 45 variétés transgéniques ont subi des essais de plein champ. Parmi elles, le
gouvernement national en a examiné treize (y compris le GK19 et le Zhongmian 38),
dont la résistance aux insectes ravageurs, le plus fort rendement et la meilleure
qualité ont été attestés. Ces variétés sont produites dans douze provinces, sur plus de
600000 hectares en 2001.
Le coton Bt est la culture transgénique la plus répendue aujourd’hui : environ
un quart de toutes les plantations de coton. Dès 1991, l’Institut de recherche en
biotechnologie de l’Académie chinoise des sciences agricoles (ACSA) a mis en place
un programme pour développer des variétés résistant au ver de la capsule du coton.
En 1993, la première variété de coton génétiquement modifiée fut produite avec
succès. Quatre ans plus tard, le Ministère de l’Agriculture approuvait l’usage
commercial du coton génétiquement modifié (contenant le gène Bt qui produit la
toxine destructrice des vers) dans neuf provinces. La société Monxano fut sollicitée
pour l’introduction d’une variété américaine de coton génétiquement modifié. Dans le
même temps, l’Institut de recherche en biotechnologie de l’ACSA introduisait et
développait quatre variétés locales de coton génétiquement modifié par l’introduction
du gène Bt. On estime qu’en 1999, un million d’hectares de coton Bt ont été plantés
en Chine. Grâce au coton Bt, on constate une diminution de 60 à 80% de l’utilisation
des insecticides foliaires. En 1998, dans la province du Shandong, les planteurs de
coton Bt ont gagné 930 dollars américains par hectare planté, c’est-à-dire un gain
supérieur à celui engendré par les variétés non-Bt.
L. Zadorozhna, T.O. Zhdanova
L'université de médecine de Kharkiv
La vie avec la Schizophrénie
Le mot schizophrénie signifie la perte de l'unité (schize) et de l'esprit (phrénie).
C'est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les
émotions, tout comme les perceptions et les comportements des personnes qui en sont
atteintes. Toutes ces fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment et
dans la même mesure. Elle touche 1 % de la population mondiale. Les troubles
débutent entre 15 et 30 ans et évoluent sur la vie entière.Exceptionnellement, elle
peut apparaître parfois pendant l'enfance ou après l’âge de 30 ans. On parle alors de
schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif, selon le cas.
De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un
comportement parfaitement normal pendant de longues périodes.
Bien qu'elle n'affecte pas l'intelligence proprement dite de la personne, la
schizophrénie occasionne souvent un certain nombre de déficits cognitifs qui
perturbent notamment l'attention, la mémoire, l'apprentissage et le traitement de
l'information. Ces déficits sont souvent présents dès le but de la maladie et
diminuent la capacité de la personne à réagir de manière appropriée avec son milieu.
Le cerveau contient des milliards de cellules nerveuses. Chacune d'entre elles
émet des prolongements qui transmettent des messages aux autres cellules nerveuses
ou en reçoivent de ces dernières. Ces prolongements libèrent des substances
chimiques appelées neurotransmetteurs qui acheminent les messages d'une cellule à
l'autre. Chez les personnes atteintes de schizophrénie, ce système de communication
fonctionne mal.
De nombreuses hypothèses existent sur ses causes, mais son origine reste
inconnue. Actuellement les chercheurs pensent que l’addition de facteurs génétiques
et de stress psychologiques et environnementaux créerait une vulnérabilité,
permettant le développement des troubles.
La schizophrénie est reconnue comme étant la maladie la plus invalidante chez
les jeunes. Elle frappe autant les garçons que les filles, sans distinction de races, de
cultures, de croyances ou de niveaux socio-économiques.
Elle peut avoir un impact important sur l’adaptation sociale et entrainer une
grande souffrance chez la personne et ses proches.
Entrée dans la maladie.
Une bouffée lirante aiguë (expérience psychotique transitoire de début
brutal), un trouble de l’humeur (épisode dépressif, maniaque ou mixte) ou un passage
à l’acte (tentative de suicide, fugue, délit…) peuvent être les signes d’entrée dans la
maladie. La fin de l’épisode aigu n’est pas suivie d’un retour à l’état antérieur. La
présence de symptômes dissociatifs, d’éléments délirants ou déficitaires peuvent être
le signe d’une entrée dans la schizophrénie.
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