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pose sur le diaphragme ; son sommet monte
jusqu’à la clavicule et se nomme l’apex. Nous
disposons de cinq lobes répartis de chaque côté
en tenant compte de la présence du cœur.
La plèvre, également « respiratoire » du
péritoine, emballe ces alvéoles donnant cette
forme caractéristique des poumons. Elle se
compose en réalité de deux feuillets, l’un sur la
cage et l’autre sur les poumons.
Les alvéoles sont les « organes » chargés de
l’échange gazeux entre l’air respiré et le sang. Cette structure très fragile est protégée par
le surfactant, substance particulière assurant à la fois l’élasticité et la solidité des alvéoles.
Cette partie est richement irriguée par la petite circulation.
L’air, chargé en oxygène, entre dans les poumons par inspiration et en ressort, chargé de
dioxyde de carbone, à l’expiration. Les poumons, à l’inverse des bronches, ne disposent
pas de motricité mais suivent les mouvements d’ampliation de la cage thoracique. Ces
mouvements sont déterminés par la mobilisation des côtes et du diaphragme. Comme la
figure ci-dessus le montre, le diaphragme est un muscle plat et large, puissant et en forme
de coupole. Il limite d’ailleurs la cage thoracique de la cavité abdominale. Les poumons
siègent et sont fixés sur le diaphragme, contraints de suivre ses mouvements. D’autres
muscles4 participent à la mécanique ventilatoire.
Si le diaphragme se contracte, la coupole s’abaisse
attirant les poumons vers le bas. L’inspiration est
donc active, l’inspiration coïncide avec le
relâchement de ce muscle ou des muscles
respiratoires. L’inspiration peut être compléter
activement par les muscles intercostaux. Cette
distinction permet de faire de même entre
respiration abominable et respiration thoracique.
Le centre de la respiration réside dans le bulbe
rachidien et s’effectue à l’aide de chémorécepteurs
4 Les muscles intercostaux, les pectoraux et les sterno-cléido-mastoïdiens sont des muscles respiratoires
accessoires.