Les médicaments d`ordonnance : De la salle d`urgence à la rue

H
Hôpital g
ôpital gé
én
né
éral de Nipissing Ouest
ral de Nipissing Ouest
The West Nipissing General Hospital
The West Nipissing General Hospital
725
725 ch
ch.
. Coursol
Coursol Rd., Sturgeon Falls, ONTARIO P2B 2Y6
Rd., Sturgeon Falls, ONTARIO P2B 2Y6
TEL: (705) 753
TEL: (705) 753 -
-3110
3110
FAX: (705) 753
FAX: (705) 753 -
-0210
0210
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ôpital gé
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éral de Nipissing Ouest
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The West Nipissing General Hospital
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725
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. Coursol
Coursol Rd., Sturgeon Falls, ONTARIO P2B 2Y6
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TEL: (705) 753
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-3110
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FAX: (705) 753
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-0210
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Les médicaments d’ordonnance : De la salle d’urgence à la rue
Depuis quelques années, au Canada, non seulement les médecins prescrivent de plus en plus
d’opioïdes (stupéfiants), mais l’utilisation illégale des opioïdes est également à la hausse. Les patients
qui souffrent d’une blessure ou d’une maladie aiguë pourraient devoir prendre des stupéfiants pendant
quelques jours pour soulager la douleur. Toutefois, les bienfaits et la nécessité d’utiliser des stupéfiants
pour le traitement à long terme de douleurs « chroniques » font l’objet de controverses et les médecins
sont encouragés, même par leur ordre professionnel, à trouver d’autres solutions ou à éviter de
prescrire des stupéfiants pour le traitement des douleurs de longue durée (chroniques). Quand un
patient se présente au Service des urgences pour faire traiter une douleur chronique, il peut être très
difficile de faire la distinction entre le patient qui a besoin de stupéfiants pour gérer une douleur
chronique et celui qui en veut à des fins illégales. Voilà pourquoi bon nombre de services des
urgences, y compris celui de l’Hôpital général de Nipissing Ouest, limitent la prescription de stupéfiants.
Il arrive très souvent que ces médicaments aboutissent dans les rues de Nipissing Ouest, ce qui
s’avère une situation très dangereuse. En effet, les stupéfiants sont incontestablement dangereux et ils
entraînent une dépendance. Cela étant dit, les médecins doivent faire preuve d’une grande discrétion
au moment de déterminer s’ils devraient ou non prescrire des stupéfiants. Si vous êtes un patient à qui
on a prescrit des stupéfiants pour traiter une douleur chronique, il est très important que vous
consultiez votre médecin traitant plutôt que de vous rendre au Service des urgences.
Si vous n’avez pas de médecin de famille et que vous demandez une ordonnance de
stupéfiants au Service des urgences, le médecin devra systématiquement vérifier vos antécédents
pharmaceutiques ainsi que d’autres renseignements médicaux. S’il est convaincu que vous avez bel et
bien besoin de l’ordonnance et qu’il est prêt à conclure un contrat avec vous, vous pourriez avoir à
signer une entente ou un contrat de traitement. Il s’agit d’un accord entre le patient qui reçoit le
stupéfiant et le médecin qui le lui prescrit. Cette décision revient à chaque médecin et ce ne sont pas
tous les médecins du Service des urgences qui accepteront de prescrire des stupéfiants pour traiter la
douleur chronique. Cependant, si l’entente ou le contrat de traitement paraît justifié, le patient devra se
soumettre à des analyses d’urine, n’utiliser qu’une seule pharmacie, prendre le médicament
exactement comme le médecin le lui aura prescrit et s’engager à arrêter de prendre tous autres
stupéfiants ou médicaments contrôlés. L’entente ou le contrat de traitement pourrait aussi prévoir le
recours à des services de counseling offerts par l’équipe multidisciplinaire des plus compétentes du
Centre Alliance et du Programme d’intervention en cas de crise.
Il est extrêmement important d’avoir en place une politique visant la sécurité en matière de
prescription de médicaments. À l’Hôpital général de Nipissing Ouest, notre politique nous permet
d’assurer une surveillance étroite de l’utilisation des stupéfiants. Selon l’Ordre des médecins et
chirurgiens de l’Ontario, pour prescrire des médicaments, le médecin doit posséder les connaissances
et les compétences nécessaires, en plus de faire preuve du discernement professionnel qui s’impose.
Avant de prescrire des stupéfiants, les médecins doivent toujours évaluer les risques par rapport aux
bienfaits. Cette pratique permet à notre équipe de réduire le mauvais usage de ces médicaments,
lesquels risquent d’être dangereux et d’entraîner une dépendance, ainsi que de diminuer le risque de
mauvais comportements ou d’activité illégale. De même, en limitant la prescription de stupéfiants à son
Service des urgences, l’Hôpital général de Nipissing Ouest contribue à éviter que ces médicaments
finissent dans les rues et, par conséquent, à créer une communauté plus sécuritaire pour tous les
résidents de Nipissing Ouest.
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