Subvention de recherche de 2005-2006

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Subvention de recherche de 2005-2006
Combler l’écart : un modèle d’intégration du langage, de la cognition et du
traitement des troubles mentaux à l’adolescence
Partenaire universitaire : Nancy Cohen, Hincks-Dellcrest Centre (Université de Toronto)
Partenaire communautaire : Yaghoub Zadeh Zoreh, Conseil canadien sur l’apprentissage
Déterminer la prévalence des difficultés de langage chez 150 jeunes de 12 à 16 ans qui se présentent à
la clinique psychiatrique de Toronto pour obtenir des services. Les relations entre la capacité linguistique,
le trouble mental et le fonctionnement cognitivo-social du patient seront examinées et comparées à celles
d’un groupe non clinique.
Les objectifs
Déterminer le taux de prévalence des difficultés de langage chez les jeunes qui se présentent à la
clinique pour obtenir des services psychiatriques et décrire ces difficultés.
Étudier les relations qui existent entre le langage, le trouble mental et le fonctionnement cognitivosocial du patient.
Le problème
Les études cliniques et communautaires ont démontré qu’une large proportion d’enfants ayant des
troubles mentaux ont également des difficultés langagières et que le langage affecte directement et
indirectement le fonctionnement socio-affectif. Les troubles du langage qui surviennent durant l’enfance
persistent habituellement jusqu’à l’adolescence, et certains types de troubles se manifestent parfois
seulement à la préadolescence ou à l’adolescence. La majorité des études sur les troubles du langage se
limitent cependant aux jeunes enfants. Dans ce type d’étude, la communication et la pensée ne sont pas
souvent mises en parallèle avec les émotions et le comportement puisque les professionnels ont
tendance à caractériser les problèmes du point de vue de leur domaine de formation. Une telle démarche
risque toutefois de biaiser les résultats ou de simplifier exagérément ces problèmes complexes.
Le plan
Participeront à cette étude environ 150 jeunes de 12 à 16 ans possédant des aptitudes mentales
normales qui ont été aiguillés vers le Hincks-Dellcrest Centre pour une évaluation et un traitement
psychiatriques ainsi que 150 enfants qui n’ont aucun trouble du langage ou mental, recrutés dans des
écoles communautaires. Tous les jeunes devront passer une batterie de tests psychiatriques,
d’intelligence et de langue. Les résultats de ces tests seront ensuite analysés pour dégager les relations
pertinentes entre les aptitudes linguistiques, les troubles mentaux et le fonctionnement cognitivo-social
parmi les participants d’un même groupe et parmi les participants des deux groupes.
Le potentiel
La recherche permettra d’établir des constats qui aideront à mieux comprendre les troubles mentaux
chez les adolescents et à augmenter la collaboration entre les professionnels de la clinique et la
communauté. Les conclusions pourront comprendre des recommandations axées sur les troubles du
langage qui permettront d’évaluer ou de dépister les jeunes atteints d’un trouble mental et de cerner les
types de thérapies et d’interventions traitant directement les troubles du langage ainsi que les
psychothérapies adaptées destinées aux jeunes atteints de troubles du langage.
Montant alloué : 121 955 $
Rapport final attendu pour le : 30 juin 2008
Région : Toronto
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