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Rennes-Le-Château - Le Dossier - © JP Pourtal 1998 - 2011
De Marie-Madeleine à Bérenger saunière Retour au Site
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Un vent fort soufait sur le Golgotha. Les trois hommes avaient rendu l'âme. Un groupe
d'individus approchait de la croix centrale. Ils portaient une échelle. Ils descendirent le
corps de l'homme qui venait d'être crucié. Les soldats romains les observaient. A la tête du
groupe, un homme, plus âgé, arborant une tenue de notable, ouvrait la marche. Les femmes
suivaient en pleurant. L'homme âgé les conduisit vers les jardins de sa propriété. Quelques mois
auparavant il avait fait creuser son tombeau. En ces temps on réglait les choses matérielles de
l'éternité de son vivant. Cinq soldats romains les suivaient de loin. Les ordres avaient été clairs
" Vous les suivez et vous garderez la propriété, il est hors de question que quelqu'un s'approche
du tombeau. " Le centurion avait alors demandé, " Pourquoi ne mettons nous pas des hommes
justes devant la pierre du tombeau plutôt que devant la propriété ? Ô Consul !
- Imbécile ! Joseph d'Arimathie est un membre inuent du Sanhédrin, les histoires de ces Juifs
me fatiguent. Nous avons déjà réussi à annihiler cette histoire de " Roi des Juifs ", je ne tiens
pas à ce que cela recommence. Les histoires de ces tribus sont harassantes. Va et rends-moi
compte !
Le Centurion salua Ponce Pilate et s'en alla.
Comme convenu, les légionnaires restèrent devant la propriété ! A l'intérieur, Joseph
d'Arimathie avait fait rouler la pierre qui obstruait son tombeau. Les hommes avaient déposé le
corps du crucié dans la niche qui servait à accueillir les corps des défunts. Les femmes pleu-
raient. L'une d'elles, les yeux rougis par les larmes s'approcha de Joseph et mis sa tête sur son
épaule : " Merci Joseph, cela a été si rapide que nous n'avons rien pu prévoir.
- Ne me remercie pas, ma Reine. Ce tombeau est sacré pour moi maintenant, il devra l'être pour
tous aussi !
- Et toi comment feras-tu, Joseph ?
- Ma propriété est grande, je ferai construire un autre tombeau, près du sien, je serai près de
vous pour l'éternité.
- Je serai heureuse de savoir que tu reposeras près de nous, lorsque notre temps sera venu.
- Ma Reine, c'est de lui dont il faut s'occuper maintenant.
Joseph avait posé sa main sur la tête de l'enfant qui se pelotonnait contre
cette femme aux cheveux longs et noirs et que Joseph appelait " Ma Reine ".
Marie-Madeleine s'agenouilla et serra l'enfant contre elle. " Je t'aime mon ls, te voici desti-
à devenir roi et à accomplir ce pourquoi ton père s'est battu. Mais tu es si petit encore ! "
La mère du défunt s'approcha de Marie-Madeleine et de l'enfant " Tu n'es pas seule ma lle, nous
t'aiderons et te protégerons, toi et le ls de mon ls ". Marie-Madeleine enserra les jambes de la
cette femme à l'âge avancé et pleura dans son giron tout en tenant son ls dans ses bras. Marie
posa sa main sur les cheveux de Marie-Madeleine. Elle regardait le corps de son ls enveloppé
dans le linceul tâché de sang. Des larmes coulaient de ses yeux.
Près de trois ans étaient passés depuis la scène tragique du tombeau. Les an-
ciens disciples de Jésus s'étaient organisés et portaient la parole du roi-mes-
sie défunt. Les hommes du Sanhédrin s'inquiétaient de ce mouvement qui,
chaque jour prenait de l'ampleur. Ponce Pilate, lui-même, sentait le danger grandir.
Marie-Madeleine, appuyée de Jacques, le frère de Jésus, soutenait et dirigeait le mouve-
ment. Par ses actes et ses paroles Jésus avaient voulu réformer la loi Juive et enn prendre
Première Partie :
la tête du royaume d'Israël. Descendant de David, il était le seul à pouvoir prétendre au
trône. De part sa descendance et de ses capacités exceptionnelles, Jésus avait été ini-
tié au plus haut mystère de son temps. Ne se faisait-il pas appeler " Le ls de l'Homme " ?
De plus en plus de gens écoutaient le message de Jésus. Un vent de révolte commençait à souf-
er sur la terre de Palestine
Pilate, avant d'agir, informa Rome des mouvements locaux. La réponse de l'empereur fut
sans appel. Pilate reçu l'ordre de stopper toute tentative d'insurrection. Rome lui ordonna
de faire disparaître la famille de ce Jésus dont elle n'avait que trop entendu parler et d'arrêter et
pourchasser ceux qui approuvaient l'idée de ce Jésus. L'idée était simple : Couper à la base cette
souche royale potentielle. César savait que cette revendication était légitime, mais Rome était
Rome. Rome avait fait de l'Orient une de ses provinces, et Rome ne concédait pas la moindre
parcelle de son Empire et rien ne pouvait aller à l'encontre des ses décisions et de sa puissance.
Pilate, fort de ces ordres, donna l'ordre d'arrêter la famille de Jésus et ses partisans dans les dé-
lais les plus brefs.
Joseph d'Arimathie faisait toujours parti du Sanhédrin. Les autres membres ne lui faisaient
pas conance depuis qu'il avait donné son tombeau à la famille de Jésus. Depuis la mort
du Christ, Joseph avait pris la décision de faire creuser un nouveau tombeau pour lui et les
siens. Ce nouveau tombeau se trouvait à quelques dizaines de mètres du tombeau royal. Cette
construction ne faisait qu’apporter de l’eau au moulin des membres du Sanhédrin qui ne voyait en
Joseph qu’un traître de la communauté Juive.
Les chuchotements s'arrêtaient à chacun de ses passages. Joseph se sentait seul. Il savait
qu'ils allaient frapper, mais quand ? Les réunions du Sanhédrin étaient pour lui une torture,
mais il ne voulait pas plier l'échine devant ceux qui avaient crucié son maître, son Roi, leur Roi.
Parmi les membres du Sanhédrin quelques-uns lui prouvaient leur soutien par de discrets re-
gards. Les paroles de Jésus faisaient leur travail de sape dans cette société décadente qui n'était
plus juive et qui n'était pas Romaine.
A
la n de l'une de ces réunions, un homme s'approcha de Joseph. Il l'entraîna discrètement
dans un recoin sombre de la pièce :
- Que me veux-tu ? Demanda Joseph.
- Joseph, ce matin j'étais au palais de Pilate
- En quoi veux-tu que cela m'intéresse !
- Laisses-moi parler, Joseph. J'ai réussi à savoir que Pilate avait reçu des ordres très stricts de
Rome.
- Lesquels ? Demanda Joseph inquiet.
- César lui a ordonné d'arrêter et de tuer toute la famille de Jésus le Nazoréen et d'arrêter un
maximum de ses partisans pour tuer la rébellion dans l'œuf.
- Qui me prouve que tu dis vrai Samuel ?
- Rien, fais-moi conance, j'ai toujours été ton ami Joseph. Fuis ! Emmènes Marie-Madeleine et
l'enfant et fuyez.
- Comment ? Je suis sûrement surveillé par le Sanhédrin.
- Tu l'es, en effet ! Je vais t'aider. Mais il faut que vous partiez. Prenez la mer et allez en Grèce.
- Non, pas la Grèce ! Nous irons en Gaule !
- Comme tu le veux !
La fuite s'organisa rapidement. Quelques jours plus-tard, Samuel avait trouvé un bateau.
Marie-Madeleine ne voulait pas quitter le pays. Elle savait qu'en le quittant, elle n'y re-
viendrait sûrement plus.
Joseph d'Arimathie nit par la raisonner. " Ma reine, je t'en prie, fais le pour ton ls. Il doit conti-
nuer l'œuvre de Jésus. Il y a en Gaule une communauté juive très importante. Je connais bien
le Rabin qui la dirige. Les juifs de Gaule sont plus proches de la parole de Jésus que les juifs
pervertis de Jérusalem qui ne pensent plus qu'à vendre au Temple et s'acoquiner avec les Ro-
mains.
- Mais Joseph, la Gaule est sous le joug de Rome !
- Jamais Rome ne viendra nous chercher en Gaule. Au mieux ils penseront que nous aurons
accosté du coté de Massilia et nous ferons tout pour qu'ils le croient.
- Où se trouve donc cette communauté que tu connais ?
- Elle se trouve dans la septième province de Rome. La ville s'appelle Narbo Martius. Nous y
serons en sécurité et je suis sûr que nombreux sont ceux qui reconnaîtront Jésus comme Mes-
sie-Roi d'Israël.
- Joseph, je t'ai toujours fait conance, Jésus t'aimait et te respectait, je me plie donc à ta sa-
gesse.
- Ainsi soit-il ! Dit Joseph.
Ils avaient pris leur décision. Ils furent près d'une dizaine à partir. Joseph d'Arimathie, Marie-
Madeleine, Marthe, Lazare, Marie Jacobé, Marie Salomé, Sidoine, Maximin et Sarah seront
leurs compagnons de voyage et d'exil.
Bien que le bateau fût important, la traversée fut dure. Elle dura près d'une semaine. Ils
essuyèrent deux terribles tempêtes qui mirent à mal le navire. Finalement, au bout de six
jours, ils accostèrent près d'un petit village sur la cote ouest Méditerranéenne de la Gaule.
Les habitants les accueillirent et les hébergèrent. Les Gaulois étaient accueillants et beau-
coup d'entre eux se rappelaient qu'un peu plus de quatre-vingts ans auparavant, un de
leurs chefs avait soulevé la Gaule pour résister à l'hégémonie romaine. Ils avaient accepté,
contraints, la Pax Romana mais ils ne manquaient pas de résister dés qu'ils le pouvaient. Ces
gens qui avaient abordé sur leurs côtes étaient, pour eux des opposants à Rome, c'est tout ce
qui comptait. Le Chef du Village connaissait l’existence de la grande communauté juive de Narbo
Martius. Il leur fournit une escorte pour les conduire par des chemins sûrs hors de portée des pa-
trouilles romaines. Marie-Madeleine, Joseph d’Arimathie et leurs compagnons furent accueillis et
reconnus par la Communauté Juive de Narbo Martius
Marie-Madeleine ne revit jamais la Palestine et la Galilée. Elle mourut âgée. Son ls grandi
dans le souvenir et les commandements de son Père. Il poursuivit l'enseignement de son
Père dans la communauté. Les Rabbins de Narbo Martius protégeaient le ls du Christ. Le temps
t son œuvre, le message de Jésus fut repris par des Gaulois, une nouvelle philosophie naissait.
Les Rabbins de Narbo Martius, à la mort de Marie-Madeleine, décidèrent de cacher son
corps. A Narbo Martius coulait le euve Atax, les habitants de la ville savaient qu'il prenait sa
source dans de hautes vallées inexpugnables. Les habitants de ces contrées étaient les Volsques
Tectosages. Beaucoup d'entre eux avaient réservé une oreille positive aux paroles de Jésus.
A la demande des Rabbins de Narbo Martius, ils acceptèrent de re-
cevoir le corps de Marie-Madeleine au sein d'un de leur oppidum.
Perché au sommet d'une colline, l'oppidum surplombait deux vallées. Celle de l'Atax et de la Sals.
Le corps de Marie-Madeleine fut inhumé dans une crypte profonde créé par une faille naturelle,
son plus précieux trésor fut mis dans son tombeau, l’ossuaire de celui qu’elle avait tant aimé, son
mari Jésus. Son ls, bien plus tard, les rejoindra dans l'éternité. Devant l'échec de Pilate, Lucius
Vitellius le destitua en 36 et le rappela sur Rome. Mis à l'écart, il fut envoyé à Vienne en Gaule
il se donna la mort
Devant la fuite de la famille Royale, un homme à la solde du Sanhédrin, reprit et déforma
la parole du Christ que Jacques perpétuait depuis la mort de son frère. Cet homme s'ap-
pelait Paul ! Il généra les préceptes de l'Eglise Chrétienne.
Pendant ce temps, du coté de Narbo Martius, une nouvelle philosophie, basée sur les vrais
préceptes de Jésus prenait naissance. L'Eglise de Paul mit tout en œuvre pour retrouver
les descendants de Jésus ainsi que le corps de Marie-Madeleine et de son ls. Jamais ils ne trou-
vèrent. Tout un réseau secret s'organisa pour protéger les dépouilles royales.
L'Eglise de Rome, devant ses échecs à retrouver les tombeaux, préféra circonscrire les
lieux et les surveiller. Cette région de la Haute-Vallée de l'Aude était dangereuse pour elle.
Il fallait être vigilant et ne pas perdre ce coin de Gaule de l'œil.
Deuxième partie
Ce néo-péplum n'a que la prétention de soutenir une théorie sur la descen-
dance du Christ. Bien sûr, elle ne se base que sur des raisonnements pure-
ment intellectuels et il est bien évident qu'aucunes preuves tangibles ne peuvent ac-
créditer cette théorie. C'est d'ailleurs l'argument premier qu'auront les détracteurs pour
dire que cette idée est complètement loufoque, voir stupide et au pire, hélas, sacrilège.
Elle tente de comprendre d'une façon historique l'histoire de Jésus et de ses préceptes. Depuis
quelques années, un courant d'idée tend à afrmer que le Christ n'est pas mort sur la croix et qu'il
aurait été remplacé par un frère jumeau, tombé à propos, pour le remplacer lors de la crucixion.
Nous pensons, en effet, que Jésus est mort sur la croix, pour la simple et bonne raison
qu'il prétendait au trône d'Israël et que cette position n'était pas conciliable avec l'esprit
de Rome.
De plus, Jésus fut « lâché » par les membres du Sanhédrin qui s'accommodaient parfai-
tement de l'occupation Romaine. Un Jésus, descendant de David, sur le trône aurait été,
pour eux, le glas de leur place privilégiée au sein du monde Juif de l'époque. Un Jésus sur le
trône aurait été le signe d'une réforme radicale de la loi Juive qui aurait été basée sur la tolérance
au lieu de la rigidité de la loi du Talion. De plus, l'arrivée de cet homme sur le trône d'Israël aurait
fait de lui un Roi politique mais aussi un Roi Religieux. Il aurait, en effet, été le premier « Pape »,
de la loi Juive Réformée.
Donc, Rome et les autorités religieuses juives devaient se débarrasser de cet en-
combrant agitateur, mais aussi de sa famille. Laisser vivre une descendance
était le risque de voir se reproduire les mêmes évènements dans une vingtaine d'année.
Le risque était trop grand. Notre Néo-Péplum propose une thèse de la fuite de la famille
royale d'Israël vers la Gaule.
Déjà, sous Rome, la Ville de Narbonne comptait une forte communauté juive. Il semble
évident, que des fuyards, quel qu’ils soient, sont toujours à la recherche de lieux ils
trouveront des amitiés et des partisans sincères. Quoi de plus normal pour des juifs en fuite de
s'intégrer dans une communauté juive en place, connue et respectée.
Près de Perpignan, au nord-est, il existe un village qui se nomme " Sainte-Marie". Nous
avons bien dit au nord de Perpignan. Ce village n'a rien à voir avec celui des Saintes-
Maries-de-la-Mer en Camargue. Peut-être que ce toponyme est
pour rappeler un évènement ex-
traordinaire qui s'est passé près de ce
lieu, il y a près de deux-mille ans ? Il est
bien évident qu'il y a peu de chance que
ce soit CE village qui est vu accoster le
bateau esquinté des fuyards. Les niveaux
de la Méditerranée ont beaucoup évolué
durant cette période.
De plus, il semble assez incongru
que des fuyards du régime Ro-
main tentent de se cacher dans la ville
Gauloise les Romains ont une otte
et un casernement de premier ordre.
Bien sur Narbonne compte de nombreux
soldats, mais pas autant que Marseille.
Il semble assez vraisemblable que
Marie-Madeleine, Joseph d'Arima-
thie et leurs compagnons aient pu accos-
ter au large de Perpignan et de s'être
rendus à Narbonne.
Notre néo-péplum nous apprend qu'à sa mort le corps de Marie-Madeleine aurait été ca-
ché dans une région reculée de la vallée de l'Atax. Atax est l'ancien nom de la rivière
Aude. En effet, le village de Rennes-Le-Château aurait pu être un des lieux idéaux pour cacher
la dépouille de la Sainte et de celle de son ls et peut-être des descendants de son ls.
Mais bien avant d'être Rennes-Le-Château, le village fut probablement Rhédae, et avant
cela un oppidum Gaulois. Cette région de l'Aude est étonnante par sa concentration en
appareils militaires. Il semble qu'au travers des siècles ils furent réalisés pour que le centre de
l'Aude soit inexpugnable. Ce que l'on appel aujourd'hui " les châteaux Cathares " ont été, avant
tout, des places fortes.
Les emplacements de ces places fortes font penser à la défense que l'on doit à un écrin.
Si nous admettons que Rennes-Le-Château est le lieu d'inhumation de Marie-Madeleine,
nous pouvons être certains que l'Eglise Catholique savait parfaitement dans quelle région se
trouvaient les tombeaux. La croisade des Albigeois a pour elle été un bon prétexte pour, peut-
être, les rechercher.
Il est assez étonnant d'entendre le silence qui entoure la prise de Rennes-Le-Château par les
hommes de Simon de Montfort. On connaît le jour et la durée de la prise du Château de Coustaussa,
au pied de Rennes-Le-Château, avec force détails, château d'ailleurs qui se rendit sans combattre.
Par contre, pour ce qui est de Rennes-Le-Château, nous ne savons quasiment rien. Et pourtant
la place était encore importante pour l'époque. La prise de Rennes-Le-Château par Henri de
Trastamare est connue et racontée en détail. Elle présente un village hautement fortié, équipé
de remparts dignes de ce nom. Et pourtant Trastamare pris Rennes-Le-Château, près d'un siècle
après que Simon de Montfort ait envahi le Languedoc. D'ailleurs Simon de Montfort était le pion
idéal pour cette quête. Il lui avait été de-
mandé de tuer
de l'hérétique, chose
qu'il faisait parfaitement
bien, pendant que des
religieux illustres avaient
peut-être, eux la mis-
sion de chercher ce que
l'Eglise voulait trouver.
Est-ce pour cela qu'un
homme aussi illustre
que Pierre des Vaux-de-
Cernay fut désigné pour
suivre Montfort ? Ne
précise-t-il pas dans ses
chroniques que les Ca-
thares avait la croyance
que Marie-Madeleine et
Jésus étaient mariés ?
Car rappelons-nous que
Montfort, tout comme les Voisins ou les Levis, étaient de petits seigneurs de l'Ile de France. Nous
dirions des « petits seigneurs sans importance », voir des nobliots !
Les Cathares sont souvent liés au Graal avec raison ou non. Il est certain qu'ils suivaient une
religion proche des paroles du Christ, ils repoussaient l'Eglise de Rome qu'ils considéraient
corrompue et vénale. Est-il possible de penser qu'ils connaissaient le secret de Rennes-Le-Château ?
L'église de Rennes-Le-Château est assez exceptionnelle. Pas tant par la décoration que Bé-
renger Saunière réalisa au XIXème siècle mais bien plus par son architecture. Nous avons déjà
souligné la présence d'une pièce d'architecture particulière. Il s'agit d'une litre. Une litre est l'in-
crustation de pierres plus claires à une hauteur constante et d'une largeur constante sur le pour-
tour d'un édice religieux. Cette litre est une indication de la qualité du lieu de culte. Sa présence
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