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éthique, déontologie, normes,
réflexivité, philosophie, prati-
que orthophonique, droits,
devoirs, identité personnelle,
pouvoir, mesure, test, textes
législatifs, autonomie, respon-
sabilité, résilience, soins pallia-
tifs, accompagnement, princi-
pes, décision, solidarité, clini-
que, vie, récit loi, posture
professionnelle du langage,
surdité, autisme, évaluation
orthophonique éthique, déon-
Fédération Nationale des Orthophonistes
49eAnnée
septembre 2011
Trimestriel
N° 247
Fondatrice : Suzanne BOREL-MAISONNY
ISSN 0034-222X
Rééducation Orthophonique L’éthique en orthophonie N° 247 - 2011
Rééducation
Orthophonique
Rencontres
Données actuelles
Examens et interventions
Perspectives
L’éthique en orthophonie
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L’ÉTHIQUE EN ORTHOPHONIE
Sommaire septembre 2011 N° 247
Rééducation Orthophonique
Ce numéro est dirigé par Mireille Kerlan, orthophoniste
L’éthique en orthophonie, Mireille Kerlan, orthophoniste, Vesoul 3
1. Approche philosophique de l’éthique en orthophonie.
Un plaidoyer pour une science orthophonique, 7
Alexandre Klein, Doctorant en philosophie, Nancy
2. Norme, mesure et inconscient en psychopathologie : compatibles ? 25
Lisa Ouss-Ryngaert, Pédopsychiatre, Docteur en psychologie, Paris
3. La psychométrie est-elle compatible avec l’éthique ? 33
Jacques Grégoire, Docteur en psychologie, Louvain-la-Neuve
1. Déontologie professionnelle en orthophonie, 45
Philippe Bétrancourt, Orthophoniste, Castres
2. L’accompagnement, promesses et paradoxes, 53
Maela Paul, Docteur en Sciences de l’Education, Nivillac
3. Les violences ou/et le racisme institutionnel
dans un cadre psychopédagogique assimilationniste, 69
Francine Rosenbaum, Orthophoniste, Ethnoclinicienne, Ascona
5. L’éthique narrative et la démarche thérapeutique, 81
Isabelle Vendeuvre-Bauters, Orthophoniste,
Docteur en philosophie, Saint Maur des Fossés
5. Loi et éthique en orthophonie palliative et accompagnement en fin de vie, 89
Didier Lerond, Orthophoniste, Woippy
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1. Pour une orthophonie compréhensive au moment crucial du bilan.
Introspection professionnelle ou positionnement éthique ? 99
Agnès Witko, Orthophoniste, Docteur en Sciences du langage, Lyon
2. Une éthique du rapport au langage, 125
Gilles Leloup, Orthophoniste, Paris
3. L’interpellation éthique et la clinique, 139
Alain Kerlan, Docteur en philosophie, Professeur des universités, Lyon
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Rééducation Orthophonique - N° 247 - septembre 2011
Depuis quelques temps la question de l’éthique émerge dans la réflexion
sur la pratique orthophonique. Nous n’avons pas, bien sûr, échappé à ce courant
général où l’éthique recouvre toutes sortes de notions plus ou moins philosophi-
ques et de problématiques plus ou moins justifiées. Mais ce n’est pas le débat.
Si nous avons eu envie de creuser la question de l’éthique en orthophonie, c’est
qu’il nous semblait que cette interrogation avait à double titre sa place dans le
cours d’une réflexivité sur le métier d’orthophoniste. Par le choix de ces diffé-
rents auteurs, nous avons voulu ouvrir la réflexion sur l’éthique en orthophonie
et surtout sur la pratique clinique orthophonique. Bien d’autres thèmes pour-
raient être à leur tour traités sous cet angle.
D’une part, en effet, l’orthophonie est un métier de soin, et c’est au pre-
mier chef à ce titre que les questions éthiques se posent au quotidien. C’est ce
que certains auteurs nomment l’éthique pratique (C. Pelluchon)1. C’est aussi
dans cette perspective qu’Alexandre Klein porte un regard philosophique sur
l’histoire de l’orthophonie prise dans l’histoire de la clinique médicale, à travers
les pionniers de l’orthophonie (Borel-Maisonny) et les philosophes Foucault et
Canguilhem. Il ouvre ainsi des pistes sur la reconnaissance d’une science ortho-
phonique, en appui sur une clinique capable de s’interroger sur ses pratiques,
d’être dans un modèle réflexif, au sens que D. Schön2donne à cette notion.
D’autre part, la matière même de l’orthophonie - le langage, la langue -
est intimement liée à l’éthique. La posture qui préside aux échanges de sujet à
sujet se fonde dans la langue qui nous est commune. Lorsque les patients
atteints de troubles du langage ne peuvent plus échanger, le souci éthique est
indissociable des techniques que nous déployons en essayant de restituer des
possibilités de langage ou de communication verbale ou non verbale.
Mireille Kerlan
Orthophoniste
2 rue Baron-Bouvier
70000 Vesoul
L’éthique en orthophonie
1. Colette Pelluchon, 2009, L’autonomie brisée,Paris
2. Donald Schön, 1994, Le praticien réflexif. A la recherche du savoir caché dans l’agir professionnel,
Montréal.
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Nous sommes à un moment de l’histoire de la profession où il nous sem-
ble important de construire un savoir spécifiquement orthophonique. Ce savoir
justifiera la réforme des études en cours. On pourrait d’ailleurs ajouter que
mieux maîtriser un savoir est aussi une attitude éthique. Pour construire ce
savoir, de multiples pistes sont à suivre. La piste particulière mais essentielle
qu’ouvre ce numéro de la revue tient en une question: comment définir notre
posture de sujet thérapeute du langage et de la communication face à un sujet à
qui il faut permettre de retrouver ou d’affirmer son identité à travers le langage ?
Le sujet thérapeute est là, lui aussi avec son histoire, ses références culturelles et
sociales. C’est le sujet thérapeute qui devra, du fait de son savoir sur les troubles
du langage, sur la langue, prendre des décisions de thérapie. Mais en pratique
orthophonique, spécifiquement, c’est une véritable construction dialogique qui
élabore la thérapie. Nous ne pouvons appliquer uniquement des protocoles de
traitement. Nous élaborons pour le sujet-patient et avec lui, en communiquant et
en parlant, une thérapie du langage et de la communication. Ce dialogue met en
présence deux sujets: l’orthophoniste et le patient, chacun avec son histoire, son
contexte. Pourquoi, alors, évacuer les sentiments, ce qui fait l’humanité de cha-
cun ? Comme le montre Francine Rosenbaum, c’est par la rencontre des cultu-
res, que nous pourrons comprendre et démêler les signes pathologiques ou non,
et aider le sujet venant d’une autre partie du monde à se réapproprier son iden-
tité. Sa contribution souligne l’importance de la langue, la langue maternelle, et
donc de la diversité culturelle des situations dites pathologiques. Mais c’est
aussi le propos d’Agnès Witko que de nous interpeler sur les difficultés de poser
un diagnostic, pris que nous sommes entre le besoin de catégoriser les signes,
les troubles, et de répondre au patient-sujet. Poser un diagnostic n’est pas sim-
ple, il vient après le récit de l’anamnèse, véritable dialogue thérapeutique, puis
la passation d’épreuves linguistiques et cognitives (et notre responsabilité sera
engagée là aussi dans le choix des protocoles d’évaluation). Notre vigilance
éthique va nous permettre de poursuivre notre questionnement, le dialogue avec
les résultats aux épreuves, pour annoncer de façon personnalisée le diagnostic.
C’est un cheminement tumultueux (le tumulte éthique) qui nécessite d’être,
comme dans l’anamnèse, dans une posture thérapeutique et dialogique. C’est
aussi en ne niant pas le lien entre la raison et la psyché, que la rééducation cog-
nitive de chaque sujet sera spécifique. Lisa Ouss analyse, de ce point de vue, les
notions en usage dans les sciences cognitives. En dépit de l’assurance scientifi-
que qu’elles semblent manifester, les sciences cognitives elles-mêmes s’interro-
gent et ne répondent pas à toutes les situations: les normes, montre l’auteure, ne
peuvent pas s’appliquer, à certains champs: développement, vulnérabilité et
résilience, inconscient.
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