Cahier de recommandations architecturales

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Cahier de recommandations architecturales,
urbanistiques et paysagères
Ville de Thiers
2005
Avertissement :
L’objectif du présent document est de sensibiliser et d’établir un dialogue entre toutes les personnes susceptibles de
construire sur la commune et les services compétents de la commune.
Bien que l’essentiel des principes présentés dans ce document peuvent trouver une application concrète en
cohérence avec le règlement du PLU, le cahier de recommandations architecturales, urbanistiques et paysagères n’a
pas de valeur juridique mais pédagogique.
N’ayant pas la prétention d’être un recueil exhaustif des « bonnes » pratiques en matière d’aménagement et de
construction, l’objectif est néanmoins de promouvoir la qualité globale des constructions futures sur l’ensemble du
territoire communal en s’adaptant au contexte local.
Ce cahier se réfère à de nombreux documents et études dont la liste figure en annexe.
Cahier de recommandations architecturales, urbanistiques et paysagères – PLU de la ville de Thiers – Révision 2005 -
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Sommaire
1] Développement de l’habitat
1. Le choix de la forme urbaine
2. La mixité des fonctions et le type d’habitat
3. La forme du parcellaire
4. La position du bâti
5. La complémentarité entre l’espace public et l’espace privé
6. La rue, lieu de desserte et d’accès
7. L’aménagement de la rue, un espace public
8. Le choix des matériaux
9. Les espaces extérieurs
10. Le traitement des franges urbaines et des limites de l’urbanisation
11. Quelques exemples
2] Développement des zones d’activité
1. Promouvoir la qualité globale
2. Utilisation des éléments du paysage – relief, morphologie du bâti voisin pour « une mise en scène »
3. Impact des volumes / échelle / rythme
4. Réflexion sur les espaces publics et le système viaire
5. Utilisation des cônes de vue comme outils de réflexion pour l’insertion paysagère
6. Définir et mettre en place des stratégies paysagères sur l’ensemble des zones d’activité : créer un paysage de grande
dimension mettant en place un cadre paysager valorisant pour le développement économique et adaptable à l’évolution du
marché
7. Réflexion en amont sur les services nécessaires aux entreprises qui s’implantent
8. Quelques exemples
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Une charte
architecturale et
paysagère:
Pourquoi ?
Un constat…
Un patrim oine architectural et un cadre paysager de qualité, particulièrement :
> des paysages monumentaux remarquables, issus de l’histoire industrielle ancienne et r iche du bassin de Thiers
> une implantation de la ville originale sur un éperon rocheux
> Un patrimoine bâti exceptionnel dans son centre ancien, dont plusieurs protégés au titre des monuments
historiques
> Un plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur ( P.S.M.V) ayant pour objectif de préserver le caractère original et
historique de ses quartiers…
Mais aussi un développement récent plus hétéroclite, notamment :
> une banalisation de l’entrée principale de la ville, la multiplication des enseignes et la pauvreté du traitement
paysager aux abords des voiries, qui contrastent avec les qualités paysagères du centre historique et des collines
boisées.
> Des constructions plus ou moins bien insérées dans le paysage et peu respectueuses des particularités du bâti
traditionnel qui fondent l’identité de l’architecture locale
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Le développement de
l’Habitat
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La m aison : l’expression d’un projet individuel
• Représente un rêve « d’habiter » pour beaucoup de ménages
• Un projet individuel sans prise en compte des éléments architecturaux du bâti existant
• Une uniformité des constructions et une homogénéité et une banalisation des paysages à l’échelle de la commune et de
toute la France
• Un appauvrissement culturel et identitaire du territoire communal
• Une destruction des espaces naturels
Ce que disent les chiffres :
• En moins de 10 ans en France, 10 000 km² d’espaces naturels ont été urbanisés (1/50 ème de la superficie de la france)
• 8 français sur 10 souhaitent vivre hors des grandes villes et accéder à la propriété en pavillon individuel
Ce que peut faire la collectivité, avec l’outil PLU :
• Guider les propriétaires privés dans la construction de leur habitation
• Promouvoir des opérations d’aménagement dans les secteurs stratégiques
• Donner des limites à l’urbanisation
Ce que dit la loi :
Loi SRU
• Respect des objectifs de développement durable
• Tendre vers une gestion plus économe de l’espace (favoriser le renouvellement urbain)
• Favoriser la mixité sociale
Loi « Montagne »
• Urbanisation en continuité des hameaux existants (article L.145-3 du code de l’urbanisme)
Charte PNR
• Objectif 1 : Connaître et désirer le Livradois-Forez
• Objectif 2 : Offrir des paysages et un environnement de qualité
• Objectif 3 : Dynamiser la vie sociale, économique et culturelle
Loi « paysage »
• Promouvoir la valeur paysagère aux yeux des aménageurs
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Diagnostic & enjeux :
> Thiers tient sa particularité de sa localisation géographique
> D’une architecture traditionnelle qui s’inscrit dans la production d’un système urbain complexe,
l’on découvre aujourd’hui, comme dans toutes les communes de France, une évolution des
techniques et des modes de vie qui produisent des systèmes urbains et architecturaux de plus en
plus répétitifs, sans âme ni identité, qui s’implantent coûte que coûte sur tout terrain disponible
sans se soucier de la configuration particulière du lieu et des éléments qui le composent.
> Il est donc important, une fois déterminées les zones prochaines à urbaniser dans un cadre qui
attrait aux orientations de développement de la commune, de se donner les moyens de maîtriser
un tant soit peu l’urbanisation de ces dites zones.
Car l’enjeu est de taille : Comment assurer un développement qualitatif ? comment prolonger
l’urbanité villageoise?
C’est l’objet de ce cahier de recommandations architecturales, urbanistiques et paysagères .
Il abordera les thématiques suivantes :
.
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1. Le choix de la forme urbaine
Le choix du type d’habitat est la première étape dans la
réflexion de l’aménagement d’une zone.
La ville de Thiers offre une diversité du type d’habitat (maisons
individuelles isolées ou groupées, petits et grands collectifs,
habitat inter médiaire) répondant à des périodes de construction
différentes.
Le principal objectif pour la commune est de conforter cette
diversité par le lancement d’opérations de nature différente.
> Habitat collectif
> Maisons mitoyennes
Il s’agit de trouver la forme urbaine correspondant au contexte
urbain environnant.
La maison individuelle isolée au milieu de sa parcelle n’est pas
la seule réponse au développement de l’habitat à la périphérie
du centre historique de la ville.
> Habitat intermédiaire réutilisant
des techniques traditionnels liés à
une architecture contemporaine
Des formes urbaines alternatives existent et sont souvent
davantage adaptées au contexte villageois (implantation du bâti
en limite de parcelle, présence d’un alignement structurant la,
volumétrie et matériaux adaptés au contexte local)
> Maison de bourg
> Maison individuelle
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2. La mixité des fonctions et le type d’habitat
Hypothèses :
• Besoin de créer de nouveaux logements
• Volonté de créer un nouveau quartier d’habitat à proximité d’un bourg ancien
-> Réalisation d’un lotissement classique marqué par un caractère mono-fonctionnel
Favoriser la m ixité spatiale
Zone artisanale
Espace de m ixité: le village
Implantation d’une activité au
m ilieu du secteur
Lieu de
résidence?
Constat 1:
Approche sectorielle
Constat 2:
Développement au fil de l’eau
Scénario 1:
Réserver un emplacement pour 1
équipement public
Scénario 2:
Anticiper l’accueil d’activités non
nuisantes / localisation en fonction
des flux de circulation
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2. La mixité des fonctions et le type d’habitat
Le village ou le quartier pour la ville
est un tout.
Des activités différenciées et des
travailler
déplacements variés s’y superposent.
échanger
se rassembler
aller et venir
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2. La mixité des fonctions et le type d’habitat
Exemple de projets intégrant la mixité des fonctions et le type d’habitat en amont dans la définition du projet
Miribel-Lanchâtre (38)
Carquefou (44)
maisons locatives
ensemble HLM
maisons en accession
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3. La forme du parcellaire
Hypothèses:
• Tracé fictif d’un lotissement
classique en sortie de bourg
• Parcellaire à surface de lot
constantes
C
A
B
Découpage classique
Scénario 1:
Scénario 2:
Des parcelles carrées
nécessitant 400 m² de voirie.
Un tracé tortueux pittoresque
visant à rompre la régularité
des lots
La voirie est régulière, la variété
est mise dans les lots. 1/3 reste
classique, 2/3 adoptent une
proportion allongée. 3 lots sont
ainsi gagnés.
Les limites séparatives du plan
précédent sont plus imbriquées:
les vues traversent moins l’îlot.
Les solutions architecturales sont
plus variées.
Scénario 3:
La mixité se prépare en
réservant des emplacement
appropriés.
Lot A : Collectif
Lot B : activité non nuisante
Lot C : Commerce / zone de
contact avec le bourg du
village
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3. La forme du parcellaire
Saint Jacques de la Lande (35)
Rezé (44) , la Pirotterie
ensemble HLM
Des fonds d’impasses non bâtis, pour pouvoir
prolonger les rues plus tard, mais plantés de
manière créative et généreuse en attendant…
-parcelles en lanières
-grandes parcelles
-parcelles regroupées autour d’une
placette
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4. La position du bâti
Hypothèses:
• Tracé fictif d’un lotissement
classique en sortie de Bourg
• Manipulation de la position des
constructions
Position classique
Scénario 1:
Scénario 2:
Tendre vers une organisation plus
En rendant les maisons
Chaque maison est sous le
urbaine en panachant maisons
mitoyennes deux à deux, les
regard de 8 voisins. Tout est
identique et donc difficile à situations se diversifient. Moins isolées et mitoyennes. Le cœur
d’îlot s’aère, se privatise et permet
de vis-à-vis.
s’approprier
des extensions.
Scénario 3:
Structurer un espace public par des
volumes d’habitat collectif. L’individuel
locatif se prête à une architecture plus
urbaine et des lots moins
conventionnels (densité pertinente
pour la desserte par les TC)
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4. La position du bâti
Montlouis-sur-Loire
Carquefou (44)
> Un attrait dû à une continuité bâtie qui crée une
succession d’évènements qui invitent le promeneur à
la découverte.
> D’autres formes de logements, peuvent
s’articuler en continuité avec la maison
individuelle, offrant des espaces diversifiés .
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4. La position du bâti
SIERENTZ (68)
> Création d’un alignements
par des espaces bâtis ou
végétalisé
> L’implantation des
constructions en limite protége
les jardins et délimite l’espace
privé de l’espace public
Voirie principale
Voirie principale
> des maisons en limite de terrain qui protègent les jardins et
délimitent clairement la cour
> L’implantation en milieu de
parcelle génére des formes
urbaines pauvres.
Le découpage géométrique
classique d’un lotissement
dont le recours systématique
est à éviter
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4. La position du bâti
Continuité bâtie
> Assurer la continuité du bâti par une implantation en limite du
domaine public ou murs de clôture (création ou extension)
Seine-Port (77) un ancien enclos de chasse privée…
SEINE-PORT (77) un ancien enclos de chasse privée…
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4. La position du bâti
Respecter la topographie du lieu dans l’im plantation du
bâti
> s’adapter à la topographie , en limitant les terrassements
> Etablir un rapport à la rue, notamment en ce qui concerne le
stationnement ou la localisation des garages
> Respecter la qualité des paysages en conservant les cônes
de vue de qualité
1
2. L’ implantation d’ une construction en
bordure de voirie obture définitivement le
cône de vue sur le grand paysage
2
1. De nombreux hameaux de la
commune possèdent des cônes de vue
de qualité sur le grand paysage, visibles
depuis les voies de circulation. Ces
cônes de vue de qualité représentent un
atout paysager pour la commune
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4. La position du bâti
S’adapter aux conditions clim atiques et bien choisir
l’orientation du bâti...
> Et se protéger des vents dom inants
> Tenir compte de l’orientation solaire
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5. La complémentarité entre espace public et espace privé
Hypothèse
Rue banale : 5m de
chaussée, 2 trottoirs
Sim ulation 1
Les seuils d’entrée, qui
structurent la rue par
points, peuvent se prêter
à la personnalisation de la
rue
Sim ulation 2
Les clôtures qui
structurent la rue en
lignes devraient être
livrées avec la rue, afin
d’éviter de devoir
harmoniser les initiatives
privées.
Sim ulation 3
Les arbres, qui structurent
la rue en volume : ils
assurent une transition
entre rue et maison ; ils
peuvent être plantés au
départ sur les lots, ou faire
l’objet d’un réglement
Sim ulation 4
Une annexe est disposée
de l’autre côté de la rue (
garage, potager…); ce qui
renforce l’appropriation
par les riverains
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5. La complémentarité entre espace public et espace privé
Kienhein (67)
Seine-Port (77)
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6. La rue, lieu de desserte et d’accès
Hypothèse :
Chaque maison branche
ses accès et
stationnement n’importe
où. Coffrets et regards
sont des points de
raccords des réseaux
imposés.
Sim ulation 1:
Regrouper accès piéton et
auto, imposer leur
localisation per met de
sécuriser le rue, de
planter des arbres et
aménager des espaces de
voisinage entre rue et
clôtures
Sim ulation 2
La rue est traitée en voirie
résidentielle mixte : la
localisation des garages
est imposée, donnant
volume à la rue tout en
protégeant l’intimité des
parcelles
Sim ulation 3
Le garage pourrait être
livré par l’aménageur en
limite de lot…
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6. La rue, lieu de desserte et d’accès : exemples...
Saint-Jacques de la Lande (35)
Arleshein (CH)
Pont-l’Evêque (60)
Sierentz (68)
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7. L’aménagement de la rue, un espace public
La voirie ne sert pas qu’à desservir des lots : elle permet de faire
l’expérience quotidienne du site, d’offrir un cadre collectif
dynam ique, accueillant et ouvert
Hypothèse :
La multiplication des
réseaux tend à faire de la
rue une gaine technique et
aride
Sim ulation 1 :
Une bonne coordination
permet de limiter l’impact des
réseaux ; une bonne
conception permet les
plantation, le taritement des
eaux en surface, donnat un
caractère moins routier
Sim ulation 2 :
La prise en compte des
éléments tels que candélabre,
arbre d’alignement, coffret,
peut permettre d’organiser la
rue et les entrées privatives de
façon cohérente
Sim ulation 3 :
La rue, tout en intégrant toutes
les contraintes techniques et
fonctionnelles ( poubelles,
interphones, boîte aux
lettres…), peut générer un
espace public convivial et
agréable pour les habitants
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7. L’aménagement de la rue, un espace public
Bois-Guillaume (76)
Les eaux pluviales sont collectées
via des noues engazonnées, puis
ralenties dans des bassins de
rétention généreusement plantés,
conçus comme les « poumons
verts » du quartier…
St-Avertin
Une voie de desserte qui longe l’allée d’arbres fruitiers
: cheminement piéton, stationnement structurés par le
végétal.
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7. L’aménagement de la rue, un espace public
Montlouis-sur-Loire
Le quartier des Coteaux est structuré par une coulée
verte, espace public majeur qui le relie au centre-ville
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8. Le choix des matériaux
Les m atériaux
> Le choix de la structure d’un bâtiment influence le choix des
matériaux (la pierre et le pisé étaient traditionnellement utilisés pour
des murs de masse, le bois et le métal conviennent en ossature ou
en bardage; la brique sert le plus souvent de remplissage de
l’ossature; le béton pouvant être utilisé autant pour la masse que
pour l’ossature)
> Allier les matériaux traditionnels à d’autres plus contemporains
> Les matériaux, textures, teintes ont un impact parfois aussi visible
que la volumétrie du bâti.
> Le choix des couleurs assurera une bonne intégration du bâtiment
dans le paysage (éviter l’utilisation de couleurs « criardes » sur de
grandes surfaces)
> L’utilisation du bois est encouragé à l’exception du chalet savoyard
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9. Les espaces extérieurs
Les clôtures
> Minérales ou végétales, les clôtures connotent fortement l’espace
public ; et sont parfois une juxtaposition d’expressions
d’individualités peu adaptées au contexte.
> Les formes simples sont souvent plus adaptées
> Mur de pierre appareillées participant à
l’ ambiance de la rue et au caractère du
hameau
> Clôture végétale aux essences variées
laissant passer le regard
> Haie végétale rectiligne qui structure
l’ alignement sur rue. On regrette ici
l’ utilisation du thuyas, espèce exogène
résistant mal au gel et à la sécheresse
> Muret bas qui délimite clairement la limite,
sans pour autant canaliser la rue
> Mur dont la teinte et la forme ne
s’ harmonise guère avec les particularités
locales
> Clôture dallée d’ une haie végétale
> Haie végétale qui offre une
transition plus douce
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9. Les espaces extérieurs
Les traitements de sols et les jardins ouverts sur la rue
> Une mise en scène
paysagère réalisée à partir
de végétaux endémiques
assurant La clôture devient
ainsi inutile.
> Traitement végétalisé des abords
de la voirie permettant de distinguer
simple ment l’ espace privé de
l’ espace public
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10. Le traitement des franges urbaines et les limites de l’urbanisation
Les franges urbaines feront l’objet d’un traitement visant à éviter l’effet de rupture entre
les lisières d’urbanisation et les espaces naturels ou agricoles adjacents.
Les projets d’aménagement inscriront le traitement des limites de leur projet au
regard du contexte géographique, des structures paysagères, du fonctionnement de
l’activité agricole et précisera leurs matér ialisations (localisation, usage éventuel de
la limite dans le fonctionnement de la commune qui s’appuiera sur des supports
existants ou à créer…).
> Transition traitée par un alignement d’ arbres plus douce
> Transition brutale
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Quelques exemples...
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Exemple : conception d’un lotissement sur le FAU
Quelles intentions ?
• Restructurer un axe urbain par une
implantation du bâti sur rue
Ve
rs
l’é
co
le
•Intégrer cette zone au fonctionnement
actuel en connectant la voirie à
l’existant
Voirie connectée
à l’existant
Entrée de bourg
•Intégrer des parcours piétons aux
déplacements
•Requalifier une entrée de bourg
M
o
t
le
tie
r
Implantation
du bâti
ou
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• Intégrer l’opération dans un contexte
paysager par le respect des lignes de
niveaux (tracé viaire, orientations et
implantation du bâti…
Liaison piétonne
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Exemple : conception d’un lotissement sur le FAU
• Tracé viaire
existante
connecté
à
la
trame
•Découpage parcellaire perpendiculaire à
la rue, qui offre un accès direct depuis la
rue
• Parcelles étroites et variées, dont la
configuration génère au contraire une
richesse liée à l’adaptation spécifique de la
maison sur une parcelle donnée
• Implantation des maisons à l’alignement
sur rue caractéris ant l’espace public
• Mitoyenneté des maisons : permet une
utilisation optimisée de l’espace privé
• Création d’un espace public, lieu collectif
aux habitants du quartier, comme lieu
commun partagé.
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L’habitat intermédiaire
La perception de la densité est souvent fausse
Une densité élevée, n’est pas forcément un urbanisme
de tours et de barres.
Il existe des formes urbaines conciliant une densité
moyenne-forte avec les attentes des habitants (espaces
privatifs, stationnement, diversité des formes)
Les caractéristiques :
• La faible hauteur
• Les espaces extérieurs privés
• Le contrôle de vis-à-vis
• Des parties communes réduites
• Garde le caractère individuel
Le meilleur rapport possible
entre densité et paysagement ?
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Exemple 1 : Berne (Suisse)
Sur la base d’un
carré de 1 ha
Densité =
50 logts / ha
Points forts
- Densité mais non promiscuité grâce à la variété des espaces
extérieurs communs (chemins protégés et places).
- Un mode de construction économique en « béton brut ».
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p 35
Exemple 2 : Les Chênes (Toulouse)
Sur la base d’un
carré de 1 ha
Densité =
53 logts / ha
Points forts
Bonne réflexion sur les vis-à-vis:
- en ce qui concerne l’arrivée au logement, le rapport au voisin est quasi inexistant (d’un côté, un
mur, de l’autre, une haie d’arbres)
en ce qui concerne l’espace extérieur privatif, pour les rez-de-chaussée, un jardin en façade,
pour les logements en étage une grande terrasse en pignon avec de hauts murets comme
garde corps.
Bonne intégration et utilisation des garages.
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p 36
Exemple 3 : Saint Egrève (38)
Sur la base d’un
carré de 1 ha
Densité =
55 logts / ha
Points forts
- Traitement des vis-à-vis réussi.
- Travail sur l’aménagement paysager de la ZAC intéressant
- Traitement des escaliers de desserte agréable, le pari de laisser l’entretien
aux habitants d’un carré de verdure
devant les entrées des logements est
gagné.
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p 37
Exemple 4 : Isle d’Abeau (38)
Sur la base d’un
carré de 1 ha
Densité =
30 logts / ha
Points forts
- Diversité des logements (3 modules et des groupements)
- Une bonne réflexion sur les imbr ications des logements dans la
pente qui donne une entrée indépendante et un jardin à tous.
- Grande diversité typologique (maisons jumelées + 3 modules
d’habitat inter médiaire différents.)
- Trame de circulation très efficace et bien traitée (plantée).
- Bonne intégration au paysage vallonné ; architecture
vernaculaire.
- Idée de traiter un petit collectif comme une somme de petites
maisons indépendantes.
- Traitement de la question des vis-à-vis assez bien maîtrisé.
- Bonne intégration dans le m ilieu pavillonnaire.
- Double orientation des logements
- Bonne tenue de l’opération dans son ensemble après 15 ans
d’occupation, malgré la forte rotation (de l’ordre de 10%) qui
caractérise l’habitat social dans cette ville nouvelle
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p 38
Exemple 5 : Plérin-sur-Mer (22)
Sur la base d’un
carré de 1 ha
SHON
Surface
bâti
au sol
Voirie + parking
Jardins
privés
Densité =
70 logts / ha
Points forts
- Une valorisation de l’orientation sud
- Le choix d’espaces extérieurs exclusivement piétonniers avec des placettes au
milieu de l’opération et un traitement soigné
- Bon traitement des vis-à-vis entre les duplex hauts et bas.
- Parking souterrain
- Choix des matériaux
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p 39
Le développement
des zones d’activité
Cahier de recommandations architecturales, urbanistiques et paysagères – PLU de la ville de Thiers – Révision 2005 -
p 40
1. Promouvoir la qualité globale
Les parcs d’activité à créer :
Eviter le mitage :
Ne retenir que les opérations d’ensemble, ne pas accepter les opérations
« opportunistes » et privilégier les opérations correspondant à une
stratégie de développement territor ial
Intégrer en amont des opérations d’aménagement les contraintes et
les objectifs :
Les contraintes liées :
-
aux
aux
aux
aux
transports
accès, à la gestion de l’eau
réseaux
paysages
Les objectifs en terme :
-d’emplois
-de types d’entreprises
- de types d’activités etc...
> ZAE du Thillay (93), ateliers locatifs
Cahier de recommandations architecturales, urbanistiques et paysagères – PLU de la ville de Thiers – Révision 2005 -
p 41
1. Promouvoir la qualité globale
Les parcs d’activité à créer :
Qualité paysagère : comment et quel retour sur investissement ?
Définition de la localisation et du périmètre en fonction des
possibilités d’insertion paysagère :
Les différents thèmes à intégrer dans la réflexion pour garantir
l’insertion paysagère des bâtiments :
- Utilisation des éléments du paysage – relief, morphologie du bâti
voisin pour une « mise en scène »
- Impacts des volumes
- Réflexions sur les espaces publics et le système viaires
- Utilisation des cônes de vue comme outil de réflexion pour
l’insertion paysagère
- Utilisation des plantations et pré-verdissements dans cette optique
- Définir et mettre en place des stratégies paysagères sur l’ensemble
des zones d’activité : créer un paysage de grande dimension mettant
en place un cadre paysager valorisant pour le développement
économique et adaptable à l’évolution du marché
- Réflexion en amont sur les services disponibles aux différentes
entreprises qui s’implantent
> ZAE de Survilliers (93), entrepôt de logistique
Chacun de ces thèmes sera illustré par des exemples dans les
pages suivantes...
Retour sur investissement :
- Lutte contre l’obsolescence des ZAE
- Eviter les ré-interventions ultérieures
- Per mettre une valorisation du site et pas seulement des terrains et
des bâtiments
Cahier de recommandations architecturales, urbanistiques et paysagères – PLU de la ville de Thiers – Révision 2005 -
p 42
2. Utilisation des éléments du paysage - relief, morphologie du bâti voisin pour
une « mise en scène »
vallée de la Maurienne
Secteur nord
6
RN
Secteur sud
Quartier
d’activités
Le point de départ de la réflexion est l’analyse du contexte environnemental et
paysager dans lequel va s’insérer le projet. Les éléments structurants du « grand
paysage » ( élément topographique original, point de vue exceptionnels, bâti environnant,
etc...) et du « m icro-paysage » (cours d’eau, alignement d’arbres, etc...) pourront servira
de base à la construction du projet pour garantir l’insertion paysagère des bâtiments.
Accueil et
services
Réserve foncière
Entrée
unique
Quartier
hôtelier
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2. Utilisation des éléments du paysage - relief, morphologie du bâti voisin pour
une « mise en scène »
Secteur nord
RN
6
Secteur sud
Quartier
d’activités
Accueil et
services
Réserve foncière
Entrée
unique
Quartier
hôtelier
> Parc forestier, Chesnes nord (Isle d’Abeau, Isère)
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2. Utilisation des éléments du paysage - relief, morphologie du bâti voisin pour
une « mise en scène »
> Parc forestier, Chesnes nord (Isle d’Abeau, Isère)
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3. Impact des volumes / échelle / rythme...
1]
1] Les façades des bâtiments principaux d’une longueur supérieure à 30 mètres
pourront intégrer un rythme séquencé en volumétrie ou en parement de façade
2] Les toitures seront traitées de couleur sombre / Pour les bâtiments principaux
d’une longueur > à 50 mètres, la volumétrie des toitures sera traitée de manière
séquencée.
La toiture doit être considérée comme une cinquième façade
2]
Source :
Atelier Franck Hulliard, Cahier de prescriptions architecturales et paysagères pour le parc d’ activités du
terraillet
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3. Impact des volumes / échelle / rythme...
1]
1] Les bâtiments dont la hauteur est > à 5 mètres, devront comporter un
soubassement marqué par un changement de matériaux ou de couleurs.
2] Organiser le rythme de la façade en s’appuyant sur les typologies de
chassis .
2]
Source :
Atelier Franck Hulliard, Cahier de prescriptions architecturales et paysagères pour
le parc d’ activités du terraillet
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3. Impact des volumes / échelle / rythme...
> Hiérarchisation de la voirie,
choix d’ un mobilier urbain
homogène,
alignement d’arbres créant des
perspectives et structurant le
paysage
> Végétalisation d’ un bassin de
rétention par des espèces
aquatiques et hydrophiles
> Matérialisation de l’ entrée
principale de la zone d’ activité
> Impact des volumes dans
l’ espace et travail sur les
perspectives
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p 48
4. Réflexions sur les espaces publics et le système viaire
¾
Parti d’aménagement :
• des voiries secondaires plantées
• des parkings paysagers
• une trame verte mineure à l’échelle de la parcelle
-pour délimiter les parcelles
-pour éviter un télescopage visuel entre les édifices
• un préverdissement
• mise en évidence des portes d’entrée
• un véritable maillage de cheminements piétons et cycles
• une trame verte majeure
- pour accompagner les axes d’infrastructures
- pour focaliser les percées visuelles
- pour marquer l’entrée des secteurs urbains
- pour accueillir d’autres cheminements ou parking
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4. Réflexions sur les espaces publics et le système viaire
Hiérarchisation de la voirie permettant une
meilleure lecture du parc d’activité
*
>Traitement de la route départementale bordant le parc d’ activité permettant l’ insertion
des bâtiments depuis les principaux cônes de vue
* Largeur de l’emprise publique indicative
*
> Création d’ une liaison
pénétrante à la zone limitant les
accès à la route départementale.
Un terre plein central permet la
distinction avec les autres
liaisons viaires.
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4. Réflexions sur les espaces publics et le système viaire
*
> Des liaisons internes transversales
*
> Traitement paysager des voies secondaires plus
mini maliste
* Largeur de l’emprise publique indicative
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p 51
5. Utilisation des cônes de vue comme outil de réflexion pour l’insertion
paysagère
> Exemple d’ un entrepôt de logistique visible depuis un
axe à grande circulation pour lequel aucune réflexion sur
l’ insertion paysagère n’ a été menée.
Prise en compte des
principaux cônes de vue
depuis les grands axes de
déplacement
> Exemple d’ insertion paysagère d’ un bâtiment dans le paysage. Le
choix des matériaux, la position du bâti, la végétalisation réfléchie
du bassin de rétention et des espaces non bâti participe à la qualité
globale du projet...
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p 52
6. Définir et mettre en place des stratégies paysagères sur l’ensemble des
zones d’activité : créer un paysage de grande dimension mettant en
place un cadre paysager valorisant pour le développement économique et
adaptable à l’évolution du marché
Zone d’activités
Equipement
culturel
> Exemple du projet d’ aménagement de la zone d’ activité de
Cournon qui a bénéficié d’ une véritable stratégie paysagère
portée sur l’ ensemble de la zone.
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7. Réflexion en amont sur les services disponibles aux différentes entreprises
qui s’implantent
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p 54
Quelques exemples...
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p 55
Exemple 1 : Savoie Technolac
• Voiries : 4 200 m ²
• Terrain cessible : 257 800 m²
• CES (m axi 25%) : 64 450 m ²
• Espaces verts (m ini 30%) : 77 340 m ²
• Parking (30% d’em prise m axi) : 77 340 m ² soit 3
100 places. 1place/ 40 m² de SHON
• SHON : 126 750 m ² soit un COS relatif de 0.48
• Atouts: Ambition métropolitaine, mise en réseau
avec les autres sites actuels de recherche et de
production
(ZIRST,
Campus…)/
maintien
d’ouvertures visuelles sur la plaine alluviale/ faible
densité et paysagement s’intégrant parfaitement avec
un pôle de loisirs et le « corridor vert »/ faible
imper méabilisation des sols par recouvrement
(parking en evergreen).
• Faiblesses : Nécessité d’une sélection des
entreprises/ traitement paysager et architectural
onéreux/
Traitement
important
des
accès/
Requalification en profondeur de la zone d’activité
actuelle
de
Domène
(avec
rythme
de
commercialisation plus long).
Savoie Technolac
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Exemple 1 : Savoie Technolac
> Exemple de traitement de zone
d’ activités de qualité :
Savoie Technolac à Chambéry
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Exemple 2 : Crolles
Bernin – SOITEC
Crolles – MicroST
• Voiries : 4 200 m ²
• Terrain cessible : 257 800 m²
• CES (m axi 40%) : 103 100 m ²
• Espaces verts (m ini 30%) : 77 340 m ²
• Parking (30% d’em prise m axi) : 77 340 m ² soit 3 100 places. 1place/ 40 m² de SHON
• SHON : 126 750 m ² soit un COS relatif de 0.48
• Atouts: Traitement homogène du site/ faible densité/ Faible degré d’imperméabilisation des sols par
recouvrement (parkings en evergreen)/ facilité de montage opérationnel.
• Faiblesses : Risque de coupure physique comme visuelle des liens entre le tissu urbain et la plaine alluviale.
Tentation du cloisonnement. Difficultés de reconversion ultérieure du site (dalles béton importantes). Nombre
limité de projets économiques exogènes de cette taille.
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p 58
Exemple 3 : Grenoble Technisud
• Voiries : 4 200 m ²
• Terrain cessible : 257 800 m²
• CES (m axi 40%) : 103 100 m ²
• Espaces verts (m ini 15%) : 38 700 m ²
• Parking (30% d’em prise m axi) : 77 340 m ² soit 3 100
places. 1place/ 40 m² de SHON
• SHON : 126 750 m ² soit un COS relatif de 0.48
• Atouts: Mise en œuvre opérationnelle rapide. Adaptation du
parcellaire aux besoins des entreprises. Modularité et
plurifonctionnalité.
Souplesse
de
commercialisation.
Dynamisation du tissu économique local.
Grenoble Technisud
• Faiblesses : Manque d’ambition, absence d’une vision à
long terme = pas de capacité d’extension. Risque d’évolution
en zone d’activités hétérogène et de second rang. Risque de
césure marquée entre la plaine et le tissu urbain. Nécessité
d’aménagement d’une voie de contournement de la zone avec
risques de trafics poids-lourds importants sur la zone et les
voiries adjacentes.
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p 59
Exemple 4 : ZA de Domène
• Voiries : 3 400 m ²
• Terrain cessible : 223 600 m²
• CES (m axi 40%) : 89 400 m ²
• Espaces verts (m ini 15%) : 33 500 m ²
• Parking (30% d’em prise m axi) : 67 000 m ²
soit 2 680 places. 1place/ 40 m² de SHON
• SHON : 107 200 m ² soit un COS relatif de 0.47
• Atouts: adaptation du parcellaire aux besoins
des entreprises. Modularité et plurifonctionnalité.
Souplesse de commercialisation. Dynamisation
du tissu économique local.
• Faiblesses : Quelles capacités d’extension ?
Risque d’évolution en zone d’activités hétérogène
et de second rang porteuse d’une image d’entrée
d’agglomération négative.
Lyon-Bron Parc du Chêne
Cahier de recommandations architecturales, urbanistiques et paysagères – PLU de la ville de Thiers – Révision 2005 -
p 60
Bibliographie
Liste des documents utili sés
- CAUE du Haut – Rhin, villages et lotissements, 2002
- CAUE du Bas-Rhin, Mieux Lotir, 2002
- Comm une d’Obernay, Charte communale
- Atelier Franck HULLIARD, Cahier de prescriptions architecturales et paysagères du Parc d’activités du Terraillet
- Etude paysagère de la zone d’activité de Chesnes, 2001
- Aménagement paysagers de la ZAE de Savoie Technolac, 2000
- Sém inaire sur l’habitat intermédiaire, Chambéry, 2003
- Agence d’Urbanisme de Grenoble, Les limites stratégiques
- Conférence : Habiter le Val de Loire, Comment valoriser et développer nos villes et villages ?, Saint-Pierre-des-Corps,
2001
- Les cahiers du parc Livradois-Forez
- ....
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