ד''סב
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Parashat Shémot
Horaires pour Shabbat :
Entrée : Sortie :
Haïfa : 16h33 - 17h41
Tel Aviv : 16h42 - 17h43
Jérusalem :16h27 17h42
Moshé Rabbénou est mais il était en
danger. Les égyptiens passaient prendre tous les
garçons qui venaient de naitre pour les tuer en les
jetant de le Nil. Afin de le sauver dune mort certaine,
sa famille la mis dans un berceau et la abandonné sur
le fleuve. Miriam sa sœur la suivi à distance pour voir
ce quil adviendrait de Moshé.
Nos sages nous enseigne que le grand mérite quavait
Miriam davoir suivi son frère pour voir ce quil
deviendrait lui a été rendu lorsquelle était lépreuse
dans le désert après la sortie dEgypte et que le Peuple
entier la attendu pendant sept jours.
Cela parait très étonnant. Quel est ce grand mérite ?
Ce qua fait Miriam est tout à fait naturel ! Quoi de plus
naturel que de satisfaire sa propre curiosité ? Miriam
était curieuse de savoir ce quil adviendra de son frère
et pour satisfaire cette curiosité, elle est partie suivre
le berceau. En quoi cela vaut-il un si grand mérite que
le Peuple entier a attendu Miriam grâce à lui ?
En réalité le mérite ne vient pas de laction même
davoir attendu mais de la conséquence que cela a
donné. Au final comme nous le savons, la fille de
Pharaon a recueilli le berceau et sest occupé du bébé.
Elle a voulu donner à manger au bébé et Moshé
Rabbénou a refusé de téter le lait quune femme non
juive lui donnait. Il voulait téter le lait dune femme qui
navait consommé que des aliments Casher. Miriam
est intervenue et a proposé de le donner à sa vraie
maman sans révéler qui elle était. Grace à cela Moshé
Rabbénou a pu manger et nest pas mort de faim.
Le grand mérite davoir suivi le berceau de Moshé
avait une grande valeur grâce à la conséquence que
cela a apporté.
Nous navons pas conscience des conséquences que
chaque acte apporte. Nous avons lhabitude de ne pas
valoriser des petites actions que nous accomplissons
mais cela peut apporter parfois de grandes choses.
Mon Dvar Torah :
L’hebdomadaire pour les enfants de la communauté
francophone de Haïfa
Par Akiva Zyzek.
Bulletin n* 6
''ול השעי המ תעדל קוחרמ ותוחא בצתתו (תומש קרפ קוספד''')
‘’ Et sa sœur sest tenu à distance pour savoir ce quil lui sera fait (Bereshit Chapitre 48
verset 14)’’
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Quelques questions/Réponses sur la Parasha :
Question 1 : Une fois que Yossef et ses frères sont tous décédés, un nouveau roi en Egypte décide de faire des
terribles décrets contre les enfants d’Israël. Qu’est-ce qu’il a décrété ?
Réponse 1 : Les égyptiens étaient redevables à Yossef qui les avait sauvés de la famine. C’est pourquoi ils
ont attendu qu’il meure avec tous ses frères pour enfin pouvoir soumettre les enfants d’Israël par des décrets
terribles. Ils ont d’abord soumis les enfants d’Israël à des travaux forcés. Ils leur ont ordonné de construire deux
villes pour engranger dedans leurs récoltes. Les juifs étaient devenus en Egypte des esclaves que chaque égyptien
qui le désirait pouvait en obliger un de travailler pour lui. Mais Pharaon ne s’est pas suffi de les asservir, il a appelé
les sages-femmes qui faisaient accoucher les femmes juives et leur a ordonné de tuer tous les bébés garçons qui
naitraient.
Question 2 : Qu’est ce qui est arrivé à Pharaon pour qu’il se mette à asservir les enfants d’Israël à ce point ?
Réponse 2 : Lorsque Yossef était présent, tout le pays reconnaissait d’une certaine manière qu’ils étaient
redevables envers lui de les avoir sauvés de la famine. Mais à peine est-il décédé, qu’ils ont oublié tout devoir
envers les enfants d’Israël et ils n’ont vu qu’une seule chose, qu’ils remplissaient le pays. Il y avait un miracle,
lorsqu’une femme accouchait, elle amenait au monde pas un mais six enfants. Ils sont devenus nombreux très
rapidement. Les égyptiens ne voulaient plus réfléchir à aucun devoir de reconnaissances envers les Bnei Israël, ils
ont utilisé comme prétexte pour les asservir, que si une guerre éclatait entre l’Egypte et un pays voisin, il y avait
un risque qu’ils ne s’allient au pays ennemi.
Question 3 : Mais, les sages-femmes étaient des femmes juives qui n’ont pas écouter les décrets de Pharaon,
elles ont sauvé les garçons qui sont nés. Pourquoi était-ce si important pour Pharaon de tuer les garçons ?
Réponse 3 : Les magiciens de Pharaon avaient lu dans les étoiles qu’un enfant naitrait et viendrait sauver
les Bnei Israël d’Egypte. Pharaon voulait continuer à les asservir et ne voulait pas prendre le risque qu’un enfant
grandirait et viendrait les sauver. C’est pourquoi il a ordonné qu’on tue tous les garçons qui naitraient mais pas les
filles.
Question 4 : Mais au final, l’enfant qui s’appellera plus tard Moshé et qui sauvera le Peuple Juif est né. Comment
ne s’est-il pas fait tuer par les soldats de Pharaon ?
Réponse 4 : Yo’héved et Amram étaient des Tzaddikim de la tribu de Lévi. Yo’héved a eu le mérite de
donner la naissance à la personne qui sauvera le Peuple Juif par le fait qu’elle était cette sage-femme qui n’avait
pas respecté l’ordre de Pharaon de tuer les garçons.
Les soldats égyptiens venaient vérifier chaque famille une femme devait accoucher. Mais, Il ne venait qu’au
bout de neuf mois, puisqu’une femme accouche après neuf mois de grossesse. Or, Moshé est en avance de trois
mois. Pour le sauver, sa famille l’a mis dans un berceau et a placé ce berceau sur le Nil, le fleuve égyptien.
Question 5 : Qui est ce qui a recueilli ce berceau ?
Réponse 5 : La fille de Pharaon, Bitya, était justement en train de se baigner dans le Nil. En entendant un
pleur d’enfant, elle a reconnu un bébé dans le berceau qui flottait. Elle a tendu la main et a récupéré le berceau.
C’est d’ailleurs elle qui a donné le nom de Moshé au bébé qui veut dire qu’elle l’a sauvé de l’eau. Ensuite elle s’est
occupé de lui et l’a fait grandir dans le palais-même du roi, Pharaon.
Question 6 : Moshé a grandi dans le palais de Pharaon, mais au bout d’un moment il a s’enfuir du palais.
Pourquoi ?
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Réponse 6 : Moshé savait qu’il était un enfant juif. Malgré le fait qu’il ait grandit dans le palais du roi, il se
sentait attaché à son peuple qui était esclave. C’est pourquoi il a décidé d’aller à leur rencontre. Alors qu’il sort
justement à leur rencontre, il aperçoit un policier égyptien en train de frapper à mort un ouvrier juif. Pensant ne
pas être observé, il tue l’égyptien pour sauver le juif maltraité. Malheureusement, il était observé par deux voyous
juifs. Et quand la rumeur est arrivée aux oreilles de Pharaon, il ne pouvait plus rester en Egypte.
Question 7 : Ou s’est-il réfugié et qui l’a hébergé ?
Réponse 7 : Il s’est réfugié dans le pays d’à côté, la terre de Midyan. Au moment où il arrive à Midyan, il
se retrouve confronté à une dispute. Autour d’un puit, des bergers qui venaient y faire paitre leur troupeau
empêchaient des filles d’y faire paitre le leur. C’étaient les filles de Yitro. Moshé les aida en faisant fuir les autres
bergers et en abreuvant les moutons d’Yitro. Pour le remercier, Yitro l’héberge et même Moshé se marie avec sa
fille, Tsipora.
Question 8 : Hashem s’est apparu à Moshé dans le désert. Qu’est-ce que Moshé faisait là-bas et comment
Hashem s’est-il apparut à lui ?
Réponse 8 : Moshé était devenu le berger du troupeau de Yitro. Comme les animaux mangent ce qu’ils
trouvent à brouter, Moshé avait peur qu’ils paissent dans des endroits qui n’appartenaient pas à leur propriétaire
et qu’il transgresse par leurs fautes l’interdit de ‘’Guezel’’, le vol. C’est pourquoi il les amenait jusqu’au désert qui
n’appartient à personne pour les faire brouter. Alors qu’il arrive au pied du Mont Sinaï, Hashem s’est apparu à lui
en lui montrant un buisson en flamme. Ce qui a attiré l’attention de Moshé c’est que malgré les flammes, le buisson
ne se consumait pas. Une fois que Moshé s’est approché du buisson, Hashem le met en garde en le prévenant qu’il
se trouve dans un endroit particulièrement saint et qu’il se doit de respecter l’endroit.
Question 9 : Hashem demande à Moshé d’aller voir les sages du peuple juif et ensuite d’aller auprès de Pharaon
pour lui demander de libérer les enfants d’Israël. Il donne à Moshé trois signes miraculeux pour qu’ils le croient
quand il dira être un envoyé de Dieu. Quels sont ces signes ?
Réponse 9 : Hashem donne trois signes à Moshé. Dans le premier, il lui demande de jeter son bâton à terre
ce qui le transforme soudainement en serpent, dans le second, il lui demande de rentrer sa main dans son habit ce
qui la rend lépreuse et dans le troisième signe, Hashem lui demande de jeter de l’eau du Nil à terre ce qui la fait
devenir du sang.
Question 10 : Comment Pharaon réagit-il à la demande de Moshé ?
Réponse 10 : Quand Moshé Rabbénou se rend auprès de Pharaon et lui fait part de la demande de Dieu
de libérer le Peuple, non seulement Pharaon ne se soumet pas à cette demande, mais en plus il décide de rendre
le travail des Bnei Israël encore plus difficile et moins supportable.
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Le Rav Yaacov Neyman rapporte une
anecdote dans son livre Darkei Moussar qu’il a
entendu de la bouche d’un des élèves du ‘Hatam
Sofer.
Il y a à peu près 200 ans, vivait le ‘Hatam Sofer en
Hongrie dans la ville de Presbourg. Son vrai nom
était Rabbi Moshé Schreiber mais tout le monde
l’appelle au nom de son livre le ‘Hatam Sofer.
Il n’a pas seulement vécu à Presbourg, il y a aussi
fondé une Yeshiva de très haute renommée dont le
courant de cette école existe encore de nos jours.
Le célèbre Rav Wozner qui est décédé dernièrement
en était l’héritier spirituel et sa Yeshiva à Bnei Braq
continue à partager sa tradition.
Justement dans cette Yéshiva, le ‘Hatam Sofer s’est
assis une fois avec trois de ses élèves pour étudier
avec eux. Le Rav prenait beaucoup sur lui, et malgré
la fatigue, il prenait du temps particulier avec
quelques élèves pour s’assurer qu’ils comprenaient
bien les cours qu’il avait donné et partager avec eux
des moments intimes d’études.
Malheureusement, la fatigue avait pris le dessus et
le Rav ne put gagner sa fatigue. Malgré la présence
des élèves, il finit par s’endormir.
La scène amusa les jeunes effrontés qui s’amusèrent
à parler sur le Rav pour voir s’il allait réagir.
Le premier commença à parler sur l’érudition de
leur maitre. ‘’On dit de lui qu’il a une connaissance
en Torah exceptionnelle, regardez-le, vous voyez
qu’il n’a pas l’air si érudit que ça.
-On dit de lui qu’il a une intelligence incroyable, rien
de cela n’apparait, dit le second.
-Qu’en est-il de la réputation du Rav en matière de
crainte de Dieu, où est sa crainte de Dieu ? termina
le troisième’’
D’un coup le Rav se réveilla et éclata en sanglot. Un
sanglot chargé de larmes qui rapidement mouilla sa
chemise. Il ne put contenir sa peine et entre deux
sanglots expliqua à ses trois élèves qui pensaient
que leur conversation n’avait pas été entendu.
‘’Vous avez parlé de mon érudition, que puis-je
faire, je sais bien combien de temps ai-je passé à
apprendre la Torah. En l’occurrence, j’ai
énormément étudié, je sais donc que je connais
beaucoup de Torah. Vous avez parlé de mon
intelligence, que puis-je faire, les clés de
l’intelligence ne sont pas dans les mains de
l’homme. Dieu décide qui sera intelligent ou pas.
D’ailleurs toutes les qualités d’une personne ce sont
des choix de Dieu. Une seule chose me fait pleurer
et rien ne m’arrêtera. VOUS AVEZ PARLE DE MA
CRAINTE DE DIEU ! La Guemara nous enseigne. Tout
est dans les mains de Dieu à part une chose. La
crainte de Dieu. Si je n’ai pas suffisamment de
crainte en Dieu, cela est entièrement de ma faute et
je ne peux que pleurer de ne pas être arrivé à la
hauteur ! Si nous n’avons pas de crainte en Dieu,
nous n’avons rien !’’
Page 4
Ma p’tite histoire : Sur quoi le ‘Hatam Sofer
s’est effondré en larme ?
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