Phyt’Ornement® vendeurs en jardineries - 2 -
Plantes ornementales
Rosiers, gazons, buis, ...
Autour de la jardinerie
Imprimé à la Fredon Ile-de-France
Organisme à vocation sanitaire
10 rue du séminaire
94 550 Chevilly-Larue
http://fredonidf.com
Directeur de publication : M. Mercier
ISSN 1779-4307
12 numéros par an
L’otiorhynque
Plantes attaquées :
Par les adultes : de
nombreuses espèces
d’arbustes comme le lilas,
l e s e r i n g a , l e
rhododendron, l’if, …
Par les larves : de
nombreuses vivaces
comme les heuchères, les
asters, les bégonias,
les cyclamens, …
Description du
nuisible :
Ce coléoptère est peu
visible au stade
adulte car il est
nocturne. Il est brun,
le corps bombé avec
des taches plus
claires. Les larves sont
en forme de C, de couleur beige avec la tête noir luisant.
Elles n’ont pas de pattes.
Symptômes :
Les larves d’otiorhynques se nourrissent des racines et
collets des plantes, leur coupant la circulation de la sève.
Les plantes ainsi rongées se dessèchent par manque
d’alimentation en quelques heures. Le nombre de larves au
pied d’une plante peut être très important et leur voracité
peut avoir raison d’un Taxus en deux ans.
Les adultes se nourrissent plutôt sur les arbustes en
grignottant les bords des feuilles. Ils laissent des encoches
en forme de demi-lune caractéristiques.
Techniques de gestion alternatives :
Peu de solutions alternatives aux traitements chimiques
existent pour réguler les populations de ce ravageur
terricole.
Vérifier l’absence de larves dans le terreau et d’encoches
bonne aération
Arracher les mauvaises herbes présentes pour éviter le
maintien de l’humidité.
Eviter de mettre trop d’engrais, notamment s’il est riche
en azote et apporter du compost plutôt que du fumier.
Supprimer les parties atteintes dès les premières attaques.
Ne pas mettre les feuilles malades sur le tas de déchets ou
dans le composteur mais plutôt à la poubelle pour
incinération.
Choisir des variétés moins sensibles à l’oïdium,
Ne pas planter de cucurbitacée à l’endroit où il y avait
une plante malade l’année précédente.
Dégâts sur les feuilles d’un laurier cerise
Xylella fastidiosa
La souche de Xylella fastidiosa trouvée en Corse n’est
pas la même que celle qui continue de faire des
ravages au sud de l’Italie. La souche italienne touche
principalement les oliviers, les agrumes (oranger
principalement) et les caféiers. La souche Corse touche
quant à elle l’amandier, d’autres Prunus spp., les citrus
ainsi que plusieurs espèces de feuillus (notamment
l’érable et le chêne à l’exclusion du chêne vert pour le
moment) et d’autres essences ornementales.
La vigilance est l’affaire de tous, vis-à-vis des
symptômes suivants :
brûlures ou chloroses foliaires,
nanisme,
port retombant,
dessèchement brutal,
changement de couleur, brunissement des tissus
vasculaires…
La maladie s’exprime différemment d’une plante à
l’autre et tous ces symptômes peuvent être confondus
avec d’autres maladies (verticilliose, …) ou symptômes
de problèmes abiotiques (stress hydrique, carence, …).
Dans le cas d’une origine italienne, il est utile de
surveiller plus particulièrement : Acacia saligna,
Catharanthus, Myrtus communis, Nerium oleander,
Olea europea, Polygala myrtifolia, Prunus avium,
Prunus dulcis, Rhamnus alaternus, Rosmarinus
officinalis, Spartium junceum, Vinca, Westringia
fruticosa. En provenance de pays du continent
américain, d’Iran, d’Inde, du Liban, de Turquie, de
Serbie ou de Corse, les 300 espèces potentiellement
sensibles listées dans la décision d’exécution
européenne n° 2015/789 seront à surveiller. Enfin, de
manière générale, les caféiers doivent faire l’objet
d’une surveillance accrue.
Alerte : La bactérie Xylella fastidiosa a été diagnostiquée en
Corse il y a deux semaines.
Alerte : De grosses attaques ont lieu actuellement
sur les feuilles lors de l’achat
Les larves sont plus souvent observées dans du terreau
que dans de la terre franche. Utiliser de la terre végétale à
la place de terreau dans les potées.