1 La contribution de l’agriculture
familiale au programme de
développement pour l’après-2015
est examinée dans la note
d’orientation du FIDA 3 Investir
dans l’agriculture familiale au profit
de la sécurité alimentaire et de la
nutrition à l’échelle mondiale.
NOTE D’ORIENTATION 4 DU FIDA POUR L’APRÈS-2015
©FIDA/Qilai Shen
INTRODUCTION
Les ménages ruraux pauvres sont particulièrement exposés aux chocs, car leurs moyens d’existence
dépendent de ressources naturelles de plus en plus dégradées et de conditions climatiques et de
marché souvent instables. Ils sont d’autant plus vulnérables qu’ils n’ont à leur disposition que peu
d’actifs et des stratégies limitées de gestion des risques. Exposition et vulnérabilité aux chocs
peuvent appauvrir les populations rurales, les maintenir dans un état de pauvreté ou les empêcher
d’en sortir. En cas de choc, les gens ont recours à diverses stratégies de survie, qui consistent
souvent à contracter des dettes ou à vendre des actifs, rendant ainsi les individus et les ménages
encore plus vulnérables à des chocs ultérieurs.
Pour éliminer totalement la pauvreté, il faut s’attacher surtout à renforcer la résilience aux chocs
des ménages ruraux pauvres et de leurs moyens de subsistance, ce qui est également essentiel pour
garantir la sécurité alimentaire et la nutrition ainsi que la gestion durable des ressources naturelles à
l’échelle mondiale, éléments clés du programme de développement pour l’après-2015 dans lequel les
ménages ruraux pauvres ont un rôle important à jouer1. Il est nécessaire de renforcer la capacité des
populations rurales pauvres à gérer les risques auxquels elles sont confrontés et à réduire leur degré
d’exposition et de vulnérabilité à cet égard. Compte tenu de la prédominance de l’activité agricole
dans les milieux ruraux pauvres, ce programme sera souvent fortement axé sur l’agriculture et
s’attachera à améliorer la durabilité et la résilience des pratiques agricoles; toutefois, il doit aussi
viser d’autres moyens de subsistance qui coexistent parfois au sein d’un même ménage.
PRINCIPAUX ENJEUX
Si tous les ménages ruraux, quel que soit leur niveau de revenu, sont couramment confrontés à
divers types de chocs, ce sont ceux qui vivent dans des écosystèmes marginalisés et fragiles ou qui
pratiquent une agriculture pluviale qui sont généralement plus particulièrement exposés. Ils ont en
outre tendance à être particulièrement vulnérables du fait qu’ils n’ont guère d’avoirs à leur
Renforcer la résilience des
ménages ruraux pauvres
disposition en cas de choc, qu’ils ne possèdent que des capacités et outils de gestion des risques
limités et qu’ils ne peuvent s’appuyer que sur un réseau restreint d’institutions, d’infrastructures et
de services. En règle générale, les ménages et les individus qui font l’objet de diverses formes de
marginalisation en raison de leur âge, de leur sexe ou de leur appartenance ethnique sont les
moins résilients, de sorte que, entre autres choses, leur régime d’utilisation des avoirs productifs est
plus précaire et leur accès aux outils de gestion des risques financiers est plus limité2.
Indépendamment de leurs moyens de subsistance, les ménages ruraux pauvres sont confrontés
à un certain nombre de chocs simultanés, un point essentiel dont il faudra tenir compte dans la
conception de stratégies destinées à accroître la résilience. Les risques pour les personnes et les
ménages sont souvent substantiels. Par exemple, la malnutrition et la maladie peuvent avoir des effets
importants sur l’économie du ménage, car elles se répercutent directement et indirectement sur la
main-d’œuvre familiale. D’autres risques pour les personnes ont trait à l’exposition à la violence, qui
est un risque particulièrement élevé dans les pays fragiles et touchés par un conflit, principalement
pour les femmes et les jeunes filles. Une mauvaise gouvernance peut également être source de risque
en ce qu’elle occasionne des dépenses imprévues, notamment sous forme de pots-de-vin destinés à
éviter le harcèlement, à transporter des produits et à accéder aux services publics de base, et qu’elle
est à l’origine du manque de fiabilité des services publics ou de leur qualité irrégulière. D’autres
sources de risque ont trait au mauvais fonctionnement des marchés et à la volatilité des prix des
intrants et de la nourriture. Tout particulièrement dans les pays pauvres à déficit vivrier, les
fluctuations saisonnières des prix sont une des caractéristiques de la vie rurale, et les fluctuations
interannuelles peuvent aussi présenter de fortes amplitudes; de fait, les producteurs ruraux étant
généralement obligés d’accepter n’importe quel prix, ils sont très exposés aux envolées des prix.
Une des grandes catégories de risque a trait aux facteurs environnementaux. Presque partout
dans le monde en développement, les ressources naturelles des zones rurales se dégradent ou se
raréfient. Dans le même temps, la croissance démographique pousse les populations vers des zones
reculées, où elles n’ont souvent d’autre choix que de surexploiter la fragile base de ressources.
Ces comportements aggravent la déforestation, l’érosion des sols, la désertification, la pénurie
d’eau, la moindre réalimentation des nappes souterraines et la diminution des ressources
halieutiques et marines. La dégradation des ressources naturelles a, quant à elle, un impact négatif
sur la productivité agricole et renforce également la vulnérabilité de la terre et des populations
aux conditions climatiques extrêmes. Le changement climatique a un effet multiplicateur qui
accélère la dégradation des écosystèmes et rend la production agricole plus risquée. Les ménages
2 Note d’orientation 2 du FIDA
pour l’après-2015, Un
programme d’autonomisation
pour améliorer les moyens de
subsistance des populations
rurales.
2
Carte 1 Évolution prévue du secteur agricole à l’horizon 2080 sous l’effet du
changement climatique
Source: Hugo Ahlenius, PNUE/GRID Arendal, reproduit au FIDA (2012), En quoi l’agriculture intelligente face au climat
est-elle différente?, Rome.
Évolution prévue de la productivité agricole à l’horizon 2080 du fait du
changement climatique, en tenant compte de l’effet de fertilisation par le carbone
-50% -15% 0 +15% +35% Aucune donnée
3 FIDA (2011), Rapport sur la
pauvreté rurale 2011, Rome.
4 Il n’est pas rare que la terre et
les ressources naturelles dont
dépendent les ruraux pauvres
soient des biens communs qui
constituent un important filet de
sécurité pour les plus démunis,
lesquels jouissent cependant
d’une reconnaissance juridique
limitée dans le cadre des
régimes fonciers communautaires
et des régimes de gestion
coutumière, Politique de gestion
des ressources naturelles et de
l’environnement du FIDA, voir
www.ifad.org/climate/policy/
enrm_f.pdf.
ruraux pauvres sont confrontés à des chocs climatiques (inondations, tempêtes, ondes de tempête,
tempêtes de grêle) et à des perturbations liées au climat (perte et dégradation des écosystèmes
côtiers, fonte glaciaire et élévation du niveau de la mer). Pour gérer les effets d’un climat variable,
ils se sont toujours fiés aux savoirs traditionnels et aux observations historiques; toutefois, la
vitesse et l’intensité du changement sont telles qu’ils ont du mal à gérer la situation, et l’expérience
passée n’est plus un indicateur fiable de l’avenir.
Compte tenu de leur exposition et de leur vulnérabilité aux chocs, les ménages ruraux pauvres
décident généralement de l’affectation et de l’utilisation de l’argent, de la terre et de la main-d’œuvre
non seulement en fonction des possibilités qui s’offrent à eux, mais aussi de la nécessité de réduire
l’exposition ou la vulnérabilité aux chocs. Qu’elles aboutissent ou pas, de telles stratégies peuvent
compromettre l’aptitude des populations à sortir de la pauvreté en les empêchant ou en les
dissuadant de prendre les risques inhérents à la recherche de nouvelles possibilités3. Ainsi, l’absence
de droits fonciers sûrs peut dissuader d’investir pour accroître la productivité d’une parcelle ou
passer à de nouvelles cultures pour lesquelles la demande est élevée mais instable, ou à de nouvelles
pratiques dont les bénéfices ne sont pas immédiats. Il s’agitd’une difficulté à laquelle se heurtent
de nombreux ménages ruraux: à l’échelle mondiale, entre 1 et 2 milliards de personnes vivent
sur des terres et les exploitent, sans détenir de titre de propriété4. Les risques inhérents au manque
de sécurité foncière augmentent dans de nombreuses zones rurales, car nombre de ménages et
de personnes, surtout les femmes, sont exposés à l’acquisition et à la fragmentation inappropriées
des terres. La demande de terres destinées à la production agricole, à l’exploitation minière, à la
séquestration du carbone et au tourisme va en augmentant, de sorte que la concurrence s’intensifie
et que les pauvres sont souvent perdants, au profit d’acteurs plus puissants. Un autre facteur de
vulnérabilité tient à la faible gouvernance des régimes fonciers et des transactions foncières.
3
Avantages multiples des pratiques de reverdissement dans les zones arides
du Burkina Faso
Grâce à une intégration accrue des arbres, de la culture et de l’élevage, les systèmes agricoles
sont devenus plus résistants à la sécheresse, plus productifs et plus durables. Les avantages sont
notamment les suivants:
i) avantage économique – les calculs spécifiques des avantages au niveau de la ferme sont
soumis à diverses limitations en termes de méthodologies et de données. Toutefois, l’adoption
à grande échelle de systèmes agricoles intégrés laisse supposer une grande rentabilité;
ii) amélioration de la sécurialimentaire desnages – des systèmes agricoles plus avancés et
plus productifs sont aussi plus résistants à la sécheresse. L’exemple du Niger voisin montre que,
pendant la famine de 2005, les villages qui avaient investi dans l’agroforesterie n’avaient que peu,
voire pas du tout, de mortalité infantile, parce que les arbres pouvaient être taillés ou coupés et
vendus, et l’argent ainsi généré permettait aux agriculteurs d’acheter des céréales au prix fort;
iii) hausse des rendements des cultures – dans les systèmes agricoles intégrés, les rendements
des cultures devraient augmenter. Cela est particulièrement vrai lorsque des arbres fixateurs
d’azote sont utilisés, ce qui permet aussi de faire des économies sur le coût des
intrants/engrais. De plus, les arbres en exploitation réduisent la vitesse du vent et l’évaporation.
Ils sont en outre plus résistants à la sécheresse et à la variabilité des pluies que les cultures et
contribuent en fait à leur survie;
iv) diversification – les arbres produisent des fruits et des feuilles à forte teneur vitaminique pour la
consommation humaine. Ils produisent aussi du fourrage, ce qui permet aux agriculteurs de
garder plus de bétail et de disposer de plus de fumier pour fertiliser les champs. Les arbres sont
en outre source de produitsdicinaux et de combustible, que les ménages peuvent
consommer ou vendre. Le système agricole plus complexe et plus productif créé par les arbres
réduit la vulnérabilité et renforce la résilience des communautés rurales aux risques liés au climat;
v) les femmes sahéliennes ont eu le plus à gagner du reverdissement, car le ramassage du bois
de feu ne leur prend plus qu’une demi-heure par jour, au lieu d’environ deux heures et demie.
Elles ont ainsi plus de temps à consacrer à d’autres activités, comme produire et préparer les
aliments et s’occuper des enfants;
vi) en termes d’avantages pour l’environnement mondial, les arbres contribuent à la conservation
de la biodiversité et atténuent le changement climatique grâce à la séquestration du carbone.
Source: FIDA (2011), “Reverdir le Sahel: développer l’agriculture dans le contexte du changement climatique au Burkina
Faso”, http://www.ifad.org/operations/projects/regions/pa/infosheet/sahel_f.pdf.
PROGRAMME D’ACTION: POINTS D’ENTRÉE ET APPROCHES
Pour concevoir des politiques et des investissements qui permettent aux ruraux, femmes et
hommes, de mettre à profit les possibilités de répondre à la demande de biens et de services liés
à l’intégration des milieux rural et urbain, il faudrait d’abord avoir une idée précise de la nature
des risques auxquels ils sont confrontés et comprendre que, pour eux, la prévention ou la gestion
efficace des risques est une priorité5. Il s’agit de réduire le niveau de risque qui pèse sur les
ménages tout en les aidant à renforcer leurs capacités individuelles et collectives.
Les institutions publiques ont un rôle important à jouer dans ce programme d’action,
notamment en mettant en place des systèmes d’incitation et des garanties visant à favoriser des
pratiques d’investissement responsables qui préservent la base de ressources naturelles, de façon
à réduire l’exposition aux chocs environnementaux et à en limiter les effets. Ce programme peut
en outre instaurer des systèmes appropriés d’évaluation économique des actifs et des services
environnementaux, entre autres des services liés à la séquestration du carbone, à l’amélioration
de la gestion et de la conservation des terres, et des services écosystémiques. De plus, il appartient
au secteur public de fournir des biens collectifs susceptibles de renforcer directement ou
indirectement la résilience – de régimes de protection sociale sans exclusive à un programme de
recherche-développement agricole axé sur la résilience, en passant par l’éducation. Parmi ses
domaines de compétence, le secteur public se doit également de mettre en place des institutions
et des politiques à l’appui de marchés transparents et performants et de transactions équitables,
deux conditions essentielles pour réduire les risques liés aux marchés. Enfin, les institutions
publiques devraient instaurer des régimes fonciers équitables et sans exclusive qui réglementent
l’accès à la terre, à l’eau, aux forêts et à d’autres avoirs productifs, protègent les prestations
auxquelles les populations rurales pauvres ont droit et favorisent des transactions équitables
et transparentes autour de ces avoirs. Dans tous ces domaines, elles sont appelées à remédier
aux inégalités et à la discrimination, notamment entre hommes et femmes.
Aux côtés du secteur public, les organisations de la société civile – en particulier les organisations
de ruraux pauvres – peuvent jouer un rôle essentiel en termes de renforcement de la résilience.
5 Note d’orientation 1 du FIDA
pour l’après-2015, Exploiter les
liens entre milieu rural et milieu
urbain dans une optique de
développement.
4
©FIDA/Rindra Ramasomanana
Ainsi, dans le monde entier, il y a des organismes communautaires qui dispensent notamment à
leurs membres une assistance mutuelle en cas de chocs. En milieu rural, de tels organismes
recouvrent, parmi de nombreux autres, les groupes d’entraide, les associations locales d’épargne
et de crédit, l’église ou autres associations religieuses et les réseaux de familles élargies. Les
organisations à caractère associatif dont les fonctions sont axées sur le marché peuvent aussi
sensiblement réduire le risque, comme c’est le cas des organisations paysannes qui accroissent le
pouvoir de négociation des petits producteurs ruraux et leur permettent d’accéder au crédit ou
veillent à la qualité de l’accès au système des récépissés d’entrepôt. Les organisations fondées sur la
co-gestion des ressources naturelles peuvent en outre favoriser des pratiques de gestion durables
et faciliter l’accès aux savoirs, à l’information et aux technologies afin de prévenir les chocs, de s’y
préparer et de les surmonter. Le secteur privé a pour rôle de fournir des outils de gestion des
risques liés aux marchés (par exemple, le financement des filières dans le domaine de la finance
rurale), d’élaborer et de diffuser des technologies de production qui améliorent la résilience, et
de participer à des transactions de marché responsables, transparentes et équitables.
5
Le FIDA et le Programme d’adaptation de l’agriculture paysanne (ASAP)
Répondre au changement climatique ne veut pas dire rejeter ou réinventer tout ce que l’on sait
du développement. Il convient plutôt de redoubler d’efforts pour relever les défis plus larges et
notoires en matière de développement et de placer les risques, correctement appréciés, au cœur
même du programme d’action pour le développement. Pour que la réponse au changement
climatique soit cohérente, il faut continuer à mettre l’accent sur le développement impulsé par les
pays, la gestion communautaire des ressources naturelles, l’égalité des sexes et l’autonomisation
des femmes, la sécurité foncière, l’accès aux services et aux marchés financiers, la préservation
de l’environnement et le renforcement des capacités institutionnelles. Mais au-delà des meilleures
pratiques ordinaires en matière de développement, quelle est la véritable particularité d’une
agriculture capable de s’adapter au changement climatique? Pour le FIDA, il s’agit de reproduire
les initiatives qui donnent des résultats et de les améliorer.
Le premier principe de l’ASAP est de reproduire à plus grande échelle les approches éprouvées et
fiables du développement rural qui sont parvenues à renforcer la résilience des petits exploitants.
Le FIDA a démontré qu’il était en mesure de travailler aux côtés des communautés dans le cadre
de toute une série d’approches intelligentes face au climat. Ces approches s’appliquent aux
domaines suivants: gestion des risques de sécheresse et d’inondation, variétés de cultures
résistant à la sécheresse et tolérant le sel, systèmes associant culture et élevage, gestion intégrée
des ressources en eau, remise en état des terres, agroforesterie et amélioration du stockage après
récolte. Le FIDA est à même de soutenir d’autres approches de ce type et de reproduire à plus
grande échelle celles qui donnent de bons résultats.
Mais pour gérer le changement climatique, il est nécessaire d’ajouter de nouveaux ingrédients
aux programmes de développement rural pour améliorer leur efficacité et leur impact dans un
environnement changeant et de plus en plus incertain. Il s’agit notamment d’utiliser des modèles
climatiques à échelle réduite aux fins de la planification à long terme des scénarios et de l’analyse
communautaire de la vulnérabilité climatique et des capacités, et de donner aux institutions
locales les moyens d’instaurer une politique nationale concernant le climat. Il peut aussi s’agir
d’améliorer la collecte, l’analyse et la diffusion de données météorologiques, d’établir des systèmes
de suivi empirique de l’adaptation au climat, de fournir un accès aux régimes de transfert des
risques/d’assurance et de réévaluer l’infrastructure et les plans d’occupation des sols en tenant
compte des risques nouveaux ou émergents, comme l’élévation du niveau des mers.
Dans cette logique, les mesures envisagées par le FIDA pour répondre au défi du changement
climatique consistent essentiellement à: 1) fonder les projets et les grandes orientations sur une
évaluation plus approfondie des risques et une meilleure connaissance de l’interdépendance entre
la petite agriculture et des paysages plus vastes; 2) reproduire à bien plus grande échelle les
approches présentant des avantages multiples et en mesure d’intensifier durablement l’agriculture.
Non seulement ces approches renforcent la résilience des petits exploitants aux chocs climatiques,
mais elles contribuent également à la réalisation d’autres objectifs d’intérêt public, comme la
réduction de la pauvreté, la conservation de la biodiversité, la hausse des rendements et la
diminution des émissions de gaz à effet de serre; et 3) donner aux petits exploitants les moyens
de devenir d’importants bénéficiaires du financement climat et d’obtenir un plus large éventail
d’avantages multiples (et de pouvoir les mesurer), en allant au-delà de l’approche traditionnelle
“pauvreté et rendement”.
Source: http://www.ifad.org/climate/asap/asap.pdf.
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