29
| 2015
12
Bei fortgeschrittener Krankheit können die schlaffen Glanggergitzi nicht mehr stehen und sind schfrig.
Lorsque la maladie est déjà avancée, les cabris mous sont somnolents et ne tiennent plus debout.
Nello stadio avanzato della malattia i «capretti con la cioca» indeboliti non riescono a stare in piedi e
sono sonnolenti. (Photo: BGK/SSPR)
BGK
SSPR
CAPRINS
Maladie du cabri mou
Dans nombre d’exploitations, on rencontre
dès la fin des chevretages ce que l’on appelle
aujourd’hui des cabris mous. La maladie
apparaît chez les sujets âgés de quelques
jours à 4 semaines. Une bonne observation
du troupeau autorise de la reconnaître de
manière précoce, ce qui peut s’avérer décisif
pour garantir un pronostic favorable.
A ce jour, la cause n’a pas encore été
totalement élucidée, en dépit de plusieurs
études scientifiques à ce sujet. Une
aug mentation massive de l’acide lactique,
un d-lactate étranger à l’organisme, dans
le sang entraîne une acidification de
l’organisme. On suspecte que cette
substance provient de bactéries. Ce que
l’on sait, c’est que la maladie apparaît
indépendamment du type de lait affouragé:
aussi bien en présence de lait de chèvre que
de lait de vache, de lait en poudre ou de
lait pasteurisé. Les animaux concernés
n’affichent ni fièvre, plutôt même de la sous-
température, ni diarrhée. Ils sont ternes,
présentent une allure chancelante, l’appétit
est diminué et, avec le temps, ils ne se lèvent
plus. Sans traitement approprié, ils périssent
en l’espace de 1 à 2 jours. Certaines
maladies occasionnent des symptômes
semblables: la maladie du muscle blanc
(carence en sélénium/vitamine E) ou la
carence en cuivre (approvisionnement
insuffisant en colostrum).
Dès l’apparition de symptômes évidents,
il importe d’agir rapidement: sevrer le lait
et n’approvisionner plus qu’une boisson
diététique contenant du bicarbonate de
sodium (bicarbonate de sodium, glucose
et électrolytes) afin de tamponner l’excès
d’acide. Tant que l’appétit est présent, ces
mesures mènent généralement à une rapide
amélioration de l’état général. Lorsque
l’animal ne veut plus boire, le vétérinaire doit
administrer le bicarbonate et le glucose par
voie intraveineuse. Un jour plus tard, on peut
recommencer lentement avec l’apport de lait,
par exemple en alternant lait et boisson
diététique. Ensuite, la quantité de lait
normale peut à nouveau être abreuvée, afin
d’assurer les besoins en nutriments
nécessaires. On peut par ailleurs continuer
à fournir la boisson diététique à d’autres
moments.
A cet âge, le système immunitaire du cabri
est en pleine construction, raison pour
laquelle de bonnes conditions de garde,
comme une hygiène de chèvrerie et
d’abreuvage optimales, ainsi qu’un climat
de chèvrerie adapté, s'avèrent décisifs pour
un bon départ. En cas de maladie, il est
donc doublement important de remplir ces
exigences. Autrement des bactéries, virus et
autres germes pourraient encore davantage
affaiblir les animaux, rendant alors néces-
saire l’administration d’antibiotiques.
Il est très important de reconnaître les symp-
tômes décrits afin d’agir rapidement. Sevrer
immédiatement le lait et approvisionner les
cabris avec une boisson diététique contenant
du bicarbonate de sodium selon le schéma
mentionné ci-dessus.
Martha Räber
1 / 1 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !