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ACTUALITÉ
E-commerce
Les produits corréziens
sur la Toile
Spécialisée dans la vente en ligne de produits du terroir, La Corrézien-
ne s’est associée à la société Casem an d’assurer la gestion des com-
mandes passées sur Internet.
A manger, à boire, à lire, à écouter, à
jouer... La Corrèze dans toute sa diver-
sité est en vente sur Internet depuis dé-
cembre 2009, date où le site La Corré-
zienne a été mis en ligne. A l’origine de
ce pari, une femme : Catherine Vaillant.
Son attachement à la Corrèze et à ses
(multiples) savoir-faire et son opiniâtreté
ont été des armes efcaces pour mener à
bien son projet. «Il a fallu démarcher de
nombreux fournisseurs, les convaincre.
Puis, la création du site a également pris
du temps», explique-t-elle.
Désormais lancé sur les bons rails, le
site La Corrézienne propose plus de 600
produits fabriqués par une quarantaine
de fournisseurs locaux. «Romans régio-
naux, foie gras, truffes, liqueurs, cou-
teaux, contures, miel, jeux de société,
baumes, énumère Catherine Vaillant.
Sans oublier les produits de merchan-
dising liés au CABCL, qui sont des arti-
cles très demandés».,
Montée en puissance
Pour l’aider à gérer la réception des com-
mandes et l’expédition des produits, Ca-
therine Vaillant a fait appel à Casem, une
société spécialisée dans la sous-traitance
pour le conditionnement, qui est installée
à Donzenac. Casem, dont les trois-quarts
des 70 salariés sont des travailleurs han-
dicapés, est également implantée à Lu-
bersac où son activité principale est le
cablage de faisceaux électriques.
A travers ce partenariat, Gwenn-aël
Collet, gérant-fondateur de la société
Casem, souhaite «accompagner le dé-
veloppement de La Corrézienne». «Au
terme de la montée en puissance, pré-
cise-t-il, notre partenariat pourrait
s’étendre avec notre projet de vendre
des objets artisanaux réalisés par des
personnes au handicap assez lourd avec
des ardoises de Travassac».
www.la-correzienne.com
Didier Trarieux, propriétaire des lieux, avec Catherine Vaillant et Gwenn-aël Collet.
Consensus pour un fonds
de solidarité agricole
Le Conseil général a proposé de créer un
fonds de solidarité pour aider les éleveurs
victimes de la sécheresse. Les partenaires
de l’agriculture ont donné leur accord.
A l’initiative du Conseil général, tous les parte-
naires de l’élevage corrézien ont été conviés à
participer à une réunion, à la mi-juillet, pour faire
le point sur les conséquences de la sécheresse et
examiner les moyens de venir en aide aux éle-
veurs. Services de l’Etat, Chambre d’agriculture,
groupements de producteurs, syndicats d’exploi-
tants, fabricants d’aliments, banques et assuran-
ces étaient présents.
Le manque de pluie au printemps a entraîné un gra-
ve décit dans la récolte de foin, ce qui compromet
l’alimentation des bovins l’hiver prochain. Partant
de ce constat, Jacques Descargues, vice-président
du Conseil général chargé de l’agriculture, qui était
accompagné de deux autres élus du Département,
François Bretin et Pascal Coste, a proposé la mise en
place d’un fonds de solidarité agricole alimenté par
les diérents partenaires. L’ensemble des partici-
pants ont approuvé cette proposition.
Il a été demandé à la Chambre d’agriculture d’éta-
blir pour septembre une note technique et nan-
cière pour évaluer les dommages et dénir des
interventions pertinentes. Il a été rappelé que le
fonds ne pourrait pas répondre à tous les besoins.
Les mesures déjà prises ont été approuvées : ap-
provisionnement en paille, intervention de la Ré-
gion en faveur des cultures dérobées, aides à la
trésorerie et assouplissement de la réglementation
des aides européennes. Il a été demandé à l’Etat de
poursuivre ses eorts, notamment en prenant en
charge le coût du transport du fourrage.
La Corrèze ayant été reconnu en état de calamité
agricole, les pertes de récoltes pourront être in-
demnisées.
Sécheresse