avait l’avantage de la concision et de la rime, qui prêtait à sourire. Personne n'a utilisé le
qualificatif de petite ou grande Corrèze pour décrire l’inertie de notre territoire.
Je reproche aux élus socialistes de ne rien faire pour l'économie, de ne pas savoir valoriser
les talents et de ne pas s’en servir.
Depuis 5 ans, les politiques de gauche se sont détournés de l’économie, mais en plus ils s’en
méfient. Ils sont persuadés que les entreprises et les entrepreneurs sont des profiteurs, alors
que l’entrepreneur est une personnalité qui prend des risques et travaille à la fois avec sa
tête, ses mains et son argent.
La ville de Brive donne l’impression de faire du surplace ? Ce n'est pas un effet d’optique !
Cette déroute prend racine dans la négligence de leur relation avec le capital-travail.
On comprend mieux les difficultés croissantes rencontrées par les entreprises pour gagner
en crédibilité, on sait tous que la part de confiance dans le monde des affaires est cruciale et
importante. Je suis conscient de cette faille pénalisante pour notre développement.
Je veux restaurer notre image et développer l’envie d’entreprendre.
La défiance à l'égard de François HOLLANDE se vérifie aussi pour le Maire de Brive. Il est
effarant de constater lors des séances du conseil municipal, à quel point cette majorité
d’élus Brivistes ne se sentent pas concernés. Ils sont, à l'égard du monde économique, dans
une relation d'adversité, que notre ville doit subir en plus de la crise. Ce mal constitue l’un
des handicaps quasi insurmontables qui minent l'économie locale. En 2009, en séance du
conseil et au début de la crise, j'ai proposé d’organiser les états généraux de l’industrie. La
réponse de Monsieur NAUCHE fut cinglante: « et pourquoi pas une messe et des vêpres ».
Brive est un exemple que je connais bien. La stratégie économique du Maire sortant est
simple : "on ne bouge pas". Comme HOLLANDE, comme « le petit père Queuille », référence
politique du Président HOLLANDE, qui en son temps disait, « il n’est pas de problème dont
une absence de solution ne finisse par venir à bout »
Rester immobile et attendre, c’est le temps de la paralysie politique ! Sous le contrôle du
Maire existe un bataillon des meilleurs planqués ! Il faut arrêter de se comporter comme des
enfants gâtés et de vivre sur nos acquis, obtenus principalement dans les années des
grandes décisions de Jean CHARBONNEL, ancien Ministre et Maire pendant 29 ans et de
Bernard MURAT, ancien Sénateur-maire, mais qui finissent par fondre comme neige au
soleil!
Votre analyse est malheureusement juste, Monsieur NETTER.
Je lis sur votre présentation, que vous êtes Vice-Président de l'Institut des Libertés. Sachez
Monsieur NETTER que la Corrèze est placée sous la cloche du dogme de l’idéologie socialiste,
et nous avons perdu la liberté d'entreprendre!
Permettez-moi de prendre à nouveau l'exemple de Brive dont le Maire sortant joue
l’Arlésienne.
Il traîne des pieds, Philippe l'acide imite François le placide ! En mars 2014 il devra assumer
ce round d’observations qui dure depuis 5 ans.