Septembre 2014
La série de politiques sur les déficiences permanentes encadre le paiement des prestations
pour perte non financière (PNF) versées aux travailleurs atteints de déficiences permanentes
résultant de lésions ou de maladies reliées au travail. Les politiques nouvelles et révisées sur
les déficiences permanentes fournissent des lignes directrices pour déterminer s'il y a présence
d'une déficience permanente, établir quand et comment un trouble préexistant et d'autres
troubles non reliés au travail devraient être considérés au moment de déterminer les
déficiences permanentes, et préciser l'interrelation des diverses politiques sur les déficiences
permanentes.
Révisions
Les éléments de base de l'ébauche des politiques nouvelles et révisées ayant été conservés,
d'importants changements ont été apportés afin de tenir compte des commentaires des
intervenants des travailleurs et des employeurs.
Politique sur la détermination d’une déficience permanente
Rétablissement maximal (RM) Une déficience reliée au travail est considérée comme
permanente lorsqu’elle se poursuit après que le rétablissement maximal a été atteint. En
réponse aux préoccupations des intervenants des travailleurs qui s'inquiètaient du fait que le
temps de guérison normale serait utilisé pour déterminer le RM, la politique finale précise que le
RM est fondé sur des preuves cliniques.
La politique finale indique également que les décideurs peuvent, à leur discrétion, déterminer
plusieurs dates de RM, étant donné que les intervenants des travailleurs avaient exprimé des
préoccupations concernant le fait d'attendre que tous les sièges de lésion (reliés au travail ou
non) atteignent le RM avant qu'une déficience permanente soit évaluée retarderait injustement
le paiement de l'indemnité pour PNF.
Politique sur la détermination du degré de déficience permanente
Principe de la « victime vulnérable » L'ébauche du document de politique charge le décideur
d'exclure les troubles préexistants symptomatiques et asymptomatiques qui contribuent au
degré de déficience affectant la même région du corps que la déficience permanente reliée au
travail ou l'augmentent. Les intervenants des travailleurs ont fait valoir que l'ébauche de
politique était contraire au principe de la « victime vulnérable » car un trouble préexistant
asymtomatique n'aurait pas d'effet sur la capacité de travailler du travailleur et, par conséquent,
ne devrait pas avoir d'effet sur ses prestations. Cependant, les prestations pour PNF ne sont
pas liées à la capacité de travailler. La politique finale clarifie ce point et indique que le trouble
préexistant est seulement exclu s'il contribue au degré de déficience et aurait donné lieu à un
taux de déficience établi avant la lésion, ce qui reflète le principe de la « victime vulnérable ».
Test du facteur contributif important : Les intervenants des travailleurs se demandaient si
l'ébauche de politique était conforme au test du facteur contributif important. La politique finale
indique que la portion de la déficience qui est reliée au travail sera évaluée même s'il y a
d'autres facteurs non reliés au travail qui contribuent à la déficience. Cela est conforme au test