CI21 Distribuer l’énergie électrique
PARC EOLIEN DE PLOUARZEL Page 2 sur 4
1 CALCULS MECANIQUES PRELIMINAIRES.
1.1 Les éoliennes de type Vesta V47 utilisent des multiplicateurs de vitesse mécaniques pour adapter la vitesse de l’hélice
au générateur. La vitesse de l’hélice est quasi constante mais son pas est variable afin de faire varier la puissance
mécanique transmise au générateur.
Donner la vitesse nominale de l’hélice.
Donner la plage de vitesse du générateur.
Déterminer l’indice du multiplicateur de vitesse en retenant la vitesse minimale de la génératrice.
1.2 La puissance électrique PE désirée (puissance nominale utile) est de 660 Kw. Le rendement mécanique de l’ensemble
(rm), est estimé à 90% et le rendement de la conversion de l'énergie mécanique en énergie électrique (re), est estimé à
96,5%.
Relever la vitesse de vent à partir de laquelle la puissance utile électrique PE de 660kW est atteinte. Donner cette
vitesse en m/s puis en km/h.
Faire un schéma représentatif de l’organisation du système et situer toutes les données connues et les notations
utiles à votre raisonnement.
Déduire la puissance mécanique Pmv transmise par le vent à l'arbre lent de l'aérogénérateur, ainsi que le couple
mécanique Tmv qui lui correspond.
2 CONDITIONS TECHNIQUES DE RACCORDEMENT AU RESEAU PUBLIC D’UN PARC EOLIEN
et COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE.
Les conditions techniques de raccordement au réseau public des installations de production autonome d’énergie électrique
de moins d’un mégawatt sont définies par l’arrêté du 21 juillet 1997. Cet arrêté précise les obligations des producteurs
d’énergie électrique quant à la fourniture de l’énergie réactive nécessaire au fonctionnement des générateurs.
Il stipule notamment :
que dans le cadre général de la fourniture d’énergie électrique au réseau national, la fourniture de l’énergie
réactive indispensable au fonctionnement de la machine incombe au producteur,
que le producteur doit fournir au point de raccordement réseau, une puissance réactive Qa, telle que Qa = 0,4.Pan,
avec Pan puissance active nominale de l’installation,
que lorsque l’installation de production comporte des génératrices asynchrones, la fourniture de puissance réactive
se fera à l’aide de batteries de condensateurs, qui pourront être installées directement chez le producteur.
Avertissement : tous les calculs qui suivent s’appliquent à des éléments triphasés équilibrés (génératrice, batterie
de condensateurs) fonctionnant en régime sinusoïdal pur.
2.1 A partir des caractéristiques techniques de la génératrice au point nominal :
Calculer la puissance active nominale (Pan) débitée par la génératrice.
Calculer la puissance réactive nominale de la génératrice (Qan).
En déduire le rapport Qan / Pan et le facteur de puissance Fpn correspondant.
2.2 Dans le respect de la réglementation en vigueur, on désire obtenir un rapport Qa / Pan ≤ 0,4.
Déterminer la puissance réactive Qc qu’on doit fournir à la machine pour remplir cette condition.
2.3 Le constructeur équipe la génératrice d’une batterie de condensateurs triphasée fournissant 250 kVAR.
(QC = - 250 kVAR)
Déterminer le rapport Qa / Pan de l’ensemble génératrice + batterie de condensateurs ainsi constitué.
Conclure sur le respect de la réglementation.
2.4 On insère, en parallèle avec la génératrice, la batterie de compensation triphasée de 250 kVAR prévue par le
constructeur. La batterie, supposée parfaite, est câblée en étoile. On rappelle que la puissance réactive fournie par un
condensateur est Qc = - C.ω.Uc2 avec Uc la tension aux bornes du condensateur.
Dessiner le schéma de raccordement des condensateurs qui forment la batterie.
Calculer, pour le couplage étoile, la capacité C des condensateurs à utiliser dans chacune des branches.