Comme mentionné, les incendies à Fort McMurray auront des répercussions négatives sur l’économie au deuxième
trimestre, mais la conjoncture rebondira probablement au troisième et au quatrième trimestre.
Même si nous ne sommes pas convaincus que l’économie du Canada est sortie de l’ornière, nous percevons
néanmoins certains signes de stabilisation et nous croyons que la hausse des prix du pétrole sera salutaire.
À l’heure actuelle, nous cherchons activement des occasions hors du secteur de l’énergie, mais conformément
à nos habitudes, nous devons nous assurer que leur rapport risque/rendement répond à nos critères.
Le risque politique pourrait avoir une incidence sur l’économie des États-Unis
Les marchés boursiers américains n’ont pas pu éviter le ralentissement causé par le vote sur le Brexit. Toutefois,
à l’instar de la plupart des marchés, le marché boursier américain est reparti à la hausse deux jours plus tard,
regagnant une grande partie du terrain perdu à la fin du trimestre. L’économie demeure contrastée, les données
du marché de l’emploi du mois dernier s’étant révélées décevantes. Même si nous croyons davantage à un cas
d’exception qu’à une tendance, nous jugeons néanmoins que nous sommes en présence d’un léger ralentissement.
De ce fait, nous pensons que la Réserve fédérale américaine restera prudente et nous nous attendons à ce que les
marchés ne connaissent qu’une seule hausse de taux cette année (et encore!)
La plus grande incertitude reste toujours les élections présidentielles américaines qui auront lieu cet automne.
Le résultat déterminera l’avenir des États-Unis pour les prochaines années. Or, quel que ce soit le vainqueur, nous
croyons que la croissance économique en pâtira.
Les paris sont ouverts pour la zone euro et le Royaume-Uni
Tout événement survenu avant le 23 juin n’a plus aucune importance. La seule question digne d’intérêt désormais
est la manière dont le Royaume-Uni et la zone euro vivront leur divorce.
Même si le Brexit est synonyme d’incertitude et de ralentissement de croissance dans la zone euro (et à plus forte
raison au Royaume-Uni), il faudra un certain temps avant que toutes les répercussions liées au vote se fassent
réellement sentir. Il demeure que le repli pourrait donner lieu à certaines occasions à court terme. Toutefois, il faut
d’abord laisser retomber la poussière. Ainsi, agir avec circonspection pourrait être la meilleure approche.
Ce n’est pas le temps de nous montrer optimistes à l’égard des marchés émergents
Le risque lié aux opérations étant quelque peu ambigu pour l’instant, les marchés émergents auront de la diculté
à enregistrer des rendements considérablement supérieurs à court terme. Même s’ils se sont relativement bien
comportés au deuxième trimestre, nous ne sommes pas sûrs de la trajectoire qu’ils emprunteront au troisième
trimestre. De même, la Chine pourrait refaire les manchettes, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons.
Perspectives : plusieurs occasions à venir
Une forte volatilité s’est manifestée alors que le trimestre tirait à sa fin, entraînant un repli sévère des marchés
pendant quelques jours avant de s’apaiser à la fin du trimestre. Nous jugeons que la réaction des marchés a été
excessive et qu’elle donnera lieu à des occasions de placement vraisemblablement intéressantes pour les épargnants
à long terme. À court terme, cependant, nous pensons que les marchés pourraient repartir à la baisse.
Nous croyons toujours que l’économie des États-Unis repose sur des bases solides. La zone euro et le Royaume-Uni
devront maintenant régler la question de leur divorce, ce qui malheureusement freinera la croissance de ces deux
entités. Toutefois, nous estimons que l’ampleur du repli a été trop forte, mais comme le Brexit est un événement
sans précédent, nul n’est en mesure de prédire tous ses eets.
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