DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
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Observatoire des métropoles
NOTICES
Agam Louvre et P
aix. 49, La Canebière - B.P 41858 - 13222 Marseille Cedex 01 - Tél. 04 88 91 92 93 - Fax 04 88 91 92 66
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Observatoire EDE
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Stratégie économique + atelier macro-écono-
mique
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Espaces économiques Marseille dont FMN
Enseignement supérieur : schéma
d’aménagement Marseille centre
Plan Campus contribution MPM
Observatoire Portuaire
SUIVI DE LA STRATÉGIE ÉCONOMIQUE DE MPM
ATELIER DE MACRO-ÉCONOMIE LOCALE DE L’AGAM
CONTRIBUTION À LA CANDIDATURE
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Atelier de macro-économie locale
« L’atelier de macro-économie locale » créé par l’AGAM s’est réuni deux fois au cours de l’année 2009. Il
a pour objectif de permettre aux participants de fournir des clés pour mieux comprendre les mutations
économiques de la métropole marseillaise. Il espère également contribuer progressivement à un diagnostic
convergent de la situation et à renforcer une culture économique commune.
Au programme de 2009, guraient tout d’abord un examen du poids économique du système portuaire
marseillais et sa place dans l’évolution des grands courants maritimes internationaux. 41 300 emplois et 2
741 établissements sont directement concernés par l’activité de Marseille-Fos dans les Bouches-du-Rhône
(soit 5,5 % de l’emploi total départemental). Les 41 300 emplois se répartissent ainsi : 14 300 pour les
grandes familles professionnelles portuaires et services liés, 10 300 pour la logistique terrestre liée au port
et 16 700 pour l’industrie. Un tiers est lié aux activités des bassins Est, 46 % sont localisés dans le territoire
de la Communauté urbaine de Marseille (qui concentre 64 % des emplois tertiaires, mais 20 % des effectifs
industriels liés au port).
La seconde réunion s’est efforcée de donner un contenu à la notion de GPEC (gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences) à l’échelle territoriale et de décrire des démarches entreprises dans ce sens au
sein de quelques territoires (Mulhouse, Rennes et à l’étranger). La crise économique a accru l’intérêt des dé-
marches comme celles de la GPEC. Pourtant, on ne devrait pas seulement s’y intéresser en période critique.
Le malentendu associant GPEC aux difcultés d’une entreprise (notamment en France) devrait être levé.
Mais que peut recouvrir une GPEC appliquée à une entité territoriale constituée d’une multiplicité d’acteurs
et aux nombreux pouvoirs de décision ?
Le but recherché est de sécuriser les parcours professionnels des actifs d’un territoire souvent peu mobiles
géographiquement et de réussir un transfert de compétences par des mobilités professionnelles entre entre-
prises, entre secteurs d’activité. Les actions visent à réduire la contradiction entre l’impératif de exibilité
de l’activité souhaitée par les entreprises et l’aspiration à une plus grande sécurité des parcours profession-
nels de la part des salariés. Si la pertinence des actions est plus vériée à l’échelle d’un bassin, la démarche
n’exonère pas le travail à mener localement dans l’articulation entre appareil de formation et attentes des
entreprises locales, quand bien même la logique « adéquationniste » ne constitue pas la panacée dans le
contexte de fortes mutations structurelles.
Stratégie de développement économique
La stratégie de développement économique, que la Communauté urbaine de Marseille a adoptée en 2008,
s’appuie sur les atouts différenciés du territoire pour contribuer à la création d’emplois et de richesses et se
décline en un programme d’actions. L’élaboration de cette stratégie a notamment été bâtie à partir d’une
typologie des activités économiques en cinq grandes familles : l’économie de la connaissance, l’économie
productive (l’industrie pour l’essentiel), l’économie des échanges et de la logistique, l’économie du tourisme
et des loisirs et l’économie résidentielle. L’AGAM assure le suivi de cette stratégie en estimant au moyen
de l’emploi la dynamique propre à chacune de ces cinq familles ainsi que les faits marquants qui les ont
concernés dans la période récente.
Entre le début 2007 et le début 2009, l’évolution positive de l’emploi s’est accompagnée d’une légère
mutation de sa structure au prot de l’économie de la connaissance et de celle des échanges et de la
logistique. A noter que l’été 2008, marqué par un renchérissement des coûts des carburants, a sensiblement
freiné l’activité touristique. De même, la crise nancière puis économique amorcée à l’automne semble déjà
perceptible au bout de quelques mois, en particulier dans l’industrie.
Ce suivi de la stratégie économique de Marseille Provence Métropole a permis aux services de la Direction du
Développement Economique et des Affaires internationales.de la Communauté urbaine de publier au début
2010 un document de huit pages « tableau de bord et faits marquants ». Informatif et pédagogique, il est
destiné aussi bien à être diffusé en interne, qu’aux divers partenaires de MPM, ainsi qu’aux membres de son
conseil de Développement.
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Contact : Patrick Tanguy
Tél. 04 88 91 92 83