Il se perd, il s`oppose - Partager Pour Mieux Vieillir

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Compte rendu de la conférence
« Il se perd, il s’oppose :
Quand le maintien à domicile devient compliqué… »
I. Anticiper un maintien à domicile
1) Les éléments clés
- La relation triangulaire :
Dans une prise en charge à domicile, la relation triangulaire désigne la relation entretenue
entre : Le bénéficiaire La famille L’environnement professionnel intervenant
Cette relation comprend 3 axes indispensables :
1/ Prendre le temps
2/ Créer un lien entre les 3 parties
3/ Générer de la confiance
Cette relation doit permettre d’optimiser la prise en charge. Afin d’éviter des situations
d’échec, il ne faut pas porter de jugement et tenter au mieux de déculpabiliser la famille et
le bénéficiaire.
2) Les signes d’alertes
- L’accélération de la perte d’autonomie
- Apparition de nouvelles pathologies
- Complexifications des soins
- Environnement non adapté
- Epuisement de l’aidant
3) Les troubles du comportement
- La démence : Altération durable d’une ou plusieurs fonctions cognitives, de la moire et
du processus de formation des idées. Ex : Parkinson, Alzheimer.
- La dépression : Maladie fréquente chez le sujet âgé qui engendre une rupture du lien social
et augmente de façon significative le risque de suicide.
- La confusion mentale: Maladie qui engendre un changement rapide du comportement et
des troubles d’anxiété et d’agitation.
- L’anxiété : Trouble psychique fréquent qui se manifeste par le sentiment de crainte d’une
menace irréelle. Ces troubles peuvent être de la phobie, des troubles d’anxiété, des
troubles obsessionnels-compulsifs
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II. Intervenir en cas de refus de soin
1) Les chiffres clés (MAIA R.A)
98 situations gérées par la MAIA 73% de refus
Concernant les refus :
49 % de refus de la personne âgée
28% refus de l’entourage
23% refus des deux parties
Situation finale :
62.5% mise en place de l’aide à domicile
30.5% mise sous protection
30.5% déclenchement de l’hospitalisation
2) Le refus de la personne âgée
Accepter le problème : Le déni de la dépendance et de la maladie peuvent engendrer des
situations de refus d’aide. Celui-ci est synonyme d’un refus d’accepter la perte d’autonomie.
Accepter l’aide : L’aide peut être perçue comme une intrusion dans le quotidien dans la
mesure où la personne juge ne pas en avoir besoin.
La maîtrise de ses choix : Le refus peut être une manière de revendiquer ses droits et de
pouvoir se réaffirmer.
3) Le refus de l’aidant
Perte de contrôle : En acceptant la mise en place d’une aide extérieure, l’aidant peut avoir un
sentiment de perte de contrôle et de perte d’estime de soi.
Intrusion dans l’intimité : L’aide à destination de la personne a un impact sur le quotidien de
l’aidant qui vit au domicile et donc sur son intimité ce qui peut susciter un désaccord.
4) Les astuces
Le compromis :
La mise en place d’une aide peut passer par le compromis. Par exemple on peut commencer par
proposer un volume d’heures plus important que celui que l’on souhaite mettre en place.
La connaissance :
Pour accompagner une personne dans les meilleures conditions il est indispensable de :
la comprendre et la connaître
La connaissance permet d’établir un dialogue et de pouvoir déterminer le comportement à adopter
pour favoriser une prise en charge optimale.
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Si l’un de ces 4 facteurs n’est pas rempli,
le maintien à domicile devient risqué
III. Quand la situation bascule, que faire ?
1) Evitez la situation de crise
Evaluer régulièrement l’état de santé du proche, de son habitat et de son environnement
Solliciter l’aide des professionnels (CLIC, MAIA, CCAS, médecins, AVS ...)
Trouver une solution de répit (accueil de jour, unités d’accueil temporaire…)
Dédramatiser le passage en institution
2) Préparer au passage en institution
RASSURER EXPLIQUER COMPRENDRE
3 éléments pour favoriser un passage en institution dans les meilleures conditions.
Le choix de l’établissement :
- Se renseigner sur les établissements existants
- Connaître leurs spécificités
- Choisir en fonction de la personnali
Ne pas oublier la visite de l’établissement
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Maintien à domicile :
Oui, mais à quelles conditions ?
Environnement favorable au
maintien à domicile
Ressources financières
suffisantes
Présence d’un aidant relayé
d’une aide à domicile (répit)
Prise en charge de la maladie
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