Spécialité TS 1 ÉVALUATION THÉORIQUE CORRECTION Exercice N° 1 : L’essence d’estragon Partie A : 1– La technique utilisée est l’hydrodistillation ou entraînement à la vapeur. 2– Lors du chauffage, la vapeur entraîne les espèces chimiques volatiles présentes dans l’huile essentielle d’estragon. 3– Légende : : ballon ; : eau et feuilles d’estragon ; : chauffe-ballon ; : support élévateur ; : sortie d’eau ; : entrée d’eau ; : réfrigérant ou condenseur ; : éprouvette graduée. 4– La verrerie refroidit les vapeurs s’échappant du ballon et les liquéfie. 5– 5.1 – : phase aqueuse : eau aromatique : phase organique : dichlorométhane + huile essentielle d’estragon ou estragole 5.2 – La densité du dichlorométhane (1,34) étant supérieure à celle de l’eau (1,00), la phase organique constitue la phase inférieure. 5.3 – Pictogramme « Nocif par inhalation » : ou Xn 6– Le sulfate de magnésium anhydre permet de « sécher » la phase organique c’est-à-dire éliminer les traces d’eau. Partie B : 1– : front de l’éluant : ligne de dépôt 2– La révélation est nécessaire car les taches obtenues sur le chromatogramme sont invisibles (incolores). 3– Le chromatogramme permet toutes les vérifications attendues, car les dépôts H, B et C donnent une tache à la même hauteur que l’estragole pur (E). Il y a donc de l’estragole dans les trois essences. h 1,7 4– Le rapport frontal est défini par : Rf(E) = E A.N. : Rf(E) = = 0,48 3,5 H 5– On peut réaliser une distillation fractionnée. Exercice N°2 : Synthèse de l’acétate de linalyle 1. Questions préliminaires : 1– formule topologique du linalol : 2– Dans l’acide acétique : groupe fonctionnel = acide carboxylique -COOH Dans le linalol : groupes fonctionnels = alcool tertiaire et alcène 3– Non, car les carbone porteurs de la double liaison ne sont pas de la forme : R − CH = CH − R’ 2. Protocole expérimental : 4– Schéma du montage de chauffage à reflux : se reporter au cours ! 5– Ce montage permet d’accélérer la réaction et d’éviter les pertes de produits et de réactifs. 6– Les grains de pierre ponce régulent l’ébullition. 7– Porter une blouse fermée, des lunettes de protection, des gants et utiliser de la verrerie bien sèche. 3. Bilan de matière : 8– nℓ = ml Ml or mℓ = ρℓ x Vℓ nℓ = ρl ×Vl Ml avec ρℓ = dℓ x ρeau d’où nℓ = dl ×ρeau ×Vl Ml donc Vℓ = nl ×M l dl ×ρea u avec Mℓ = M(C10H18O ) = 10.MC + 18.MH + 1.MO A.N. : Mℓ = M(C10H18O) = 10 x 12,0 + 18 x 1,0 + 1 x 16,0 = 154,0 g.mol-1 Vℓ = 9– De même que 8– on obtiendrait : naa = Attention aux unités ρaa ×Vaa M aa 2,82.10−5×154,0 = 5,0.10-3 cm3 0,870×1,0 avec Maa = M(C4H6O3) = 4.MC + 6.MH + 3.MO A.N. : Maa = M(C4H6O3) = 4 x 12,0 + 6 x 1,0 + 3 x 16,0 = 102,0 g.mol-1 1,08×10,0 D’où naa = = 1,06.10-1 mol 102,0 10– Non, il ne s’agit pas d’un mélange équimolaire puisque naa ≠ nℓ et d’après l’équation de la réaction : C10H18O + C4H6O3 → C12H20O2 + C2H4O2 les nombres stoechiométriques devant les deux réactifs sont égaux à 1. 11– et 13– Anhydride Acétate de Acide linalol + = + éthanoïque linalyle acétiquee C10H18O + C4H6O3 = C12H20O2 + C2H4O2 État initial n1 = 2,82.10–5 n2 = 1,06.10–1 0 0 (valeurs en mol) État intermédiaire n1 – x n2 – x x x (en fonction de x) État final n1 – xmax n2 – xmax xmax xmax (en fonction de xmax) État final 1,06.10–1 2,82.10–5 2,82.10–5 0 (valeurs en mol) Si le linalol est le réactif limitant x1 = n1 = 2,82.10–5 mol 12– Si l’anhydride acétique est le réactif limitant x2 = n2 = 1,06.10–1 mol Comme x1 < x2 donc xmax = 2,82.10–5 mol et le réactif limitant est le linalol 14– D’après le tableau nth = xmax = 2,82.10–5 mol 15– Calcul du rendement de la synthèse Rendement de la synthèse : η = nexp or nexp = mexp nth M al avec Maℓ = M(C12H20O2) = 12.MC + 20.MH + 2.MO A.N. : Maℓ = M(C12H20O2) = 12 x 12,0 + 20 x 1,0 + 2 x 16,0 = 196,0 g.mol-1 4,3.10−3 = 2,2.10-5 mol D’où naℓ = 196,0 2,2.10−5 Donc η = x 100 = 78 % 2,82.10−5 Exercice N°3 : Un amide courant alcool primaire 1– 2– 3– OH O H3C – C – O – H acide acétique NH2 amide para-aminophénol Exercice N°4 : 1. Étude d’une corde de piano : Proposition Répondre vrai ou faux Justification ou explication 1.1.1. VRAI Le texte indique que l’on observe un fuseau unique, qui est donc constitué d’un ventre et de deux noeuds Ventre 1.1.2. FAUX 1.1.3. FAUX 1.1.3. FAUX Nœuds de vibration 1.2.1. VRAI 1.2.2. FAUX 1.2.3. VRAI 1.3.1. FAUX 1.3.2. VRAI 1.3.3. FAUX 1.4.1. VRAI 1.4.2. FAUX 1.4.3. FAUX 1.5.1 FAUX 1.5.2. FAUX 1.5.3. VRAI 1.5.4. FAUX On observe un seul fuseau sur la corde, c’est donc le mode fondamental. Certains ouvrages considèrent que le fondamental est aussi l'harmonique d’ordre 1, donc on peut aussi répondre Vrai au 1.2.1. f1 = 1046 Hz = 2.f0 On observe donc l’harmonique d’ordre 2, avec 2 fuseaux (deux ventres et trois nœuds) PAS DE JUSTIFICATION Pour le fondamental (n=1) on a : c = λ×f0 = 2×L× f0 A.N. : c = 2 × 523 × 0,422 = 441 m.s-1 2. Étude d’une corde placée dans un piano : 2.1.1. 2.1.2. 2.1.3. FAUX VRAI FAUX 2.2.1. VRAI v= 2.2.2. FAUX Si on tend la corde, F augmente donc f augmente, c’est-à-dire que la hauteur du son augmente. PAS DE JUSTIFICATION F µ =λ×f soit f = 1 λ . 3. Étude de la note émise par un piano : 3.1.1. FAUX f0 = f0 = 3.1.2. FAUX 1 T or 3T = 5,43 ms 1 = 552 Hz 5,43 × 10 − 3 3 3T 3.1.3. VRAI 3.1.4. FAUX F µ 3.2.1. VRAI r = 1 pour f proche de 552 Hz qui correspond bien au fondamental, de plus présence d'harmoniques. Il s'agit bien d'un son complexe. 3.2.2. FAUX r = 1 pour f proche de 400 Hz : ne correspond pas au fondamental. 3.2.3. FAUX r = 1 pour f proche de 552 Hz qui correspond au fondamental, mais absence d'harmoniques. Il s'agit d'un son pur. 3.2.4. FAUX r = 1 pour f < 400 Hz, ce qui ne correspond pas au fondamental. 3.3.1. FAUX 3.3.2. VRAI La fréquence fondamentale obtenue précédemment est de 552 Hz, or le « do4 » correspond à une fréquence fondamentale de 523 Hz, la corde est mal accordée.