J. Roussel OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE : TD
I
A
irJi0
r0
FIGURE 1 – Trajet d’un rayon lumineux à travers un prisme et définition des angles.
2. Relier l’angle Aaux deux angles de réfraction ret r0.
3. La notice technique indique n=1,50. A quelle condition le rayon sort-il par la face opposée ?
4.
La déviation angulaire
D
est l’angle (défini positif) entre le rayon incident et le rayon émergent du prisme.
Exprimer la déviation
D
du rayon incident en fonction de
i
,
i0
et
A
. Montrer que
D
ne dépend que de
i
si
Aet nsont fixés.
5.
Tracer, à l’aide d’un logiciel ou d’une calculatrice, l’allure de la courbe représentative de
D
(
i
) et vérifier
l’existence d’un minimum. Utiliser le principe du retour inverse de la lumière pour montrer que le
minimum est obtenu quand i=i0.
6. Déduire une relation entre la déviation minimale Dm,net A.
7. Calculer Dm.
Ex. 4 – Pouvoir dispersif d’un prisme **
On envoie sur un prisme, en
incidence normale
, un rayon lumi-
neux de longueur d’onde
λ=
578
nm
à travers un prisme d’angle
A
taillé dans un verre dont l’indice dépend de la longueur d’onde via
la loi de Cauchy
n(λ)=a+b
λ2
avec a=1,500 et b=4,00.10−15 m2.
n(λ)
A
1. Tracer le chemin du rayon dans l’hypothèse ou il sort par la face opposée.
2. À quelle condition sur A, le rayon sortira-t-il par la face opposée du prisme ?
3.
L’angle
A
vaut 30
°
. Le rayon sort-il par la face opposée ? Si oui, calculer la déviation angulaire
D
que
subit le rayon.
4.
En réalité le rayon est constitué de deux composantes monochromatiques de longueur d’onde
λ1=λ−δλ
et
λ2=λ+δλ
avec
δλ =
1
nm
(il s’agit du doublet jaune issu du spectre d’émission de l’élément mercure).
Calculer les déviations
D2
et
D1
correspondantes à chacune de ces composantes et déduire l’angle
γ
entre
ces deux rayons.
5. Par définition, le pouvoir dispersif Pdu prisme vaut P=¯
¯
¯
¯
D2−D1
λ2−λ1¯
¯
¯
¯
. Calculer P.
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