TOME 2
SPORTS ET PRATIQUES CORPORELLES CHEZ LES DEPORTES,
PRISONNIERS DE GUERRE ET REQUIS FRANÇAIS EN
ALLEMAGNE
DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE (1940-1945)
Von der Philosophisch-Historischen Fakultät der Universität Stuttgart
zur Erlangung der Würde des Doktorgrades der
Philosophie (Dr. phil.) genehmigte Abhandlung
Vorgelegt von
Doriane Gomet
aus Saint-Brieuc, Frankreich
Hauptberichter: Prof. Dr. Wolfram Pyta
Mitberichter: Prof. Dr.Thierry Terret
Tag der mündlichen Prüfung:
28. November 2012
Historisches Institut der Universität Stuttgart
2012
371
SECONDE PARTIE
LES PRATIQUES CORPORELLES DES REQUIS
ET DES PRISONNIERS FRANÇAIS DE LETE
1942 A LA LIBERATION :
ENTRE DISTRACTIONS ET ENCADREMENT
IDEOLOGIQUE
372
SOMMAIRE TOME II
SECONDE PARTIE. LES PRATIQUES CORPORELLES DES REQUIS ET DES
PRISONNIERS FRANÇAIS DE L’ETE 1942 A LA LIBERATION : ENTRE
DISTRACTIONS ET ENCADREMENT IDEOLOGIQUE 371
SOMMAIRE TOME II 372
INTRODUCTION DE LA SECONDE PARTIE 375
CHAPITRE I: REQUIS POUR LE TRAVAIL ET PRISONNIERS. SITUATION EN 1942. 377
Introduction 377
1.1 Un contexte géopolitique renouvelé entraînant une diversification de statuts des Français
détenus dans le Reich 378
1.1.1 Une fin d’année 1941 difficile pour les forces de l’Axe 378
1.1.2 La France s’engage dans la « collaboration totale » 379
1.1.3 Une réorganisation des institutions d’occupation en France 381
1.1.4 Novembre 1942, une nouvelle physionomie de la guerre 384
1.1.5 « Guerre Totale », réquisition de main-d’œuvre étrangère et conditions d’existence en Allemagne
384
1.2 Les institutions de tutelle des prisonniers de guerre 387
1.2.1 Continuités et ruptures constatées dans les services français gérant les prisonniers de guerre à
partir de 1942 387
1.2.2 Présence affirmée des services de police et des services de la main-d’œuvre allemands 392
1.2.3 La création du statut de prisonnier transformé 395
1.3 Les requis pour le travail : mesures et institutions 402
1.3.1 Les exigences allemandes et les importantes concessions françaises 402
1.3.2 Les statuts du « travailleur de l’ Ouest » et les instances allemandes sous-jacentes 407
1.3.3 Les institutions françaises : protection et éducation des travailleurs français en Allemagne 418
1.4 La délégation permanente du CGEGS à Berlin : une structure singulière gérant les activités
sportives des requis et des prisonniers de guerre 426
1.4.1 La mise en place d’une Délégation permanente à Berlin du C.G.E.G.S en faveur des travailleurs
français 426
1.4.2 Une délégation responsable de l’ensemble des questions relatives au sport tant pour les ouvriers
que pour les prisonniers 427
CHAPITRE II. SPORTS ET EDUCATION PHYSIQUE : DES PRATIQUES QUI PERMETTENT
DE SUPPORTER UNE CAPTIVITE QUI S’ETERNISE ? LE CAS DES OFFICIERS ET HOMMES
DE TROUPE AYANT GARDE LEUR STATUT DE PRISONNIER DE GUERRE 430
Introduction 430
2.1 Dans les Oflags, des pratiques physiques affranchies de la propagande, mais tributaires des
aides extérieures. 432
2.1.1 Une société captive apaisée et organisée 432
2.1.2 Une multitude d’activités physiques organisées 435
2.1.3 Des évènements sportifs multiples 453
2.1.4 Préparation de concours ou d’examens 459
2.1.5 Des difficultés plurielles liées à la captivité 469
2.2 Dans les Stalags, des pratiques diversifiées et tournées vers les Kommandos 477
2.2.1 Une réorganisation des Stalags sous l’égide de la « Confiance » 477
2.2.2 Des activités physiques et sportives nombreuses, mais confrontées à des obstacles majeurs 486
2.2.3 Une activité résolument tournée vers les Kommandos de travail 504
373
2.3 Dans les Kommandos : un développement piloté par les services des Stalags souffrant de
façon prononcée d’un manque de matériel 512
2.3.1 Vue d’ensemble sur les pratiques des Kommandos 512
2.3.2 Les matchs de football, activités phares des Kommandos 518
2.3.3 Conditions de détention, installations, assouplissement de la garde et matériels : les quatre grands
freins au développement des pratiques sportives 522
2.4 Des prisonniers en quête de loisirs confrontés à des services d’aide qui ne peuvent pallier les
besoins 532
2.4.1 Un état d’esprit très différent entre les camps et les Kommandos 532
2.4.2 Une politique sportive du CGS intégrée dans la logique des actions du CCA qui se répercute
jusque dans les camps 536
2.4.3 Les espoirs déçus suscités par le CGS et l’heureuse présence des YMCA 545
Conclusion 557
CHAPITRE III : DES PRATIQUES ENCADREES ET OUVERTES SUR L’EXTERIEUR (ETE
1942-LIBERATION). ANALYSE DES PRATIQUES CORPORELLES DES REQUIS POUR LE
TRAVAIL ET DES PRISONNIERS TRANSFORMES 560
Introduction 560
Remarque préliminaire : des archives riches, mais à manipuler avec précaution 562
3.1 Les requis pour le travail : des travailleurs déplacés au cœur de l’Allemagne en guerre 564
3.1.1 La propagande franco-allemande : « vie saine et Europe sociale » 564
3.1.2 Vers un profil sociologique des travailleurs requis 568
3.1.3 Lieux et conditions de vie des Français en Allemagne 579
3.2 Des pratiques sportives intégrées à la Betreuung qui se structurent sous l’égide de la DOF
(février 1943-avril 1944) 586
3.2.1 Les loisirs des Français, des activités mises sous la tutelle de la DOF par la DAF 586
3.2.2 Mettre en place la pratique des sports, 603
3.2.3 Le faible taux d’activités sportives officielles : 10% de pratiquants qui structurent
progressivement leurs pratiques 610
3.3.4 Les activités physiques personnelles et les spectacles sportifs : des loisirs touchant une
population plus vaste 629
3.3.5 Entre aides et freins, le contexte singulier des pratiques sportives des Français durant l’année
1943 638
3.3 Des pratiques sous haute surveillance (printemps et été 1944) 666
3.3.1 Le sport, une activité centrale dans la nouvelle « doctrine culturelle » de la DOF 666
3.3.2 Des structures plus nombreuses et mieux encadrées offrant des choix de pratiques diversifiés aux
requis 685
3.3.3 Davantage de pratiquants mais des situations très hétérogènes 692
3.3.4 Des pratiques diversifiées et davantage encadrées 706
3.3.5 Les jeunes requis « encadrés » : une population favorisée dans le domaine des activités sportives
730
3.3.6 Des freins multiples qui se répercutent de façon très différente suivant les Gaue, les camps, les
usines, le genre 740
Conclusion 762
CHAPITRE IV. EPILOGUE : UNE DISPARITION PROGRESSIVE DES LOISIRS CHEZ LES
PRISONNIERS ET LES REQUIS AVEC L’ECROULEMENT DU IIIE REICH 765
Introduction 765
4.1 Institutions de tutelle des prisonniers et requis dans un contexte politique nouveau 767
4.1.1 Une nouvelle donne politique 767
4.1.2 Les institutions délocalisées gérant les prisonniers de guerre en Allemagne 768
4.1.3 La DOF et le choix de la collaboration 771
4.2 Des loisirs qui disparaissent progressivement 777
4.2.1 Une raréfaction importante des loisirs chez les prisonniers de guerre 777
374
4.2.2 Les loisirs des requis, des pratiques qui disparaissent malgré les souhaits réitérés des
responsables culturels 780
4.3 Des Français confrontés à des conditions de vie de plus en plus critiques 787
4.3.1 L’endémique problème de la faim 787
4.3.2 Angoisses et destructions provoquées par les bombardements 791
4.3.3 Conditions de travail difficiles et chantiers de fortification 793
4.3.4 Transfert et surpopulation 795
4.3.5 Arrestation, emprisonnement, déportation 797
Conclusion de la seconde partie 802
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