PRODUCTEUR PLUS
Les sols et l'agriculture, Gérard Millette Ph.D.
Chapitre 73
254
vorables sur la terre. La lune prend 28 jours pour contourner
la terre et tourner sur elle-même. Elle nous montre toujours
le même côté. Elle a donc une face cachée. Le diamètre du so-
leil est 400 fois celui de la lune, mais la distance entre la lune
et le soleil est 400 fois celle qui la sépare de la terre. Ceci nous
permet de voir la lune auréolée de lumière lors d’une éclipse
totale de soleil.
TACHES SOLAIRES
Le soleil est une immense boule de feu ou de magma.
Son diamètre est de 1 392 000 kilomètres, soit plus de 1 000
fois celui de la terre. Son volume est environ 1,3 million de fois
celui de la terre. La température à sa surface serait de 6 000
degrés et celle du centre de 15 millions de degrés centigrades.
Pas étonnant que tous les éléments connus sur la terre
comme le Ca, Fe, etc. s’y trouvent dans un état gazeux. La
composition chimique du soleil serait de 92 % d’hydrogène,
7,8 % d’hélium et 0,2 % de tous les autres éléments, sous
forme de gaz en fusion.
Comme dans tout bon foyer de maison, il y a des
langues de feu sur le soleil, qui s’élancent dans l’espace de fa-
çons inégales. Les creux entre les langues de feu laissent des
points sombres, qui nous apparaissent comme des taches. On
a observé jusqu’à 200 taches en même temps lors d’un maxi-
mum d’activité, contre seulement 10 par temps d’accalmie.
L’énergie dégagée lors de ces explosions solaires est des mil-
liards de fois plus puissante que celle de la bombe atomique
lancée sur Hiroshima en 1945. Les tempêtes durent environ
deux ans. La plus récente a eu lieu en avril 2001. Il faut 11 ans
pour atteindre le maximum et 11 autres années pour revenir
au minimum. Le cycle total dure donc 22 ans. Le creux qui cor-
respond au pic de 2001 a été observé en 1990. La variation
dans la quantité d’énergie émise par le soleil entre le pic et le
creux ne serait que de 0,1 %. Rien qui pourrait expliquer les
variations climatiques que nous observons sur notre planète.
Or, certains astronomes disent que les variations climatiques
actuelles correspondent à des cycles de taches solaires. En fait,
les vraies valeurs de réchauffement calculées seraient de 0,5
degré depuis 1850, parce que les océans amoindrissent les
variations de température que l’on pourrait ressentir. Heureu-
sement, nous ne recevons que un milliardième de l’énergie
solaire.
VAPEUR D’EAU
Il y a énormément de vapeur d’eau dans l’espace astro-
nomique qui entoure la terre. En 1998, une sonde spatiale eu-
ropéenne rapportait avoir observé des quantités énormes de
vapeur d’eau près de la nébuleuse Orion, située hors de la
zone d’influence climatologique de la terre. Selon les astro-
nomes de l’université John Hopkins de Baltimore, ce nuage
contenait assez d’eau pour remplir 60 fois tous les océans de
la terre en 24 heures. Ceci expliquerait la présence d’eau dans
tout le système solaire, incluant ses satellites. Heureusement,
cette vapeur d’eau diminue l’intensité des rayons solaires. Par
contre, elle agit comme un gaz à effets de serre (GES) et nous
protège contre la glaciation.
PHÉNOMÈNES CYCLIQUES
Les variations climatiques, observées sur la terre pour-
raient provenir d’actions complexes de l’univers astrono-
mique, dont les éléments agiraient les uns sur les autres. Or,
les phénomènes astronomiques sont cycliques depuis des
milliards d’années. Les effets auraient été répétitifs, ce qui n’est
pas le cas de nos 9 périodes de glaciation et de réchauffement
au cours des derniers 1 500 000 ans (72). Il faut inclure dans la
discussion les causes terrestres, dont le CO2fait partie, mais
qui comprennent l’oxygène et l’hydrogène. Le gaz oxygène
apporte la complication de l’ozone dans le paysage du ré-
chauffement climatique. C’est pourquoi il sera le sujet du pro-
chain chapitre.
Figure 73.2