14 juin : Les troupes allemandes pénètrent dans Paris
22 Juin : Armistice franco-allemande à Rethondes
Jusqu’à la fin de l’année les mesures discriminatoires pour les juifs s’accentuent : recensement des
juifs ; internement des étrangers de races juives, loi sur le statut des juifs…
29 mars : Création du Commissariat général aux questions juives
14 mai : Rafle du « Billet vert » Arrestation de 3700 Juifs étrangers dirigés vers Pithiviers et Beaune-la-Rolande
20-25 août : 4232 juifs étrangers à Drancy
Loi du 29 novembre 1941 : Création de l’Union générale des Israélites de France (UGIF*)
Même les juifs français ne sont désormais plus à l’abri.
27 mars : Départ du 1er convoi vers Auschwitz
29 mai : 8e ordonnance allemande, port de l’étoile Jaune en zone nord
16-17 juillet : rafle du Vel’ d’Hiv’ contre les Juifs étrangers. Arrestation de femmes et enfants
Novembre : Invasion de la zone sud par les Allemands
Décembre : mention Juif sur la carte d’identité
Les juifs ne fréquentent plus aucun lieu publics, portent l’étoile jaune et les rafles se multiplient tant en
zone nord que sud. Seule, la zone italienne est épargnée
Janvier : Grande rafle de Marseille avec la destruction du Vieux Port
30 janvier : Création de la Milice française
9 février-17 décembre : 17 trains de déportation partent de Drancy
Septembre : Invasion allemande de la zone italienne. Rafle de Nice.
Les juifs n’ont plus aucun refuge.
6 avril : Arrestation des 44 enfants d’Izieu
20-21 Juillet : descente de la Gestapo dans les maisons d’enfants de l’UGIF
* Sur injonction des Allemands, l’UGIF, l’Union générale des Israélites de France, est créée le 29 novembre
1941 par le gouvernement de Vichy, pour « assurer la représentation des Juifs auprès des pouvoirs publics
pour les questions d’assistance, de prévoyance et de reclassement social ». Elle est administrée par un conseil
de 18 membres, 9 pour chaque zone, choisis par Xavier Vallat, Commissaire général aux questions juives,
parmi les notabilités des associations caritatives.
Son fonctionnement est radicalement différent d’une zone à l’autre, en fonction de la pression plus ou moins
grande de l’occupant.