(f) Soit Gle sous-groupe de A∗form´e des unit´es positives. Soit ψ:G→
R2l’application
x=a+b√d7→ ψ(x) := (log |a+b√d|,log |a−b√d|).
Montrer que ψest un morphisme de groupes (avec R2muni de l’addition) et
que l’image de ψest contenu dans la droite Dd’´equation x+y= 0.
(g)Montrer que ψ(G) est discret dans Det en d´eduire que Gest un Z-
module libre de rang 0 ou 1.
(h) Si G={(a1+b1√d)n, n ∈Z}avec a1>0, b1>0, on dit que x:=
a1+b1√dest l’unit´e fondamentale. En utilisant (d) d´ecrire un algorithme
pour calculer l’unit´e fondamentale. Montrer que G=Zpour d= 3,7,11 et
d´eterminer l’unit´e fondamentale pour ces valeurs.
Remarque: On peut montrer que G=Zpour tout d.
3 Exercice
Soit Aun anneau commutatif noeth´erien. Si Iest un id´eal de A, on pose
R(I) := {a∈A, ∃n∈N, an∈I}.
(a) Montrer que R(I) est un id´eal et qu’il existe un entier naturel ntel
que R(I)n⊂I.
(b) On dit qu’un id´eal Iest r´eductible si il existe deux id´eaux Jet K
distincts de Itels que I=J∩K. Dans le cas contraire, on dit que Iest
irr´eductible. Montrer que tout id´eal premier est irr´eductible et que tout id´eal
est l’intersection d’un nombre fini d’id´eaux irr´eductibles.
(c) Pour tout a∈Aon note φa:A→Al’application d´efinie par φa(x) =
ax. On suppose qu’il existe a∈Anon nilpotent tel que φane soit pas
injective. En consid´erant les noyaux et les images de φanmontrer que (0) est
un id´eal r´eductible.
(d) Montrer que si (0) est irr´eductible R((0)) est premier.
(e) Montrer que si Iest un id´eal propre irr´eductible R(I) est premier.
(f) Montrer que l’on peut trouver des id´eaux premiers p1,...,pret des
entiers n1, . . . , nrtels que
(0) = pn1
1∩ ··· ∩ pnr
r.
(g) On dit qu’un id´eal premier de Aest minimal si il ne contient stricte-
ment aucun id´eal premier. Montrer qu’il existe dans Aau plus un nombre
fini d’id´eaux premiers minimaux et que tout id´eal premier contient un id´eal
premier minimal.
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