La Roue du design du sourire - Dental Tribune International

es tendances mo-
dernes de la dentis-
terie dentaire esthé-
tique et la couverture
médiatique du reloo-
king du sourire ont augmenté la
conscience publique de l’esthétique
dentaire. Les gens savent, mainte-
nant, que l’esthétique du sourire
joue un rôle clé dans leur sens du
bien-être, leur acceptation sociale, le
succès professionnel, dans les rap-
ports interpersonnels et dans la
confiance en soi. Les attentes es-
thétiques et les demandes des pa-
tients ont substantiellement aug-
menté. Désormais, un sourire sain,
brillant, éclatant, n’est plus seule-
ment l’apanage des millionnaires
et des vedettes de cinéma. En consé-
quence, beaucoup de dentistes in-
tègrent plusieurs protocoles de trai-
tement du sourire dans leur pra-
tique quotidienne, pour répondre
aux demandes esthétiques crois-
santes de leurs patients.
L’esthétique
du sourire
Un sourire est une expression faciale,
mise étroitement en rapport avec les
émotions et états psychologiques
d’une personne. Un sourire se pro-
duit quand une personne exprime
du bonheur, du plaisir ou de l’amu-
sement. C’est la plus importante
expression faciale : elle est essen-
tielle pour exprimer bienveillance,
accord et appréciation. Un sourire
exige la coordination des compo-
santes gingivales, dentaires et fa-
ciales qui sont stimulées, volontai-
rement ou involontairement, par
diverses émotions. Il est évident
que chaque sourire est différent et
particulier à chaque individu. Un
sourire affaibli, en revanche, est as-
socié aux plus importants symp-
tômes de la dépression. L’esthé-
tique traite de beauté objective et
subjective. La beauté objective est
basée sur les propriétés intrinsèques
de l’objet lui-même. A contrario, la
beauté subjective est relative à la
perception et l’émotion de la per-
sonne qui observe. Cependant, la
perception de l’esthétique du sourire
est basée sur des croyances per-
sonnelles, des influences culturelles,
des courants esthétiques, la mode
et l’impact des médias. Il en res-
sort que l’esthétique du sourire
est une question multifacto-
rielle qui doit être analysée suf-
fisamment pour tout traite-
ment esthétique. La beauté
objective d’un sourire peut
être établie avec l’application
de plusieurs principes d’es-
thétique du sourire, et la créa-
tion d’une beauté subjective
peut rehausser une valeur cos-
métique. L’esthétique du sou-
rire a été définie de plusieurs fa-
çons dans la littérature. J’aime-
rais la résumer comme suit : l’es-
thétique du sourire est un pro-
cessus systématique, gouverné par
la psychologie, la santé, la fonction
et les canons de l’esthétique natu-
relle, pour apporter quelques mo-
difications aux tissus, durs et mous,
oraux, en respectant des limites
anatomiques, physiologiques et psy-
chologiques, dans le but d’apporter
une influence esthétique positive
globale, sur le visage et la person-
nalité d’une personne, considérés
comme un ensemble. Nous appré-
cions tous un beau sourire quand
nous le voyons, mais il est difficile
d’expliquer exactement ce qui rend
un sourire beau. Il est évident qu’un
sourire plaisant dépend des fac-
teurs suivants : la qualité des élé-
ments dentaires et gingivaux, leur
conformité aux règles de beauté
structurale, le rapport entre les dents
et les lèvres, et leur intégration har-
monieuse avec les autres compo-
santes du visage. La beauté structu-
rale et esthétique de la face et du
sourire sont jugées normalement
par des aspects psychologiques –
perception, personnalité, désir –,
l’état de santé, le ratio matmatique
entre les composantes faciales,
dento-faciales et dento-gingivales.
Les aspects psychologiques sont très
subjectifs et fluctuent constamment
à cause de la personnalité, de la
mode et de la pression médiatique.
D’où, la seule méthode objective
d’analyse esthétique se doit d’être
mathématique. En effet, les mathé-
matiques ont été considérées le seul
système de référence pour com-
prendre la nature. Par conséquent, le
dentiste plasticien doit être familier
avec plusieurs concepts mathéma-
tiques et géométriques pour gérer
une esthétique du sourire et ses
protocoles cliniques.
La Roue du design
du sourire
Pour toute produre d’élabora-
tion d’un sourire, le clinicien doit
considérer les éléments compo-
sants les pyramides du sourire :
psychologie, santé, fonction et es-
thétique (PSFE), décrits ci-dessous
par ordre d’importance. Il est né-
cessaire de déterminer le profil psy-
chologique du patient, de rétablir
un environnement oral sain, de
restaurer la fonction puis, seule-
ment, de prêter attention à rétablir
l’aspect esthétique. Les quatre py-
ramides devraient être considérées
avec égale importance pour attein-
dre le résultat clinique escompté. En
réunissant ces quatre pyramides
(PSFE), j’ai développé la Roue du
design du sourire (fig. 1) dans la-
quelle chaque pyramide est subdi-
visée en trois zones apparentées.
La Roue du design du sourire a été
imaginée comme un guide simple
aux composantes les plus impor-
tantes de la globalidu sourire, leur
signification clinique et l’ordre de
leur maintien pendant la procé-
dure d’architecture du sourire. Je
crois que la Roue du design du sou-
rire aidera les cliniciens à facilement
comprendre les procédures « com-
plexes » de la conception d’un sou-
rire en dentisterie esthétique. Ci-
dessous, j’explique brièvement les
protocoles de la Roue du design du
sourire avec l’estimation de pyra-
mides PSFE et leurs objectifs de
base.
L
Le sourire est le rayon de soleil du visage.
Il résulte cependant d’une combinaison variée et complexe
de plusieurs éléments. Le Dr Koirala propose un guide pas
à pas à travers son approche plurielle et brevetée
de la psychologie des patients.
La Roue du design du sourire :
Une approche pratique
de l’esthétique du sourire
L’esthétique
du sourire
est une question
multifactorielle
par le Dr Sushil KOIRALA, Katmandou, Népal
Étape 4 : Améliorer
La pyramide de l’esthétique
La pyramide de l’esthétique est la der-
nière mais la plus sensible des pyramides
de la Roue du design du sourire, du fait
que l’esttique ait deux aspects : sub-
jectif et objectif. L’estimation des aspects
subjectifs (perception, personnalité, dé-
sir) est la pièce maîtresse de la pyramide
de la psychologie. Il sera noté que l’es-
timation des aspects objectifs dépend de
la distance (distance focale) à laquelle est
visualisée la composante esthétique.
D’, la pyramide de l’esthétique peut
être divie, globalement, en trois zones
majeures : macro, mini et micro.
Macro-esttique
La macro-esthétique traite de la structure
globale du visage et sa relation au sou-
rire (fig. 2). Pour apprécier les compo-
sants macro-esthétiques de tout sourire,
la distance visuelle de la macro-est-
tique devrait être de plus de cinq pieds.
Cependant, en pratique clinique, l’esti-
mation des composants macro-esthé-
tiques est faite en utilisant plusieurs
photographies faciales avec les critères
d’estimation géotriques et mat-
matiques, en utilisant des points de -
férence et leur corrélation. Divers points
de référence faciaux et des directives sont
utilisés pour la chirurgie orthognathique
et esthétique du visage ; cependant, les
directives macro-esthétiques suivantes
sont considérées comme fondamen-
tales dans le design du sourire :
- la ligne dio-faciale
- les tiers faciaux
- la ligne interpupillaire
- l’angle naso-labial
- le plan E de Ricketts.
gulées avant traitement fonctionnel et
esthétique. Le processus d’analyse de
la pyramide de la santé inclut l’histo-
rique du patient (dicale, dentaire,
alimentaire), des examens (extra-oral,
intra-oral) et des investigations (ra-
diographies, tests de vitali pulpaire,
analyse de modèles d’étude). Plu-
sieurs types de questionnaires, d’exa-
mens cliniques et de protocoles d’in-
vestigations peuvent être utilis pour
obtenir les informations nécessaires
concernant la santé du patient.
Le clinicien peut utiliser cette infor-
mation pour préparer un protocole de
traitement personnalisé. Les trois
composants de la pyramide de la
santé devraient être tablis dans les li-
mites normales avant de commencer
toute produre reconstructrice et es-
thétique sur un patient.
Étape 3 : Restaurer
La pyramide de la fonction
Forces et Mouvements
Pour l’analyse de la pyramide de la
fonction, l’occlusion existante, le confort
et la phonétique sont correctement exa-
mis, avec l’évaluation des para-fonc-
tions, du niveau de confort pendant la
mastication et la déglutition, ainsi que les
mouvements de l’articulation temporo-
mandibulaire. La clarté de l’élocution
normale et de la prononciation sont
aussi examinées. L’occlusion, le confort
et les composantes de la photique de
la pyramide de la fonction devraient
être restaurés et maintenus à un niveau
acceptable avant de commencer le trai-
tement de toute composante esttique.
dans l’augmentation rapide des sirs
des patients et de leurs niveaux d’exi-
gence. Les patients sont maintenant
disposés à payer pour l’amélioration de
l’esttique de leur sourire. Par consé-
quent, les responsabilités éthiques des
dentistes plasticiens dans l’identifica-
tion du besoin ou des motivations des
patients ont aussi augmen. Les désirs
et espoirs de beaucoup de patients
sont plus élevés que ce qui est clini-
quement alisable, et c’est le devoir du
clinicien dexpliquer et de guider les pa-
tients vers un but esttique réaliste.
L’estimation psychologique de toute
personne est très subjective ; cepen-
dant, des aspects comme la perception,
la personnalité, l’attente ou le sir sont
importants pour l’architecture du sou-
rire. La satisfaction du patient est en
rapport étroit avec ces aspects. D’où,
comprendre la pyramide de la psy-
chologie est un aspect intégral dans le
design du sourire.
Étape 2 : Diagnostiquer
La pyramide de la san
La pyramide de la santé est divisée en
trois zones : la santé nérale, la santé
spécifique et la san gingivo-dentaire.
L’évaluation de la pyramide de la
santé et sa gestion jouent un rôle vi-
tal dans la plupart des cas, puisque les
patients peuvent présenter certaines
limites à cause de leur santé, comme
le diate non contrôlé, des patholo-
gies des tissus mous, une faible consti-
tution osseuse, une hygne orale in-
suffisante, des caries, des maladies pa-
rodontales, etc. qui devraient être ju-
Étape 1 :
Comprendre
La pyramide de la psychologie
D’après le professeur Robert A. Baron,
la psychologie est la mieux définie
comme la science des comportements
et processus cognitifs. Le comporte-
ment traite de toute action ou action
d’un être vivant qui peut être observée
ou mesurée.
Les processus cognitifs traitent de
chaque aspect de notre vie mentale :
nos penes, moires, images men-
tales, raisonnements, prises de ci-
sion, et ainsi de suite, dans tous les as-
pects de l’esprit humain. Dans l’archi-
tecture du sourire, nous essayons nor-
malement de comprendre la deuxme
partie de la psychologie, par exemple,
l’esprit humain ou plut les esprits de
nos patients. Il y a trois zones fonda-
mentales que nous considérons en
détail pour l’estimation de la pyra-
mide psychologique : perception, per-
sonnalité et sir.
Perception
La perception est le processus avec le-
quel une personne peut sélectionner,
organiser et interpter l’apport de ses
récepteurs sensoriels. Une personne ne
peut pas imaginer beau et esthé-
tique sans quelque notion préalable.
Les médias sont, à psent, la source la
plus commune d’information sur la
beauté et l’esthétique. Un malade
conçoit habituellement sa propre idée
de lesthétique du sourire bae sur ses
5 MARS 2010 - DENTAL TRIBUNE - N°09
TENDANCES ET APPLICATIONS
9
par le Dr Sushil KOIRALA, Katmandou, Népal
Fig. 2 :
La macro-esthétique
traite de la structure
globale du visage
et sa relation
au sourire.
Fig. 3 : La mini-esttique traite de la corlation esthétique entre
les lèvres, les dents et les gencives au repos et en position de sourire.
Fig. 4 : La micro-esthétique traite de la structure fine
d’esthétique dentaire et gingivale.
croyances personnelles propres, les
influences culturelles, les tendances es-
ttiques de la soc et l’information
par les dias. Les dentistes doivent
communiquer avec leurs patients pour
comprendre ces informations pen-
dant la consultation initiale, ce qui les
aidera à comprendre la perception du
patient quant au sultat du traite-
ment. L’usage de questionnaires,
d’aides visuelles, tels que des cas cli-
niques anrieurs ou des sourires de
plusieurs célébrités, peuvent aider
énormément dans ce processus.
Personnali
D’après la psychologie humaine, la
personnalité est le modèle unique et
stable des comportements, penes et
émotions d’un individu. Il sera noté que
chaque problème ou inquiétude de
chaque patient devrait être compte-
ment éval, en respectant son type de
personnalité. D’aps Roger P. Levin, il
y a quatre types de personnalité :
- Contrôlant : Ce type de personne est
axé sur les résultats, décide rapidement
et déteste les bavardages sans intérêt.
Elle est hautement organisée, n’aime
que les détails synthétiques, est mé-
thodique et autoritaire.
- Promouvant : Ce type de personne
aime se sentir bien, est très émotive,
prend rapidement des décisions, dé-
teste les détails ou la paperasserie, et
aime avoir du bon temps.
- Facilitant : Les gens avec ce type de
personnalité sont attirés par les gens
qui ont des les d’intérêts semblables,
craignent les conquences, sont lents
dans la prise de décision, réagissent peu
aux pressions, sont émotifs et lents à
changer.
- Analytique : Ce type de personne exige
des tails et informations sans fin, a un
esprit interrogateur, est ts exigeant et
particulièrement émotif. Ce type est le
plus difficile à convaincre et qui prend le
plus de temps long à se cider.
sir
Le désir est une composante subjective.
Le développement de la conscience pu-
blique de l’esttique du sourire à tra-
vers les dias joue le le principal
Mini-esthétique
La mini-esthétique traite de la corrélation
esthétique entre les lèvres, les dents et les
gencives au repos et en position de sou-
rire (fig. 3). La corrélation esthétique
peut être appréciée correctement quand
elle est regare à une distance moindre
que la distance visuelle de la macro-es-
thétique. La distance de la mini-esthé-
tique visuelle est, normalement, de deux
à cinq pieds. Il y a plusieurs directives
dans l’esttique basée sur le rapport et
le ratio entre lèvres, dents, gencives.
Elles peuvent être analysées pendant
l’estimation mini-esttique qui utilise
des caracristiques frontales, verticales
et transversales du sourire. Les photo-
graphies cliniques sont les outils de base
pour l’analyse mini-esthétique. Le sou-
rire peut être analysé au repos (position
M) ou lors du sourire (position E). En po-
sition M, les rences suivantes sont
mesurées et analyes :
- la hauteur de la commissure
- la hauteur du sillon sous-nasal
- la visibili des incisives maxillaires.
En position E, les références suivantes de-
vraient être analysées :
- ligne du sourire
- mi-ligne dentaire
- sytrie du sourire
- couloir buccal
- zone d’exposition et de visibilité des
dents
- indice du sourire
- ligne de la lèvre.
Micro-esttique
La micro-esttique traite de la structure
fine d’esttique dentaire (fig. 4) et gin-
givale. La micro-esthétique peut être
appréciée à une distance visuelle de
moins de deux pieds ou à la distance nor-
male du maquillage. Pour lestimation cli-
nique des composantes micro-esthé-
tiques des dents et gencives, une illumi-
nation appropriée et des outils de gros-
sissement sont exigés pour l’examen in-
tra-oral. Les photographies intra-orales
cliniques cessaires devraient être prises
pour documentation et futures réfé-
rences. En micro-esthétique, le détail
de la structure de la dent individuelle, sa
relation à la gencive environnante et
aux dents adjacentes devraient être ana-
lys. Les points majeurs suivants doivent
être consis :
- les centrales supérieures (ratio de la di-
mension de la dent)
ERGONOMIE
N°09 - DENTAL TRIBUNE - 5 MARS 2010
Dr Docteur Sushil KOIRALA
skoirala@wlink.com.np
Le docteur Sushil Koirala est le président
fondateur de l’Institut védique de l’esthétique de
sourire (VISA) et formateur en chef de
« Comprendre la dentisterie esthétique », un
programme de formation de deux ans, ba sur la
philosophie védique de la beauté et de
l’esthétique. Il est titulaire d’un cabinet privé
principalement focali sur la dentisterie
cosmétique, a minima invasive (MICD). Avec plus
de 17 ans d’expérience clinique en dentisterie
esthétique, le Dr Koirala a cé les protocoles du
« Concept dique de sourire », de « La Roue de
l’esthétique du sourire », du « MICD » (Dentisterie
cosmétique micro-invasive) et diverses
techniques cliniques pour restaurations esttiques directes. Il est également le
président de la Fondation de l’Acamie népalaise de dentisterie cosmétique et
esthétique (NACAD) et l’Académie asiatique du Sud de dentisterie esttique
(SAAAD). Il a écrit « Un guide clinique de restaurations costiques directes
avec le Giomer », édité par Dental Tribune International, Allemagne. Le Dr
Koirala est également ledacteur en chef du magazine « Science et Beau en
dentisterie cosmétique », de DTI.
L’AUTEUR
La seule méthode
objective d’analyse
esthétique se doit d’être
mathématique
NOTE
Une liste complète de références
est disponible chez l’éditeur.
- principe du nombre d’or
- l’inclinaison axiale
- les embrasures des incisives
- la progression point du contact
- la progression du connecteur
- la progression de l’ombre
- la micro-texture de la surface.
Dans le design du sourire, les conditions
esthétiques en rapport avec la san gin-
givale et l’apparence sont des compo-
santes essentielles. La forme gingivale, la
place, l’embrasure et le profil par rapport
aux dents sont interpendants. Le res-
pect de ces aspects majeurs qui de-
vraient être traités pendant la conception
du sourire pour accomplir une esthétique
gingivale ou rose :
- forme gingivale
- profil gingival
- embrasure gingivale
- le zénith gingival
- la hauteur gingivale (emplacement ou
niveau).
Pour donner la plus haute satisfaction aux
patients et obtenir des résultats de trai-
tement durables, la séquence suivante
devrait être respectée tout au long du pro-
cessus d’architecture du sourire : com-
préhension adéquate des aspects psy-
chologiques, rétablissement de la san
et restauration des fonctions dans des li-
mites normales, et la magnification sub-
quente de composantes esthétiques.
Conclusion
Aujourd’hui, divers protocoles de design
du sourire sont disponibles en dentiste-
rie cosmétique. Cependant, la plupart des
cliniciens souhaitent utiliser le protocole
le plus simple avec les résultats les plus
prévisibles. Il sera no que le design du
sourire devrait être toujours un proces-
sus de prise de cision multifactorielle
qui permet au clinicien de soigner des pa-
tients avec une approche individualisée
et interdisciplinaire. La Roue du design
du sourire, présentée clairement dans cet
article, indique les composantes les plus
importantes (pyramide PSFE) de design
du sourire, leur signification clinique et
leur ordre de maintien pendant la pro-
dure d’architecture du sourire. Je crois
que la Roue du design du sourire est un
protocole simple et pratique dans le
concept du sourire qui peut aider le cli-
nicien à comprendre facilement les pro-
cédures « complexes » d’archi
tecture
dentaire plastique.
DT
05 MARS 2010 - DENTAL TRIBUNE - N°09
TECHNIQUE CLINIQUE
12
par le Drs Ratnadeep PATIL et Kavita MAHESH (Inde)
Avec cette technique, les praticiens peuvent prodiguer
des soins plus conservateurs, tout en étant fonctionnels
et esttiques. Elle s’inspire de la stratification naturelle
de la dentine et de l’émail. Étude de cas.
a restauration directe en
composite est une op-
tion viable de traite-
ment pour une restau-
ration esthétique, avec
une réduction mini-
male de la dent, particulièrement
dans le cas de fractures peu com-
plexes. De telles fractures sont tout à
fait communes chez les enfants et
adolescents et peuvent poser des pro-
blèmes esthétiques et psychosociaux.
Dans le passé, les résultats des res-
taurations directes en résine étaient
cevants parce qu’ils reproduisaient
mal les proprs optiques des dents
naturelles. Les avancées récentes
dans les technologies adsives et les
propriétés des matériaux, ainsi
qu’une meilleure compréhension des
propriétés optiques de la dent natu-
relle, ont aidé à améliorer la réalisa-
tion du côté vivant et profond d’une
restauration La habilitation directe,
en résine, d’une restauration de
classe IV, basée sur une technique
contemporaine de stratification, per-
met aux cliniciens de réaliser un trai-
tement conservateur se confondant,
d’une façon pratiquement imper-
ceptible, aux structures des dents ad-
jacentes.
Rapport de cas
Un patient, âgé de 19 ans, s’est pré-
senté avec une incisive centrale su-
périeure gauche fracturée et une in-
cisive centrale supérieure droite
ébchée, suite à un accident de sport
(Fig. 1). L’examen radiographique et
le test au froid nont pas révélé de
dommage pulpaire. Après la discus-
sion des diverses options de traite-
ment avec le patient, une restaura-
tion conservatrice à la sine
composite directe a été choisie.
Choix de la teinte
Les teintes de la dent ont été analy-
sées avant la préparation de la dent
et, ensuite, évaluées pour chaque
couche de composite. Le choix de la
teinte implique, habituellement, que
le chirurgien-dentiste compare vi-
suellement la teinte naturelle des
dents au teintier dentaire standard.
Telle méthode ne garantit pas que la
même teinte de composite apporte
les résultats attendus, puisque que
l’opacité inhérente et l’épaisseur de
la couche détermineront l’obtention
de la teinte. L’assortiment des teintes,
au contraire, est un processus hau-
tement technique mais, également,
avec des sultats imprévisibles parce
qu’ils dépendent de la compétence
et de la connaissance individuelles.
L’assortiment des teintes doit être
une partie intégrale de la technique
de stratification. En utilisant le sys-
tème de guide de teinte Tetric N-Ce-
ram (Ivoclar Vivadent), la teinte a été
termie comme étant du A3, avec
une translucidité élevée du bord in-
cisif et un rendu terminal rouge-
orangé. La vue occlusale des dents
fracturées indique la différence
d’opacité et de translucidité entre la
dentine et l’émail de la 21 (Fig. 2). La
dentine est un tissu opaque et fluo-
rescent, qui détermine la tonalité de
la dent et sa chromacité, en réflé-
chissant la lumière au travers de
l’émail. L’émail est un tissu translu-
cide et opalescent qui détermine lin-
dice de lumination de la dent.
Comme le patient est jeune, l’incisal
des tubercules était intact (Fig. 1).
Conception
de la préparation
Un biseau de un millitre a é p-
paré le long du bord de la surface
ébréchée de l’émail de la 11 (Fig. 3).
Une préparation périphérique de
deux millimètres, avec un biseau de
un millimètre, a été réalisée sur la
surface vestibulaire de la 21 (Fig. 3 et
4). Sur la surface palatine de la 21, un
épaulement arrondi a été préparé
Technique anatomique
de stratification pour les
composites antérieurs animés
L
Fig. 01 : Incisive centrale supérieure gauche fracturée
et incisive centrale supérieure droite ébréchée.
Fig. 02 : La vue occlusale des dents fracturées indique la différence
d’opacité et de translucidité entre la dentine et l’émail de la 21.
Fig. 04 : Préparation périprique de 2 mm, avec un biseau d’1 mm réalisée sur la surface
vestibulaire de la 21 et préparation d’un épaulement arrondi sur la surface palatine de la 21.
Fig. 03 : Biseau d’1 mm préparé le long du bord
de la surface ébréchée de l’émail de la 11.
Fig. 06 : Rinçage suivi du séchage en faisant attention
de ne pas trop dessécher la surface de la dent.
Fig. 05 : Mordançage fait, pendant 15 secondes,
avec de l’acide phosphorique à 37 %.
Dans le passé, les résultats
des restaurations directes
en résine étaient
cevants parce qu’ils
reproduisaient mal les
propriétés optiques des
dents naturelles
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