prévention cardiovasculaire je m`y mets, je m`y tiens. pour mon cœur

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SEMAINE DU CŒUR 2016 - DOSSIER DE PRESSE
POUR MON CŒUR, LE TEMPS EST COMPTÉ
PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE
JE M’Y METS, JE M’Y TIENS.
Une initiative de :
Ligue Cardiologique Belge
Avec le soutien de :
Ligue Cardiologique Belge
TABLE DES MATIERES
1. Prévention cardiovasculaire : je m’y mets, je m’y tiens
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2. Non-adhésion : définitions, causes, conséquences
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3. Non-adhésion et facteurs de risque dans la prévention primaire et secondaire
a. Hypercholestérolémie : 30% des patients arrêtent leur traitement après un an
b. Hypertension : une bonne adhésion au traitement permet de réduire la mortalité
cardiovasculaire de 60%
c. Prévention primaire et secondaire : comment améliorer l’adhésion?
8
4. Etude EUROASPIRE IV :
le contrôle des facteurs de risque chez les patients souffrant de maladie
coronaire reste insuffisant.
11
5. Prévention secondaire et revalidation cardiaque :
seuls 15% des patients poursuivent leur programme de revalidation
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6. Activités dans les centres de revalidation cardiaque
17
7. Activités des partenaires de la Semaine du Cœur
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Ligue Cardiologique Belge
Semaine du Cœur du 26 septembre au 2 octobre 2016
1. « PRÉVENTION CARDIOVASCULAIRE : JE M’Y METS, JE M’Y TIENS »
Bruxelles, le 6 septembre 2016 – Du 26 septembre au 2 octobre 2016 aura lieu la Semaine du Cœur qui sera consacrée à
l’adhésion thérapeutique dans le cadre de la prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires.
A l’heure actuelle, les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité en Belgique et sont responsables de
31.000 décès par an. Mais ce n’est pas une fatalité. Il est possible de prévenir et réduire le risque d’accident cardiovasculaire en
adoptant des mesures hygiéno-diététiques simples (arrêt tabagique, alimentation saine et variée, activité physique quotidienne,…)
qui sont parfois combinées à la prise quotidienne d’un ou plusieurs médicaments ciblant les différents facteurs de risque.
Cependant, il n’existe pas de recette miracle, pour que ces mesures soient efficaces, le patient devra s’y soumettre consciencieusement, sur le long terme et de façon régulière. C’est ce qu’on appelle l’adhésion: l’adéquation entre le comportement du patient et
le traitement proposé. Suivre un traitement et adapter son mode de vie au jour le jour: une question de régularité, de motivation
et de prise de conscience tout au long de l’année.
Et pourtant les Belges prennent encore trop peu soin de leur santé : 45% souffrent de surcharge pondérale ou d’obésité, 35% ont
une activité physique insuffisante, 25% sont des fumeurs quotidiens, 45% ont un taux de cholestérol trop élevé (seulement 1 sur 4 le
sait), 11% sont hypertendus (22% estimés) et 6% sont diabétiques type II (seulement 2 sur 5 diagnostiqués). L’adhésion ne s’arrête
pas aux mesures hygiéno-diététiques, souvent combinées dans le cadre de la prévention cardiovasculaire à un traitement médicamenteux. Mais les médicaments ne fonctionnent que chez les patients qui les prennent. Or en Belgique, 25 % des patients ne
débutent pas leur traitement2, 15 % ne prennent pas les doses prescrites3 et 40 % arrêtent leur traitement dans les 12 mois4.
Le Docteur Luc Missault, Président du Comité Scientifique Consultatif de la Ligue Cardiologique Belge et cardiologue à l’hôpital
académique St Jan à Bruges rappelle « qu’un mode de vie adapté et une prise fidèle des médicaments appropriés permettent d’éviter
des incidents cardiovasculaires aussi bien aux personnes n’ayant jamais été victimes d’accident cardiovasculaire et qui ont des facteurs
de risque cardiovasculaires à corriger (prévention primaire) qu’aux patients cardiaques ayant déjà présenté un événement cardiovasculaire (prévention secondaire). »
Direction générale Statistique – Statistics Belgium: http://statbel.fgov.be/fr/binaries/COMMUNIQU%C3%89%20DE%20PRESSE%20Causes%20de%20d%C3%A9c%C3%A8s%202012_tcm326-267267.pdf
M. Fischer et al., J Gen Intern. Med, 25(4):284-90, 2010.
3
Blaschke, Osterberg, Vrijens, Urquhart, Annual Review, 2012
4
Ibid.
1
2
2
Ligue Cardiologique Belge
Semaine du Cœur du 26 septembre au 2 octobre 2016
Une étude européenne (Euroaspire IV) a suivi pendant 6 mois des patients cardiaques après qu’ils aient été victimes d’un infarctus
ou d’un pontage cardiaque et met en lumière un constat alarmant : malgré la survenue d’accidents cardiaques graves, près de 50 %
continuent à fumer, 60 % ont une obésité abdominale, 80 % sont en surpoids, 25 % ont du diabète, plus de 40 % ont une pression artérielle au-dessus des normes, 40 % seulement suivent leur programme de revalidation cardiaque, 60 % disent ne pas avoir augmenté le
niveau d’activité physique et plus de 80 % ont un mauvais cholestérol (LDL) au-dessus des valeurs recommandées.
Paramètre sous-estimé de la réussite d’un traitement, une mauvaise adhésion peut être responsable de multiples complications, en particulier pour les maladies cardiovasculaires. Une analyse de 21 études observationnelles ayant inclu 46.847 participants
a montré qu’une bonne adhésion est associée à une mortalité réduite pratiquement de moitié5. Dans le cadre de la prévention
cardiovasculaire tant au niveau primaire que secondaire, une bonne adhésion permet d’éviter un accident cardiaque grave, des
hospitalisations ou des ré-hospitalisations, des rechutes et d’avoir une meilleure qualité de vie au quotidien.
C’est pourquoi cette année, la Ligue Cardiologique Belge rappelle les conseils de base pour protéger son cœur et souligne l’importance
d’agir au quotidien et de s’y tenir tout au long de l’année. Elle invite les Belges à dépasser leurs bonnes résolutions en matière
de prévention cardiovasculaire et à les intégrer à leur routine grâce à un programme de prévention cardiovasculaire moderne :
Comprendre
(sa maladie,
son traitement
éventuel,…)
Mesurer
pour prévenir
Adhérer
et se motiver
Agir et s’y tenir
5
Simpson SH, Eurich DT, Majumdar SR, et al.— A meta-analysis of the association between adherence to drug the-rapy and mortality. BMJ, 2006, 333,15.
3
Ligue Cardiologique Belge
Les 7 conseils à prendre à cœur
➊ Apprendre à mesurer sa pression artérielle et la maintenir aux valeurs recommandées
140/90 mm Hg
On parle d’hypertension si une de ces valeurs ou les deux sont supérieures à 140 ou 90. Des mesures
répétées sont nécessaires pour confirmer l’hypertension.
CHOL
➋ Apprendre à connaître son taux de cholestérol et le maintenir aux valeurs recommandées
Pour une personne à risque cardiovasculaire faible ou modéré, les objectifs sont : LDL cholestérol (mauvais
cholestérol) < 115 mg/dl.
Pour une personne à risque cardiovasculaire élevé (c’est-à-dire qui cumule plusieurs facteurs de risque),
les objectifs sont : LDL cholestérol (mauvais cholestérol) < 100 mg/dl.
Pour un patient cardiaque, les valeurs à atteindre sont : LDL cholestérol < 70 mg/dl.
➌ Faire doser son taux de sucre et prendre des mesures immédiates si le taux est supérieur aux valeurs
recommandées. La glycémie (taux de sucre dans le sang) à jeun doit être < 100 mg/dl.
➍ Manger sainement et varié
Privilégier : les fruits et légumes, les céréales (seigle, avoine,…), les légumineuses (lentilles, pois chiches,…), poisson et crustacés, produits laitiers frais,…Réduire sa consommation de viande, beurre et sauces,
sucreries et pâtisseries, plats préparés,…
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Ligue Cardiologique Belge
Les 7 conseils à prendre à cœur
➎ Conserver un poids sain
Pour savoir si son poids est correct, il faut calculer son Indice de Masse Corporelle (IMC) :
NORMAL
Poids (kg)
> 20
< 25
Taille (mètre) x taille (mètre)
Pour savoir si on souffre d’obésité
abdominale, il faut mesurer son tour de
taille.
Surcharge pondérale
> 25
< 30
80 CM
OBésité
> 30
94 CM
Les valeurs à ne pas dépasser :
➏ Rester actif au quotidien, pratiquer une activité sportive qui plait et convient.
Au moins
5 jours par semaine
30 MIN.
POUR UN TOTAL DE
150 min.
d’activité physique modérée
➐ Se libérer du tabagisme
Dès qu’un fumeur cesse de fumer, ses risques de maladies du cœur et d’accident vasculaire cérébral commencent à diminuer.
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Ligue Cardiologique Belge
PLUS QUE DE BONNES RÉSOLUTIONS
Adopter et intégrer des habitudes de vie saines offre une protection efficace contre les maladies cardiovasculaires. Mais
pour garder un cœur en bonne santé il faut s’y tenir au quotidien. Suivre un traitement et adapter son mode de vie au jour le jour est
avant tout une question de régularité, de motivation et de prise de conscience.
• Connaître et comprendre ses facteurs de risque
• Adhérer au suivi médical : rendez-vous, contrôles, traitement prescrit, …
• Adhérer aux recommandations d’hygiène de vie, alimentaires, activité physique, tabagisme
• Agir au jour le jour et s’y tenir
Des gestes simples au quotidien qui font toute la différence sur la durée et permettent :
• d’éviter un accident cardiaque grave
• d’éviter des hospitalisations ou des ré-hospitalisations
• d’éviter des rechutes
• d’avoir une meilleure qualité de vie au quotidien
2. NON-ADHÉSION : DÉFINITIONS, CAUSES, CONSÉQUENCES
Professeur André Scheen, Chef de Service, Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques et Unité de Pharmacologie
clinique (CHU Liège)
30 à 60 % des patients avec une maladie chronique ne respectent pas ou peu leur traitement.
Le traitement des maladies chroniques, et, dans le cas particulier des maladies cardiovasculaires, ainsi que leur prévention, implique
le suivi sur le long terme de règles d’hygiène de vie et, dans de nombreux cas, la prise quotidienne d’un ou plusieurs médicaments
ciblant les différents facteurs de risque.
L’adhésion (adhésion en anglais) thérapeutique concerne directement le patient et comprend deux dimensions complémentaires:
1. la persistance qui définit la durée pendant laquelle le patient continue à prendre son traitement.
2. L’implémentation qui décrit la façon dont le patient persistant gère et s’administre son traitement jour après jour6.
Dans le cas des maladies cardiovasculaires, l’adhésion du patient concerne aussi bien le respect des mesures hygiéno-diététiques que
la prise des médicaments à visée cardioprotectrice.
6
Scheen AJ. - Ahésion thérapeutique du patient chronique: des concepts à la prise en charge ambulatoire. Rev. Médicale Suisse, 2013, 9, 1032-6.
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En ce qui concerne le respect des prescriptions des médicaments, 30 à 60 % des patients avec une maladie chronique peuvent
être catégorisés comme étant peu ou non-observants7. De nombreuses études ont rapporté ces résultats, finalement assez
désolants, en ce qui concerne la prise des médicaments hypolipidémiants, antihypertenseurs ou antidiabétiques. Si l’on peut comprendre un taux aussi faible chez les personnes qui sont en prévention primaire (n’ayant pas encore été confrontées à des accidents
cardiovasculaires), il est étonnant d’apprendre que la situation est relativement similaire en prévention secondaire (à savoir chez des
patients avec des antécédents cardiovasculaires). Des enquêtes ont montré que cette problématique est largement sous-estimée
et trop souvent négligée par la majorité des médecins8. Toute réponse insuffisante à un traitement médicamenteux doit faire envisager un manque d’adhésion à celui-ci.
«De nombreux facteurs peuvent influencer ce paramètre, dont le profil du patient (contexte psycho-social et culturel), les particularités de la maladie (asymptomatique versus symptomatique), les modalités du traitement (complexité, tolérance, coût), l’attitude du médecin (empathie, communicateur) ou encore l’organisation du système de soins (obstacles administratifs)» explique
le Professeur André Scheen, Chef du Service de Diabétologie, Nutrition et Maladies métaboliques et de l’Unité de Pharmacologie
clinique au CHU de Liège.
Comprendre les raisons de la non adhésion :
• Les patient ne comprennent pas comment le médicament agit, l’objectif et les bienfaits du traitement.
• Ils oublient de prendre leur médicament ou ne prennent pas leur médicament à l’heure prévue chaque jour
• Crainte des effets secondaires
• Difficultés à prendre des rendez-vous médicaux
La non adhésion thérapeutique peut avoir des répercussions graves pour le patient (survenue ou récidive d’une complication cardiovasculaire, comme un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral). Il est évident que ce manque d’adhésion thérapeutique a également un impact négatif sur le budget des soins de santé, même s’il est très difficile à chiffrer. En cas d’échec d’un
traitement, le médecin se doit de vérifier, en priorité et avec le tact nécessaire, la bonne adhésion au traitement prescrit. Dans un de
ses rapports, l’Organisation Mondiale de la Santé a conclu que « améliorer l’adhésion du patient à un traitement chronique
devrait s’avérer plus bénéfique que n’importe quelle découverte biomédicale ».
Devant un phénomène aussi complexe, il n’y a évidemment pas de solution univoque. Il convient donc d’utiliser tous les moyens pour
améliorer l’observance thérapeutique, si possible en agissant de concert sur toutes les causes qui entrainent un échec d’adhésion du patient à son traitement. Le Professeur André Scheen constate que «d’une façon générale, la non-observance
thérapeutique est souvent le “symptôme” d’une relation médecin-malade non optimale où l’écoute de l’autre est insuffisante. Tout doit être mis en œuvre pour la dépister, évaluer son importance et la solutionner» conclut-il.
7
8
Le Bot M.— Dossier Observance. Rev Prat (Med Gen), 1999, 13, 1335-1348.
Scheen AJ. – Non observance thérapeutique : causes, conséquences, solutions. Rev Med Liège, 2010, 65, 239-245.
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Quelques exemples de questions à poser à son médecin/pharmacien :
➊ Quel est le nom de mon médicament et à quoi sert-il ?
➋ Quand et comment dois-je prendre mon traitement ?
➌ Et pendant combien de temps ?
➍ Que faire si j’oublie une prise ?
➎ Y a-t-il des effets secondaires possibles liés à mon traitement ?
➏ Puis-je prendre d’autres médicaments ou vitamines, compléments,… ?
➐ Puis-je arrêter mon traitement dès que je me sens mieux ?
3. NON-ADHÉSION ET FACTEURS DE RISQUE DANS LA PRÉVENTION PRIMAIRE
ET SECONDAIRE
Professeur Philippe van de Borne, Chef du Service de cardiologie (Hôpital Erasme) et Professeur Docteur Ernst Rietzschel,
Cardiologue (Hôpital Universitaire de Gand)
Les maladies cardiovasculaires sont dites multifactorielles, c’est-à-dire que leur apparition est causée par divers facteurs qu’ils
soient génétiques et/ou environnementaux. On les appelle facteurs de risque. Parmi ces facteurs, certains peuvent être corrigés,
à savoir l’hypertension artérielle, le taux de cholestérol trop élevé, l’excès de poids et les anomalies du métabolisme
du sucre sanguin. Mais ces facteurs sont très souvent sous-diagnostiqués car asymptomatiques, c’est-à-dire que les patients ne
présentent peu ou pas de symptômes. D’où l’importance d’une détection précoce et régulière de ces facteurs pour connaitre
son niveau de risque et prévenir les maladies cardiovasculaires. Et ce, aussi bien en prévention primaire (c’est-à-dire avant
le premier accident cardiovasculaire) que secondaire (c’est-à-dire après le premier évenement cardiovasculaire). Ce geste peut
servir de déclic pour réagir, adapter son mode de vie au quotidien et éventuellement suivre un traitement. De cette façon,
on devient maître et acteur de la santé de son cœur.
CHOL
Hypercholestérolémie : 30% des patients arrêtent leur traitement après un an.
Plus le cholestérol-LDL, c’est-à-dire le “mauvais” cholestérol qui se dépose sur les parois
artérielles, est haut et plus le risque de maladie cardiovasculaire augmente. Mais il est possible de le contrôler, à condition que le patient suive les indications de son médecin et devienne
acteur de sa propre santé.
Le cholestérol est une graisse analogue, non soluble dans l’eau, qui est nécessaire pour les cellules de notre corps et la production de
certaines hormones et sels biliaires. Il existe deux types de cholestérol : le cholestérol-LDL, mieux connu sous le nom de « mauvais
cholestérol », et le cholestérol HDL, surnommé le « bon cholestérol ». Le cholestérol-LDL se fixe facilement sur les zones endommagées de vaisseaux sanguins ce qui augmente le risque de rétrécissement et puis d’obstruction des vaisseaux sanguins.
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Les personnes à risque cardiovasculaire élevé se voient prescrire des statines qui permettent de diminuer de 30 à 50% le taux de
cholestérol LDL. En diminuant le taux de cholestérol LDL, on réduit de 30% le risque de développer une maladie cardiovasculaire.
Pourtant, comme l’explique le Professeur Docteur Ernst Rietzschel, Cardiologue à l’Hôpital Universitaire de Gand : « tous les patients ne prennent pas leur médicament tel que prescrit par leur médecin. Les statistiques montrent que 30% des patients qui se
voient prescrire des statines arrêtent leur traitement après un an. Or, en suivant le traitement prescrit, le taux de cholestérol
sera contrôlé, ce qui aura des effets bénéfiques sur la santé du patient. Les médecins sont conscients depuis longtemps que fidéliser
les gens à leur traitement est une tâche très difficile, notamment en raison du caractère ou du profil de la personne. »
Il rappelle que : « 80% de notre cholestérol est dû à la génétique, ce qui signifie que nous sommes responsables des 20%
restants mais ces 20% sont très importants. Il est donc recommandé de maintenir une vie saine, de faire attention à ce que l’on
mange, au lieu de commencer un traitement à 60 ans quand la situation est déjà critique. »
Hypertension : une bonne adhésion au traitement permet de réduire la mortalité cardiovasculaire de 60%
A long terme, l’hypertension artérielle (HTA) est également un des facteurs de risque les plus importants des maladies cardiovasculaires, comme l’infarctus myocardique et l’accident cardiovasculaire cérébral. L’HTA consiste en une pression anormalement
forte du sang sur la paroi des artères. Pendant un effort physique ou une période de stress, il est normal que la tension artérielle
s’élève. Mais chez les personnes hypertendues, la tension reste élevée en tout temps, même au repos ou en l’absence de stress.
Historiquement ce sont les agences d’assurances vie qui ont remarqué, grâce à leurs statistiques, que leurs assurés qui présentaient
une tension artérielle élevée avaient une espérance de vie moindre. Aujourd’hui, les études ont montré que le fait de réduire l’HTA par
des mesures hygiéno-diététiques et des médicaments a un impact majeur sur la prévention cardiovasculaire. Plusieurs années
de traitement réduisent la mortalité cardiovasculaire de 60%9. Un enjeu de taille, puisqu’en Europe, 1 adulte sur 4 est hypertendu9 et la prévalence augmente avec le vieillissement. A 75 ans, 75%10 des personnes investiguées auront trop de tension.
Parmi les personnes qui font de l’hypertension, 95% d’entre elles ont ce qu’on appelle de l’hypertension artérielle ‘essentielle’.
L’élévation de la pression artérielle ne découle pas d’un agent causal particulier mais de divers facteurs génétiques et/ou environnementaux. Les facteurs de risques environnementaux, tels que la surcharge pondérale, une consommation excessive de sel,
le stress, la sédentarité, les troubles du sommeil,… sont responsables à 60% de l’élévation de la pression artérielle, tandis que la
génétique rend compte des 40 % restants9.
C’est le plus souvent lors d’une visite de routine que le médecin traitant diagnostique une HTA. Pour abaisser la pression sanguine
et prévenir des dommages irréversibles aux organes, on recommande d’abord un changement de mode de vie, et ensuite, si ces
mesures ne sont pas assez efficaces, on y ajoute un traitement pharmacologique. Parmi les mesures hygiéno-diététiques citons
en particulier la perte de poids, la réduction des apports sodés et la pratique d’une activité physique régulière. Il faut aussi corriger
2013 Practice guidelines for the management of arterial hypertension of the European Society of Hypertension (ESH) and the European Society of Cardiology (ESC): ESH/ESC Task Force for the Management of Arterial Hypertension. ESH/ESC Task Force for the Management of Arterial Hypertension. J Hypertens.
2013 Oct;31(10):1925-38. doi: 10.1097/HJH.0b013e328364ca4c
10
The COMmon control of hypErtenSion and Therapeutic Attitudes in Belgium and Luxemburg study (COME STAI). van de Borne P, Missault L, Persu A, Van
Mieghem W. Acta Cardiol. 2016 Feb;71(1):35-40. doi: 10.2143/AC.71.1.3132095.
9
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Ligue Cardiologique Belge
les facteurs de risque associés, tels que le tabagisme, le diabète, l’hypercholestérolémie,… Les traitements pharmacologiques eux,
réduisent la pression artérielle en diminuant le volume de sang dans les artères (diurétiques,…), le débit cardiaque (bétabloquants,…),
la résistance à l’écoulement du sang (vasodilatateurs,…). Ainsi, un, deux ou parfois 3 médicaments en prise simultanée, en plus du
traitement hygiéno-diététique, permettront de normaliser la pression artérielle11.
« En appliquant les mesures hygiéno-diététiques précitées, le patient peut déjà faire baisser sa tension de manière substantielle.
Toutefois, nombreux sont ceux qui éprouvent des difficultés à appliquer ces recommandations durant des périodes prolongées, raison
pour laquelle le médecin aura aussi souvent recours au traitement pharmacologique destiné à renforcer les effets bénéfiques du
changement de mode de vie12» explique le Professeur Philippe van de Borne, Chef du Service de cardiologie de l’hôpital Erasme.
De même que pour les patients atteints d’hypercholestérolémie, la réussite du traitement est soumise à l’adhésion et l’observance du
patient. Le succès des jeux vidéo, l’allongement du temps passé devant un écran, le fléau planétaire de l’obésité et de la
restauration rapide constituent autant d’obstacles aux mesures hygiéno-diététiques. En revanche, il y a des améliorations
très significatives sur le plan du traitement pharmacologique. Nous disposons à présent de médicaments bien tolérés, efficaces
et regroupés dans un seul comprimé. Le patient n’a parfois plus qu’un seul comprimé à prendre chaque jour, comprimé qui comprend
parfois 3 agents hypotenseurs différents, ce qui facilite l’adhésion au traitement. Toutefois c’est au niveau de l’éducation à la santé que
se situera le défi de fond. « Il faut encourager les Belges à manger sain et équilibré, à arrêter de fumer et à bouger chaque
jour. C’est la méthode la plus naturelle et la moins coûteuse permettant d’abaisser la pression artérielle tout en réduisant
le recours au traitement pharmacologique ! » souligne le Professeur Philippe van de Borne.
Prévention primaire et secondaire : comment améliorer l’adhésion?
L’observance et l’adhésion thérapeutique représentent un défi au quotidien dans le cadre de la prévention cardiovasculaire primaire et secondaire pour tous les patients. Il faut se souvenir que dans le cadre de la prévention primaire, l’HTA, l’hypercholestérolémie ou les autres facteurs de risque comme le diabète sont généralement asymptomatiques.11 Il faut que le patient
comprenne qu’il va devoir adapter son mode de vie et prendre un traitement durant de nombreuses années – voire à vie
- pour prévenir un évènement cardiovasculaire, certes probable mais tout de même hypothétique, alors qu’il ne présente aucun
symptôme particulier. Voilà une situation qui nécessite beaucoup de motivation ! « Le rôle du médecin généraliste est capital dans
ce contexte car il doit encourager le patient à appliquer toute une série de mesures hygiéno-diététiques et/ou à prendre
différents médicaments durant de nombreuses années, pour abaisser un paramètre asymptomatique, qu’on mesure mais
qu’on ne ressent pas » ajoute le Professeur Philippe van de Borne, Chef du Service de cardiologie de l’Hôpital Erasme.
Les médecins doivent bien informer les patients sur les médicaments qu’ils doivent prendre. Les patients cardiaques prennent souvent plus d’une pilule. Il est donc important de leur expliquer clairement et correctement la fonction de chaque pilule. Ainsi,
le patient est (davantage) au courant des risques qu’il encoure s’il ne prend pas son médicament. Il est également important de lui expliquer non seulement les avantages mais aussi d’insister sur les risques inhérents à l’arrêt du traitement
qui sont non négligeables. Dans le cadre du traitement de l’hypercholestérolémie avec des statines, qui reçoivent (souvent à tort)
une mauvaise presse, il est important de mentionner les douleurs musculaires potentielles. Ainsi, le patient n’est pas surpris lorsque
cela se produit et est moins susceptible d’arrêter son traitement. « De plus, les médecins et patients devraient discuter au préal2013 Practice guidelines for the management of arterial hypertension of the European Society of Hypertension (ESH) and the European Society of Cardiology (ESC): ESH/ESC Task Force for the Management of Arterial
Hypertension. ESH/ESC Task Force for the Management of Arterial Hypertension. J Hypertens. 2013 Oct;31(10):1925-38. doi: 10.1097/HJH.0b013e328364ca4c
12
The COMmon control of hypErtenSion and Therapeutic Attitudes in Belgium and Luxemburg study (COME STAI). van de Borne P, Missault L, Persu A, Van Mieghem W. Acta Cardiol. 2016 Feb;71(1):35-40. doi: 10.2143/
AC.71.1.3132095.
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Ligue Cardiologique Belge
able d’une alternative en cas d’éventuels problèmes. Ainsi, le patient a moins peur de reprendre contact avec le médecin
prescripteur » suggère le Professeur Ernst Rietzschel. Si un patient éprouve une douleur, il aura déjà convenu avec son médecin
d’une stratégie pour réduire la douleur, comme par exemple, passer d’une pilule de statine par jour à une pilule tous les 2 jours. Ainsi,
le patient n’est pas surpris quand il éprouve ces douleurs musculaires et a déjà une solution proposée par son médecin.
L’exemple ci-dessus s’intègre dans une stratégie d’amélioration globale appelée “empowerment” qui consiste à rendre les
patients plus responsables de leur santé. Les patients ne doivent plus écouter passivement mais devenir acteurs de leur santé.
Comment ? Tout d’abord, en informant davantage le patient et en déterminant avec lui les objectifs et l’approche pour les
atteindre. Ainsi, les patients sont plus impliqués et conscients de leur état et sont susceptibles de mieux adhérer à leur traitement.
Un suivi régulier, complété par des rappels électroniques (via des applications sur leur smartphone par exemple) peuvent également
stimuler l’adhésion thérapeutique des patients.
Comment améliorer l’adhésion thérapeutique des personnes
à risque cardiovasculaire élevé ?
➊ Bien informer le patient sur les avantages mais aussi les inconvénients potentiels causés
par le non-suivi d’un traitement
➋ Etablir ensemble, patient et médecin, les objectifs et le plan d’action pour atteindre des objectifs
➌ Faciliter l’accès à de l’information de qualité
Ces 3 actions peuvent aider à responsabiliser le patient afin que ce dernier ne soit plus le receveur passif de soin mais un acteur
de sa propre santé. Cette stratégie devrait être plus centrale à l’avenir dans la lutte contre la non-adhésion thérapeutique.
4. ETUDE EUROASPIRE IV : LE CONTRÔLE DES FACTEURS DE RISQUE CHEZ LES PATIENTS
SOUFFRANT DE MALADIE CORONAIRE RESTE INSUFFISANT.
Professeur Docteur, Johan De Sutter, cardiologue, Hôpital Universitaire de Gand Maria Middelares et Université de Gand
Le risque d’un nouvel accident cardiovasculaire est bien plus grand chez une personne ayant fait un premier accident
vasculaire. La prévention doit être alors particulièrement rigoureuse afin d’éviter une récidive ou une aggravation. Malheureusement,
les chiffres de l’étude EUROASPIRE IV, réalisée auprès de 300 patients belges, démontrent que le niveau de prévention secondaire et le contrôle des facteurs de risque chez les patients souffrant de maladie coronaire restent insuffisants : 1 malade
chronique sur 2 ne respecte pas son traitement alors que les taux de prescription des médicaments de prévention cardiovasculaire
sont élevés.
L’étude EUROASPIRE a pour objectif d’analyser le bon suivi des lignes directrices en matière de prévention cardiovasculaire
secondaire dans la pratique clinique quotidienne. Concrètement, elle analyse les habitudes de vie, les facteurs de risque et les
traitements thérapeutiques des patients coronariens dans toute l’Europe.
11
Ligue Cardiologique Belge
Pour chaque étude, environ 300 patients belges sont interviewés et examinés sur une période de 6 mois à 3 ans, après un événement coronarien (crise cardiaque, placement de stent ou pontage). Ces patients sont âgés de 18 à 71 ans. Ainsi, l’étude porte sur le
bon suivi dans la prévention secondaire.
De l’étude EUROASPIRE IV, il ressort 2 tendances. La première tendance est positive : les médicaments cardio-protecteurs sont
prescrits fréquemment, mais de manière stricte. Ces médicaments réduisent le risque d’une nouvelle maladie cardiaque de 20 à
40%. La deuxième tendance est un peu moins positive : l’approche des facteurs de risque reste problématique. Ces différents
facteurs de risque sont le tabagisme, l’activité physique, l’alimentation saine, le taux élevé de cholestérol, l’hypertension et le diabète.
➊ Le tabagisme
Mauvais pour la santé, le tabagisme est encore plus néfaste pour les personnes souffrant d’une
maladie cardiaque. C’est pourquoi les patients cardiaques reçoivent comme consigne d’arrêter de fumer.
Mais cette tâche n’est pas toujours facile à accomplir. En Europe, 48% des patients qui ont déjà eu
une crise cardiaque fument. Mais l’étude montre qu’il y a une tendance générale à l’arrêt tabagique en
Belgique. Sur une période de 13 ans, les chiffres sont passés de 22,7% à 10%.
➋ L’activité physique
Tout le monde doit faire un minimum d’exercice physique. Les médecins conseillent aux patients cardiaques
de faire 20 minutes d’exercice physique 3 à 5 fois par semaine. Malheureusement, cet objectif n’est
atteint que par 15% des patients en raison du manque de temps ou de motivation du patient mais aussi
parce que le médecin ne met pas suffisamment l’accent sur l’activité physique.
➌ L’alimentation
Nous mangeons trop de sel et de sucre et buvons trop d’alcool. Manger plus de fruits et légumes
serait un pas dans la bonne direction. En outre, les quantités que nous mangeons sont trop élevées. Les
gens sont en surpoids, ce qui a un impact direct sur le nombre élevé de personnes obèses.
➍ Le cholestérol
CHOL
Pour les patients cardiaques ayant un cholestérol élevé, l’étude montre une évolution positive. 90% de
ces patients reçoivent la bonne médication. Les médicaments les plus couramment prescrits sont
les statines. Une statine est un médicament anti-cholestérol prescrit en cas de cholestérol élevé (hypercholestérolémie), de diabète (diabète sucré) et pour la prévention des maladies cardiovasculaires.
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Ligue Cardiologique Belge
➎ Le diabète
En Europe, le nombre de patients atteints de maladie coronarienne et de diabète augmente. 30%
des patients cardiaques savent qu’ils sont diabétiques et peuvent en tenir compte. Et 10% des patients
cardiaques ne savent pas qu’ils sont diabétiques car le diabète n’est pas palpable et n’est pas automatiquement recherché par le médecin. Dans l’ignorance, il est évidemment impossible de prendre les médicaments appropriés pour maintenir le diabète sous contrôle.
➎ L’hypertension
Les maladies cardiaques sont inextricablement liées à la tension artérielle. Les patients cardiaques ont
donc un intérêt légitime à maintenir leur tension artérielle sous contrôle. Comme pour le traitement du
cholestérol, plus de 90% des personnes souffrant d’hypertension artérielle reçoivent le bon médicament.
Cependant, parmi ces 90% des patients, seuls 50% contrôlent leur tension artérielle. Ce n’est pas un
phénomène nouveau mais ces chiffres sont les mêmes depuis 20 ans et mettent en évidence l’importance
d’améliorer l’adhésion thérapeutique.
« De manière générale, les médicaments de prévention cardiovasculaire sont prescrits fréquemment pour les patients coronariens en
Europe, conformément aux recommandations européennes. En revanche, le contrôle des facteurs de risque reste problématique,
en particulier l’arrêt tabagique après une crise cardiaque, l’activité physique régulière et l’alimentation saine et variée.
Par conséquent, le traitement de l’hypertension artérielle, du taux élevé de cholestérol et du diabète n’est pas optimale »
explique le Professeur Docteur Johan De Sutter.
Il ajoute : « une prise régulière de médicaments de prévention cardiovasculaire est l’un des critères qui pourrait contribuer
à améliorer le contrôle des facteurs de risque. » Malheureusement, les chiffres montrent qu’un patient chronique sur deux ne
respecte pas son traitement. Non seulement les conséquences – souvent tragiques – pour les patients sont terrifiantes mais les coûts
de soins de santé peuvent aussi être considérables.
Des études montrent que la non-adhésion thérapeutique est plus fréquente chez les patients plus jeunes à cause de la perte de motivation à long terme et de l’apparition d’effets secondaires des médicaments. Mais aussi chez les patients socialement défavorisés
(moins instruits, à faible revenu).
« Ce n’est donc pas seulement au médecin mais à la société de prendre l’adhésion thérapeutique en main, afin de réduire
et prévenir les maladies chroniques. » conclut-il.
13
Ligue Cardiologique Belge
5. PRÉVENTION SECONDAIRE ET REVALIDATION CARDIAQUE : SEULS 15% DES PATIENTS
POURSUIVENT LEUR PROGRAMME DE REVALIDATION
Docteur Catherine De Maeyer, Présidente du Groupe de Travail Belge sur la Prévention et la Réadaptation Cardiaque
(BWGCPR).
85% des patients admis dans un programme de revalidation cardiaque ne suivent pas le programme, ou pas jusqu’au
bout. Or, la revalidation cardiaque diminue considérablement le risque de récidive cardiovasculaire et améliore la qualité
de vie des patients coronariens.
La revalidation cardiaque est la prise en charge qui englobe les interventions de prévention secondaire qui permettent aux patients
ayant subi une opération après un événement cardiovasculaire (implantation d’un stent, pontage, insuffisance cardiaque ou infarctus)
de préserver ou reprendre une vie aussi normale que possible mais aussi de diminuer les récidives de maladies cardiovasculaires.
« La revalidation cardiovasculaire, c’est bien plus que faire du vélo d’intérieur. » explique le Docteur Catherine De Maeyer, Présidente du Groupe de Travail Belge sur la Prévention et la Réadaptation Cardiaque (BWGCPR). « C’est un programme multidisciplinaire
de prévention secondaire très complet visant le traitement de tous les facteurs de risque. Il permet de revalider les patients
sur les plans physique et psychologique, les aide à arrêter de fumer et à commencer une alimentation saine. » Une méta-analyse
d’essais cliniques randomisés évaluant la réadaptation cardiovasculaire avec activité physique13 démontre une diminution de la mortalité globale et cardiovasculaire de 20 et 26% sur une année, par rapport aux patients n’ayant pas suivi de réadaptation. Après
deux ans, les bénéfices sont encore plus importants avec une diminution de 47% de la mortalité globale.14
Le Docteur Catherine De Maeyer souligne le fait que malheureusement « la revalidation n’est pas toujours suivie par les
patients ». De tous les patients qui sont admis pour une revalidation cardiovasculaire, à peine 15% à 30% d’entre eux
suivent la revalidation efficacement. En voici les différentes raisons :
• Tout d’abord, les médecins proposent trop peu souvent la revalidation aux patients car ils n’ont pas toujours confiance en son
utilité qui est souvent floue. Or la revalidation cardiovasculaire est non seulement importante pour les patients cardiaques lourds
mais aussi pour les patients qui ont eu des pontages ou des stents.
• Ensuite, l’aspect logistique constitue aussi un frein, surtout dans le Sud de notre pays où les centres de revalidation sont trop
éloignés les uns des autres alors que les patients qui ont subi une opération cardiaque ne peuvent pas conduire pendant plusieurs
semaines. Faire appel à son entourage pour être véhiculé est parfois embarrassant.
• Par ailleurs, le caractère du patient a également un rôle. Les patients ont souvent un emploi du temps chargé et intègrent
difficilement la revalidation dans leur vie quotidienne. Les femmes prétextent la difficulté de planifier leurs occupations quotidiennes
avec la revalidation, tandis que les hommes veulent rapidement retourner au travail ou ne sont tout simplement pas intéressés par
la revalidation.
Taylor RS, Brown A, Ebrahim S, et al. Exercise-based rehabilitation for patients with coronary heart disease : Systematic review and meta-analysis of
randomized controlled trials. Am J Med 2004 (116) [Medline]
14
Clark AM, Hartling L, Vandermeer B, McAlister FA. Meta-analysis : Secondary prevention programs for patients with coronary artery disease. Ann Intern
Med 2005 (143) [Medline]
13
14
Ligue Cardiologique Belge
• La quatrième raison la plus fréquente (mais moins critique) est l’aspect financier. L’INAMI intervient financièrement mais
pas à 100%, ce qui peut constituer une barrière supplémentaire. Mais l’expérience montre que cette dernière raison est moins
problématique si le médecin informe le patient et lui explique pourquoi la revalidation est importante.
Pour chacune des raisons citées ci-dessus, il existe des solutions.
Les médecins doivent être mieux informés sur le contenu, le fonctionnement et les effets de la revalidation cardiovasculaire. Tant qu’ils ne prescrivent pas la revalidation, les patients ne peuvent pas y avoir accès. Si les médecins sont convaincus et
prescrivent la revalidation cardiaque, les problèmes de connexions logistiques peuvent être améliorés. Placer un centre de revalidation
cardiaque reconnu à chaque coin de rue n’est pas possible mais on peut fonctionner avec des centres satellites, des centres plus petits
où, par exemple, seuls les entraînements physiques sont donnés. Pour la revalidation psychologique, le patient doit encore se rendre
dans les grands centres. Cependant, ces rendez-vous sont moins fréquents et donc moins problématiques. Les centres satellites
sont aussi valables pour le post-traitement des patients. Il arrive que les gens arrêtent immédiatement et complètement après leur
revalidation obligatoire. Si un centre est plus proche du patient, la barrière de la distance tombe et il y a plus de chance que le patient
cardiaque poursuive son activité physique.
« Même si tous les facteurs externes sont favorables au patient, il n’est pas garanti qu’il suive sa revalidation. C’est donc
aussi au patient de prendre les mesures nécessaires. » ajoute-t-elle. En général, on prescrit une revalidation 3 fois par semaine
pendant une période de 12 semaines. Il est alors primordial que cette revalidation soit suivie avec régularité. Après 12 semaines, la
décision en revient au patient. Il doit avoir la discipline de poursuivre la revalidation cardiaque de sa propre initiative.
Elle conclut : « il est donc nécessaire de communiquer correctement sur l’importance de la revalidation. Une meilleure
connaissance est nécessaire, non seulement pour le monde médical mais aussi pour la population en général. »
Une remarque importante est que l’alimentation saine, l’activité physique et l’arrêt tabagique sont également importants après une
maladie cardiaque. Les patients pensent souvent à tort que mener une vie “saine” ne s’applique plus s’ils ont déjà eu une maladie
cardiaque. C’est faux : le patient doit continuer à faire du sport, avoir une alimentation saine et surtout ne pas fumer après une maladie
cardiaque.
Revalidation : ce que vous devez savoir
• La revalidation cardiovasculaire est une prévention secondaire prescrite pour les personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque, ont fait un infarctus, bénéficié de la pose d’un stent ou subi un pontage.
• Seuls 15% à 30% des patients qui se sont vus prescrire une revalidation suivent la revalidation.
• La revalidation cardiovasculaire est importante pour les patients cardiaques lourds mais aussi pour ceux qui ont bénéficié d’un
pontage ou de la pose de stents.
• L’alimentation saine, l’activité physique et l’arrêt tabagique sont également importants après une maladie cardiaque.
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Ligue Cardiologique Belge
Tout au long de la Semaine du Cœur (26 septembre au 2 octobre), diverses activités de sensibilisation seront organisées partout en
Belgique, notamment dans les centres de revalidation cardiaque. Pour en savoir plus sur les activités prévues, rendez-vous sur le site
de la Ligue Cardiologique Belge http://liguecardiologique.be/ où seront disponibles le dossier de presse avec l’agenda des activités,
ainsi qu’une brochure explicative téléchargeable.
Pour toute demande d’interview :
• Dr Freddy Van de Casseye, Président Directeur Général de la Ligue Cardiologique Belge
• Prof. André Scheen, Diabétologue, Chef de service dans le service Diabétologie, nutrition et maladies métaboliques, Centre Hospitalier Universitaire de Liège
• Prof. Philippe van de Borne, Cardiologue, Chef de service, Service de Cardiologie, ULB-Hôpital Erasme
Contacts pour la presse
Alexia Baum
Ogilvy Public Relations
[email protected]
+32 478 81 99 40
Elisa Riffaud
Ogilvy Public Relations
[email protected]
+32 485 35 97 96
A propos de la Ligue Cardiologique Belge
Créée en 1968, la Ligue Cardiologique Belge est une plateforme d’informations et d’échanges autour des maladies cardiovasculaires
en Belgique au service des patients. Depuis plus de quarante-cinq ans, elle se bat pour prévenir les maladies cardiovasculaires, tant
au niveau de la prévention primaire (vers le grand public et toute personne susceptible d’être confrontée à ces affections) que de la
prévention secondaire (auprès des patients qui ont eu un accident cardiaque ou vasculaire). Au-delà de cette mission essentielle
de prévention, la Ligue Cardiologique Belge entend mener un travail d’information de grande envergure concernant, d’une part, les
problèmes de prévention et les maladies cardiovasculaires en général, et d’autre part, la détection et le « screening » de ces maladies.
Enfin, au quotidien, la Ligue aide les cardiaques à se réadapter au niveau social, familial, professionnel et collabore avec les associations de patients réparties dans le pays. Pour plus d’informations : [email protected] – http://www.liguecardiologique.be
Ligue Cardiologique Belge
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Ligue Cardiologique Belge
6. ACTIVITÉS DANS LES CENTRES DE REVALIDATION CARDIAQUE
Journée Mondiale du Cœur le 29 septembre 2016 : Power your life
Pour marquer la Journée mondiale du cœur, le 29 septembre, les membres et les partenaires de la Fédération mondiale du cœur à
travers le monde organiseront des promenades, courses et événements sportifs mais aussi des concerts, des conférences publiques et
des projections. Découvrez comment vous pouvez organiser ou prendre part à un événement sur le site http://www.worldheartday.org/
Prenez également part à la journée sur les réseaux sociaux en partageant un selfie « mon cœur en bonne santé » avec les hashtags
#poweryourlife et #worldheartday
facebook.com/worldheartday
twitter.com/worldheartfed @worldheartday
29 September 2016
power
your
life
Your heart powers your whole body.
It lets you love, laugh and live your life to the full.
A few simple daily changes is all it takes to keep it
charged and make a lasting difference to your heart health.
So fuel your heart. And power your life.
www.worldheartday.org
worldheartday
@worldheartfed
in partnership with
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Ligue Cardiologique Belge
CHU UCL NAMUR (Site de Godinne)
Quand : Du 26/09 au 02/10
Où : Avenue Docteur G. Thérasse, 1 – 5530 Yvoir
Programme : Campagne d’affichage
Contact : Service de cardiologie - Dr L. Gabriel - Karine Jourdan
CHU UCL NAMUR (Site Sainte-Elisabeth)
Quand : Du 26/09 au 02/10
Où : Place Louise Godin, 15 – 5000 Namur
Contact : Dr Pierre-Emmanuel Massart – Chef du service de cardiologie
CHR DE NAMUR
Quand : Du 26/09 au 02/10
Où : Avenue Albert 1er, 185 – 5000 Namur
Programme : • Journée de sensibilisation du public dans le hall d’accueil de l’hôpital
• Affichage annonçant les différentes activités dans le cadre de la semaine du Cœur
• Création de « set de plateau » pour les patients et visiteurs afin de les sensibiliser sur l’importance de l’observance
thérapeutique.
Contact : Dr David DECHAUX, Chef du Service de Cardiologie - 081 72 70 33 - [email protected]
CLINIQUES DU SUD-LUXEMBOURG À ARLON
Où : Rue des déportés, 137 – 6700 Arlon
Programme : Conférence « grand-public » sur les thèmes de prévention cardiovasculaire et d’observance thérapeutique.
Contact: Dr Ciprian Acasandrei - [email protected]
CENTRES HOSPITALIERS JOLIMONT - HÔPITAL DE NIVELLES
Où : Rue Samiette, 1 – 1400 Nivelles
Programme : • Stand et informations diététiques : lundi 26/09 de 14h - 16h
• Conférence du service de diététique (suivie d’un drink) : lundi 26/09 de 17-18h
• Stand de cardiologie avec dépistages de facteurs de risque: tension, glycémie, rythme cardiaque, cholestérol,...
et rencontres avec les professionnels:
• Activité «vélo presse fruits» de la Mutualité Chrétienne
Contact : Dr Isabelle JUCQUOIS
CENTRES HOSPITALIERS JOLIMONT - HÔPITAL DE TUBIZE
Où: Avenue de Scandiano 8, 1480 Tubize
Programme: Stand de cardiologie avec dépistages de facteurs de risque: tension, glycémie, rythme cardiaque, cholestérol,...
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Ligue Cardiologique Belge
CHR VERVIERS
Quand : Du 26/09 au 02/10
Où : Rue du Parc, 29 – 4800 Verviers
Programme : Campagne digitale dans le hall d’entrée tout au long de la semaine ainsi que sur le site internet de l’institution (www.
chrverviers.be) et sur les réseaux sociaux.
Un stand sera installé dans le hall d’entrée le mardi 27/09/16 et un communiqué de presse sera transmis au niveau local.
Contact : Audrey Heeren - Direction Médicale – 087/21 26 10
PARCOURS DU CŒUR - METTET
Quand : Dimanche 2 octobre 2016 de 9h à 16h
Où : Abbaye de Brogne à Saint Gérard
Programme : • Jeux de piste de 9 à 13 h sur un parcours accessible aux personnes à mobilité réduite.
• Stands ludiques et interactifs de la mutualité chrétienne (vélo presse fruit + château gonflable), Solidaris (animation
sur alimentation), la cellule promotion de la santé de la province de Namur avec animations 0-5-30 ; ONE (parcours
BAM BAM) ; la Croix Rouge ; le FARES ; …
Contact : Marie Warnant - 071/71.04.51 - [email protected]
STANDS DU CŒUR – INFORMATION SENSIBILISATION (CLINIQUE ST-LUC BOUGE)
Quand : 26/09 et 30/09 de 11h00 à 15h30
Où : Clinique Saint-Luc Bouge, hall d’accueil
Donner par : Coronary Club asbl & l’équipe du Centre de revalidation cardiaque
MARCHE DU CŒUR AU JOGGING FAMILY DAY (CLINIQUE ST-LUC BOUGE)
Quand : 2/10
Où : Stand Clinique Saint-Luc Bouge
Programme : • A 9h : semi-Marathon - Inscriptions : [email protected]
• De 9h00 à 17h00 : Animation Smoothies
• De 9h00 à 15h00 : Marche de Cœur - Départs libres
• A 15h00 : Marche encadrée donner par l’équipe du centre de revalidation cardiaque de la clinique Saint-Luc Bouge
SÉANCES D’INFOS AUX PATIENTS (CLINIQUE ST-LUC BOUGE)
Quand : Du 19/09 au 28/09
Où : Rue Saint-Luc 8, 5004 Namur
Programme : • 19.09 - 11h - salle 2 : Alimentation : déchiffrez les étiquettes
• 23.09 - 10h30 - salle 2 : Alimentation équilibrée Activité physique
• 27.09 - 11h - salle 2 : La maladie coronaire : observance thérapeutique
• 28.09 - 13h30 - salle 2 : Gestion du Coeur – Coeur de femme
Contact : Plus d’informations au 081/20 94 66
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Ligue Cardiologique Belge
CONFÉRENCE “PRISE EN CHARGE MODERNE DE LA MALADIE CORONAIRE” (CLINIQUE ST-LUC BOUGE)
par les cardiologues et chirurgiens cardiaques des hôpitaux du Namurois.
Quand : 28/09 à 19h30
Où : Auditoire de la Mutualité Chrétienne Rue des Tanneries, 55, 5000 Namur
Inscriptions : www.mc.be/conferences-namur
IMELDAZIEKENHUIS BONHEIDEN
Wanneer: van 26/09 tot 02/10
Waar: Imeldalaan, 9 | 2820 Bonheiden
Programma: een infostand in de centrale inkomhal.
Contact: Dr Koen Kerremans – [email protected] – 015/50 60 85
UZA ANTWERPEN
Waar: Wilrijkstraat, 10 | 2560 Edegem
Programma: Een infostand in de inkomhal van het UZA op maandagnamiddag 26/9, dinsdagnamiddag 27/9
en woensdagnamiddag 28/9, telkens van 13u30 tot 16u30.
Contact: Prof. Dr. Bharati Shivalkar - 03/821 33 06 - [email protected]
AZ SINT-BLASIUS DENDERMONDE
Waar: Kroonveldlaan, 50 | 9200 Dendermonde
Programma: nog te bevestigen.
Contact: • Nathalie De Waele, 052 25 24 38, [email protected]
• Dominique Potteau, 052 25 25 20, [email protected]
AZ ST-AUGUSTINUS (VEURNE)
Waar: Ieperse Steenweg, 100 | 8630 Veurne
Programma: een infostand in de inkomhal.
Contact: Ann Eeman - 058 33 34 46 - [email protected]
Communicatieverantwoordelijke: Inge Staelens
H.HARTZIEKENHUIS LIER
Wanneer: • maandag 26/9, dinsdag 27/9 en woensdag 28/9 september telkens om 12 uur
• donderdag 29/9 om 20 uur.
Waar: Mechelsestraat, 24 | 2500 Lier
Programma: Informatiesessies over preventiemaatregelen rond een gezond hart. Hartspecialisten, diëtisten en fysiotherapeuten zullen
kort toelichten welke reflexen we kunnen aanhouden om een gezond hart te houden. Iedereen die begaan is met een gezonde levensstijl, is
welkom in het H.-Hartziekenhuis, op een van bovenstaande data. De informatiesessies duren ongeveer een uur. Nadien is er mogelijkheid
om nog even na te praten.
Contact: Barbara Kempeneers – communicatieverantwoordelijke - 03/491.20.29
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Ligue Cardiologique Belge
LV ZIEKENHUIS, CAMPUS AALST EN ASSE
Programma:
1. Gratis metingen (BMI, buikomtrek, bloeddruk, hartritme, cholesterol).
Het Hartcentrum van het OLV Ziekenhuis doet actief mee aan de Week van het Hart. Op 27 september tussen 14 en 16u30 kan iedereen terecht
in de centrale inkomhal van Campus Aalst voor gratis metingen (BMI, buikomtrek, bloeddruk, hartritme, cholesterol). Registratie is niet nodig.
Wanneer: Dinsdag 27/09 van 14u tot 16u30.
Waar: OLV Ziekenhuis – onthaalzone - Moorselbaan 164 - 9300 Aalst
Contact : Inge Du Bois - Verantwoordelijke cardiale revalidatie - 053/72 88 09 - [email protected]
2. Infoavond voor patiënten en geïnteresseerden: “Cardiale preventie: ik begin eraan én hou vol”.
Programma: Introductie: Kristien Croeckaert, Zorgzonemanager
Dr. Herbert De Raedt, Cardioloog Wat is mijn cardiovasculair risicoprofiel?
Micheline Dedeurwaerder, Diëtiste Wat als ik gezonder van het leven wil genieten?
Yves Devos, Medische Fitnesscoach en auteur van het boek “Fitness Als Medicijn“ “Fitness Als Medicijn”: een leidraad
om meer beweging te integreren in je dagelijks leven.
Annick De Roeck, Psychologe cardiale revalidatie Wat als ik niet trouw vasthoud aan mijn therapie?
Dr. Marc Vanderheyden, Medisch diensthoofd Cardiologie Slotwoord
Wanneer: dinsdag 27 september 2016 om 19 uur
Waar: OLV Ziekenhuis Campus Aalst - Zaal Guernica - Moorselbaan 164 - 9300 Aalst
Contactpersoon : [email protected] - 053 72 42 28
UZ BRUSSEL
Wanneer: donderdag 29/09.
Waar: Laarbeeklaan, 101 | 1090 Brussel
Programma: infonamiddag in de inkomhal van het ziekenhuis.
Contact: Dr. Bénédicte Heyndrickx
JAN YPERMANZIEKENHUIS IEPER
Waar: Briekestraat, 12 | 8900 Ieper
Programma: infostand in het ziekenhuis in samenwerking met de hartpatiëntenvereniging vzw Kloppend Hart.
Contact: Christine Devisschere - vzw Kloppend Hart – 0497/41 99 59 – [email protected]
MARIAZIEKENHUIS OVERPELT
Waar: Maesensveld, 1 | 3900 Overpelt
Programma: Infostands voor het grote publiek en het ziekenhuispersoneel.
De standen voor het grote publiek zullen de hele week te bezichtigen zijn.
Contact: Dr Cathy Kuppens - [email protected]
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Ligue Cardiologique Belge
AZ DAMIAAN Oostende
Waar: Gouwelozestraat 100 | 8400 Oostende
Programma: infostand in de inkomhal en ter hoogte van de consultatie cardiologie.
Contact: Annick Jonckheere – cardiale revalidatie - [email protected]
WIT-GELE KRUIS LIMBURG
Het Wit- Gele Kruis van Limburg werkt actief mee aan de Week van het Hart van 26 september tot 2 oktober.
In de week van 26 september zal er bij de risicopatiënten een eenmalige controle zijn van parameterwaarden (bloeddruk, polsslag,
bloedsuikerspiegel en gewicht). De patiënten krijgen naast de flyer van het WGKL (rondom de actie) ook de flyer van het Belgische
Cardiologische Liga. Op die manier willen onze wijkverpleegkundigen extra aandacht vestigen op het belang van therapietrouw wat
betreft medicatie, en het opvolgen van levensstijladviezen. Onze wijkverpleegkundige verwijst de patiënt bij afwijkende waarden door
naar zijn/haar huisarts.
In de volgende maanden zullen we samen, met de vernieuwde medicatiefiche, bekijken op welke wijze de wijkverpleegkundigen de
therapietrouw op het vlak van medicatie meer kunnen opvolgen.
Tussen 28 september en 6 oktober kunnen geïnteresseerden ook terecht in 5 plaatselijke Wit-Gele Kruisafdelingen voor de metingen
van volgende parameters: bloeddruk, glycemie, polsslag. Maar ook gewicht, buikomtrek en BMI worden bekeken.
De referentieverpleegkundige chronische zorg en onze diëtiste bieden info over gezonde streefwaarden en geven praktische tips rond
preventie om zelf mee aan de slag gaan. De diëtiste zorgt voor hartvriendelijke receptjes.
Geïnteresseerden kunnen terecht in volgende Wit- Gele Kruisafdelingen telkens van 14 tot 16 uur.
28/9: afdeling Peer (Zuidervest 74 – Peer)
3/10: afdeling Genk-Bokrijk (Hasseltweg 2 – Genk)
4/10: afdeling Maasmechelen (Koninginnenlaan 48 – Maasmechelen)
5/10: afdeling Houthalen (Vredelaan 33 – Houthalen-Helchteren)
6/10: afdeling Alken (Grootstraat 35 – Alken)
Inschrijven is niet nodig.
Contactpersonen: • Monica Kolhbacher: [email protected]
• Monique Reenaers: [email protected]
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Ligue Cardiologique Belge
7. ACTIVITÉS DES PARTENAIRES DE LA SEMAINE DU CŒUR
Une chaîne de supermarchés au grand cœur
Depuis de nombreuses années déjà, la chaîne de supermarchés Lidl est connue pour son partenariat avec la Ligue cardiologique belge. « Lidl accorde beaucoup d’importance à une alimentation saine et à une activité physique. Ce message
vital se retrouve dans de nombreux aspects de sa communication. En tant que spécialiste des produits frais, nous portons
une attention toute particulière aux familles avec enfants en Belgique et nous souhaitons prendre nos responsabilités en
soulignant l’importance d’une alimentation équilibrée, explique Julien Wathieu, porte-parole de Lidl. Petit florilège des
récentes campagnes et actions de Lidl…
Présentoir d’en-cas sains à base de légumes à la caisse. A la rentrée des classes, Lidl
propose des en-cas aux légumes Maya l’abeille à la caisse. Aux côtés de Studio 100, Lidl
entend convaincre les enfants et leurs parents de privilégier les en-cas sains et délicieux de
Maya l’abeille. « Nous les considérons comme une alternative aux en-cas sucrés. En effet, il
n’est jamais trop tôt pour adopter une alimentation et des habitudes alimentaires saines »,
explique-t-on chez Lidl.
Pack de survie pour les étudiants. En juin 2015, Lidl et le professeur Patrick Mullie (de la
VUB) ont tenté de savoir quelle alimentation convient le mieux aux étudiants durant la période
très intensive des examens. En effet, le blocus est comparable à un sport de haut niveau nécessitant une préparation saine et adaptée. Viande maigre, fruits et légumes en suffisance, fruits
secs, etc. Le professeur Mullie est parvenu à identifier une large gamme de produits permettant
de booster les neurones de nos étudiants.
C’est Lidl qui régale! Lidl a offert à pas moins de 1000 étudiants des fruits et des légumes
gratuits durant toute une année académique. Chaque semaine, ceux-ci pouvaient remplir leur
sac Lidl de fruits et de légumes de leur choix. Ce faisant, Lidl a tenté de stimuler la consommation d’aliments sains.
Coordonnées (pour la presse) : Julien Wathieu
T: 0492 59 36 23 M: [email protected]
Lidl Belgique est une chaîne de supermarchés de près de 300 magasins en Belgique et au Luxembourg. Ses quelque 6500 collaborateurs s’engagent chaque jour à offrir des légumes et des fruits frais
ainsi que des marques propres fortes pour la meilleure qualité au prix le plus bas. L’entreprise belge traduit la simplicité et la proximité avec le client dans des magasins discount sans concession pour
la qualité. De plus, Lidl privilégie la durabilité et, sous le mot d’ordre « En route vers demain », travaille à un avenir meilleur pour l’homme et la nature.
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Ligue Cardiologique Belge
Therabel Pharma, une entreprise pharmaceutique belge fondée en 1945, est active dans plusieurs pays européens. Notre société œuvre
à offrir des solutions durables pour les besoins des patients selon les standards les plus éthiques, que ce soit au niveau de médicaments sur prescription, ou au niveau du Consumer Care (produits pour auto-soins, suppléments alimentaires, dispositifs médicaux).
Le domaine cardiovasculaire est un champ d’intérêt dans lequel Therabel Belgique a développé une expérience de longue date, plus
précisément dans l’angor (Corvaton®, Coruno®) ainsi que dans les troubles de la coagulation (Marevan®).
Les maladies cardiovasculaires constituent toujours en Europe la première cause de décès1. Une bonne prévention cardiovasculaire
revêt donc une grande importance pour une partie significative de la population belge. Le maintien d’un style de vie sain et d’une
alimentation équilibrée, allant de pair avec une bonne adhésion thérapeutique, sont les pierres angulaires d’une prévention cardiovasculaire efficace2.
Therabel Pharma se réjouit de s’engager dans un partenariat avec la Ligue Cardiologique Belge pour la Semaine du Coeur, une
très belle campagne annuelle en soutien des professionnels de la santé, qui vise à conscientiser la population belge sur l’importance
de la prévention cardiovasculaire, tant primaire que secondaire.
En prévention secondaire (après un accident cérébro- ou cardiovasculaire), la prise correcte et rigoureuse des médicaments prescrits
par le médecin est essentielle pour éviter la récurrence d’un événement3. L’adhésion est cependant mise en péril par divers facteurs,
dont la complexité du traitement4. L’utilisation d’une « polypill », contenant plusieurs substances recommandées par les Guidelines
Internationales en prévention secondaire, pourrait améliorer l’adhésion du patient et en conséquence son pronostic2. Bien que d’autres
interventions puissent influencer l’adhésion, un schéma de traitement simplifié contribue en lui-même de façon substantielle à une
prévention plus efficace2, et ce pour le bien-être de tous les patients concernés.
Therabel Pharma lance actuellement la première polypill disponible en Europe (Trinomia®), indiquée pour la prévention secondaire
cardiovasculaire.
Nichols M, Townsend N, Luengo-Fernandez R, Leal J, Gray A, Scarborough P, Rayner M (2012). European Cardiovascular Disease Statistics 2012. European Heart Network, Brussels, European Society of
Cardiology, Sophia Antipolis
2
Piepoli F, Hoes W, Agewall S, Albus Chr, Brotons C, Catapano A et al., 2016 European Guidelines on cardiovascular disease prevention in clinical practice. European Heart Journal. 2016; doi:10.1093/eurheartj/
ehw106
3
Bansilal S, Castellano JM, Garrido E, Wei HG, Freeman A, Spettell C, Garcia-Alonso F, Lizano I, Arnold RJ, Rajda J, Steinberg G, Fuster V. Assessing the Impact of medication Adherence on Long-Term Cardiovascular Outcomes. J Am Coll Cardiol. 2016 Aug 23;68(8):789-801
4
WHO. Adherence to Long-Term Therapies: Evidence for action. Geneva. World Health Organisation 2003. http://www.who.int/chp/knowledge/publications/adherence_report/en/ (Accessed 2016/07/26.)
1
24
BAYER DANS LE BENELUX
BAYER, SCIENCE FOR A BETTER LIFE
Bayer est une entreprise des sciences de la vie : toutes nos activités sont centrées sur la science et l’innovation.
Nous imaginons des solutions et développons des produits visant à améliorer la vie des hommes, des animaux
et des plantes. Aux quatre coins du monde.
C’est sous la bannière « Bayer, Science For A Better Life » que nous relevons les défis du futur. Et il convient
de ne pas les sous-estimer : l’accroissement de la démographie mondiale entraîne une demande toujours plus
importante de nourriture sûre, saine et suffisante, tandis que le vieillissement de la population induit des besoins
accrus en médicaments innovants.
En tant qu’acteur mondial dans le secteur de la santé et de l’agriculture, Bayer mise résolument sur ses
innovations. Nous sommes, en effet, convaincus que l’intérêt que nous portons aux sciences de la vie et nos
150 ans d’expérience peuvent faire toute la différence en vue d’un monde meilleur.
3 DIVISIONS, 1 POINT CENTRAL : LES SCIENCES DE LA VIE
À la suite de la séparation de Bayer MaterialScience (désormais Covestro, producteur de polymères de haute
technologie), Bayer se consacre désormais exclusivement aux sciences de la vie à travers ses 3 divisions :
Pharmaceuticals, Consumer Health et Crop Science. Cette approche se traduit par un vaste groupe cible, composé
non seulement de médecins et de vétérinaires, mais aussi d’agriculteurs, de patients et de consommateurs.
PHARMACEUTICALS
CONSUMER HEALTH
CROP SCIENCE
Cette division se consacre aux médicaments uniquement disponibles
sur prescription médicale. Elle est
active dans de nombreux domaines
de recherche : cardiologie, gynécologie, oncologie, hématologie
et ophtalmologie. La business unit
Radiology fait également partie de
Pharmaceuticals et commercialise
du matériel d’imagerie diagnostique et les produits de contraste
afférents.
Consumer Health commercialise
essentiellement des produits disponibles sans prescription dans
des domaines aussi variés que
les soins de la peau et des pieds,
les compléments alimentaires, les
analgésiques, l’estomac et les intestins, les allergies, le rhume ou
encore la grippe.
Crop Science se consacre aux
semences, à la protection des
cultures et à la désinsectisation
non agraire. Le portefeuille de
cette division se compose d’un
large éventail de semences de
qualité, de produits phytopharmaceutiques et de produits de lutte
antiparasitaire. La business unit
Animal Health fait également partie
de la division Crop Science.
BAYER DANS LE BENELUX
Fort de quelque 1 700 travailleurs*, de plus d’un siècle d’expérience et d’un chiffre d’affaires de 946,2 millions
d’euros* en 2015, Bayer Benelux apporte une contribution cruciale au succès du groupe en Europe. Une position
centrale stratégique et l’existence d’une grande capacité R&D font du Benelux une région importante pour le
groupe.
Pays-Bas : ±1 000 travailleurs
Nunhem : 600 travailleurs
Maastricht : 80 travailleurs
Mijdrecht : 320 travailleurs
Belgique : ±700 travailleurs
Gand : 400 travailleurs
Diegem : 280 travailleurs
Bruxelles : 20 travailleurs
Mijdrecht
Nunhem
* exclusif Covestro
Gand
Bruxelles Diegem
Administration/vente
Production
Recherche et développement
Maastricht
COUP D’ŒIL SUR QUELQUES INNOVATIONS NÉES DANS LE BENELUX
•
Le Benelux est un marché de référence pour la réalisation d’études cliniques. Bayer exploite aussi
l’expertise locale en ce domaine. Nous participons actuellement à quelque 127 essais cliniques pour des
produits pharmaceutiques innovants dans les domaines thérapeutiques de la gynécologie, de la cardiologie,
de l’oncologie et de l’ophtalmologie.
•
Par l’intermédiaire de la plateforme ForwardFarming, Bayer contribue à communiquer de manière innovante
avec différents groupes d’intérêt du secteur agricole. Le Benelux compte deux Forward Farms : une à
Huldenberg, en Belgique, l’autre à Abbenes, aux Pays-Bas. Dans ces fermes opérationnelles, Bayer collabore
avec des agriculteurs pour tester et mettre en pratique des techniques durables, allant de l’agriculture de
précision de haute technologie à l’utilisation d’insectes pour lutter contre les nuisibles. Nous partageons
l’expérience que nous acquérons ici avec de nombreux acteurs.
•
Au Centre d’innovation à Gand, nous développons une nouvelle variété de colza qui empêche que les
graines s’ouvrent prématurément et tombent sur le sol. Les agriculteurs pourront ainsi récolter plus tard et
obtenir un meilleur rendement. Cette nouvelle variété de colza a déjà beaucoup de succès en Amérique du
Nord et au Canada.
•
Toujours au Centre d’innovation pour la biotechnologie des plantes des scientifiques travaillent au
développement de variantes hybrides de blé. Si la demande de blé augmente constamment dans le
monde, les rendements diminuent dans un contexte de conditions climatiques extrêmes et de contraction de
la surface agricole. Les recherches de Bayer visent à identifier des variétés de blés qui garantissent un meilleur
rendement. Ces variantes « hybrides » naissent du croisement de lignées parentales pures et stérilisées.
•
À Nunhem, Bayer a déjà perfectionné de nombreux projets innovants dans le domaine de l’amélioration
des melons : du melon Galia qui devient jaune dès qu’il est parfaitement mûr au melon Cantaloup à la chair
orange vif. Bayer est également le leader du marché dans le domaine de l’amélioration des poireaux, grâce
à sa variété hybride de poires qui garantit un meilleur rendement. La tomate Intense fait également beaucoup
parler d’elle : il s’agit de la première tomate qui préserve son jus après découpage, ce qui permet notamment
de préserver le croustillant d’un sandwich pendant plus longtemps.
Dr Axel Steiger-Bagel, Senior Bayer Representative de Bayer Benelux :
« L’innovation est au centre des priorités dans les deux pays, avec le Centre
d’innovation pour la biotechnologie des plantes à Gand et le siège principal
pour les semences de légumes à Nunhem. Pas moins de 1 000 personnes
travaillent dans le domaine de la recherche et de développement, au
Benelux. En nous concentrant sur les sciences du vivant, nous misons
davantage encore sur l’innovation et la croissance ».
BAYER EN BELGIQUE
Bayer est ancré en Belgique depuis plus de 100 ans déjà. Avec quelque 700 collaborateurs, l’entreprise a généré
un chiffre d’affaires de 254,5 millions d’euros pour le marché belge et luxembourgois, en 2015*. Bayer compte
trois sites en Belgique : le siège central à Diegem, le Centre d’innovation pour la biotechnologie des plantes à
Gand (un des centres R&D les plus importants au monde dans le domaine de la science des cultures) et un
bureau de lobbying situé dans le centre de Bruxelles.
•
Ultramoderne, le siège principal de Diegem accueille 280 collaborateurs actifs dans les départements Sales &
Marketing des divisions Animal Health, Consumer Health, Crop Science et Pharmaceuticals. C’est également
là que sont centralisés les départements de services.
•
Le Centre d’innovation pour la biotechnologie des plantes se situe à Gand. Le site
de Zwijnaarde héberge des laboratoires de recherche et des serres, tandis que
le site d’Astene accueille des serres et des installations d’amélioration. Toutes les
recherches et tous les développements de produits mis en œuvre à Gand mettent
l’accent sur l’amélioration de plantes agricoles telles que le colza, le coton, le riz, le
soja, la canne à sucre et le blé. Ces travaux se sont traduits par plus de 1 000 brevets,
notamment dans les domaines de la tolérance au stress, de la transformation des
plantes, du désherbage et de la lutte contre les insectes nuisibles ou encore du
contrôle de la pollinisation. Quelque 400 personnes de 20 nationalités collaborent au
sein du Centre d’innovation.
BAYER AUX PAYS-BAS
Bayer est également actif aux Pays-Bas depuis plus de 100 ans. Au départ de 3 implantations, pas moins de
1 000 collaborateurs ont généré un chiffre d’affaires de 312,8 millions d’euros* pour le marché néerlandais, en
2015. Les implantations se situent à Mijdrecht, Maastricht et Nunhem.
•
À Mijdrecht, plus de 300 collaborateurs travaillent pour les divisions Pharmaceuticals, Consumer Health, Crop
Science et pour la division opérationnelle Animal Health – du marketing et de la vente au service client, en
passant par l’enregistrement et les services d’appui.
•
À Maastricht, quelque 80 collaborateurs s’attellent à la commercialisation, à la distribution et à l’entretien
de matériel de radiologie. La division opérationnelle Radiology est le leader mondial dans le secteur de la
radiologie (produits de contraste, appareillage, informatique).
•
C’est à Nunhem que se trouve le siège mondial principal en matière de semences de
légumes. 600 personnes travaillent ici à l’amélioration, l’emballage et la distribution
de semences de légumes. Le site héberge des laboratoires R&D et des serres, mais
aussi de nombreux bureaux. Avec un budget mondial de recherche de 78 millions
d’euros, Bayer Crop Science Vegetable Seed fait partie du peloton de tête en termes
d’investissements R&D aux Pays-Bas et s’impose comme un leader dans le domaine
de l’innovation. D’autres objectifs de croissance sont également en ligne de mire,
dont un projet d’agrandissement GreenEx, qui vise à construire un complexe de
serres supplémentaire.
* exclusif Covestro
BAYER DANS LE MONDE
Fondée en 1863, Bayer a fêté son 150e anniversaire mondial en 2013. Pas moins de 116 800 collaborateurs
répartis sur 307 sièges mettent aujourd’hui en pratique la mission de l’entreprise*, ce qui se traduit par un
portefeuille de plus de 5 000 produits et un chiffre d’affaires de 46,324 milliards d’euros à l’échelle du groupe.
L’innovation est un pilier fondamental au sein du groupe : en 2015, Bayer a investi 4,281 milliards d’euros dans la
recherche et le développement. Le siège principal du groupe international se situe à Leverkusen, en Allemagne.
L’action Bayer est reprise dans pratiquement tous les indices boursiers importants.
* le 31 décembre 2015
NIVEAU RECORD D’INVESTISSEMENTS EN R&D
QUELQUES EXEMPLES D’INNOVATIONS AU NIVEAU DU GROUPE
•
Par l’intermédiaire du programme ouvert d’innovation « Grants4Apps », Bayer soutient chaque année des
starters ayant des idées innovantes dans le domaine de la technologie médicale. Après une sélection réalisée
par un jury d’experts, les cinq start-ups qui présentent les idées de projet les plus prometteuses reçoivent
jusqu’à 50 000 euros de soutien financier. Pendant trois mois et demi, ces start-ups peuvent également utiliser
l’espace de travail Grants4Apps Accelerator, à Berlin, où Bayer met à disposition à la fois des managers
expérimentés en tant que coaches et des entrepreneurs externes en tant que mentors intensifs.
•
Avec la nouvelle division R&D « The Bayer Lifescience Center », Bayer met l’accent sur le développement
d’idées innovantes visant à améliorer la vie des hommes, des animaux et des plantes, le tout en combinant
technologies et renforcement du savoir-faire. L’équipe principale est aujourd’hui basée à Berlin et compte 17
personnes. Des extensions sont, en outre, prévues à Boston et à Pékin. Dans un premier temps, le Lifescience
Center souhaite, avec l’aide de partenaires, concevoir des technologies prometteuses pour la guérison de
certaines maladies. Bayer a donc déjà créé un espace de coentreprise avec CRISPR Therapeutics, un expert
de la manipulation génétique de pointe, afin de développer des traitements offrant de nouvelles perspectives
pour les maladies du sang, la cécité et les maladies cardiaques congénitales.
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La redistribution des bénéfices est au coeur de la mission de la
Loteri Nationale. Depuis plus de 80 ans, elle soutient et accompagne de
nombreux projets d’associations à vocation humanitaire, sociale,
sportive, culturelle et scientifique. Chaque année, plus de
200.000.000 € sont ainsi redistribués à la société.
C’est avant tout grâce aux joueurs que cela est possible!
Pour plus d’informations sur la redistribution des bénéfices de la
Loterie Nationale, consultez notre site internet www.loterie-nationale.be
ou à l’adresse [email protected]
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