'HUQLqUHPLVHjMRXU &RPPHQWDLUHV 0HQWLRQVOpJDOHVFRPSOqWHVFXPXOpHV 9,'(;GLGDQRVLQH PJPJPJPJ *pOXOHVJDVWURUpVLVWDQWHV 9,'(; PJ PJ PJ RX PJ JpOXOHV JDVWURUpVLVWDQWHV &20326,7,21 : les gélules gastro-résistantes contiennent 125 mg - 200 mg - 250 mg ou 400 mg de didanosine. Excipients : carboxyméthylamidon sodique, carmellose sodique, dispersion de copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle à 30 pour cent (EUDRAGIT L30D-55), phtalate de diéthyle, talc. Composition de l'enveloppe de la gélule : laurylsulfate de sodium, dioxyde de titane (E171), silice colloïdale anhydre, gélatine. Encre d'impression : PJ : gomme laque, propylène glycol, hydroxyde de potassium, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer rouge et jaune (E172) ; PJ : gomme laque, propylène glycol, laque aluminique d'indigotine (E132), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) ; PJ : gomme laque, propylène glycol, laque aluminique d'indigotine (E132) ; PJ : gomme laque, propylène glycol, hydroxyde d'ammonium, siméthicone et oxyde de fer rouge (E172). Gélules gastrorésistantes blanches opaques; gravées en marron "6671" d'un côté et "BMS 125 mg" de l'autre côté; en vert "6672" d'un côté et "BMS 200 mg" de l'autre ; en bleu "6673" d'un côté et "BMS 250 mg" de l'autre ; en rouge "6674" d'un côté et "BMS 400 mg" de l'autre. '211((6 &/,1,48(6 : ,QGLFDWLRQV WKpUDSHXWLTXHV : Videx est indiqué, en association avec d'autres agents antirétroviraux, dans le traitement des patients infectés par le VIH. 3RVRORJLH HW PRGH G DGPLQLVWUDWLRQ : voie orale. Videx doit être administré à jeun, au moins 2 heures à distance des repas, en raison d'une diminution d'absorption en présence d'aliments (voir Propriétés pharmacocinétiques). 3RVRORJLH : Videx, gélule gastro-résistante, peut être administré en une ou deux prises par jour (voir Propriétés pharmacodynamiques). chez l'adulte : la dose quotidienne recommandée dépend du poids du patient : - pour les patients de 60 kg ou plus : 400 mg par jour. pour les patients de moins de 60 kg : 250 mg par jour. Les schémas d'administration sont décrits dans le tableau suivant pour l'ensemble des dosages disponibles de Videx gélule gastro-résistante. 3RLGVGXSDWLHQW 'RVHWRWDOHMRXUQDOLqUH FRUUHVSRQGj ≥60 kg 400 mg 1 gélule à 400 mg en 1 prise ou 2 gélules à 200 mg en 2 prises < 60 kg 250 mg 1 gélule à 250 mg en 1 prise ou 2 gélules à 125 mg en 2 prises - chez l'enfant de plus de 6 ans : l'utilisation de Videx, gélule gastro-résistante n'a pas été étudiée spécifiquement chez l'enfant. Cependant, comme pour les autres formulations de Videx, la dose quotidienne recommandée (déterminée à partir de la surface corporelle) est de 240 mg/m2/jour (180 mg/m2/jour en association avec la zidovudine). - chez l’enfant de moins de 6 ans : ce médicament est contre-indiqué chez l'enfant de moins de 6 ans en raison du risque de fausse route, compte tenu que les gélules ne peuvent être ouvertes. D'autres formulations de Videx plus adaptées sont disponibles. $MXVWHPHQW3RVRORJLTXH : 3DQFUpDWLWH:en cas d'élévation significative de l'amylasémie, interrompre le traitement et rechercher une pancréatite, même en l'absence de symptômes. Le fractionnement des amylases peut aider à distinguer une hyperamylasémie d'origine salivaire. Le traitement pourra être repris uniquement si cela est jugé indispensable et seulement après avoir écarté une pancréatite ou après un retour à la normale des paramètres biologiques et cliniques. La réintroduction du traitement doit être initiée avec de faibles doses qui seront augmentées lentement si nécessaire. ,QVXIILVDQFHUpQDOH: une adaptation posologique est recommandée chez les patients qui ont une clairance de la créatinine < 60 ml/min. Poids du patient Clairance de la créatinine (ml/min) ≥ 60 kg dose en mg/jour < 60 kg dose en mg/jour ≥ 60 30-59 10-29 < 10 400 200 150* 100* 250 150* 100* 75* *Videx, gélule gastro-résistante ne peut être utilisé dans cette situation. Une autre forme de Videx doit être utilisée. La gélule gastro-résistante devra être administrée de préférence après la dialyse (voir Mises en garde particulières et précautions d'emploi). Cependant, il n'est pas nécessaire d'administrer une dose supplémentaire après la dialyse. - 1HXURSDWKLH : beaucoup de patients présentant des symptômes ou un antécédent de neuropathie et ayant interrompu le traitement tolèrent une dose réduite de Videx (voir Mises en garde particulières et précautions d'emploi). ,QVXIILVDQFH KpSDWLTXH: les données actuelles sont insuffisantes pour recommander une adaptation posologique spécifique de la didanosine chez les patients présentant une insuffisance hépatique ; cependant une réduction de dose doit aussi être envisagée (Voir Mises en gardes et précautions particulières d'emploi). Coût du traitement journalier : 4,52 à 7,31 0RGHG DGPLQLVWUDWLRQ : la prise de gélule gastro-résistante doit se faire avec au moins 100 ml d'eau pour que l'absorption soit maximale. 1HSDVRXYULUODJpOXOH pour faciliter l'administration car la stabilité des granules gastro-résistants hors de la gélule n'a pas été étudiée. &RQWUHLQGLFDWLRQV : hypersensibilité à la didanosine ou à l'un des excipients. Enfant de moins de 6 ans en raison du risque de fausse route. 0LVHV HQ JDUGHSDUWLFXOLqUHVHWSUpFDXWLRQVG HPSORL : 0LVHVHQJDUGH : ODSDQFUpDWLWH est une complication sérieuse connue pouvant survenir chez les patients infectés par le VIH. Elle a aussi été observée au cours du traitement par la didanosine et a été fatale dans certains cas. La didanosine doit être utilisée avec extrême précaution en cas d'antécédent de pancréatite. Une relation entre le risque de pancréatite et la dose journalière a été observée. Quels que soient les résultats cliniques escomptés, le traitement Videx doit être interrompu jusqu'à ce que le diagnostic de pancréatite soit écarté par des techniques de biologie et d'imagerie appropriées. De manière similaire, lorsqu'un traitement comportant des médicaments pancréatotoxiques est nécessaire (par exemple : la pentamidine ), la didanosine doit être si possible interrompue. Si cette association est inévitable, une surveillance accrue est nécessaire. Une réduction ou un arrêt de posologie doit être envisagé lorsque les marqueurs biochimiques de pancréatite augmentent de façon significative, même en l'absence de symptômes. Une élévation significative des triglycérides est une cause connue de pancréatite et nécessite un renforcement de la surveillance. 1HXURSDWKLH SpULSKpULTXH : les patients sous didanosine peuvent développer une neuropathie périphérique toxique des membres, caractérisée généralement par un engourdissement distal, bilatéral, symétrique, une sensation de fourmillements, des douleurs dans les pieds et, moins souvent, dans les mains. Quels que soient les résultats cliniques escomptés, le traitement par la didanosine doit être interrompu jusqu'à disparition des symptômes. Beaucoup de patients tolèrent une dose réduite après disparition de ceux-ci. +\SHUXULFpPLH : la didanosine a été associée à des hyperuricémies. Le traitement doit être interrompu si l'uricémie augmente de façon significative lors du traitement. ,QVXIILVDQFH KpSDWLTXH G pWLRORJLH LQFRQQXH : elle est survenue rarement chez des patients sous didanosine. Une surveillance des enzymes hépatiques est nécessaire et la didanosine doit être interrompue en cas d'augmentation des enzymes au-dessus de la limite supérieure de la normale. La réintroduction du traitement ne doit être considérée que si le bénéfice clinique l'emporte clairement sur les risques potentiels encourus par le patient. 0RGLILFDWLRQVDXQLYHDXGXQHUIRSWLTXHRXGHODUpWLQH : lors de rares occasions, il a été observé chez les enfants recevant de la didanosine des modifications au niveau du nerf optique ou de la rétine, notamment à des doses supérieures à celles recommandées. Une dépigmentation de la rétine a été observée chez des patients adultes. Un examen de la rétine doit être envisagé tous les 6 mois ou en cas de modification de la vision, surtout chez l'enfant. $FLGRVH ODFWLTXH : des cas d'acidose lactique (survenant en l'absence d'hypoxémie), parfois fatals, associés habituellement à une hépatomégalie importante et à une stéatose hépatique, ont été observés après administration d'analogues nucléosidiques. Le traitement à base d'analogues nucléosidiques devra être interrompu en cas d'élévation rapide des transaminases, d'hépatomégalie progressive ou d'acidose métabolique/lactique d'étiologie inconnue. Des troubles digestifs bénins (nausées, vomissements, douleurs abdominales), des troubles respiratoires ou neurologiques pourraient être les marqueurs d'une acidose lactique débutante. Des cas sévères, parfois fatals, ont été associés à une pancréatite, une insuffisance/stéatose hépatique, une insuffisance rénale et à une lactatémie plus élevée. L'administration d'analogues nucléosidiques sera particulièrement prudente chez tout patient (notamment les femmes obèses) ayant une hépatomégalie, une hépatite ou tout autre facteur de risque reconnu d'atteinte hépatique. Ces patients devront faire l'objet d'une étroite surveillance. En règle générale, l'acidose lactique est survenue après quelques ou plusieurs mois de traitement (voir Grossesse et allaitement). ,QVXIILVDQFH UpQDOH : la demi-vie de la didanosine, après administration orale, augmente en moyenne de 1,4 heures chez les sujets ayant une fonction rénale normale à 4,1 heures chez les sujets ayant une insuffisance rénale sévère nécessitant la dialyse. Après administration orale, la didanosine n'est pas détectable dans le liquide péritonéal de dialyse ; au cours d'une dialyse de 3 à 4 heures, 0,6 à 7,4 % de la dose est retrouvé dans le liquide d'hémodialyse. Chez les patients ayant une clairance de la créatine inférieure à 60 ml/min et qui sont à plus grand risque de toxicité par diminution de la clairance de la didanosine, une réduction des doses est recommandée (voir 4.2 Posologie et mode d'administration). ,QVXIILVDQFH KpSDWLTXH : aucune modification significative des paramètres pharmacocinétiques de la didanosine, après administration d'une dose unique par voie orale ou intraveineuse, n'a été observée chez des patients hémophiles, ayant une élévation chronique et persistante des enzymes hépatiques pouvant être due à une insuffisance hépatique ; chez les patients hémophiles n'ayant pas ou peu d'élévation des enzymes hépatiques ; et chez les patients non hémophiles sans élévation des enzymes hépatiques. Cependant, le métabolisme de la didanosine peut être perturbé en cas d'insuffisance hépatique plus sévère ou chez les patients présentant d'autres formes d'insuffisance hépatique, et un ajustement des doses devra être envisagé (voir Posologie et mode d'administration). ,QIHFWLRQV RSSRUWXQLVWHV : les patients recevant de la didanosine ou tout autre traitement antirétroviral peuvent continuer à contracter des infections opportunistes ou présenter d'autres complications liées à l'infection par le VIH ou dues aux traitements. Par conséquent, ils doivent continuer à faire l'objet d'une surveillance clinique étroite par des médecins expérimentés dans le traitement des patients présentant des maladies associées au VIH. 3UpFDXWLRQV G HPSORL 3DWLHQWV VRXV UpJLPH K\SRVRGp les gélules gastrorésistantes de 125 mg, 200 mg, 250 mg et 400 mg contiennent respectivement 0.53, 0.85, 1.06 et 1.70 mg de sodium. ,QWHUDFWLRQVDYHFG DXWUHVPpGLFDPHQWVHWDXWUHV IRUPHV G LQWHUDFWLRQV : des études d'interactions spécifiques menées avec la didanosine et la zidovudine, la stavudine, la ranitidine, le lopéramide, le métoclopramide, le foscarnet, le triméthoprime, le sulfaméthoxazole, la dapsone et la rifabutine n'ont montré aucune interaction. L'administration de didanosine 2 heures avant ou avec le ganciclovir est associée à une augmentation de l'AUC à l'état d'équilibre de 111 % pour la didanosine. Une légère baisse de l'AUC (21%) à l'état d'équilibre pour le ganciclovir est observée quand la didanosine est administrée 2 heures avant le ganciclovir mais pas quand la didanosine et le ganciclovir sont administrés en même temps. Aucune modification de la clairance rénale de ces deux médicaments n'est observée. La répercussion de ces changements sur la tolérance de la didanosine ou l'efficacité du ganciclovir n'est pas connue. Il n'a pas été montré que la didanosine potentialise l'effet myélosuppresseur du ganciclovir ou de la zidovudine. La coadministration de la didanosine avec des médicaments connus pour provoquer des neuropathies périphériques ou des pancréatites peut majorer le risque de survenue de ces troubles. Les patients recevant ce type d'association doivent être étroitement surveillés. Contrairement au Videx, comprimé pour suspension buvable, Videx gélule gastro-résistante ne contient pas de tampon anti-acide qui risque d'interagir avec les médicaments dont l'absorption peut être modifiée par l'acidité gastrique. Des études d'interaction spécifiques menées avec la ciprofloxacine et l'indinavir n'ont pas mis en évidence d'interaction significative entre Videx, gélule gastro-résistante et ces médicaments. Ainsi, Videx, gélule gastro-résistante peut être administré de façon concomitante avec ces médicaments. L'absorption du kétoconazole étant également influencée par l'acidité gastrique, aucune interaction n'est attendue entre ces deux médicaments. Cependant, dans une étude effectuée chez 24 volontaires sains, une augmentation de 30 % de l'AUC et de la Cmax du kétoconazole ont été observées quand Videx gélule gastro-résistante et le kétoconazole étaient administrés de façon concomitante (plus précisément chez 3 sujets, l'AUC du kétoconazole était 8 à 16 fois plus importante). En conséquence, une interaction avec le kétoconazole ne peut être exclue de façon formelle et des précautions doivent être prises quand ces médicaments sont administrés de façon concomitante. La prise concomitante d'aliments et de Videx modifie la pharmacocinétique de la didanosine (voir Propriétés pharmacocinétiques). *URVVHVVHHWDOODLWHPHQW : *URVVHVVH : aucune étude spécifique n'a été menée chez la femme enceinte. On ne sait pas dans quelle mesure la didanosine peut provoquer des malformations fœtales ou affecter les capacités de reproduction lorsqu'elle est administrée durant la grossesse. L'acidose lactique (voir Mises en garde particulières et précautions d'emploi), parfois fatale, a été rapportée chez des femmes enceintes qui ont reçu l'association didanosine et stavudine, avec ou sans d'autres traitements antirétroviraux. En conséquence, l'utilisation de la didanosine durant la grossesse doit être envisagée uniquement en dernier recours et si le bénéfice potentiel attendu l'emporte sur le risque possible. Les études de tératologie chez le rat et le lapin n'ont pas mis en évidence d'effets embryotoxiques, foetotoxiques ou tératogéniques. Une étude chez le rat a montré un passage transplacentaire de la didanosine et/ou de ses métabolites. $OODLWHPHQW : il n'existe pas de données sur l'excrétion de la didanosine dans le lait maternel. Il est déconseillé aux femmes traitées par la didanosine, d'allaiter en raison du risque potentiel de réactions indésirables sérieuses chez le nourrisson. A une posologie de 1000 mg/kg/jour, la didanosine a été légèrement toxique pour les rats femelles et leur progéniture durant le milieu et la fin de la période d'allaitement (réduction de l'alimentation et de la prise de poids) ; cependant le développement physique et fonctionnel de la progéniture n'a pas été modifié. Une autre étude chez le rat a montré une excrétion de la didanosine et/ou de ses métabolites dans le lait, après administration orale. 5HSURGXFWLRQ : pour une dose journalière n'excédant pas 1000 mg/kg/jour, la didanosine n'a pas modifié la capacité de reproduction des rats mâles et femelles, que le traitement soit institué avant ou pendant la période d'accouplement, de gestation, d'allaitement. La didanosine n'a pas induit d'effet toxique lors des études de reproduction péri et postnatales. (IIHWVVXUO DSWLWXGHjFRQGXLUHGHVYpKLFXOHVHWj XWLOLVHU GHV PDFKLQHV : aucun effet sur l'aptitude à conduire ou utiliser les machines n'a été observé. (IIHWV LQGpVLUDEOHV : $GXOWHV la plupart des effets indésirables sévères observés ont généralement reflété l'évolution clinique des patients infectés par le VIH. L'administration simultanée d'autres médicaments était admise dans les études. En conséquence, il est difficile de distinguer les événements pouvant être liés à l'administration de la didanosine, à l'affection elle-même ou à un autre traitement. Les données rapportées ci-après correspondent à une administration en deux prises par jour de Videx, comprimé pour suspension buvable, utilisé en monothérapie ou en association. Des études comparatives de Videx (comprimé pour suspension buvable) une prise par jour versus Videx (comprimé pour suspension buvable) deux prises par jour n'ont pas montré de différence significative en terme d'incidence de pancréatites ou de neuropathies périphériques. Dans une étude clinique en cours (48 semaines) évaluant Videx gélule gastro-résistante dans le cadre d'une trithérapie chez des patients naïfs d'antirétroviraux, il n'y a pas eu de nouveaux problèmes de tolérance rapportés selon les données de l'analyse intermédiaire à 24 semaines. Les effets indésirables cliniquement significatifs rapportés lors des études cliniques contrôlées et pouvant être liés au traitement Videx (comprimé pour suspension buvable), administré en deux prises par jour, aux doses recommandées sont les pancréatites (7%), une élévation des amylases (18 %) et des lipases sériques. Les pancréatites qui peuvent être fatales dans certains cas étaient plus fréquentes chez les patients traités à des doses supérieures à celles recommandées (9-13 %) ; les patients à un stade avancé de la maladie VIH ou ceux présentant des antécédents de pancréatite, ont également un risque accru de développer une pancréatite. Les neuropathies périphériques (9 %) ont été associées au Videx. Une fonction hépatique altérée (13 %) avec de rares cas d'insuffisance hépatique sévère et de décès ont aussi été rapportés. D'autres événements pouvant être associés au Videx ont également été observés : diarrhée, nausées/vomissements, réactions allergiques, diabète, sécheresse buccale, asthénie, maux de tête et élévation du taux d'acide urique. Des modifications au niveau du nerf optique ou de la rétine ont été rarement rapportées. Des cas de leucopénie, thrombopénie, anémie ont été rapportés avec une incidence significativement inférieure à celle observée avec la zidovudine et la relation avec la didanosine n'a pas été établie. Des cas d'acidose lactique (en l'absence d'hypoxémie), parfois fatals, associés habituellement à une hépatomégalie importante et à une stéatose hépatique, ont été observés après administration d'analogues nucléosidiques (voir Mises en garde particulières et précautions d'emploi). (QIDQWV les effets indésirables étaient généralement similaires à ceux observés chez l'adulte. L'association à la zidovudine comparée à la monothérapie didanosine a montré une hématotoxicité plus importante. Des modifications au niveau du nerf optique ou de la rétine ont été rapportées chez un petit nombre d'enfants, habituellement à des doses supérieures à celles recommandées. Il est recommandé pour les enfants, traités par la didanosine, de pratiquer un examen de la rétine tous les 6 mois ou en cas de modification de la vision. 6XUGRVDJH : il n'y a pas d'antidote connu en cas de surdosage de didanosine. L'expérience des premières études, où la didanosine était initialement administrée à des doses dix fois supérieures à celles actuellement recommandées, montre que les complications de surdosage seraient secondaires à une hyperuricémie ou éventuellement, à un dysfonctionnement hépatique. La didanosine n'est pas dialysée par dialyse péritonéale, même s'il existe une élimination avec l'hémodialyse (la fraction épurée de didanosine après une séance d'hémodialyse de 3 à 4 heures est d'environ 20 à 35 % de la dose totale corporelle du début de dialyse). 35235,(7(6 3+$50$&2/2*,48(6 : 3URSULpWpV SKDUPDFRG\QDPLTXHV : nucléoside inhibiteur de la transcriptase inverse (code ATC : J05AF02). La didanosine (2', 3'-didéoxyinosine) est un inhibiteur de la réplication LQYLWUR du VIH dans les cultures de cellules humaines et de leur lignées. Après pénétration dans la cellule, la didanosine est convertie par action enzymatique en didéoxyadénosine triphosphate (ddATP), métabolite actif. Lors de la réplication des acides nucléiques viraux, l'incorporation de 2', 3'didéoxynucléoside empêche l'élongation de la chaîne et, de cette façon, inhibe la réplication virale. De plus, la ddATP inhibe la transcriptase inverse du VIH par compétition avec la dATP pour la fixation sur le site actif de l'enzyme, empêchant la synthèse de l'ADN proviral. La relation entre la sensibilité LQYLWUR du VIH à la didanosine et la réponse clinique à cette thérapeutique n'a pas été établie. De même, les données de sensibilité LQ YLWUR varient beaucoup d'une méthode à l'autre et les critères de jugement de la réponse virologique ne sont pas validés. L'activité du Videx, comprimé pour suspension buvable administré en deux prises par jour, seul ou en association avec la zidovudine, a été évaluée lors de plusieurs essais cliniques contrôlés et randomisés majeurs (ACTG 175, ACTG 152, DELTA, CPCRA 007). Ces essais ont confirmé la réduction du risque de progression de la maladie ou de décès sous traitement Videx comprimé pour suspension buvable, seul ou en association avec la zidovudine, en comparaison à la zidovudine en monothérapie chez les patients VIH symptomatiques et asymptomatiques avec un taux de CD4 inférieur à 500 cellules/mm3 et chez les enfants présentant un déficit immunitaire. La démonstration du bénéfice clinique de la didanosine a été apportée initialement par les résultats de l'essai clinique ACTG 175 où la forme comprimé pour suspension Videx a été administrée deux fois par jour. Cette étude a montré que 8 semaines de traitement sous zidovudine, Videx comprimé administré en 2 prises par jour ou Videx comprimé administré en deux prises par jour plus zidovudine entraînaient une diminution de la concentration de l'ARN plasmatique viral respectivement de 0,26, 0,65 et 0,93 log (copies/ml). Dans le contexte de la trithérapie, l'association de Videx (200 mg), administré en deux prises par jour, à la stavudine et à l'indinavir a été comparée, lors d'une étude ouverte randomisée (START II, n=205) sur 48 semaines de traitement, à l'association de la zidovudine à la lamivudine et à l'indinavir. Les résultats étaient en faveur du bras incluant Videx. Cependant, aucune conclusion formelle n'a pu être établie en terme d'équivalence entre les deux schémas de traitement. La didanosine ayant une demi - vie intracellulaire très longue (> 24 heures), qui permet l'accumulation sur une période plus longue de son métabolite pharmacologiquement actif, la ddATP, l'administration de la dose totale journalière de Videx en 1 prise a été évaluée lors d'études cliniques. Plusieurs essais cliniques ont été conduits avec Videx (comprimé pour suspension buvable) administré une fois par jour, en particulier, dans le cadre de trithérapies, l'étude ouverte randomisée –147 indique que, chez des patients dont la plupart étaient asymptomatiques (n=123) et stables sous leur premier traitement d'association contenant Videx administré en deux prises par jour, le changement du traitement par une association similaire avec Videx administré en une prise par jour n'a pas eu d'influence à court - terme (24 semaines) sur l'efficacité antivirale existante. L'étude, ouverte, randomisée –148 (n=756) a comparé Videx administré en 1 prise par jour, associé à la stavudine et au nelfinavir, et la zidovudine, associée à la lamivudine et au nelfinavir. Après 48 semaines de traitement, les résultats étaient en faveur du bras recevant la zidovudine (administré en 2 prises par jour), la lamivudine et le nelfinavir comparé au bras recevant le Videx (administré en 1 prise par jour), la stavudine et le nelfinavir en terme de proportion de patients ayant une charge virale indétectable (la proportion de patients avec des copies HIV RNA < 400 copies/ml était de 53% pour le bras traité par Videx et 62% pour le comparateur). Cependant, en raison de problèmes de méthodologie, aucune conclusion formelle n'a pu être établie sur les résultats de cette étude. L'efficacité de Videx, gélule gastro-résistante dans le cadre d'une trithérapie a été évaluée dans deux essais cliniques en cours (48 semaines), en ouvert, randomisés chez des patients adultes naïfs d'antirétroviraux infectés par le VIH. L'étude 152 (n=466) compare Videx, gélule gastro-résistante en 1 prise par jour associé à la stavudine et au nelfinavir versus zidovudine associé à la lamivudine et au nelfinavir. L'étude 158 (n=134) compare Videx, gélule gastro-résistante versus Videx, comprimé pour suspension buvable, administrés chacun en une prise par jour et en association avec la stavudine et le nelfinavir. Pour les deux études et à 24 semaines de suivi, il a été démontré une diminution similaire de la charge virale plasmatique par rapport à la valeur initiale dans chacun des deux bras. Par ailleurs, dans ces deux études à 24 semaines, le pourcentage de patients ayant une charge virale indétectable (limite de détection < 400 copies/ml) est du même ordre de grandeur dans le schéma de traitement contenant Videx, gélule gastro-résistante et les traitements de référence. L'efficacité de Videx, gélule gastro-résistante n'a pas été étudiée chez les patients à un stade avancé de la maladie ainsi que chez les patients ayant reçu de nombreux traitements antirétroviraux. La résistance virale a uniquement été évaluée dans le cadre de l'administration bi-quotidienne de Videx, comprimé pour suspension buvable. 3URSULpWpV SKDUPDFRFLQpWLTXHV : &KH] O DGXOWH : Absorption : la didanosine est rapidement dégradée à un pH acide. Les granules contenus dans Videx gélule gastrorésistante libèrent la didanosine dans la partie du petit intestin où le pH est très élevé. L'administration de Videx, gélule gastro-résistante, au cours d'un repas riche en graisse entraîne une réduction significative de l'AUC (19%) et de la Cmax (46%) de la didanosine par rapport à une administration à jeun. L'administration de Videx, gélule gastro-résistante pendant, 1 heure avant ou 2 heures après un repas léger entraîne une diminution significative de l'AUC (respectivement de 27%, 24%, et 10 %) et de la Cmax de la didanosine (respectivement de 22%, 15%, et 15 %) comparé à l'administration à jeun. Afin de minimiser l'impact de la nourriture sur la pharmacocinétique de la didanosine, Videx gélule gastro-résistante doit être administré au moins 2 heures après un repas. Les valeurs de l'AUC sont équivalentes pour Videx gélules et les comprimés chez les volontaires sains et chez les patients infectés par le VIH. L'absorption de Videx gélule est plus lente que celle de Videx comprimé ; la Cmax de Videx gélule gastrorésistante représente 60% de la Cmax de Videx comprimés. La Cmax est atteinte approximativement en 2 heures pour Videx gélule gastro-résistante et en 0,67 heure pour Videx comprimé. Distribution : le volume de distribution à l'état d'équilibre est de 54 litres en moyenne, suggérant une certaine fixation de la didanosine par les tissus. La concentration moyenne de didanosine dans le LCR, une heure après une perfusion, correspond à 21 % de la concentration plasmatique. Elimination : après administration intraveineuse, la demi-vie moyenne d'élimination de la didanosine est approximativement de 1,4 heures. La clairance rénale représente 50 % de la clairance totale (800 ml/min). Ceci indique qu'une sécrétion tubulaire active, associée à une filtration glomérulaire, est responsable de l'élimination de la didanosine. Après administration orale, 20 % de la dose de didanosine est retrouvée dans les urines. Aucun phénomène d'accumulation de didanosine n'a été observé après 4 semaines d'administration orale. &KH] O HQIDQW : aucune étude spécifique de pharmacocinétique n'a été menée chez l'enfant avec la forme gastro-résistante de Videx. Le métabolisme de la didanosine n'a pas été évalué chez l'homme. Cependant, sur la base des études réalisées chez l'animal, on suppose que la didanosine suit la même voie d'élimination que celle des purines endogènes. ,Q YLWUR, la fixation aux protéines plasmatiques humaines est inférieure à 5 %. En conséquence, les interactions médicamenteuses impliquant un déplacement du site de fixation ne sont pas attendues. 'RQQpHV GH VpFXULWp SUpFOLQLTXHV : lors des études de toxicité aiguë chez la souris, le rat et le chien, la plus petite dose provoquant la mort de l'animal était supérieure à 2000 mg par kg, ce qui correspond approximativement à 300 fois la dose maximale recommandée chez l'homme (formulation comprimé). Des études de toxicité à doses répétées ont révélé une toxicité dose-limitante sur les cellules musculo-squelettiques des rongeurs (mais pas chez les chiens) après une administration à long-terme (supérieure à 90 jours) de didanosine à des doses approximativement 1,2 à 12 fois supérieures à la dose destinée à l'homme. De plus, lors des études à doses répétées, une leucopénie a été observée chez le chien et le rat et des troubles gastro-intestinaux (selles molles, diarrhée) ont été observés chez le chien à des doses approximativement 5 à 14 fois supérieures à la dose maximale destinée à l'homme. Lors des études de carcinogénicité, des altérations non-néoplasiques ont été observées incluant des myopathies musculo-squelettiques, des altérations hépatiques et une exacerbation des cardiomyopathies spontanées liées à l'âge. Les résultats des études de génotoxicité suggèrent que la didanosine n'est pas mutagène à des doses biologiquement et pharmacologiquement actives. ,QYLWUR, à des concentrations significativement élevées, la didanosine donne des effets génotoxiques semblables à ceux induits par les autres nucléosidiques. Des études de carcinogénicité à long-terme ont été conduites chez la souris et le rat durant une période respective de 22 et 24 mois. Aucun néoplasme lié au médicament n'a été observé dans chacun des groupes de souris traités par la didanosine durant ou à la fin de l'étude. Chez les rats ont été observés, une augmentation statistiquement significative de l'incidence de tumeurs de la granulosa chez les femelles recevant les doses élevées, des fibrosarcomes sous-cutanés et des sarcomes hystiocytiques chez les mâles recevant les doses élevées et des hémangiomes chez les mâles recevant les doses élevées et intermédiaires de didanosine. La relation entre le médicament et la pertinence clinique de ces observations n'est pas claire. '211((6 3+$50$&(87,48(6 : ,QFRPSDWLELOLWpV : sans objet. 'XUpH GH FRQVHUYDWLRQ : 2 ans. 3UpFDXWLRQV SDUWLFXOLqUHV GH FRQVHUYDWLRQ : à conserver à une température ne dépassant pas 25°C. 1DWXUH HW FRQWHQX GH O HPEDOODJH H[WpULHXU : 30 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/ACLAR/Aluminium). ,QVWUXFWLRQV SRXU O XWLOLVDWLRQ HW OD PDQLSXODWLRQ HW O pOLPLQDWLRQ : Voir paragraphe Posologie et mode d'administration. /LVWH , 3UHVFULSWLRQ ,QLWLDOH +RVSLWDOLqUH $QQXHOOH - : Videx gélule gastrorésistante 125 mg, boîte de 30 gélules : 70,72 : Videx gélule gastrorésistante 200 mg, boîte de 30 gélules : 109,72 : Videx gélule gastrorésistante 250 mg, boîte de 30 gélules : 135,73 : Videx gélule gastrorésistante 400 mg, boîte de 30 gélules : 213,72 5HPE j DX[ DVVXUpV VRFLDX[ VXU SUHVFULSWLRQ KRVSLWDOLqUH DYHF GpOLYUDQFH SDU XQH SKDUPDFLH KRVSLWDOLqUH Bristol-Myers Squibb 3, rue Joseph Monier BP 325 92506 RueilMalmaison cedex Tél. 01 58 83 60 00 – Fax 01 58 83 60 01 Information Médicale et Pharmaceutique : Tél: 01 58 83 66 99 E-mail : [email protected] '$7('( 0,6( $ -285'87(;7( : octobre 2001.