Analyse de l`investissement de la SCC dans la réduction des

ANALYSE DE LINVESTISSEMENT DE LA SCC DANS LA RÉDUCTION DES FACTEURS DE RISQUE DE CANCER
ET LA PRÉVENTION DU CANCER POUR LA PÉRIODE DE 2006-2011
PRÉPARÉ PAR : RUDY VALENTIM
DIRECTEUR, ÉVALUATION, INSTITUT DE RECHERCHE DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER
MAI 2012
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
Une des quatre orientations stratégiques prioritaires du plan stratégique national de la Société canadienne du cancer consiste à être
un leader et à promouvoir l’excellence dans la recherche sur la réduction des facteurs de risque de cancer et la prévention du cancer
(objectif 1)
1
au Canada afin de réduire les taux d’incidence du cancer. Tel qu’il est indiqué dans le plan, les résultats escomptés
comprennent un accroissement de la capacité et une augmentation relative de la recherche sur la réduction des facteurs de risque
de cancer et la prévention du cancer. La recherche de l’objectif 1 porte sur la réduction des facteurs de risque de cancer et peut être
effectuée dans n’importe quel secteur de recherche, de l’identification des facteurs qui augmentent le risque de cancer au niveau
individuel et collectif, aux inventions qui mènent à l’action.
Pour aider à éclairer cette orientation stratégique, l’Institut de recherche de la Société canadienne du cancer (IRSCC) a effectué une
analyse de l’investissement de la SCC pour la période 2006-2011 dans la recherche de l’objectif 1. Ces questions essentielles ont
guidé l’analyse :
Quelle a été l’étendue de l’investissement réel de la SCC dans la recherche de l’objectif 1?
Comment l’étendue de l’investissement de la SCC dans la recherche de l’objectif 1 a-t-elle changé d’une année à l’autre? A-t-
elle augmenté ou diminué au fil des ans?
Dans quels domaines de recherche de l’objectif 1 la SCC a-t-elle le plus investi?
Combien de projets et de chercheurs liés à la recherche de l’objectif 1 ont été financés par la SCC? La SCC contribue-t-elle à
accroître la capacité dans ce secteur de recherche?
L’analyse inclut des données provenant des exercices financiers de 2006 à 2011 de la SCC et se concentre essentiellement sur trois
secteurs généraux dont l’investissement total dans la recherche de l’objectif 1, le nombre d’investissements individuels dans la
recherche de l’objectif 1 (c’est-à-dire les subventions de recherche, les bourses de carrière et les bourses de stagiaire) et le nombre
de chercheurs principaux sur la recherche de l’objectif 1 ayant reçu un financement. Il importe de noter que l’analyse sera mise à
jour tous les ans afin d’inclure les données d’investissement actuelles de la SCC à mesure qu’elles sont disponibles.
1
Le plan stratégique national de la SCC décrit les trois « objectifs » à long terme qui guident la mission de la SCC. L’objectif 1 a pour but de réduire les taux
d’incidence du cancer; l’objectif 2 vise à réduire les taux de mortalité par cancer; et l’objectif 3 consiste à améliorer la qualité de vie des Canadiens pendant et
après une expérience de cancer.
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L’IRSCC a aussi effectué une analyse de données dans laquelle elle a utilisé des données tirées du document intitulé
Investissement dans la recherche sur les facteurs de risque de cancer et la prévention du cancer dans le but de comparer
l’investissement de la SCC dans la recherche sur les facteurs de risque de cancer et la prévention du cancer pour la période de
2005-2007 à celui des autres organisations membres de l’ACRC pendant la même période. Puisque les données sont de la période
2005-2007, cette analyse ne comprend pas les plus récentes initiatives et activités sur les facteurs de risque de cancer et la
prévention du cancer. L’IRSCC a donc décidé de mener une deuxième analyse incluant les données d’investissement plus récentes
de la SCC, lesquelles sont fournies aux présentes.
Afin d’obtenir un compte rendu complet et précis de l’étendue de l’investissement de la SCC dans la recherche de l’objectif 1 pour la
période de 2006-2011, l’analyse comprend les programmes et les initiatives de l’IRSCC et de la Division associée à la recherche de
l’objectif 1; notamment :
les subventions de recherche de l’IRSCC/INCC
2
les bourses de carrière et les bourses de stagiaire de l’IRSCC/INCC
les bourses de recherche et les bourses de stagiaire sur les initiatives de prévention
le Canadian Cancer Etiology Research Network (CCERN)
le Centre pour l'avancement de la santé des populations Propel (Propel)
le NCIC Clinical Trials Group (CTG)
l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer du sein (ACRCS)
l’Initiative canadienne de recherche sur le cancer de la prostate (ICRCP)
l’Initiative canadienne de recherche pour la lutte contre le tabagisme (ICRCT)
le Centre de recherche sur le cancer professionnel (CRCP) (Division de l’Ontario [SCC-DO])
La Chaire dotée de la Société canadienne du cancer en recherche sur le cancer de la population (Division de la Nouvelle-
Écosse [SCC-NÉ])
la Chaire en prévention primaire du cancer et le centre de prévention du cancer de l’Université de la Colombie-Britannique /
Société canadienne du cancer (Division de la Colombie-Britannique et du Yukon [SCC-CBY])
RÉSUMÉ DES PRINCIPALES CONSTATATIONS (2006-2011)
2
En 2009, la Société canadienne du cancer a intégré les activités de l’Institut national de cancer du Canada (INCC) et créé l’Institut de recherche de la Société
canadienne du cancer. Vu la nature historique des données, l’INCC est mentionné.
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Durant la période de 2006-2011, la SCC a investi 13,5 % de son portefeuille de recherche total dans la recherche de
l’objectif 1. L’investissement de la SCC dans la recherche de l’objectif 1 comparativement à son investissement total dans la
recherche a fluctué au fil des ans, allant de 15,5 % en 2006, pour baisser à 11,5 % en 2009 et monter à 16,7 % en 2011.
L’augmentation annuelle depuis 2009, conjuguée à l’introduction de l’initiative de prévention, suggère que la SCC est
maintenant bien positionnée pour maintenir une augmentation relative de son financement dans la recherche de l’objectif 1.
L’investissement de la SCC dans la recherche de l’objectif 1 comprend un mélange d’investissements effectués par
l’entremise de divers programmes ou niveaux d’organisation. Même si la majeure partie (75 %) de l’investissement de la SCC
dans la recherche de l’objectif 1 a été consentie par l’entremise de l’IRSCC/INCC pendant la période de 2006-2011, les
investissements accordés aux divisions ont augmenté considérablement pour atteindre leur sommet en 2011 et représenter
34 % de l’investissement global de la SCC dans la recherche de l’objectif 1 cette année-là. L’investissement de la SCC dans
les initiatives multipartenaires (ACRCS, ICRCP et ICRCT) a diminué durant la période de 2006-2011 à mesure que les
programmes de partenariat ont pris fin
3
.
L’investissement de la SCC dans la recherche de l’objectif 1 dans la période de 2006-2011 a été effectué par divers
mécanismes de financement. Durant cette période, la majorité de l’investissement de la SCC dans la recherche de l’objectif 1
a été consentie sous forme de subventions de recherche (49 %), suivies des principaux programmes (38 %), des bourses de
carrière (11 %) et des bourses de stagiaire (2 %). D’une année à l’autre, l’investissement de la SCC sous forme de
subventions de recherche a diminué, tandis que son investissement dans les principaux programmes est demeuré
relativement stable. Il importe de noter que la majeure partie des subventions pour la recherche de l’objectif 1 de la SCC ont
été octroyées dans le cadre de concours de subventions de l’IRSCC/INCC visant à soutenir les travaux de recherche ouverte
à l’initiative des chercheurs. Les niveaux de financement de l’IRSCC/INCC sont demeurés relativement stables durant la
période de 2006-2011, ce qui suggère que la diminution des subventions pour la recherche de l’objectif 1 était probablement
attribuable à la compétitivité des subventions pour la recherche de l’objectif 1 au cours de cette période plutôt qu’aux
décisions stratégiques de l’IRSCC/INCC. C’est en partie pourquoi la SCC a créé l’initiative de prévention en 2009, qui met en
place des mécanismes de financement ciblés pour la recherche de l’objectif 1. Les bourses de carrière ont constitué un
investissement relativement modeste jusqu’en 2011 alors qu’elles ont augmenté considérablement par rapport aux années
précédentes, en raison d’un investissement accru par la division SCC CBY de la Société canadienne du cancer/Chaire en
3
Le partenariat de l’ICRCP a officiellement été terminé le 31 janvier 2009; le partenariat de l’ICRCT a officiellement été terminé le 3 juin 2009; et le partenariat
de l’ACRCS a officiellement été terminé le 31 mars 2010.
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prévention primaire du cancer et le centre de prévention du cancer de l’Université de la Colombie-Britannique. Les bourses
de stagiaire ont représenté un investissement relativement modeste chaque année.
La plus grande proportion de l’investissement dans la recherche de l’objectif 1 de la SCC pendant la période de 2006-2011 a
été consacrée au tabac (38 %), suivi de près par l’étiologie du cancer (36 %), l’hygiène de vie (17 %) et l’exposition aux
cancérigènes professionnels et environnementaux (9 %). D’une année à l’autre, l’investissement de la SCC dans la
recherche sur l’hygiène de vie et les cancérigènes professionnels et environnementaux a augmenté de façon générale, tandis
que son investissement dans la recherche sur l’étiologie du cancer a généralement diminué. L’investissement de la SCC
dans la recherche sur le tabac est demeuré relativement stable chaque année, ce qui suggère que ce secteur de recherche
reste important pour la SCC.
L’investissement de la SCC dans la recherche de l’objectif 1 était fortement concentré en Ontario, au Québec et en
Colombie-Britannique. Cette distribution de l’investissement reflète le portefeuille de recherche total de la SCC et le paysage
de recherche canadien sur les facteurs de risque du cancer, la réduction des taux d’incidence et la prévention du cancer
4
.
Dans la période de 2006-2011, la SCC a consenti un total de 279,7 investissements individuels (subventions de recherche,
subventions de stagiaire, subventions de carrière, bourses de recherche, etc.) associés à la recherche de l’objectif 1;
toutefois, d’une année à l’autre, les investissements individuels ont diminué, passant de 105,4 en 2007 à 37,9 en 2011. Cette
chute des investissements individuels peut s’expliquer par l’expiration graduelle des programmes de partenariat de l’ICRCT
ainsi que par la suspension du programme de bourses de stagiaire de l’IRSCC/INCC. Il est important de noter que le nombre
d’investissements individuels a atteint son creux en 2011, au moment même où l’investissement de la SCC dans la recherche
de l’objectif 1 a atteint son plus haut point. Cela suggère que la SCC commence à concentrer son investissement dans la
recherche de l’objectif 1 dans un nombre moins élevé de projets et d’initiatives de plus grande envergure.
Un total de 197 chercheurs principaux individuels
5
axés sur la recherche de l’objectif 1 ont été financés par la SCC durant la
période 2006-2011. Sur une base annuelle, le nombre de chercheurs principaux engagés dans le secteur de recherche de
l’objectif 1 et financés par la SCC a diminué, passant de 63 en 2006, à 34 en 2010 et 2011. Cette baisse est principalement
attribuable à la diminution du nombre de bourses de recherche de l’objectif 1 octroyées dans le cadre de concours de
4
Tel que l’indique le rapport Investissement dans la recherche sur les facteurs de risque de cancer et la prévention du cancer, 2005-2007, de l’Alliance
canadienne pour la recherche sur le cancer.
5
Les chercheurs principaux ont été comptés une fois seulement pour toutes les années.
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