Chapitre V : Structure de l’atome Atome = noyau chargé + nuage électronique chargé Les atomes s'assemblent pour former des molécules. Certains éléments sont électronégatifs Comment? Pourquoi? L'objet du chapitre: organisation de l'atome et en particulier de ses électrons. Spectroscopie: absorption ou émission de rayonnement Le rayonnement considéré: très souvent la lumière Il faut connaître les propriétés de ce type de rayonnement pour comprendre les phénomènes au niveau des atomes ou des molécules V.1 Lumière : approche ondulatoire Radiation électromagnétique: se propage comme une onde Ce qui oscille: •Un champ électrique : E •Un champ magnétique : H (plans perpendiculaires entre eux et à la direction de propagation) Caractéristiques : Vitesse c = 2,9979 108 m s-1 Longueur d'onde λ Fréquence ν=c/λ cycles s-1 ou Hertz (Hz) Nombre d'onde ν =1/λ cm-1 Amplitude A Période T = 1 / ν (s) (m) En une seconde E Fréquence: ν H λ1 4 cycles/s= 4 Hertz λ2 8 cycles/s= 8 Hertz λ3 16 cycles/s= 16 Hertz ν=c/λ Rayonnement électromagnétique Longueur d’onde (m) 10-12 Rayons gamma γ 10-10 10-8 10-4 Rayons UV X IR 10-2 microondes 1 102 104 radio Ce que l’œil voit. 410-7 5 10-7 3 1020 3 1018 3 1016 6 10-7 7 10-7 3 1012 3 1010 3 108 3 106 3 104 Fréquence (Hz) V.2 Phénomène d’interférence et approche ondulatoire Pas d ’interférence A S B Lumière + lumière = obscurité Interférence en opposition de phase A S B en phase Lumière + lumière = plus de lumière V.3 La lumière: approche corpusculaire 3.a Interprétation de Max Planck (1900) L’émission d’énergie lumineuse est une succession d ’actes élémentaires et non une action continue. Chaque acte élémentaire est une émission d’un photon porteur d'un paquet ou quantum d ’énergie. Le quantum d’énergie transporté par un photon vaut: Relation de Planck E = hν h = 6,626 10-34 J s constante de Planck ν = fréquence de l’onde lumineuse Un des aspects importants de ce concept est que Planck considère l'interaction lumière-matière comme une interaction entre un quantum et un atome (ou une molécule). Pour un quantum de lumière visible à 600 nm E = hν = hc λ = 6,63 10-34 J.s 2,998 108 m.s-1 6 10-7 m = 3,31 10-19 J En considérant les interactions matière-lumière, on fera souvent appel à une mole de composé et donc à une mole de quanta. Pour un Einstein (une mole de quanta) de lumière visible à 600 nm E = N hν = Nhc λ = N 3,31 10-19 J = 19,9 104 J mol-1 V.3.a Effet photoélectrique et quanta Surface métallique Rien ne se passe: ν trop faible n1 électrons sont émis à la vitesse v1 n2 électrons sont émis à la vitesse v2 n3 > n2 électrons émis à la vitesse v2 L’énergie d’un photon dépend de sa couleur ou mieux de la fréquence de l’onde lumineuse: RX UV IR FM L’intensité de la lumière en un point peut s’exprimer par: - le nombre de photons qui y arrivent par unité de temps - en fonction de l’amplitude A, de l’onde lumineuse I = f( A2) = f(nombre de photons) Nombre de photons A V.3.b Interprétation: Einstein 1905 • Un photon d ’énergie hν ne peut chasser qu’un électron. •Soit W0 : énergie d ’extraction qui retient l’électron dans le métal et qui correspond à un seuil énergétique hν0 •Pour produire des photoélectrons, il faut hν > W0 •Si l’énergie du photon est supérieure, l’excédent est transmis à l ’électron sous forme d ’énergie cinétique. •Bilan énergie: hν = W + 1 mv 0 2 2 •Si l ’intensité (et donc le nombre de photons) augmente, - des électrons sont expulsés en plus grand nombre - leur vitesse ne change pas puisqu'elle est fixée par la fréquence du rayonnement V.4 Dualité onde-particule: de Broglie Le postulat déjà admis: lumière = onde et corpuscule Toute particule est également associée à une onde ? de Broglie (1924) La relation proposée: λ= h h = p Constante de Planck mv quantité de mouvement Lumière : Vibration électromagnétique et flux de photons Comment relier propriétés ondulatoires et corpusculaires? de Broglie Planck hc E = hν = λ h λ= mv Pour un photon v=c Einstein E = mc 2 h λ = mc M. Ayadim MDS1101 14 Spectre continu Spectre d’émission Spectre d’absorption E état excité E 1 abs. E émission 0 état fondamental V.5 Bohr décrit l'atome d'hydrogène L’atome de Bohr (1913) Le postulat de base : l'électron d'un atome d'hydrogène ne peut décrire qu'un nombre bien défini d'orbites autour du noyau. Noyau: charge Z+e Orbite circulaire rayon r Électron: charge emasse m vitesse v Bohr a imposé à son modèle une restriction quantique. On réinterprétera plus tard cette restriction: pour que l'onde associée à l'orbite de l'électron soit stable il faut qu'un nombre entier de longueurs d'onde l coïncide avec la circonférence de l'orbite. Ne sont donc permises que les orbites qui satisfont la relation: 2πr = nλ nombre quantique Une manière d’imaginer la restriction quantique: n = 1,2,3,........ Force centripète Z e2 mv 2 = 2 4π ε or r mv 2 Z e2 E= + (− ) 4π ε or 2 Force centrifuge Energie cinétique r = v2 4π ε2 r 2 .m Ze o 2 mv 2 1 Ze = 2 4π ε or 2 2πr = nλ ε 0h 2 r =n πZe 2m 2πr = n 2 H (Z=1) si n=1 ε 0h 2 r = a 0 = 2 (53 pm) πe m Energie potentielle 2 1 Ze E=− 2 4π ε or (Bohr et de Broglie) h mv n 2h 2 m v = 2 2 4π r 2 2 Energie: états discrets 2 ao r=n Z 2 2 Z e 1 ) 12 E = (− 2 4π ε oa o n Les niveaux d'énergie, quantifiés, peuvent être évalués en fonction du nombre quantique Z2 e2 1 1 E = (− ) 2 2 4π ε oa o n − 2,18 10 −18 J En = n2 Le niveau énergétique porte une valeur négative. On considère la situation par rapport à un niveau de référence que l'électron serait complètement détaché. Orbites permises Atome de Bohr Niveaux d ’énergie permis Z 2 e2 1 ) 12 E = (− 2 4π ε oa o n 2 ao r=n Z ao E∞ = 0 n=∞ E3 n=3 E2 n=2 4ao n=1 n=2 n=3 E1 n=1 E1 = - 2,18 10-18 J = - 13,6 eV Interprétation d ’une raie du spectre d'émission de l’hydrogène par Bohr E∞ = 0 n=∞ E3 n=3 E2 n=2 n=1 ∆E =hν=E2-E1 2 3 Balmer E1 Lyman n=1 Interprétation des séries de raies du spectre d'émission de l’hydrogène par Bohr E∞ = 0 n=∞ E3 n=3 E2 n=2 E1 n=1 n=1 2 3 ∆E3-2 ∆E4-2 Balmer ∆E2-1 Lyman ∆E3-1 J. Balmer 1815 Fréquences des raies du spectres VIS de hydrogène : υ = 1 1 cst 2 − 2 n 2 n = 3, 4, 5, 6 J. Rydberg 1 λ = 1 1 RH 2 − 2 n1 n2 n2 > n1 n1,2 = 1, 2, 3, RH = 1,09737 107 m-1 ∆E = Efinale - Einitiale ∆E = RH h c RH h c − − − 2 2 n1 n2 = 1 1 − RH h c 2 − 2 n1 n2 n1 final n2 initial 1 1 ∆E = = − RH h c 2 − 2 λ n1 n2 1 1 1 = − RH 2 − 2 λ n1 n2 hc V.6. Spectres atomiques Hydrogène Atome + énergie → atome excité → atome + hν ν V.6.a Spectre d'émission atomique + λ H2 656,3 nm hydrogène gazeux excité par un arc électrique: spectre de H atomique 486,1 nm 434 nm 410,1 nm 396,9 nm Radiations émises à des λ discrètes (spectre de raies) Série de raies pour l'hydrogène dans le visible: série de Balmer V.6.b Spectre continue de la lumière visible λ = 700 nm Décomposer la lumière visible donne un continuum de diverses couleurs (arc-en-ciel) λ = 400 nm L'oeil humain est sensible à ces λ. (Absorption de la lumière par les bâtonnets de la rétine). Un spectre d'émission est caractéristique de l'élément utilisé. Lithium Sodium Potassium V.6.c Le modèle de Bohr : Succès et points clefs : Spectre émission H Les e- occupent des régions définies de l’espace Orbites les + proches du noyau = les + stables Les e- peuvent passer d’une orbite à l’autre par absorption ou émission d’énergie Calcul de l’énergie d’ionisation de H H(g) → H+(g) + e- e- de n = 1 à n = ∞ 1 1 ∆E = E f − Ei = − N RH hc 2 − 2 kJmol −1 n f ni 1 1 = −1312 2 − 2 = + 1312 kJmol −1 = valeur 1 ∞ expérimentale V.7. Le principe d’incertitude d’Heisenberg Localiser un électron à une distance très précise (par exemple: électron situé à 53 pm du noyau) nécessite un instrument de mesure suffisamment petit. Heisenberg (1920) lumière avec longueur d'onde appropriée Pour que l'électron soit "localisé", il faut que photon et électron interagissent. Photon et électron sont tous deux porteurs d'une quantité de mouvement. Lors d'une mesure qui se traduit par l'absorption du photon, ce dernier disparaît et sa quantité de mouvement est transférée vers le système examiné. Perturbation de la trajectoire de l'électron par la mesure elle-même. incertitude sur la quantité de mouvement Principe d'incertitude ∆x ∆p > h/4π incertitude sur la position constante de Planck Si ∆x = 0 ∆p = ∞ On ne sait rien sur l'énergie de la particule. Si ∆p = 0 ∆x = ∞ On ne sait rien sur la position de la particule. Ceci ne peut être amélioré: cette contrainte est intrinsèque à l'acte de mesure 33 34 V.8. Les orbitales atomiques et leur énergie ou l’atome selon la mécanique quantique V.8.a L'équation de Schroedinger Etabli à ce stade: Quantification de l'énergie Dualité onde-particule (photon ou électron) Incertitude Modèle de Bohr: correct pour l'atome d'hydrogène mais inexact pour les atomes polyélectroniques ne rend pas compte de l'incertitude Equation de Schroedinger equation de base de la théorie quantique incorpore tous les concepts précédents beaucoup plus fiable que le modèle de Bohr Pour passer à l'électron dans l'atome d'hydrogène, on ne se limite plus à une dimension. La fonction d'onde monoélectronique va prendre une forme particulière, déterminée par plusieurs axes de coordonnées. La position du point E est définie par la distance x, y et z : coordonnées cartésiennes, La position du point E est définie par la distance r et les angles θ et φ : coordonnées sphériques Les solutions de l'équation de Schroedinger vont faire apparaître 4 nombres quantiques. n : nombre quantique principal (niveau d'énergie) l : nombre quantique secondaire ou azimutal (forme de la fonction d'onde) ml : nombre quantique magnétique (orientation de la fonction d'onde) ms : nombre quantique de spin (orientation du moment magnétique de l'électron) Rappel : dans le cas de la lumière (dualité onde-particule) reliée au carré de son amplitude L'intensité d'une onde : reliée au nombre de photons présents Ψ2 Ψ Si ceci est correct et extensible aux particules en général, Ψ3 2 Ψ3 n=3 Ψ est une fonction d'onde dont le carré indique la probabilité de trouver l'électron sur le point considéré. Ψ2 Ψ1 Ψ2 2 n=2 n=1 Ψ1 2 V.8.b. Les nombres quantiques Le nombre quantique principal, n n = 1, 2, 3, … Valeur indicative distance moyenne noyau eFacteur déterminant de l’énergie de l’eAtome H : 1 eénergie fct exclusive de n En = − RH h c n2 Valeur détermine taille orbitale Atome avec des e- : e- avec même n ⇒ couche Le nombre quantique secondaire ou azimutal, l l = 0, 1, 2, …, n-1 Décrit la forme de la région occupée par eForme de l’orbitale Valeurs permises fct de n : n=1⇒l=0 n = 2 ⇒ l = 0 ou 1 … Mêmes valeurs de n et l ⇒ sous-couche Symbolisme : Valeur de l 0 1 2 3 symbole s p d f Identification d’une orbitale : 1s : n = 1 et l = 0 2p : n = 2 et l = 1 Le nombre quantique magnétique, m m = -l, -l +1, …, l -1, l Lié à l’orientation des orbitales d’une même sous-couche Ex : l = 2 ⇒ m = -2, -1, 0, +1 ou +2 Nbre orbitales d’une sous-couche = (2l+1) = nbre de valeur de m permises Nombre quantique principal (n) Nombre quantique secondaire (l) Nombre quantique magnétique (m) Nombre et type d’orbitales valeur : 1, 2, 3, ... valeur : 0, 1, 2, ..., (n-1) valeur : -l, ..., 0, ..., +l n2 orbitales 1 0 0 une 1s 2 0 1 0 -1, 0, +1 une 2s trois 2p 3 0 1 2 0 -1, 0, +1 -2, -1, 0, +1, +2 une 3s trois 3p cinq 3d 4 0 1 2 3 0 -1, 0, +1 -2, -1, 0, +1, +2 -3, -2, -1, 0, +1, +2, +3 une 4s trois 4p cinq 4d sept 4f 1 combinaison permise de valeur de n, l et m ⇒ 1 orbitale • n : nbre de sous-couches dans une couche • 2l+1 : nbre d’orbitales dans une sous-couche • n2 : nbre d’orbitales dans une couche A quelle distance moyenne du noyau, l’électron préfère-t-il se placer? Est-il réellement localisé plutôt dans le noyau? La réponse est donnée, non par Ψ2 seul, mais par la fonction de distribution radiale: Ψ2(r) 4π r2 dr A la distance r, la fonction d ’onde vaut Ψ(r) Une sphère de rayon r r Sa surface: 4π r2 Son volume: 4π r2 dr Un film d ’épaisseur dr Ψ2(r) 4π r2 dr probabilité de trouver l ’électron à la distance r du noyau Pourquoi multiplie-t-on le carré de la fonction d'onde par l'élément de volume 4πr2 dr? Ψ2(r), pour un point de coordonnées x,y,z, va donner un chiffre proportionnel à la densité de probabilité de trouver l'électron à cet endroit. Ceci augmente en se rapprochant du noyau. Au point central, la probabilité est très élevée, mais l’espace est très réduit. On cherche à connaître la probabilité totale de présence de l'électron jusqu'à une certaine distance du noyau central. La valeur maximale n'est plus au noyau: en s'éloignant du noyau on a une probabilité ponctuelle de plus en plus faible, mais on a de plus en plus d'endroits où le placer. Le résultat pour l'atome d'hydrogène et l'orbitale Ψ1s : 53 pm V.8.c. La forme des orbitales atomiques Les orbitales s : Atome H Ex : n = 1 et l = 0 ⇒ Ψ1s l=0 Symétrie sphérique Bohr plaçait son rayon exactement là où le retrouve la mécanique ondulatoire 2,5 60 Ψ2 2 4π r2 50 40 r = ao 1,5 Ψ2 1 Orbitale 1s 4π 30 r2 20 0,5 10 0 0 0 1 2 3 r / ao 4 94% de chances de trouver l’électron dans une sphère de rayon r = 3ao !!! ORBITALE ≠ ORBITE !!! L'orbite de Bohr était une trajectoire circulaire pour l'électron. L’orbitale décrit "autrement" le déplacement de l'électron !!!! trajectoire inconnue (incertitude) localisation précise impossible L'orbitale permet seulement d'évaluer la probabilité de trouver l'électron aux alentours du noyau et sa fonction de distribution radiale (Ψ2(r) 4π r2 dr) permettra de définir l'espace où cet électron se trouve le plus souvent. En termes rigoureux, l'orbitale est une fonction d'onde monoélectronique caractérisant un électron dans un atome et la définition ne vaut pas, en stricte rigueur, pour les atomes polyélectroniques. Souvent, les chimistes parlent cependant d'orbitales en évoquant la représentation de son développement volumique et c'est la raison pour laquelle ce terme est évoqué dès à présent. 0,4 Ψ2s 0,35 Ψ2 4π r2 0,3 0,25 0,2 0,15 x / ao -15 -5 5 15 0,1 0,05 0 0 Ψ22s 5 10 x / ao Orbitale 2s x / ao -15 -10 -5 0 5 10 15 position du noyau 15 0,25 Ψ3s 0,2 Ψ23s 4 πr2 0,15 0,1 x / ao -25 -15 -5 5 15 25 0,05 0 0 Ψ23s 5 10 15 x /20ao Orbitale 3s x / ao -25 -15 -5 5 15 25 position du moyau 25 Etats s (l = 0) Orbitale: - la fonction d ’onde, Ψns - le volume où la probabilité de trouver l ’électron est grande (90% p.ex) 1s 2s 3s Les orbitales s ont une symétrie sphérique. L ’électron s ’éloigne du noyau lorsqu’il passe sur des niveaux d'énergie correspondant à un nombre quantique n supérieur. 3 Orbitales 2p l = 1 et m peut prendre 3 valeurs : -1, 0, +1 n taille et énergie 2pz Ml = 0 l’orientation l=1 la forme Ψ2pz 0,25 S ’annule au noyau (!!!) z/a0 0 -15 -10 -5 0 5 10 15 Le long de l’axe z -0,25 3 Orbitales 2p 2px Représentées par leurs surfaces limites 2py 2pz Pour chaque orbitale, il y a un plan « nodal », passant par le noyau, où la fonction Ψ s’annule : un électron décrit par une de ces orbitales ne se trouvera jamais près du noyau. Ces orbitales, puisque l'électron s'écarte du noyau, sont dites « moins pénétrantes » que les orbitales s. En indice, leur orientation par rapport aux trois axes. Elles ont toutes un axe de symétrie de révolution. Orbitales tellesque calculées selon Schroedinger 1s 2pz 2s 2px 2py l=2 5 valeurs permises de ml: -2, -1, 0, +1, +2 5 Orbitales 3d dxy dyz dx2-y2 En indice, leur orientation: - suivant leurs axes d'extension: dz2, dx2-y2 - suivant leurs plans d'accueil: dyz, dxy, dzx dxz dz2 Les orbitales d : l=2 5 orbitales d m = -2, -1, 0, 1, 2 En résumé • Aux orbitales s, p, d et f correspond une énergie qui, pour l'atome d'hydrogène, est réglée uniquement par le nombre quantique n. • H contient 1 électron qui, dans son état le plus stable est dans l'orbitale 1s (pas d'orbitale p si n=1). Etat fondamental • Par absorption de lumière, (quantum d'énergie appropriée), l'électron peut passer à un niveau supérieur. Plusieurs situations sont possibles selon le niveau atteint. Si l'électron atteint le niveau n=2, il peut se loger dans l'orbitale 2s ou dans une des 3 orbitales 2p (4 états excités de même énergie). Spectroscopie Etats d'absorption excités • Par émission d'un quantum, l'atome excité voit redescendre son électron vers une orbitale inférieure. Si cette dernière est 1s, l'atome est désactivé. Spectroscopie d'émission Fluorescence ou phosphorescence Le nombre quantique ms Lorsque l'électron est logé sur une orbitale, quelle qu'elle soit, il peut se présenter dans deux situations différentes. (Pauli, Uhlenbeck et Goudsmit) En tant que particule chargée en mouvement sur une trajectoire (inconnue) autour du noyau, il génère un moment magnétique appelé moment magnétique orbital. Ce moment orbital va déterminer un axe qui aura son importance vis-à-vis de ce qu'on appellera le spin de l'électron Les deux états de l'électron vont dépendre de l'orientation relative des deux moments magnétiques. spin up spin down spin α spin β ms = +1/2 ms = -1/2 V.8.d. La charge nucléaire effective V.9.e Organisation des couches électroniques Atome avec plusieurs e4f E 4p 4s 4d 3d 3p couche électronique 3s 2p 2s 1s sous-couche électronique V.9.f Classification des orbitales selon leur énergie : V.9.g Configuration électronique: Principe d ’édification - Les règles Energie E Les électrons occupent les orbitales disponibles de plus basse énergie Règle de Hund Comme les électrons se repoussent, ils occupent des orbitales différentes et avec des spins parallèles si elles sont de même énergie. Principe d ’exclusion de Pauli 2 électrons ne peuvent avoir les 4 mêmes nombres quantiques. Donc, une orbitale ne peut être occupée au maximum que par 2 électrons de spins différents: ↑↓ Règle de Stoner Une couche de nombre quantique n accueille au maximum 2n2 électrons E E "Aufbau" principle pas ↓ par convention Hydrogène nbre e- couche (n) sous-couche (l) Hélium Carbone Fluor Béryllium Lithium Oxygène Azote Néon Bore 65 66 67