Des relations conflictuelles,
engendrées entre ses habitants
et ceux de sa voisine Mars,
auraient conduit à leur destruc-
tion à toutes deux. Les rescapés
des deux civilisations auraient
commencé à coloniser les
planètes environnantes habita-
bles comme la Terre. Les
Anciens dénommaient cette
planète Mère Mallona, appelée
également Marduk, puis Maldek.
L'académicien russe Sergei
Orloff la nommait Phaéton[2] en
hommage au héros grec tombé
sur la Terre avec son char : le
fameux “bug du char” (Bug à
char) au Bugarach, dans l’Aude,
raconte une vieille légende
locale où contrepèteries et
langue des oiseaux se mêlent
ardemment.
En Maldek nous retrouvons la
connotation mythologique baby-
lonienne faisant du dieu Marduk
le maître d’œuvre dans la
création de l’Ordre après avoir
terrassé sa mère Tiamat, un
reptile représentant le Chaos
primitif. Cependant la désin-
tégration de Maldek est peut-
être due à un 10eélément !
Nibiru, ou la planète X
Longtemps considérée comme
une vue de l’esprit, issue de la
mythologie mésopotamienne et
égyptienne, l’histoire de la
planète Nibiru connut un regain
d’intérêt après la seconde
guerre mondiale. Les scienti-
fiques, suspectant la présence
d’une 10eplanète, s’étaient
penchés sur le problème dès les
années 30 sans réussir à en
élaborer un modèle cosmo-
logique.
La recherche s’accrût au cours
de la décennie 1970. Les moyens
de calcul de plus en plus
perfectionnés permirent de
discerner son orbite autour du
Soleil et sa taille qui devait être
5 fois plus grande que celle de la
Terre. Ils lui attribuèrent le
nom de planète X.
En 1981, un astronome de
l'Observatoire Naval des Etats-
Unis remarqua des irrégularités
dans l'orbite de Pluton. D’après
lui cela indiquait que le système
solaire possédait bien une 10e
planète. La nouvelle fut publiée
dans les revues scientifiques. La
NASA confirmera les alléga-
tions du scientifique quelque
temps plus tard.
Après deux années de spécu-
lations, le quotidien américain
Washington Post rapportait :
“Un corps céleste, peut-être aussi
grand que la planète géante
Jupiter et a priori assez proche de
la Terre pour faire partie de ce
système solaire, a été découvert
dans la direction de la
Constellation d'Orion par un
télescope en orbite nommé
IRAS[3]. Cet objet est si
mystérieux que les astronomes ne
savent pas s'il s'agit d'une
planète, d'une comète géante,
d'une proto-étoile qui n'a jamais
été assez chaude pour devenir
une étoile, d’une galaxie éloignée,
si jeune qu'elle est encore dans le
processus de formation de ses
premières étoiles, ou d’une
galaxie si enveloppée de
poussière qu'au-cune lumière
émise par ses étoiles ne filtre
jamais.
“Tout ce que je peux vous dire
c'est que nous ne savons pas ce
que c'est” dit Gerry Neugebauer,
directeur scienti-fique de l'IRAS”.
Mais c’est en 1999 que tout
s’accélère quand la photo prise
par le système satellite infra-
rouge “Siloé” montre la fameuse
planète X.
Curieusement, comme Maldek,
cette “comète planète” était
connue dans l’Antiquité. Vulga-
risée sous l’appellation Nibiru
par l’archéologue israélien
Zechariah Sitchin dans son
livre[4] “la 12eplanète”, toutes
les légendes, qu’elles soient
égyptiennes, babyloniennes,
indiennes ou hébraïques, font
référence à cet objet stellaire.
Ici encore, en Mésopotamie, on
lui donne le nom de Marduk.
LE MERCURE DE GAILLON - N°9 -
Les Archives du Serpent Rouge
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