Corrigé de français n°7 Révisions Grammaire : les conjonctions (p

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Corrigé de français n°7
Révisions
Grammaire : les conjonctions (p.249-252) ; la structure de la phrase (p.260-265) ; méthode
d’analyse logique (p.266-268).
Conjugaison : le mode conditionnel (p.106-107).
I Les types et formes de phrase
Transformez ces phrases déclaratives en phrases exclamatives. Variez les formes. (5 points)
1) La reine Elisabeth portait un élégant chapeau.
Quel élégant chapeau portait la reine Elisabeth !
2) Cette journée leur a paru bien longue.
Comme cette journée leur a paru longue !
4) Elle a beaucoup grandi.
Elle a beaucoup grandi !
5) Vous êtes tombés dans un piège.
Dans quel piège êtes-vous tombés !
Transformez ces phrases déclaratives en phrases impératives. (5 points)
1) Nous y allons immédiatement.
Allons-y immédiatement.
2) Tu ne manges pas trop vite.
Ne mange pas trop vite.
3) Vous avez vos papiers sur vous.
Ayez vos papiers sur vous.
4) Tu bois ton lait rapidement.
Bois ton lait rapidement.
5) Vous savez votre résumé.
Sachez votre résumé.
Posez cinq questions sur cette phrase en utilisant l’interrogation par inversion du sujet. (5
points)
Comme il n’y avait personne, le coursier déposa la grosse enveloppe brune du Ministère sur le
rebord de la fenêtre de la cuisine, avant de remettre son paquet à la voisine.
1) Pourquoi le coursier déposa-t-il la grosse enveloppe brune du Ministère sur le rebord de la
fenêtre de la cuisine?
2) Quand (ou bien « où ») le coursier déposa-t-il la grosse enveloppe brune du Ministère ?
3) A qui le coursier a-t-il remis son paquet ?
4) Que déposa le coursier sur le rebord de la fenêtre de la cuisine ?
5) Quelle enveloppe le coursier déposa-t-il sur le rebord de la fenêtre ?
II Analyse logique
Transformez l’une des propositions indépendantes en proposition subordonnée dont vous
indiquerez la nature et la fonction. (10 points)
1) Je me plaindrais, j’aurais tort.
Si je me plaignais, j’aurais tort.
Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, complément circonstanciel de
condition du verbe principal « j’aurais tort ».
2) Il a les mains sales, oui, mais il ne dit pas de gros mots.
Bien qu’il ait les mains sales, il ne dit pas de gros mots.
Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, complément circonstanciel de
concession du verbe principal « il ne dit pas ».
3) Un coup de timbre retentit. La scène resta pourtant vide.
La scène resta vide bien qu’un coup de timbre ait retenti. Ou : bien qu’un coup de timbre eût
retenti.
Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, complément circonstanciel de
concession du verbe principal « resta ».
4) Il jeta quelques brindilles sur le feu ; les flammes firent un bond.
Comme il jeta (ou « jetait » ?) quelques brindilles sur le feu, les flammes firent un bond.
Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, complément circonstanciel de cause du
verbe principal « firent ».
5) Il est généralement estimé, je le sais.
Je sais qu’il est généralement estimé.
Proposition subordonnée conjonctive complétive, COD du verbe « sais ».
Réduisez les phrases suivantes à des propositions indépendantes en remplaçant un des verbes
conjugués par des infinitifs, des participes (ou gérondifs), des noms compléments. (4 points)
1) Avant que tu prennes ta décision, réfléchis mûrement.
Réfléchis mûrement avant de te décider (groupe infinitif).
2) Quand on regarde bien, on aperçoit des minuscules insectes.
En regardant bien (gérondif), on aperçoit de minuscules insectes.
3) Si vous aviez un peu de bonne volonté, vous auriez vite terminé.
Avec un peu de bonne volonté (groupe nominal), vous auriez vite terminé.
4) Quelques clients, que cet article intéresse, questionnent le démonstrateur.
Quelques clients intéressés par cet article (participe pris comme adjectif), questionnent le
démonstrateur.
Faites l’analyse logique des phrases suivantes.
Méthode d’analyse logique : découpez les différentes propositions à l’aide de parenthèses et
de crochets, encadrez les subordonnants, entourez les conjonctions de coordination qui relient
une proposition à une autre, soulignez les verbes conjugués. Recopiez ensuite chaque
proposition en précisant sa nature et sa fonction. Précisez le cas échéant si les propositions
sont coordonnées, juxtaposées ou incises. (14 points)
Les mots surlignés en bleu équivalent aux mots entourés.
1) Où partez-vous ainsi ?
Proposition indépendante.
2) [Le dormeur s’agite], [rêve sans doute], [secoue la tête], [ouvre un œil], [murmure quelques
mots vagues], [puis se détend à nouveau].
« Le dormeur s’agite » : proposition indépendante.
« Rêve sans doute » : proposition indépendante juxtaposée à la proposition précédente.
« Secoue la tête » : proposition indépendante juxtaposée à la proposition précédente.
« Un œil » : proposition indépendante juxtaposée à la proposition précédente.
« Murmure quelques mots vagues » : proposition indépendante juxtaposée à la proposition
précédente
« Puis se détend à nouveau » : proposition indépendante, coordonnée par l’adverbe de liaison
« puis » à la proposition précédente.
3) [Je l’admire beaucoup] [car il a du talent]. Il faut entourer « car ».
« Je l’admire beaucoup » : proposition indépendante.
« Car il a du talent » : proposition indépendante, coordonnée parla conjonction de
coordination « car » à la proposition précédente.
4) [Dès que la voiture verte franchit la ligne d’arrivée], [les spectateurs, (qui ne s’attendaient
pas à cette victoire), demandèrent] [qu’on leur présente le pilote].
« Dès que la voiture verte franchit la ligne d’arrivée » :
proposition subordonnée conjonctive circonstancielle, introduite par la locution conjonctive
« dès que »,
complément circonstanciel de temps du verbe « demandèrent ».
« Qui ne s’attendaient pas à cette victoire » :
proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif « qui »,
complément de l’antécédent « les spectateurs ».
« Les spectateurs demandèrent » : proposition principale.
« Qu’on leur présente le pilote » :
proposition subordonnée conjonctive complétive, introduite par la conjonction de
subordination « que »,
COD du verbe « demandèrent ».
III Conjugaison
Relevez les verbes au subjonctif et au conditionnel dans les phrases suivantes. Précisez
à chaque fois la valeur particulière de ces modes. (13 points)
1) Ces demoiselles ont peine à vous dire qu’elles souhaiteraient fort que personne ne fût ici
pendant cette répétition.
« Souhaiteraient » : conditionnel, atténuation polie.
« Fût » : subjonctif dans une proposition subordonnée dépendant d’un verbe principal
exprimant le souhait.
2) Quoi que ce monsieur eût voulu dire, il était évident pour moi, par plusieurs particularités,
que j’avais affaire à un témoin oculaire.
« Eût voulu » : subjonctif dans une proposition subordonnée concessive.
3) Chacun pensait que l’affaire s’arrangerait à l’amiable.
« S’arrangerait » : conditionnel en emploi temporel de futur du passé dans une proposition
subordonnée complétive dépendant d’un verbe principal au passé.
4) Pourquoi n’irions-nous pas en Corse ? Pendant que vous chasseriez, je dessinerais.
« Irions » : conditionnel, dans une proposition indépendante à valeur de souhait.
« Chasseriez » : conditionnel dans une proposition subordonnée conjonctive complément
circonstanciel de temps, le fait est incertain et lié à l’hypothèse exprimée par le verbe
principal « dessinerait ».
5) Adolphe ! Vous épouseriez la fille d’un ennemi !
« Epouseriez » : conditionnel exprimant une protestation, une indignation.
6) Il jeta un regard furtif vers la porte, comme s’il eût craint qu’elle ne s’ouvrît.
« Eût craint » : subjonctif (ou conditionnel passé, car la réponse peut varier suivant les
grammaires) exprimant un irréel du passé.Le français courant lui préfère l’indicatif plus-queparfait.
« S’ouvrît » : subjonctif dans une proposition subordonnée conjonctive complétive dépendant
d’un verbe principal exprimant la crainte.
7) Un témoin qui l’eût pu voir et qui l’eût observé en cet instant eût sans doute imaginé que
cette lettre lui paraissait bien curieuse.
« Eût pu », « eût observé » : conditionnels dans des propositions subordonnées relatives
exprimant une condition.
« Eût imaginé » : conditionnel dans la proposition principale, exprimant l’hypothèse.
Futur ou conditionnel ? Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui
conviennent. (2,5 points)
1) Je suis pauvre, tu le sais, mais je serais riche que je ne te donnerais pas les moyens de vivre
sans rien faire.
2) En recommençant mon journal, je ne pensais pas que j’aurais eu si tôt l’occasion d’y
consigner ce fantastique événement.
3) Je ne me couvrirai pas, si vous ne vous couvrez.
4) J’ignorais tout de cette contrée et j’étais sûr qu’en la voyant, je la reconnaîtrais.
Passé antérieur ou conditionnel passé 2ème forme ? Mettez les verbes entre parenthèses au
mode et au temps qui conviennent. (1,5 points)
1) Son nez pointu était si grêle au bout que vous l’eussiez comparé à une vrille.
2) Quand nous fûmes parvenus tout en haut, nous nous trouvâmes réunis.
3) Il eût donné n’importe quoi pour une lumière, pour une présence.
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