A) Généralités

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Séance 1
Généralités sur la cellule
Méthodes d’études
Stage de Pré-Rentrée 2013
Généralités sur la cellule
De l’origine de la vie à la constitution de
l’individu et la diversité cellulaire
Diaporama réalisé par le TSN
Sommaire
I.
Introduction en UE2
II. Apparition de la vie
1. Expérience de Miller et Urey
2. Les constituants biochimiques cellulaires
3. De la cellule œuf à l’individu
III. La cellule eucaryote
1. Description générale
2. Théorie cellulaire
IV. Les autres variétés cellulaires
Introduction en UE 2
L’organisme peut être étudié au travers de deux
dimensions
étroitement liées:
 La structure (étude de la morphologie)
 La cytologie pour la cellule elle-même
 L’histologie pour les tissus que composent les cellules
(anatomie microscopique)
 La fonction (étude des mécanismes)
 La biologie cellulaire qui allie structure et fonction
pour étudier la cellule
II. Apparition de la vie (1)
1. Expérience de Miller et Urey

Simulation en laboratoire des conditions
terrestres datant de quelques milliards
d’années
• Atmosphère dépourvue en oxygène
• Décharge électrique simulant les éclairs

Obtention de composés organiques soient les premières
briques du vivant avec l’apparition future de l’ARN (puis de
l’ADN)
• Acides aminés
• Sucres
• Bases puriques et pyrimidiques
II. Apparition de la vie (2)
2.Les constituants biochimiques cellulaires
 Eau 75%
 Substances minérales (ions: sodium, potassium, calcium…) 1%
 Substances organiques (« les briques ») 24%
• Les glucides
réserve énergétique, création des bases…
• Les lipides (dont phospholipides)
constitution des membranes, réserve,
communication cellulaire…
• Les acides aminés
constitution des protéines (structure, enzyme…)
• Les nucléotides
constitution des acides nucléiques (ADN/ARN)…
II. Apparition de la vie (3)
3.De la cellule œuf à l’individu
 Haploïdie: n
 Diploïdie: 2n
 Mitose: 2n->2n
 Méiose:2n->n
4Q->Q
 Fécondation:
n+n->2n
Embryologie
et Histologie
Biologie de la
reproduction
2n
n
III. La cellule eucaryote (1)
 Cellule = plus petite quantité de matière vivante capable de
subsister à l’état autonome et de se reproduire (20µm).
Cellule eucaryote = possède un noyau renfermant le matériel
génétique et une compartimentation membranaire en organites.
Microfilaments
d’actine
Filaments
intermédiaires
Microtubules
Organites
membranaires
Organites
filamenteux
Organites
granulaires
III. La cellule eucaryote (2)
1.Description générale
La membrane plasmique sépare la cellule du
milieu extérieur: la matrice extracellulaire, mais
reste une zone d’échange.
Le noyau renferme l’ADN fragmenté en 46
chromosomes chez l’Homme (sauf les globules
rouges). La chromatine est l’association du
matériel génétique et de protéines (histones…).
Le système endomembranaire comprend tous
les compartiments limités par une membrane (RE,
golgi, membrane nucléaire, lysosome, vésicules)
sauf la mitochondrie et le peroxysome.
La mitochondrie est un organite semiautonome a double membrane et possède un
génome (origine endosymbiotique).
III. La cellule eucaryote (3)
Organites baignant dans le cytoplasme:
Réticulum endoplasmique

maturation protéique

synthèse des phospholipides

stockage de calcium
Golgi

maturation protéique et exportation

carrefour de flux membranaires
Mitochondrie

phosphorylation oxydative (ATP)

régule la mort cellulaire

participe à des voies métaboliques
Peroxysome

détoxification
Lysosome

nutrition cellulaire

défense de la cellule
Ribosome

traduction des protéines
Cellules particulières:
Syncitium: fusion de cellules
(muscle: FMSS /os: ostéoclastes)
entrainant une cellule à plusieurs
noyaux
Plasmode: division du noyau sans
séparation en cellules filles entrainant
une cellule à plusieurs noyaux
III. La cellule eucaryote (4)
Cellule
eucaryote
Protoplasme
Noyau
Cytoplasme
Cytosol =
hyaloplasme
Organites
membranaires
Organites
granulaires
Espace
optiquement
vide
Système endomembranaire,
peroxysomes et
mitochondries
Membrane
plasmique
Hyaloplasme: cytoplasme
sans le morphoplasme
Organites
filamenteux=
cytosquelette
Eléments figurés
inertes =
paraplasme
Micro filaments
d’actine,
filaments
intermédiaires
et microtubules
Produit
d’élaboration ou
d’accumulation
de la cellule
(métabolites)
Morphoplasme: organites visibles
(éléments figurés) en M.O
III. La cellule eucaryote (5)
2.Les différents types de cellule eucaryote :
 Cellule animale
•Unicellulaire = protozoaire / Pluricellulaire =
métazoaire
 Cellule végétale : cellule de grande taille, aux parois
rigides (cellulose + pectine). Contient chloroplastes
(organite semi-autonome avec génome résiduel) et
vacuoles. Ne contient pas de centriole.
•Unicellulaire = protophyte / Pluricellulaire = métaphyte
 Champignons (levure = champignon unicellulaire)
NB: protiste (protozoaires et protophytes)
III. La cellule eucaryote (6)
3.La théorie cellulaire:

La cellule représente l’unité structurale et
fonctionnelle commune à l’organisation de tous les êtres
vivants.

Toute cellule provient de la division d’une autre
cellule.
Eléments liés:

La cellule est capable de se diviser pour renouveler
les tissus. C’est le rôle notamment des cellules souches.

Toutes les cellules d’un individu possédant un
génome, détiennent un génome identique mais différent
selon son expression, c’est la différenciation.
IV. Les autres variétés cellulaires
Vivant:
Les eucaryotes
Les procaryotes (bactérie)
dépourvus de noyau
Souvent pas de compartiment
membranaire
unicellulaires
se divisent par scissiparité
 Les archaebactéries (vivent en conditions extrêmes)
Autre:
 Les acaryotes (virus)
Dépendent d’un hôte (parasite)
Pas de reproduction isolée
Stage de Pré-Rentrée 2013
UE2 – Méthodes d’étude
Diaporama réalisé par le TSN
15
Sommaire
PARTIE A: ETUDE MORPHOLOGIQUE : le microscope
I. Bases de physiques
II. Le microscope optique (MO)
III. Le microscope électronique (ME)
PARTIE B: LOCALISATION DES COMPOSANTS CELLULAIRES
I. Cellules vivantes
II. Cellules mortes
1. Cyto/Histo-chimie
2. Cyto/Histo-enzymologie
3. Marquage métabolique
4. Marquage par affinité
PARTIE C: SEPARATION DES CELLULES ET DES COMPOSANTS
CELLULAIRES
16
A. Introduction
Notion d’échelle en microscopie: vers l’infiniment petit:
Microscopie électronique
(jusqu’à 0.2nm)
Nanomètre
(X107)
Microscopie optique (jusqu’à 0.2µm)
Dizaine de
nanomètres
Centaine de
nanomètres
(X106)
Centaine de
nanomètres
Micromètre
(X105)
(X105)
(X104)
Dizaine de
micromètres
(X1000)
Centaine de
micromètres
Œil nu
(X100)
20mm
Ou
(X1)
17
A. I Bases de physique (1)
Notions théoriques:
o L’indice de réfraction n est le rapport des vitesses de la lumière dans le
vide (c) et dans le milieu (v).
n = c/v
o Un dioptre est l’interface entre deux milieux translucides d’indices de
réfraction différents.
n1 x sin i1 = n2 x sin i2
o Une lentille est un système optique centré, formé de l’association de 2
dioptres dont l’un au moins est sphérique.
18
A.I Bases de physique (2)
Un microscope est un système optique grossissant composé de deux lentilles
convergentes (objectif et oculaire). Il existe deux types de microscope : optique (il utilise
les photons, cas ici) et électronique (électrons).
Il est caractérisé par:
o Son grossissement (ou puissance):
produit de l’objectif et oculaire (« zoom »).
o Son pouvoir de résolution: distance minimale
qui doit séparer deux points pour être discernés (« netteté ») au travers d’un système
optique (propriété de l’instrument). Il dépend de la longueur d’onde λ du rayonnement
utilisé. Il correspond à la meilleure
PR = 0,61λ/n sinα
résolution possible (la résolution dépend
R = 0,61λ/n sinα
des conditions expérimentales d’observation)
pour un appareil donné.
19
A.I Bases de physique (3)
1)Transmission
3 modes de fonctionnement:
Les électrons ou photons traversent l’objet d’étude.

Absorption: contraste réalisé par une différence d’absorption des photons ou
électrons en chaque point de la préparation qui atténue plus ou moins les
photons/électrons transmis à l’objectif.

Contraste de phase: repose sur une modification de phase lorsqu’une onde
lumineuse traverse un objet (rayons lumineux diffractés). Le contraste repose sur une
différence de phase (générée en fonction de l’indice de réfraction du milieu et le relief)
entre les ondes. Nécessite un relief pour les objets biologiques (indices proches).
2)Réflexion
L’objectif ne capte que les rayons de photons réfléchis par la préparation ou
électrons secondaires arrachés par les électrons incidents,
et on obtient une image de surface.
3)Réémission
La microscopie à fluorescence est possible lorsque
les photons illuminant la préparation sont captés par des
molécules instables qui les réémettent avec une longueur d’onde
différente appartenant au visible donc décelable. Ne s’emploie qu’en microscopie optique.
20
A.I Bases de physique (4)
!
Techniques
microscopiques
Relief!
(Coupe de
tissu = pas de
relief)
Transmission
Réflexion
Réémission
!
Absorption
Contraste de phase
!
Loupe binoculaire =
stéréo microscope =
microscope chirurgical
Microscopie à
fluorescence +
confocal ou
déconvolution
Microscopie
multiphotonique (/bi)
Fond clair
Microscope à
contraste de phase
Fond noir
Microscope à
transmission (ME)
Microscope à
contraste interférentiel
différentiel (CID/effet21
Nomarski)
Microscope à balayage
(ME)
A. II. Microscope Optique (1)
1) Conditions pour une observation en microscopie photonique:

Transparent à la lumière ou très mince (suspension de cellules)

Coupe 5-10 µm

Immobiliser le plus proche du vivant

Inactiver les enzymes
2) Préparation de l’objet à observer
a) Coupe de tissus
 Fixation : objet plongé dans une solution
de fixateur (cellule tuée proche du vivant,
enzymes inactivées) par des aldéhydes
 Déshydratation: bain d’alcool croissant
 Inclusion: objet plongé dans la paraffine
liquide puis durci
 Coupe: série de coupe reliées au microtome
 Réhydratation: bain d’alcool décroissant
 Coloration
 Signalétique = topographique (colore des compartiments souvent par affinité
physico-chimique, ex: Hématoxyline (base) – Eosine (acide) )
 Cytochimique, histochimique (colore des substances chimiques spécifiques)
 Observation: sec ou immersion
22
A. II. Microscope Optique (2)
23
A. II. Microscope Optique (3)
b) Coupe à congélation
L’échantillon est congelé par du CO2 liquide puis coupé en tranche (>15µm).
Les enzymes restent actives, ce n’est pas une fixation.

Extemporanée: dans le cadre d’un diagnostic rapide

Enzymologie: localisation d’enzymes
c) Frottis
Examen d’une goutte de liquide biologique
contenant des cellules en suspension étalé sur une lame
formant une couche unicellulaire.
d) Cellules vivantes
Observables dans une boite de culture par microscopie
Inversée (X40) en évitant tout élément toxique. Utilisation de colorants
vitaux non toxiques (Vert Janus B, bleu de Trypan) pour la
transmission par absorption. Toutes les techniques sont applicables
en inversé.
24
A. II. Microscope Optique (4)
3) Techniques utilisées en microscopie photonique
X10
 Stéréo microscope (X80)
 Permet de voir la surface des objets
 Microscope fond clair (X1250)
 Technique histologique usuelle
 Absorption de la lumière visible
X40
 Microscope à contraste de phase
 Met en évidence les reliefs
 Variation d’épaisseur et d’index de
réfraction
Corticale
rénale x100
fond 25
clair
contraste de phase X40
A. II. Microscope Optique (5)





Microscope fond noir
Lumière incidente rasante
Dispersion de la lumière
Observer des objets à la limite du PR
Source lumineuse = flou
 Microscopie à fluorescence
 Localiser spécifiquement un élément par
marquage avec un fluorochrome (=molécule
fluorescente)
 Rayon incident avec λ<400nm
 Plusieurs manières de résoudre le problème de
la fluorescence des plans contigus au plan focal
altérant la netteté de la zone observée:
 Déconvolution: par informatique (fonction
mathématique)
 Confocal
 3D possible
gris foncé=fluorescence au plan focal
26
gris pointillé=fluorescence d’un plan parallèle
A. II. Microscope Optique (6)
Microscope multi/biphotonique
Le rayonnement excitateur a une longueur d’onde >800nm, mais le laser femtoseconde
permet d’augmenter le nombre « d’absorption simultanée de 2 photons » par le
fluorochrome lui permettant de réémettre dans le visible.
Energie hѵ2
hѵ1
Fluorescence
Rayonnement
réémis
hѵ1
Monophotonique
Biphotonique
Pas de problème de flou causé par
des
fluorochromes aux plans contigus
Infrarouge moins
absorbé permettant
de traverser des
objets plus épais
3D possible
27
Rayonnement
excitateur
A. II. Microscope Optique (7)
Fond clair
Nomarski
Contraste
de phase
Fond noir
28
A. III. Microscope
électronique (1)
o La longueur d’onde associée aux électrons (produits par un canon) étant plus
faible que celle associée aux photons, le PR est donc meilleur (inférieur) en
microscopie électronique.
PR = 0,61λ/n sinα
o Interaction des électrons incident (primaires) avec la matière générant:
• Les électrons transmis sont ceux qui traversent l’objet avec diffraction (MET), ils sont
d’autant plus diminués que les électrons incidents traversent une préparation avec des
atomes de masse atomique élevé.
• Les électrons secondaires (arrachés par les électrons incidents) et rétrodiffusés
(MEB).
1) Conditions pour une observation en microscopie électronique:
 Travailler dans le vide
 Coupe plus mince (50nm)
 Lames de verre et lentilles remplacées par des grilles et bobines
 Fixation plus stringente (MET)
2) Préparation de l’objet à observer pour le MET:




Fixation: aldéhydes + sels oxygénés de métaux lourds
Inclusion: résines époxy
Coupe: ultramicrotome et recueil sur grille
Colorants:
 Signalétique: après inclusion et crée des contrastes (citrate de
plomb)
29
 Spécifiques: avant inclusion et permet un marquage (anticorps couplé à un métal)
A. III. Microscope
électronique (2)
3) Les différents microscopes électroniques complémentaires:
o ME à Transmission (MET):
Grossissement = 500 000
Variation de puissance continue
en fonction de la tension
accélératrice du canon
Image en nuance de gris
o ME à Balayage (MEB ou SEM):
Observation de la surface de la préparation.
Pas besoin d’inclusion mais fixation et déshydratation
Grossissement = 100 000
Variation de puissance continue en fonction
de la tension accélératrice du canon
30
A. III. Microscope
électronique (3)
4) Cryotechniques:
Observer des surfaces en MET avec son grossissement ou en MEB.
Echantillon
biologique à -196°C
(ex: membrane)
Clivage dans une zone
de faible résistance
Cryofracture
Sublimation
MET
Ombrage
31
A. III. Microscope
électronique (4)
Bonus: Récapitulatif des montages
Optique
MET
32
MEB
B. I. Localisation des composants cellulaires
dans les cellules vivantes (1)
Sonde métabolique:
Molécule diffusant dans la
cellule et repérable en
microscopie par
fluorescence ou réaction
colorée
Cellules
vivantes
Green
Fluorescent
Protein (et
dérivées)
Fluorescence
Recovery After
Photobleaching
Sondes
métaboliques
Protéine
uniquement
- Devenir d’une
protéine
(synthèsefin)
- Localiser une
cellule/descendance
- Cinétique
-FURA2, Quin AM:
[Ca] intracellulaire
-Cheminement de la
protéine
- Carboxy
fluorescéine: pH
intracellulaire
-Rhodamine 123:
mitochondrie
active
33
Rhodamine 123
B. I. Localisation des composants cellulaires
dans les cellules vivantes (2)
Les protéines fluorescentes
Ajout d’un gène codant pour une protéine fluorescente à la suite de celui
d’une protéine d’intérêt pour faire une protéine chimère.
+
Protéine
chimère
Suivi de la
protéine
marquée…
La FRAP
Fluorescence détruite par photo-blanchissement et observation de la
récupération de la fluorescence.
34
B. II. Localisation des composants cellulaires
dans les cellules mortes (1)
Cellules
mortes
(avant/après)
Méthode
cytochimique
Réaction
de
Feulgen
ADN
+ HCl
(60°C)
=ADN
dépuriné
+Schiff
=rouge
 Spe +
quantitatif
ADN
Periodic
Acid Schiff
1 αglycol
vicinaux
+ IO4H=2
aldéhydes
+Schiff=
rouge
 Poly
saccharides
Marquage
métabolique
Réaction de
Perls
Fer (Fe2+)
+Ferrocyanure
de potassium
Marquage par
affinité
Autoradiographie
(non spe)
Cyto/Histoenzymologique
Méthode
directe:
-signal faible
-intensité
proportionnelle
à l’antigène
Identifier
une
substance
Identifier
une enzyme:
Enzyme
+substrat=
produit
coloré?
(ex H2O2 +
DAB=
brun/doré
localise
peroxydases)
Autres
Immunocytochimie
Méthode
indirecte:
-plus sensible
Microscopie
optique
Immunofluoresce
nce:
Fluorochrome+
anticorps
=fluorescence
localisée
35
Immunoenzymologie:
Enzyme+anticorp
s
=coloration
localisée
Ex: peroxydase
ou phosphatase
alcaline
Microscopie
électronique
Ferritine+anticorps
Bille d’or colloidal +
anticorps
Précurseur
radioactif:
-Acide
aminé
prot
Nucléotide

ADN/ARN
B. II. Localisation des composants cellulaires
dans les cellules mortes (2)
1) Méthodes cyto/histo-chimiques: Réactions chimiques visant à mettre en
évidence une substance.
Ex: Réactions de PAS (Periodique Acide – Schiff) pour les polysaccharides;
Feulgen pour l’ADN; Perls pour le fer.
2) Méthodes cyto/histo-enzymologiques: Réaction enzymatiques visant à
mettre en évidence une substance ou une enzyme par utilisation de son
substrat donnant un produit coloré. Une enzyme est l’élément le plus
spécifique d’une substance (généralement), viennent ensuite les anticorps.
3) Marquage par affinité :
3 acteurs:
• ligands, molécules qui ont une grande affinité et spécificité avec les molécules
d’intérêt (ex: Anticorps…).
• marqueurs, permettant de visualiser le ligand (ex: Fluorochrome visualisable
en microscopie à fluorescence, Enzyme…).
• Molécule d’intérêt, celle qu’on veut marquer.
36
B. II. Localisation des composants cellulaires
dans les cellules mortes (3)
Dans le cadre du marquage par affinité, on a l’immunocytochimie:
Exemple du couple Antigène (Ag) – Anticorps (Ac)
Immunomarquage
INDIRECT
Marqueur propre à un
Ac
Marqueur
propre aux Ac
secondaires
Ac
Ac secondaire
= Ac anti Ac
primaire
Ag
Immunomarquage DIRECT
Ag
Intensité du signal
proportionnel au nombre
d’antigènes
Plus sensible (plus de
marqueurs)
37
Ac
primaire =
Ac anti Ag
C. Séparation des cellules et
composants cellulaires (1)
1) Numération des cellules
Après obtention de cellules isolées provenant d’une biopsie ou de suspension
cellulaire.
 Le « compte globule » permettant de quantifier et d’évaluer la taille des cellules.
 Le cytomètre en flux permettant
de qualifier (en quantifiant des marqueurs
cellulaires), quantifier et trier les cellules.
 Cellules marquées par différents
fluorochromes (un par population)
 Cellule par cellule
 Faisceaux lasers interagissant avec les
cellules
 Analyse de la lumière:
 Diffractée (taille, granulosité)
 Réémise (fluorochrome)
 Quantification et Tri
38
C. Séparation des cellules
et composants cellulaires (2)
2) Séparation des cellules selon l’expression de marqueurs membranaires
Fluorescence Activated Cell Sorter:
Anticorps+fluorochrome sur un
antigène membranaire
Magnetic Activated Cell Sorter:
Anticorps+bille magnétique
sur un antigène membranaire
39
C. Séparation des cellules et
composants cellulaires (1)
3) Séparation des organites cellulaires
•
Lyse cellulaire mécanique (broyage, ultrason, cavitation) ou osmotique.
• Centrifugation = sédimentation accéléré:
 Elle dépend de deux paramètres: la valeur de l’accélération (g) appliquée et de la
durée
de l’opération.
 Les éléments sédimentent en fonction de leur coefficient de sédimentation en
Svedberg
(non additif) qui dépend du volume, de la forme, et masse molaire de la particule
(détermine la vitesse de sédimentation) mais aussi en fonction du milieu dans lequel ils
40
se trouvent..
C. Séparation des cellules
et composants cellulaires (2)
a) Centrifugation différentielle:
Culottage successif au
fond d’un tube des différents
organites en fonction de leur
coefficient de sédimentation
décroissant. Le surnageant sert
de base à la centrifugation
suivante (élimination du culot
précédant).
41
C. Séparation des cellules
et composants cellulaires (3)
b) Centrifugation en gradient de
densité en vélocité:
La densité des particules est
supérieure
à
la
densité
maximale du gradient.
Les particules se classent en
bande successives, en fonction
de
leur
vitesse
de
sédimentation.
Attention, si on centrifuge trop
longtemps toutes les particules
se déposent au fond!
42
C. Séparation des cellules
et composants cellulaires (4)
c) Centrifugation en gradient
de densité à l’équilibre ou
isopicnique:
La densité des particules
est inférieure à la densité
maximale du gradient.
Les particules migrent dans
le gradient jusqu’à la bande
de densité équivalente, où
elles resteront quelque soit le
temps de centrifugation.
43
Séance 2
Membrane plasmique
Perméabilité membranaire
Stage de Pré-Rentrée 2013
La membrane plasmique
Diaporama révisé par Maude AVIAS, Marie CHANET et
Mélisse ROBERT (ATP)
45
Sommaire
I- Généralités
II- Composition de la membrane
A) Les lipides
B) Les protéines
C) Les glucides
III - Architecture
A) Organisation en bicouche
B) Asymétrie
C) Mouvements moléculaires
D) Extensions
I- Généralités
Définition : La membrane est une enveloppe continue qui sépare le milieu
intracellulaire et le milieu extracellulaire.
Elle constitue une frontière par laquelle la cellule interagit avec son
environnement.
Elle présente 5 caractéristiques :
 c'est une bicouche lipidique, avec deux feuillets : extracellulaire et
cytosolique,
 des protéines et des glycoprotéines sont insérées dans la bicouche
 elle est organisée de manière asymétrique
 elle présente une composition chimique hétérogène
 elle est en continuité transitoire avec le système endomembranaire
I- Généralités
I- Généralités
Propriétés :
 elle est imperméable aux macromolécules et faiblement perméable aux
substances polaires (ions) => compartimentation
 elle est flexible et dynamique (modifications permanentes)
 elle résiste à l'étirement et à la compression
 sa surface reste constante (en condition physiologique)
II- Composition
A) La membrane plasmique est composée de lipides :
Ils constituent environ la moitié du poids sec de la membrane et sont amphiphiles
(un pôle hydrophile et un pôle hydrophobe).
On retrouve plusieurs types de lipides (cf biochimie)
 Les glycérophospholipides : (glycérol + AG + phosphate + OH)
exemple : phosphatidyl éthanolamine, phosphatidylsérine,
phosphatidylcholine,...)
Ils possèdent une queue hydrophobe apolaire
et une tête hydrophile polaire
 Les sphingolipides : (sphingosine + AG)
exemples :
II- Composition
 Le cholestérol :
 Le cholestérol est un composé abondant des membranes plasmiques, 17 à 23%.
 Il intervient dans la fluidité et la stabilité de la membrane.
 Il est retrouvé essentiellement au niveau des radeaux lipidiques (rafts) =
microdomaines de plus grande épaisseur que le reste de la membrane, riche en
sphingolipides, cholestérol et protéines à ancrage GPI.
II- Composition
B) La membrane plasmique est composée de protéines :
Les protéines constituent environ la moitié du poids sec de la membrane
plasmique.
 Les
protéines transmembranaires :
Elles traversent une ou plusieurs fois la bicouche.
Elles ne peuvent être détachées de la membrane que sous l'action de détergents
ou de solvants organiques qui la détruisent.
Elles exercent des fonctions diverses: activités enzymatiques, transports de
molécules et d’ions, molécules d’adhérence, sites récepteurs pour des molécules
signal contenues dans le milieu extracellulaire,…
II- Composition
Les protéines membranaires périphériques :
ancrage dans la bicouche lipidique par un ou plusieurs acides gras :
- dans le feuillet extracellulaire de la bicouche lipidique par une liaison
covalente à des acides gras par l’intermédiaire du GPI ( phosphatidyl-inositol
couplé à un oligosaccharide = le glycosyl-phosphatidyl-inositol )
- dans le feuillet cytosolique de la membrane plasmique par l’intermédiaire
d’un ou plusieurs acide gras (isoprène, myristate)
• interactions électrostatiques avec des lipides membranaires ou des
protéines transmembranaires
• insertion partielle de la protéine dans la bicouche lipidique (en épingle à
cheveu)
•
A retenir +++ : Les protéines périphériques situées sur la face cytosolique de la
membrane ne sont jamais glycosylées. Les protéines périphériques situées sur
le versant extracellulaire sont le plus souvent des glycoprotéines.
II- Composition
II- Composition
C) Les sucres sont présents en faible quantité (10 à 15 %) :
 Ils sont toujours liés à des protéines (= glycoprotéines) ou à des lipides
(= glycolipides)
 Ils sont toujours situés sur le versant extracellulaire de la membrane
plasmique => rôle dans la communication cellulaire, jonctions
intercellulaires,...
II- Composition
III- Architecture
A) Lipides organisés en bicouche :
Ceci est expliqué par le caractère amphiphile des lipides : queues hydrophobes
vers l’intérieur de la bicouche, et têtes hydrophiles vers l’extérieur.
B) Asymétrie :
 composition lipidique de chacun des deux feuillets est différente :
Les phosphoglycérides et la sphingolipides sont présents dans les 2 feuillets
membranaires, mais en quantité différente entre le feuillet externe et le feuillet
interne de la bicouche.
Exemple : Les lipides chargés négativement (phosphatidylsérine) sont
présents majoritairement sur le feuillet cytosolique de la membrane.
 glycolipides et glycoprotéines retrouvés uniquement sur le versant
extracellulaire
III- Architecture
III- Architecture
C) La membrane plasmique présente des mouvements de ses
constituants à l’échelle moléculaire :
 3 facteurs conditionnent la fluidité de la bicouche lipidique : la température, la
quantité de cholestérol, la nature des phospholipides.
 Les phospholipides présentent 3 types de mouvements : diffusion latérale rotation sur place - phénomène de flip-flop
Le mouvement de flip flop se fait plus facilement pour les lipides neutres que les
lipides chargés.
===> GRANDE IMPORTANCE FONCTIONNELLE
 Mouvements des protéines membranaires : rotation sur place et diffusion
latérale (protéines membranaires périphériques) .
/!\ Le phénomène de flip-flop n’existe pas pour les protéines membranaires.
III- Architecture
D) Des prolongements spécifiques de la membrane :
Les microvillosités : expansions cytoplasmiques en doigt de gant, de longueur
variable, formés par des microfilaments d’actine.
Rôle : Absorption, échanges +++
Les stéréocils : microvillosités géantes retrouvées dans les voies génitales
masculines.
Les cils : prolongements cytoplasmique, formés par des microtubules.
Particularité : mobilité
Stage de Pré-Rentrée 2012
Transports membranaires
Diaporama révisé par Maude AVIAS, Marie CHANET et
Mélisse ROBERT (ATP)
62
Sommaire
I – Généralités
II- Transports sans mouvement de la membrane plasmique
A) Transports passifs
B) Transports actifs
III – Transports nécessitant des mouvements de la membrane
plasmique
A) Endocytose
B) Exocytose
C) Apocrinie
D) Transcytose
I- Généralités
La membrane plasmique est une frontière entre la cellule et
son environnement.
Cependant, afin de survivre, la cellule doit échanger avec le
milieu extracellulaire (importation de nutriments, de substrats
énergétiques, exportation des déchets…)
Ainsi, il y a en permanence un flux de molécules qui transitent
via la membrane plasmique
=> On parle de transports membranaires.
II- Transports sans
mouvement de membrane
On distingue deux critères :
① Consommation d’énergie ?
→ Oui = actif / Non = passif
② Présence d’un pore membranaire ?
→ Avec / Sans
• Un pore membranaire permet le passage de molécules de grande taille
ou hydrophiles (ions) à travers la membrane +++
• Il existe trois types de pores membranaires :
- Pompes (transport actif primaire)
- Transporteurs (transport passif ou transport secondairement actif)
- Canaux (transport passif)
II- Transports sans
mouvement de membrane
A) Transport passif :
Un transport passif s’effectue selon le gradient de concentration +++.
 Sans pore membranaire :
Diffusion simple à travers la membrane pour les petits solutés hydrophobes, les
gaz,…
 Avec pore membranaire :
-
Canaux : structures protéiques, qui, en général, s’ouvrent en réponse à un stimulus
permettent le passage d’un nombre très important de molécules.
Exemple : canaux Ca 2+ voltage dépendant, aquaporines,…
-
Transporteurs (uniporteurs) : protéines transmembranaires qui transportent une
seule substance le long de son gradient de concentration => Diffusion facilitée
Exemple : GLUT pour le glucose
II- Transports sans
mouvement de membrane
II- Transports sans
mouvement de membrane
B) Transport actif :
 Il s’effectue contre le gradient de concentration.
 Ce type de transport met toujours en jeu un pore membranaire.
 Il est coûteux en énergie, et doit donc être couplé à une source d’énergie.
 Pompes membranaires : enzymes qui utilisent de l’énergie pour véhiculer
des molécules contre leur gradient.
-
Pompe à protons
-
ATPase
-
Transporteur ABC (ATP Binding Cassette) /!\ Ce n’est pas un transporteur !!!
Exemple : pompe Na+/K+ ATPase : utilise l’énergie fournie par la dégradation
d’un ATP en ADP pour faire sortir 3 Na+ dans le milieu extracellulaire et rentrer 2
K+ dans le milieu intracellulaire.
II- Transports sans
mouvement de membrane
 Cotransporteurs : protéines transmembranaires qui couplent le transport
passif d’ions à un transport actif d’une deuxième substance : le premier
fournissant l’énergie nécessaire au deuxième => transport secondairement
actif +++.
-
Symporteurs : les deux substances sont transportées dans le même sens.
Exemple : le transporteur SGLT1
-
Antiporteurs : les deux substrats sont transportés dans des directions
opposées
III- Transports nécessitant
des mouvement de membrane
On distingue plusieurs types de transport :
- Endocytose
- Exocytose
- Apocrinie
- Transcytose
-…
Grâce à ces mouvements, la membrane plasmique est renouvelée
en permanence.
III- Transports nécessitant
des mouvement de membrane
A) Endocytose :
Définition : Internalisation d’une fraction de l’espace extracellulaire
environnant dans des vésicules, formées par invagination de la membrane,
et transport vers des compartiments intracellulaires.
Les cellules utilisent l'endocytose pour :
-se nourrir
-se défendre
-préserver leur homéostasie.
III- Transports nécessitant
des mouvement de membrane
Il existe plusieurs types d’endocytose :

Pinocytose : endocytose d’un faible volume liquidien
extracellulaire et/ou de solutés de petite taille.
/!\ La macropinocytose est une pinocytose mais avec endocytose d’un grand
volume de liquide extracellulaire (vésicule impliquée = macropinosome)
III- Transports nécessitant
des mouvement de membrane
 Phagocytose : Internalisation réalisée par certaines cellules spécialisées
(macrophages et polynucléaires neutrophiles) avec évagination de la
membrane autour du ligand pour former un phagosome (vésicule de grande
taille).
La phagocytose comporte 4 étapes:
– la fixation (grâce à un récepteur)
– l'enveloppement (mise en jeu du cytosquelette)
– la fusion (avec un lysosome)
– la dégradation
Rôle : surveillance immunitaire et élimination des agents pathogènes.
III- Transports nécessitant
des mouvement de membrane
III- Transports nécessitant
des mouvement de membrane
B) Exocytose :
• Phénomène inverse de l’endocytose, se produit en permanence à la surface de
la cellule à l’aide de système endomembranaire et du cytosquelette.
•Deux types d’exocytose : constitutive (permanent) et régulée (produits de
sécrétion)
III- Transports nécessitant
des mouvement de membrane
C) Apocrinie :
Définition : exportation de matériel situé sous la membrane (vers le milieu
extracellulaire).
/!\ Exocytose = gain de membrane
Apocrinie = perte de membrane
D) Transcytose :
Il s’agit d’une endocytose suivie d’une
exocytose.
Elle a surtout lieu au niveau des cellules
endothéliales afin de transporter les
nutriments des capillaires sanguins vers
les tissus.
Séance 3
Système endomembranaire
Stage de Pré-Rentrée 2013
Le système endomembranaire
Diaporama révisé par Maude AVIAS, Marie CHANET et
Mélisse ROBERT (ATP)
78
Sommaire
I- Généralités
II- Réticulum Endoplasmique
III- Appareil de Golgi
IV- Endosome
V- Lysosome
I- Généralités
• Le système endomembranaire, retrouvé uniquement chez les
eucaryotes, correspond à l’ensemble des compartiments
intracellulaires, limités par une membrane, qui communiquent entres
eux et avec la membrane plasmique grâce à de petites
vésicules/canalicules membranaires.
• Il est constitué par :
- la membrane externe de l’enveloppe nucléaire
- le réticulum endoplasmique
- l’appareil de Golgi
- les endosomes, lysosomes, cavéosomes
I- Généralités
Il existe une équivalence topologique entre la lumière des
compartiments du système endomembranaire et le milieu
extracellulaire.
I- Généralités
Cette équivalence topologique se traduit par la conservation de l’orientation
des protéines (transmembranaires) lors du transport vésiculaire du RE
jusqu’à la membrane.
I- Généralités
Il existe des flux
membranaires :
-Antérograde (du RE
vers la MP)
-Rétrograde (de la
MP vers le RE)
II- Reticulum Endoplasmique
• D’un point de vue morphologique : réseau de saccules et de tubules
limités par une membrane continue.
• D’un point de vue fonctionnel : lieu de synthèse de nombreuses
molécules (protéines, lipides,…)
• Méthodes d’étude : cytoenzymologique, immunomarquage,
fractionnement en microsome
• 2 formes de réticulum endoplasmique (RE)
Réticulum endoplasmique rugueux (RER)
Réticulum endoplasmique lisse (REL)
II- Reticulum Endoplasmique
A) Réticulum endoplasmique rugueux (RER) :
a) MORPHOLOGIE :
• Saccules aplatis recouverts de polyribosomes sur la face
cytoplasmique → aspect rugueux
Donc synthèse de protéines +++
• Membrane en continuité avec la
membrane nucléaire externe.
• Elément de transition avec l’Appareil de
Golgi composé d’une face lisse (sans
polyribosomes), et d’une face rugueuse.
II- Reticulum Endoplasmique
b) FONCTIONS :

Synthèse et translocation des protéines
Début de synthèse des protéines dans le cytosol
Puis adressage à la membrane du RE pour 50% d’entre elles (peptide
signal = signal d’adressage au RE) et poursuite de la synthèse dans le
RE avec translocation co-traductionnelle
Si signal de rétention : protéine reste dans le RE (solubles ou
transmembranaires)
Si aucun signal de rétention : protéine suit le flux vectoriel
permanent
II- Reticulum Endoplasmique
 Glycosylation
Ajout de résidus glucidiques sur des protéines qui possèdent un signal
de glycosylation.
La glycosylation se poursuit ensuite dans l’Appareil de Golgi.
 Maturation des protéines
• Repliement des protéines pour atteindre leur configuration
fonctionnelle grâce aux protéines chaperonnes
• Etablissement de ponts disulfures.
II- Reticulum Endoplasmique
B) Réticulum endoplasmique lisse (REL):
a) MORPHOLOGIE :
•
Labyrinthe de canalicules interconnectés
•
Non recouvert par des polyribosomes
II- Reticulum Endoplasmique
b) FONCTIONS :
 Synthèse des hormones stéroïdes +++
(hormones sexuelles, cortisol…→ dérivées du cholestérol)

Synthèse et insertion des phospholipides membranaires

Stockage du Calcium Ca2+
 Rôle de détoxification
Surtout dans le foie pour les molécules toxiques exogènes
III- Appareil de Golgi
• Morphologie : dictyosome
= empilement de saccules
(citernes)
- Réseau Cis Golgien
- Face cis (entrée)
- Région médiane
- Face trans (sortie)
- Réseau Trans Golgien
• Localisation: près du noyau
et du centrosome
• Taille variable selon :
Le type cellulaire
L’état fonctionnel
Trans
Médian
Cis
III- Appareil de Golgi
• Méthodes d’étude : cytochimie, cytoenzymologie,
immunomarquage, fractionnement
 Mise en évidence d’une compartimentation fonctionnelle du
Golgi (polysaccharides et activités enzymatiques localisées) +++
•




Fonctions :
Transfert et tri des molécules synthétisées dans le RE
Glycosylation (suite)
Sulfoconjugaison
Synthèse des sphingolipides
III- Appareil de Golgi
• Mécanisme :
1. Réception des protéines venant
du RE via l’ERGIC en regard du
pôle Cis
Vésicules de transition
2. Progression de citerne en
citerne
3. Envoi des protéines ayant
terminé leur maturation via le
pôle Trans et le Réseau
Trans Golgien (RTG)
Vésicules de sécrétion
III- Appareil de Golgi
III- Appareil de Golgi
Il existe deux types de sécrétion :
 Sécrétion constitutive:
–Existe dans toutes les cellules
–Pas de stockage des vésicules émises par le RTG
–Fusion immédiate des vésicules avec la membrane plasmique

Sécrétion régulée (ou contrôlée):
–Existe dans les cellules spécialisées à sécrétion rapide (« sécrétion sur
commande »)
–Stockage et maturation des vésicules émises par le RTG sous la
membrane plasmique
–Sécrétion stimulée par un signal extracellulaire (augmentation
intracellulaire du Ca)
IV- Endosome
A) Généralités :
• Définition : compartiment hétérogène alimenté par les vésicules
d’endocytose (MP) et de sécrétion (RTG).
• Il existe plusieurs types d’endosome :
- endosome précoce
- endosome tardif (ou corps multivésiculaire)
- endosome de recyclage
•
L’endosome fusionne ensuite avec un lysosome.
IV- Endosome
• Propriétés :
 L’endosome possède des pompes à protons.
=> Acidification progressive afin de tendre vers le pH du
lysosome
 Endosome précoce : 7,4
 Endosome tardif : 6,5
 Lysosome : 5
 Il contient également des hydrolases, apportées par des
vésicules provenant du Réseau Trans Golgi.
=> Hydrolyse des molécules endocytées
IV- Endosome
B) Fonctions de l’endosome :
 Véritable carrefour intracellulaire :
- échanges avec la membrane plasmique et milieu extracellulaire
(endocytose, exocytose, recyclage)
- échanges avec le cytosol via des perméases
- échanges avec le réseau Trans Golgien (apport hydrolases et
pompes)
- échanges avec les lysosomes
IV- Endosome
IV- Endosome
 Défense immunitaire (présentation antigénique) :
- Elaboration du CMH II (Lymphocyte T4)
/!\ L’endosome est une porte d’entrée dans la cellule pour les virus et
bactéries /!\
V- Lysosome
A) Généralités :
•
Définition : compartiment hétérogène spécialisé dans la digestion
cellulaire ( hydrolyse des molécules organiques)
•
Origine : Maturation des endosomes tardifs
•
Propriétés :
-
pH = 5
-
contenu en hydrolases acides,
perméases, et autres protéines…
V- Lysosome
B) Fonction :
Le lysosome dégrade toutes les familles de molécules
biologiques.
Après dégradation, les métabolites élémentaires (issus des
molécules) sortent dans le cytosol via des perméases.
Ils vont être réutilisés par le métabolisme cellulaire.
 RECYCLAGE
V- Lysosome
Les lysosomes vont donc permettre :
 La nutrition cellulaire
 Le renouvellement cellulaire
 La défense cellulaire
V- Lysosome
Il existe quatre voies d’entrée vers les lysosomes :
- Endocytose
- Phagocytose (macrophages et polynucléaire neutrophiles)
- Entrée directe par perméases
- Autophagie : englobement puis dégradation des organites afin
d’assurer leur renouvellement)
V- Lysosome
• Cette dégradation est effectuée par des hydrolases, apportées
d’abord du RTG aux endosomes, puis des endosomes aux
lysosomes.
• Le signal d’adressage des protéines lysosomales est le M6P
(mannose 6 phosphate).
V- Lysosome
C) Evolution :
 Stade terminal de maturation : les corps résiduels
Perte d’activité enzymatique => rôle de stockage des molécules
non hydrolysées
 Exocytose du contenu lysosomal actif
- Non physiologique pour la plupart des cellules
- Physiologique pour les ostéoclastes et les polynucléaires
éosinophiles = phagocytose frustrée
V- Lysosome
D) Pathologies lysosomales :
Elles sont issues de l’accumulation dans le lysosome de molécules non
dégradées ou de produits de dégradation
Il existe 4 types de mécanismes pathologiques :
 Pb d’enzymes
 Pb de perméases
Maladies congénitales
 Pb de pH
 Présence de matériaux non biologiques
Maladies acquises
Séance 4
Epithéliums
Tissus conjonctifs
Stage de Pré-Rentrée 2013
Epithéliums
Diaporama révisé par Soufyan ANNAKIB (ATM²)
108
Généralités
•Il y a trois niveaux d’organisation du corps humain:
oLa cellule, unité de base, étudiée en cytologie.
oLe tissu, regroupement de cellules ayant la même origine et la
même fonction, étudié en histologie.
oL’organe, constitué de plusieurs tissus et étudié en anatomie.
•Les différents tissus de l’organisme dérivent de trois feuillets
embryonnaires:
oL’ectoderme, à l’origine de la peau et du SNC
oL’endoderme, à l’origine des organes en relation avec le milieu
extérieur (appareil respiratoire, appareil digestif)
oLe mésoderme, à l’origine du reste (os, muscles).
Généralités
•Les tissus se renouvellent à des vitesses différentes:
 Ceux dérivant de l’ectoderme et de l’endoderme se renouvellent
au bout de quelques jours.
 Ceux dérivant du mésoderme se renouvellent seulement en cas
de lésion.
 Le système nerveux ne se renouvelle pas.
•Les cellules constituant un tissu ont acquis une morphologie particulière
et nécessaire à leur fonction par le biais de la différenciation de cellules
souches lors du développement in utero et du renouvellement du tissu.
•Il existe quatre tissus élémentaires:
 Les épithéliums
 Le tissu conjonctif: comprenant les tissus conjonctifs spécialisés
: tissu osseux, le tissu cartilagineux et sang
 Le tissu musculaire
 Le tissu nerveux
Le tissu épithélial
•
C’est un tissu formé de cellules très jointives reposant sur le tissu
conjonctif sous-jacent (chorion) dont il est séparé par une lame basale
(LB).
•
Les cellules sont polarisées et liées de manière à être synchronisées,
et à assurer l’étanchéité et la cohésion de l’épithélium.
•
Un épithélium est formé en majorité de cellules épithéliales
spécialisées, mais on retrouve d’autres types cellulaires (cellules
sanguines, adipocytes…).
•
Pas de vascularisation (sauf exception), les nutriments diffusent à
partir du chorion.
•
Il y a deux types d’épithéliums:
oles épithéliums de revêtement
Cellules
jointives
oLes épithéliums glandulaires.
LB
Chorion
Le tissu épithélial
1.
Epithélium de revêtement
•Ils tapissent:
 La surface de l’organisme (origine ectodermique);
 Les cavités en contact avec l’extérieur (origine endodermique)  on
parle de muqueuse quand ils sont associés au chorion
 Les cavités closes (origine mésodermique)  ce sont les
mésothéliums, qui forment les séreuses quand ils sont associés au
chorion
 Les vaisseaux (origine mésodermique)  Ce sont les endothéliums.
•On les classe selon leur morphologie:

La forme des cellules: pavimenteuses (peau), cubiques (cx
excréteurs des glandes exocrines), prismatiques ou cylindriques
(intestin) , polymorphes (vessie).

Le nombre de couches: unistratifié (poumon), pluristratifié (peau),
pseudostratifié (trachée).

Les différenciations cellulaires: apicales (cils, microvillosités,
mucus), cytoplasmiques (kératine), marqueurs (Ac monoclonaux).
Le tissu épithélial
Le tissu épithélial
•On les classe selon leur fonction:
 Barrière envers le monde extérieur (peau)
 Protection mécanique, chimique, physique et thermique (peau,
muqueuse gastrique)
 Absorption et sécrétion (intestin)
 Régulation des échanges cellulaires entre plusieurs
compartiments (endothélium)
 Déplacement d’éléments en surface, tact…
•Corrélation structure fonction +++
 Épithélium unistratifié = activité de transport.
 Épithélium pluristratifié = rôle de protection.
 Le rapport surface/épaisseur augmente avec l’importance du
transport.
 Les cellules sont d’autant plus hautes que le remaniement des
matériaux transportés est important.
Le tissu épithélial
2. Epithélium glandulaire
•Ils composent les glandes organisées en association avec une LB et
un TC d’accompagnement.
•Ils peuvent être:
 Endocrines: sécrétion vers la circulation sanguine (thyroïde)
 Exocrines: sécrétion vers l’extérieur (glandes sudoripares,
glande mammaire)
 Amphicrines: exocrine et endocrine en même temps:
- Hétérotypique: épithéliums endocrine et exocrine sont
bien séparés (pancréas)
- Homotypique: chaque cellule est à la fois endocrine et
exocrine (foie).
Le tissu épithélial
Epithélium Exocrine:
•On le classe:
 Selon la présence ou l’absence de canal excréteur
 Selon le forme du canal (simple, ramifié, contourné)
 Selon la forme de la portion sécrétrice (alvéolaire, acineuse,
tubuleuse)
 Selon le mode de sécrétion (mérocrine, holocrine, apocrine)
 Selon le produit de sécrétion (séreux, muqueux, mixte, grasse,
lactée, acide).
Epithélium Endocrine:
•On distingue les glandes unicellulaires incluses dans un épithélium de
revêtement et les glandes pluricellulaires formant des organes
individualisés (glandes vésiculaires ou cordonnales).
•Elles sécrètent des hormones dans le sang pour une action à distance et
sont donc très vascularisées.
Stage de Pré-Rentrée 2013
Tissus conjonctifs
Diaporama révisé par Soufyan ANNAKIB (ATM²)
117
Le tissu conjonctif
•
•
•
Il s’agit d’un tissu d’origine mésodermique formé de cellules
non jointives dispersées dans une MEC abondante.
C’est un tissu de soutien des épithéliums et des cellules
spécialisées des organes, sauf dans le SNC.
Sa structure variable selon le territoire considéré.
Le tissu conjonctif
A) Cellules:
–
–
–
Fibroblaste/fibrocyte : élaboration MEC.
Adipocyte : stockage de lipides, regroupés dans le tissu
adipeux.
Cellules sanguines résidentes (macrophage et mastocyte) ou
présentes en cas de réaction inflammatoire (lymphocytes…).
Le tissu conjonctif
B) La matrice extra-cellulaire:
- Fibres:
•
Collagènes I à VII : les plus abondants
résistance.
•
Élastine : diminution de la synthèse avec l’âge
↘élasticité.
− Substance fondamentale : GAG non sulfatés (acide
hyaluronique rétention d’eau) et sulfatés (rigidité).
− Glycoprotéines d’adhérence = « colle biologique »
(fibronectine, fibrilline, laminine).

Interactions +++ entre cellules, fibres, GAG et protéines pour
structurer le TC.
Le tissu conjonctif
Le tissu conjonctif
• Lame basale : différenciation de la matrice extracellulaire qui
sert d’interface entre des cellules et un TC sous-jacent ; elle est
formée de trois feuillets (lamina lucida, densa et fibroreticularis)
et élaborée par les cellules épithéliales (80%) et cellules du TC
(20%).
Hémi-desmosome
Laminine
Lamina lucida
Fibronectine
Lamina densa
Collagène VII
Plaque d’ancrage (coll. IV)
Collagènes I et III
Lamina fibroréticularis
Le tissu conjonctif
D) Organisation du TC proprement-dit :
 Synthèse et remaniement par le fibroblaste
 La SF est en gel poreux
 Equilibre constant entre les différents constituants
 Entrée des cellules sanguine par les veinules post-capillaires après
reconnaissance par l’endothélium (sélectine, …)
 3 niveaux d’organisation des cellules lymphoïdes :
- dispersées
- nappes
- follicules (primaires ou secondaires)
 Concept de MALT
Le tissu conjonctif
D) Différents types :
 Tissu conjonctif lâche : prédominance de cellules
Plusieurs types  TC conjonctivo-vasculaire (TC de « base »),
mucoïde (pulpe dentaire), réticulé (charpente des organes
lymphoïdes, moelle osseuse), adipeux, sang et organes
hématopoïétiques
Tissu conjonctif dense : prédominance de fibres:

–
–
–
Non orienté (capsules et cloisons conjonctives)
Orienté uni-tendu (tendon) ou non uni-tendu (cornée, os
lamellaire)
Tissus cartilagineux et osseux
Le tissu conjonctif
E) Fonctions du TC :
Fonction mécanique:

–
Soutien des épithéliums et cohésions des parenchymes;
–
Protection par sa résistance et son élasticité.

Fonction métabolique:

Régulation des échanges entre tissus, eau, lipides, stéroïdes.

Fonction de défense spécifique et non spécifique, cicatrisation
et renouvellement tissulaire
Séance 5
Sang, cartilage, os
Tissu musculaire
Tissu nerveux
Stage de Pré-Rentrée 2013
Sang, cartilage, os
Diaporama révisé par Asma LAHMAR (ATM²)
127
Le tissu sanguin
Il s’agit d’un TC liquide, d’un volume total de 4 à 5 L chez un
adulte, formé de cellules en suspension dans le plasma (eau + ions
+ protéines).
•
La sédimentation avec anticoagulants met en évidence deux
phases:
•
•
–
Le plasma
–
Les cellules, fabriquées par la Moelle Osseuse (hématopoïèse).
Le rapport « volume de la phase cellulaire/le volume de sang » est
appelé hématocrite et vaut en conditions physiologiques 45%.
Le tissu sanguin
A) Cellules :

La lignée rouge
Les erythrocytes (GR) sont des cellule sanucléée savec très peu
d’organites.
Rôle : transport de l’O2 par l’hémoglobine, transport du CO2 et pouvoir
tampon.
La lignée blanche

–
Polynucléaires neutrophiles (phagocytose anti-infectieuse),
éosinophiles (défense antiparasitaire) et basophiles (réaction
inflammatoire).
–
Lymphocytes: réponse immunitaire spécifique.
–
Monocyte: devient macrophage quand il passe dans un tissu.
Rôle : Défense immunitaire
Le tissu sanguin

La lignée thrombocytaire
Rôle : coagulation +++
Attention aux synonymes !!!
Globules rouges = érythrocytes = hématies
Globules blancs = leucocytes
Polynucléaires = granulocytes
Plaquettes = thrombocytes
Le tissu sanguin
B) Numération Formule Sanguine :
•
Globules rouges: 4 à 5 millions/mm3
•
Hémoglobine: 13 à 15 g/dl
•
Globules blancs: 4 à 8000/mm3
•
–
PNN: 60 à 70% des GB chez l’adulte, 30 à 40% chez l’enfant
–
PNE: < 500/mm3
–
PNB: < 1% des GB
–
Lymphocytes: 30 à 40% des GB chez l’adulte, 60 à 70% chez l’enfant
–
Monocytes: < 1000/mm3
Plaquettes: 150 000 à 400 000/mm3.
Le tissu sanguin
Le tissu cartilagineux
•
•
•
Il s’agit d’un TC avec une MEC rigide, non vascularisée et non
minéralisée.
C’est le 1er élément du squelette à apparaître.
Il n’y a pas de vaisseaux dans le cartilage, la nutrition se fait à partir
du périchondre (TC dense autour du cartilage) sauf pour les
cartilages articulaires (liquide synovial).
A) Cellules :


chondrocyte : synthétise la MEC en s’enfermant dans une logette,
le chondroplaste.
La forme plus active est appelée chondroblaste.
Le tissu cartilagineux
B) Matrice extra-cellulaire :
•
•
Le collagène de type II est la fibre majoritaire, mais il peut y avoir
des fibres élastiques ou de collagène I.
La SF est riche en GAGs sulfatés, d’où une grande rigidité et une
hydratation moindre.
C) Organisation :
•
•
Les fibres sont disposées en panier autour des chondroplastes
Les fibres interdomaniales se répartissent selon les lignes de force
pour résister aux pressions mécaniques.
Le tissu cartilagineux
D) Croissance :

Appositionnelle à partir du périchondre

Interstitielle par division des chondrocytes.
E) Plusieurs types de cartilage:



Hyalin: collagène II +++, pour le nez, les bronches, les côtes, les
cartilages articulaires.
Fibreux: collagène I ++, pour les disques intervertébraux, les
ménisques et l’insertion du tendon d’Achille.
Élastique: fibres élastiques +++, pour le pavillon de l’oreille et
l’épiglotte.
Le tissu cartilagineux
Le tissu osseux
•
•
•
Il s’agit d’un TC spécialisé à MEC calcifiée: rigidité, solidité,…
Il a un rôle mécanique (transmission du travail mécanique du
muscle) et métabolique (réservoir phospho-calcique).
Sa MEC se divise deux phases :
–
Minérale = le squelette
–
Organique = protéines et fibres.
137
Le tissu osseux
A) Les cellules du tissu osseux :




Ostéoblaste : synthèse de la MEC au niveau de la surface interne et
externe de l’os.
Ostéocyte : cellule terminale enfermée dans la MEC calcifiée dans
l’ostéoplaste (en communication par les canalicules de Holmgren).
Cellule bordante : métaboliquement peu active, permet régulation du
passage des nutriments et protection contre les ostéoclastes.
Ostéoclaste : Macrophage propre à l’os intervenant dans la formation de
l’os définitif et son remaniement perpétuel à l’âge adulte, crée les lacunes
de Howship.
 Cellules soumises à des régulations hormonales (PTH, vit D)
Le tissu osseux
139
Le tissu osseux
B) La matrice extracellulaire :
 Fibres : collagène de type I
 Substance Fondamentale : composition classique mais GAGs sulfatés +++
50% d’eau et grande compacité.
 Protéines structurales (colle biologique) : fibronectine et protéines
propres à l’os.
 Minéralisation : caractéristique de l’os, cristaux d’hydroxyapatite
(=réservoir minéral mobilisable).
140
Le tissu osseux
C) Formation de l’os :
Il y a deux types d’os: primaire et secondaire ( = définitif).
 Os primaire jusqu’à la fin de la puberté:
Il est formé par ossification endochondrale (à partir du cartilage hyalin) ou
endoconjonctive (à partir du mésenchyme).
Fibres de collagène I organisées en multidirectionnel.

Os secondaire chez l’adulte:
Formé par remaniement de l’os primaire.
ATTENTION : les os longs s’ossifient grâce aux deux mécanismes (endoconjonctif
pour la périphérie de la diaphyse et endochondral pour le reste) alors que les os de
membrane subissent uniquement le mécanisme endoconjonctif.
141
Le tissu osseux
Organisation de l’os secondaire :
De la périphérie vers le centre, on a :
 Périoste : TC dense
 Système fondamental externe : grande lame de collagène I.
 Ostéoblastes en couche ostéogène d’Ollier
 Os compact= haversien : ensemble d’ostéons = lamelles de collagène I en
cylindres emboîtés; séparés par l’endoste (TC lâche).
 Os spongieux : composé de spicules osseux contenant des lamelles
concentriques dans différentes directions de l’espace. Entre les spicules : moelle
osseuse hématopoïétique.
142
Stage de Pré-Rentrée 2013
Tissu musculaire
Diaporama révisé par Asma LAHMAR (ATM²)
143
Le tissu musculaire
•
C’est un tissu dont les cellules sont spécialisées dans la production
de travail mécanique transmis (et chaleur).
•
Il existe trois types de fibres musculaires:

Fibre striée squelettique : mouvement volontaire

Fibre myocardique = striée : fonctionnement autonome pour la
contraction du cœur

Fibre lisse : mouvement involontaire sous contrôle du système
nerveux végétatif.
144
Le tissu musculaire
A) Le muscle strié squelettique :
• Le rhabdomyocyte (= cellule musculaire striée squelettique) est une cellule
d’origine mésodermique, plurinucléée (syncytium), avec de nombreux
organites.
• Au centre du rhabdomyocyte, se trouve l’appareil contractile (myoplasme),
composé de myofilaments (d’actine et de myosine) organisés sous forme de
sarcomères.
Appareil contractile vu au MO (cf schéma) :
- Bandes sombres A (anisotropes) avec au milieu une bande H plus claire, et
une strie M (au centre de la bande H).
- Séparées par des hémi-bandes claires I (isotropes), coupées en deux par
des stries Z.
145
Le tissu musculaire
Le sarcomère est l’unité de base contractile de la fibre musculaire, comprise
entre deux stries Z, et comprend une bande A et deux 2 demi bandes I +++.
L’alignement de sarcomère forme une myofibrille.
146
Le tissu musculaire
Il existe plusieurs types de FMSS:

Fibres extrafusales : la majorité
-Fibres de type I : contraction lente mais soutenue
-Fibres de type II: contraction rapide mais fatigable


Fibres satellites : mononucléées, pour la régénération du tissu
Fibres intrafusales : forment le fuseau neuromusculaire, récepteur pour
mesurer le degré d’étirement du muscle.
147
Le tissu musculaire
Le muscle est un organe composé de :
 Fibres musculaires entourées d’une lame basale
 Endomysium (TC lâche) entre les fibres
 Périmysium (TC dense) délimitant les faisceaux
 Epimysium (TC dense) délimitant le muscle.
148
Le tissu musculaire
B) Muscle cardiaque (myocarde) :
• Définition : tissu musculaire spécialisé dans la genèse d’un rythme
cardiaque autonome par ses propriétés contractiles.
• Il existe trois types cellulaires:
- Les cellules cardionectrices (cardiomyocytes automatiques) :
responsables de la création de l’influx nerveux à l’origine du rythme cardiaque
et de sa transmission.
- Les cardiomyocytes contractiles: bifurquées et contractées de
manière synchrone sous l’effet de la dépolarisation transmise par les cellules
cardionectrices, par des jonctions spécialisées (stries scalariformes).
- Les cellules myoendocrines : sécrétion endocrine (peptide atrial
natriurétique)
149
Le tissu musculaire
Cardiomyocyte contractile
150
Le tissu musculaire
C) Le muscle lisse :
•
•
•
•
Le léiomyocyte (cellule musculaire lisse) est mononucléée et contient un appareil
contractile formé d’actine et de myosine, mais sans organisation en sarcomères +++.
Elles se contractent de manière synchronisée par le biais de nombreuses jonctions
communicantes (flux de calcium).
Il existe plusieurs types de FML: FML des viscères, péricytes (FML des parois
vasculaires), cellules myoépithéliales, cellules myoépithélioïdes, myofibroblaste.
Il existe différents types de muscles lisses:
-Les FML isolées : dans les capsules conjonctives, les tissus conjonctifs, le chorion.
-Les FML en couches concentriques: les plus fréquentes, retrouvées au niveau du
tube digestif et des vaisseaux
-Les FML organisées : rares, muscle arrecteur du poil, iris.
151
Stage de Pré-Rentrée 2013
Tissu nerveux
Diaporama révisé par Asma LAHMAR (ATM²)
152
Le tissu neuroglial
•A) Définition :
•Le tissu neuro-glial est spécialisé dans la réception, le traitement,
le stockage, la transmission de signaux électriques.
•Il est composé de neurones reposant sur un tissu de soutien, la
névroglie, comprenant plusieurs types cellulaires.
• Le système nerveux se décompose en :
- système nerveux central
- système nerveux périphérique
153
Le tissu neuroglial
• B) Le neurone :
• C’est la cellule principale du tissu nerveux, formée de plusieurs
parties :
- les dendrites : courts et ramifiés.
- un corps cellulaire = péricaryon = soma
- un cône d’émergence : liaison entre le corps cellulaire et l’axone
- l’axone: unique et plus ou moins long, en relation avec les autres
neurones par les terminaisons axonales, comportant des synapses
pour la transmission de l’influx nerveux.
154
Le tissu neuroglial
• Classification des neurones :
MORPHOLOGIQUE
-
FONCTIONNELLE
Unipolaire
Bipolaire
Multipolaire
Pseudo-unipolaire
Apolaire
- Sensoriel : organes des sens.
- Sensitif : tact, température,
douleur
- Moteur : muscles
- D’association (ou interneurone) :
dans la moelle épinière
155
Le tissu neuroglial
Classification morphologique des neurones
156
Le tissu neuroglial
•C) La synapse :
• Définition : La synapse est une jonction particulière aux neurones,
située au niveau des terminaisons axonales.
• Il existe deux types de synapses :
- Électrique : transmission de la dépolarisation par le biais d’ions.
- Chimique : transmission de la dépolarisation par le biais de
neuromédiateurs (sérotonine, histamine…).
• La synapse entre neurone moteur et FM est dite jonction neuromusculaire et fonctionne par le biais de l’acétylcholine.
157
Le tissu neuroglial
Synapse chimique
158
Le tissu neuroglial
• D) Les cellules gliales :
 Les astrocytes : fibreux (SB) ou protoplasmiques (SG)
- Les astrocytes de type I sont situés au niveau de la barrière hématoencéphalique pour réguler le passage de nutriments vers les neurones.
- Les astrocytes de type II facilitent la conduction de l’influx nerveux sur
l’axone et la transmission au niveau des synapses.
 Les oligodendrocytes : fabriquent la myéline au niveau du SNC.
 Les cellules de Schwann : fabriquent la myéline au niveau du SNP.
 Les microgliocytes : sont les macrophages propres au SN.
 Les épendymocytes : élaborent le LCR au niveau des plexus choroïdes.
L’ensemble de ces cellules intervient dans le développement et la nutrition
des neurones, la formation des synapses, elles maintiennent l’environnement
du neurone stable au niveau des ions et favorisent la régénérescence.
159
Le tissu neuroglial
160
Le tissu neuroglial
• E) Organisation du tissu nerveux :
• Il est formé de deux substances:
- La substance blanche : axones des neurones. Elle est centrale
au niveau du cerveau et périphérique dans la ME.
- La substance grise : corps cellulaires des neurones. Elle est
périphérique dans le cerveau et centrale dans la ME.
• Il est se décompose en:
- SN central : cerveau + cervelet + TC + ME
- SN périphérique : ensemble des nerfs émergeant du cerveau ou
du TC (nerfs crâniens) ou de la ME (nerfs rachidiens).
161
Le tissu neuroglial
Substance blanche
Substance grise
Coupe de moelle épinière
Coupe de cerveau
162
Le tissu neuroglial
• Le SNC est protégé par trois enveloppes (méninges) :
- la dure mère (ou pachyméninges) : contre l’os, la plus épaisse
- l’arachnoïde : sous la dure mère, sert de porte-vaisseaux et
permet le passage du LCR
- la pie mère : la plus proche du SNC et la plus fine.
• Le SNP est formé de nerfs, qui sont le regroupement de fibres
nerveuses :
- les axones sont séparés par l’endonèvre.
- plusieurs axones forment un faisceau délimité par le périnèvre.
- plusieurs faisceaux forment un nerf délimité par l’épinèvre.
163
Le tissu neuroglial
164
Séance 6
Mitochondries
Peroxysomes
Matrice Extra-Cellulaire
Stage de Pré-Rentrée 2013
Mitochondries
Diaporama réalisé par Thomas LEFEBVRE (TSN)
166
Introduction mitochondrie
-Origine : procaryote
-La cellule eucaryote est le fruit d’une symbiose entre : une
cellule ancestrale anaérobie et un procaryote aérobie
-Sa fonction principale est la production d’ATP
-La mitochondrie est la «centrale nucléaire» de la cellule
-Elle possède une double membrane
-Elle a un rôle clé dans l’apoptose ou mort cellulaire
programmée
Structure de la mitochondrie
Comment l’étudier
Fractionnement :
Lyse osmotique + centrifugation ( différentielle et en gradient de densité )
On peut séparer 4 entités, du plus externe au plus interne on a :
-Membrane externe
-Espace intermembranaire
-Membrane interne
-Matrice
Chaque entité peut être analysée pour connaitre leur composition
Microscopie :
-lumière visible : coloration vert de Janus B
-fluorescence : Rhodamine 123 et MitoTracker, GFP avec signal d’adressage
mitochondrial
On peut voir et suivre la dynamique des mitochondries
Morphologie
Fonctions
-La fonction principale est la RESPIRATION CELLULAIRE : consommation
d’oxygène et de molécules carbonées pour produire de l’ATP et du CO2
-Dégradation des acides gras (béta-oxydation) (= casser les gros acides gras en
petites molécules carbonées)
-Participation à l’apoptose
-Synthèse de métabolites : hème, hormones stéroïdes, hydroxylation de
molécules par cytochrome P450 …
-Contrôle des concentrations cytosoliques en calcium, balance redox
Au final le métabolisme procaryote sert maintenant à la cellule eucaryote  il y a
eu une véritable intégration de son métabolisme
Fonction principale : production d’ATP
Echanges avec le cytosol
-Membrane externe : perméases pour les métabolites et passage des électrons
sous forme de cofacteurs réduits avec les navettes.
-Antiport ADP/ATP
-Symports métabolite/proton H+ (grâce à la DDP et au gradient de H+)
Transfert d’électrons
Principe généraux des transferts d’électrons
Les navettes mitochondriales
Cette navette permet le transfert d’électrons du NADH ( produit par la
GLYCOLYSE) vers l’ubiquinone de la membrane interne.
2 Navettes :
-glycérol-P
-Malate-Aspartate
Les navettes mitochondriales
La navette malate-aspartate génère du NADH dans la matrice
Les complexes de la chaine respiratoire
La chaine respiratoire (membrane interne) est composée de :
4 complexes protéiques membranaires contenant des atomes métalliques
récepteurs d’électrons (Fe, Cu …) :
-Complexe I (NADH déshydrogénase) : entrée de e- du NADH et transfert à UQ
-Complexe II (succinate déshydrogénase) :entré des e- venant du FADH2 et
transfert vers UQ
-Complexe III (complexe b-c1) : récupération des e- de l’UQ (réduite UQH2) et
transfert au cytochrome c
-Complexe IV (cytochrome c oxydase) : récupération des e- du cytochrome c
réduit et transfert ) l’oxygène (formation d’eau)
2 transporteurs d’électrons
-l’Ubiquinone dans la membrane interne
-Cytochrome C soluble dans l’espace intermembranaire
Les complexes de la chaines respiratoires
L’ATP synthase
Complexe protéique >500 kDa
-« pied » transmembranaire et « tige » : ATPase F0
-« tête » : ATPase F1
-Energie électrochimique ( gradient de H+)  Energie mécanique (rotation) 
Energie chimique (liaison phosphate ATP)
Synthèse de l’hème et des stéroïdes
• La mitochondrie participe à la synthèse de :
-stéroïdes (grâce au cytochrome P450)
-l’hème (pour cytochromes, hémoglobines, myoglobines…) à
partir du citrate (début et incorporation du Fe dans la matrice
mitochondriale)
Rôle dans l’apoptose
• Libération dans le cytosol de cyt. C et procaspases
(apoptose)
• Libération de ca2+ et d’H+ (acidification du cytosol)
• Effondrement des gradients et arrêt de la production
d’ATP
Cycle biologique
Présence d’un génome mitochondrial :
-variable selon les espèces
-circulaire (chez l’homme)
-contient les gènes pour ARNr des mitoribosomes des ARNt
-contient les gènes codant pour 13 protéines mitochondriales
Réplication de l’ADNmt indépendante du cycle cellulaire
Ribosomes mitochondriaux de type procaryote
Cycle de division/fusion régulé par GTPase sur les deux membranes
Les mitochondries sont des organites semi-autonomes
Leur nombre varie selon le type cellulaire et la demande en ATP
Adressage des protéines
Protéines de la matrice  la majorité est clivée : le peptide signal N-ter (env
20aa)
Clivée après transport.
Toutes les protéines de la membrane externe : séquence signal interne non
clivée
Plusieurs de l’espace intermembranaire et de la membrane interne :
séquence signal interne non clivée
Adressage des protéines
Transmissions et conséquences pathologiques
Stage de Pré-Rentrée 2013
Peroxysomes
Diaporama réalisé par Thomas LEFEBVRE (TSN)
186
Le nombre de peroxysomes varie selon les besoins métaboliques du
moment
Stage de Pré-Rentrée 2013
Matrice Extra-Cellulaire
Diaporama réalisé par Héloïse BRUZARD (TSN)
193
Sommaire
Introduction
Séance 7
Cytosquelette
Adhérence &jonctions
Stage de Pré-Rentrée 2013
Cytosquelette
Diaporama révisé par Asma LAHMAR (ATM2)
208
Sommaire
•
•
•
•
•
I- Généralités
II- Fonctions
III- Microfilaments d’actine
IV- Microtubules
V- Filaments intermédiaires
209
I - Généralités
•Le cytosquelette est l’ensemble de structures filamenteuses ou
tubulaires à l’intérieur d’une cellule ayant pour fonction principale
de maintenir la forme de la cellule.
210
I - Généralités
• Structure de base :
Liaison longitudinale (zone de fragilité)
Liaison latérale
Monomères
(sous unité)
Elément du cytosquelette
(un os de la cellule)
Protofilaments
211
I - Généralités
• 3 éléments le constituent :
212
I - Généralités
• Le cytosquelette se forme par polymérisation de sous-unités
protéiques :
- globulaires : MF, MT.
- fibreuses : FI
213
I - Généralités
MICROFILAMENTS
FILAMENTS INT.
MICROTUBULES
Monomère (SU) = Actine
 2 protofilaments
Monomère (SU) = Tétramère
 8 protofilaments
Monomère (SU) = dimère de tubuline
 13 protofilaments
214
I - Généralités
• Structure dynamique et résistante :
- Microtubules : très dynamiques mais peu résistants.
- Microfilaments d’actine : très dynamiques et résistants.
- Filaments intermédiaires : peu dynamiques mais très résistants.
215
I - Généralités
• Orientation : indispensable pour le transport de certaines
macromolécules.
-
+
• - Microfilaments d’actine :
polarisé
myosines
Dynéine
• - Microtubules :
Kinésine
polarisé
- Filaments intermédiaires Pas
: de polarité des FI+++,
-
+
-
+
polarisé
pas de protéines motrices
car pas d’orientation
-
+
polarisé
+
+
-
+
Assemblage tête bêche en tétramère:
Perte de la polarité, le + et le – s’annulent
I - Généralités
• Les trois éléments du cytosquelette fonctionnent en
coopération.
• La plectine est la principale protéine permettant de relier les 3
éléments du cytosquelette.
217
II - Fonctions
 Maintenir la forme cellulaire.
 Servir de support structural à plusieurs fonctions
cellulaires :
- Mouvements (cils, flagelles)
- Absorption (microvillositées)
- Jonctions, Communication218
II - Fonctions
 Diriger ou orienter le mouvement de certaines
macromolécules d’une région à l’autre du cytoplasme.
 Permettre le mouvement et/ou le déplacement de la cellule.
219
III - Microfilaments
L’actine se présente sous forme d’un monomère d’actine G possédant
un site nucléotidique pour l’ATP.
• 3 principales isoformes : α, β, γ
• Des substances comme la phalloïdine, les cytochalasines ou la
latrunculine affectent la polymérisation de l’actine.
• Dynamique de polymérisation:
polymérisation d’actine G -> actine F = MF = double hélice
Extrémité + : ajout d’actine G-ATP
Extrémité - : perte d’actine G-ADP
Liaison non covalente entre monomères!
220
III - Microfilaments
• A) Nucléation et stabilisation:
•
•
La formation des MF est spontanée +++. ([monomères]=1000x Ccritique)
Le complexe Arp 2/3 : situé à l’extrémité – du MF d’actine, il permet de réguler
la polymérisation de l’actine et permet la formation d’un réseau branché
d’actine.
•
La tropomyosine : c’est une protéine fibreuse qui permet la stabilisation
latérale de la double hélice d’actine F.
Les protéines de coiffe : situées à l’extrémité +, elles permettent la
stabilisation des MF d’actine en bloquant la polymérisation/dépolymérisation.
•
221
III - Microfilaments
• B) Organisation : les MF d’actines peuvent s’organiser de 3 façons:
– Faisceau serré (ou parallèle) : grâce à la fimbrine.
– Faisceau large (ou contractile) : grâce à l’alpha-actinine.
– Réseau tridimensionnel : grâce à la filamine.
FAISCEAU SERRÉ
FAISCEAU LARGE
222
RESEAU
III - Microfilaments
• C) Rôle dans la cellule musculaire :
Dans la cellule musculaire striée, l’actine s’organise pour former un
sarcomère, unité de base contractile.
223
Microfilament d’actine au sein d’un sarcomère
III - Microfilaments
• Rôle dans la cellule musculaire :
224
Etapes de la contraction musculaire
III - Microfilaments
• D) Autres rôles :
- Microvillosités :
- Locomotion, exocytose endocytose :
- Déplacement à l’aide de queue d’actine :
225
IV - Microtubules
• Un microtubule possède une structure cylindrique creuse, constituée
de dimères de tubuline α et β.
226
IV - Microtubules
• Il existe 2 types de microtubules :
• Les microtubules labiles :
- microtubules cytosoliques
- très dynamiques, instables
- instabilité mise à profit lors de
réorganisation de la cellule ou
lors de mitose
- sensibles au froid, aux alcaloïdes
dépolymérisants
- rayonnent à partir d’un centriole
MT labile
2 centrioles
• Les microtubules stables :
- ne dépolymérisent jamais
- stabilisés par des protéines spécifiques
- forment des structures spécifiques : axonèmes, corpuscules
basaux, centrioles
227
IV - Microtubules
• Chaque tubuline constituant le microtubule est capable de fixer
une molécule de GTP, mais seul le GTP des tubulines β est
hydrolysable en GDP.
Hydrolysation du GTP des
tubulines β
Sans hydrolysation
228
IV - Microtubules
A) Formation :
+
-
In vitro
Polymérisation
Dépolymérisation
Extrémité +
Extrémité Hydrolysation du GTP de la tubuline beta
Insertion de dimères marqués
par une molécule fluorescente
229
Effet tapis roulant
IV - Microtubules
In vivo
•
Au niveau de l’extrémité – on trouvera un complexe de nucléation qui
empêchera la dépolymérisation à son niveau : ce sont les corpuscules
basaux et les centres organisateurs MTOC (composé de 2 centrioles +
du matériel péricentriolaire).
Tubuline gamma (matériel péricentriolaire, site de nucléation)
+
•
Du coup la polymérisation et la dépolymérisation se feront par alternance
au niveau de l’extrémité +.
230
IV - Microtubules
In vivo
• On a alors un succession de :
- Catastrophe (dépolymérisation)
- Sauvetage (reprise de la croissance, polymérisation)
+
231
IV - Microtubules
•B) Protéines associées :
Il existe de nombreuses protéines associées au microtubules, ou MAP :
- stabilisatrices : MAP2, Tau, etc…
- déstabilisatrices : katanine, catastrophine, etc…
- motrices : dynéine (du + vers le -) et kinésine (du – vers le +).
-
+
232
IV - Microtubules
• C) Rôle des MT lors de la mitose :
233
IV - Microtubules
•D) Autres rôles :
- maintien de la géométrie cellulaire
- transport de vésicules, protéines, organites, ARNm…
234
IV - Microtubules
•E) Structures pluritubulaires :
- Centriole :
C’est un structure en rayon de roue constitutive du
centrosome.
Centrosome = 2 centrioles perpendiculaires + matériel
péricentriolaire.
Les centrioles participent à la formation du centre cellulaire
au cours de l’interphase, et constituent les asters lors de la
mitose.
- Cils et flagelles :
Constitués d’un corpuscule basal et d’un axonème, ce
sont des structures stables qui jouent un rôle dans la
mobilité cellulaire et extracellulaire (ex: spermatozoïdes,
épithélium bronchique…).
235
IV – Les filaments intermédiaires
•Les filaments intermédiaires sont les structures les plus stables et les
moins solubles du cytosquelette.
•Ils sont constitués de sous-unités fibreuses (et non globulaires), qui
varient selon les types cellulaires. En effet, il existe différents
isoformes, classifiés en familles, qui présentent un domaine constant
(domaine en bâtonnet) et des domaines variables (tête et queue).
•L’assemblage est spontané  pas d’hydrolyse de nucléotide
236
IV – Les filaments intermédiaires
•A) Structure :
- partie centrale : AA hydrophobes organisés en hélice α.
- extrémités : taille et structure variable
Le superenroulement de 2 monomères parallèles constitue un
dimère.
237
IV – Les filaments intermédiaires
•Le filament intermédiaire est le fruit de l’association antiparallèle
de dimères pour former des tétramères, puis des tétramères en
protofilaments.
•8 protofilaments constituent un filament intermédiaire.
Protofilaments
238
IV – Les filaments intermédiaires
•B) Fonctions :
- résistance à l’étirement dans la cellule musculaire.
- stabilité mécanique de la peau.
- augmentation du diamètre du neurone (augmente la
vitesse du potentiel d’action).
- organisation des chromosomes dans le noyau (lamines).
239
Stage de Pré-Rentrée 2013
Adhérence et jonctions
Diaporama révisé par Benoît Diouf (ATM²)
240
Sommaire
I – Généralités
II- Les différentes jonctions :
A)
Jonctions serrées = zonula occludens
B)
Jonctions Adhérentes = zonula adherens
C) Desmosomes= macula adherens
D) Hémidesmosomes
E)
Jonctions communicantes= gap junction
III – Les molécules d’adhérence
I- Généralités
• Une cellule n’est pas indépendante, elle évolue au sein d’un environnement et
est rattachée aux cellules voisines et à la matrice extracellulaire par des
jonctions.
• Il existe donc des jonctions cellule/cellule ou cellule/MEC (matrice extracellulaire)
•Une jonction met en jeu des molécules d’adhérence et interagit la plupart du
temps avec le cytosquelette.
• Les jonctions jouent un rôle fondamental dans la communication
intercellulaire, le maintien de l’intégrité des tissus et la migration cellulaire.
On distingue quatre types de jonctions :
-les jonctions étanches (zonula occludens)
- les jonctions adhérentes et desmosomes
- les hémi-desmosomes
- les jonctions communicantes
II- Les différentes jonctions
II- Les différentes jonctions
II- 1) Jonctions serrées
ou zonula occludens
Elle n’est rencontrée que dans la cellule épithéliale polarisée +++
Les molécules d’adhérence sont : les claudines et occludines.
Au niveau cytosolique, des microfilaments d’actine sont rattachés à la jonction
par des protéines membranaires spécifiques.
Elle a différents rôles : - Définit la polarité en divisant la cellule en deux domaines,
apical (au-dessus de la jonction serrée) et basolatéral (au-dessous).
- Assure l’étanchéité
=> Barrière de protection
II- 2) Jonctions adhérentes
ou zonula adherens
Elle n’est rencontrée qu’entre deux cellules épithéliales polarisées +++
Les molécules d’adhérence impliquées sont des cadhérines: elles forment une
jonction en ceinture
Au niveau cytosolique, des microfilaments d’actine sont rattachés à la jonction
par l’intermédiaire de protéines périphériques ou d’adaptation.
 Rôle : assurer l’intégrité physique de l’épithélium.
II- 3) Desmosome
ou macula adherens
Il est présent entre deux cellules, épithéliales et/ou non épithéliales.
 Les molécules d’adhérence sont des cadhérines spécifiques (desmocolline et
desmogléine).
Au niveau cytosolique, on retrouve une plaque dense cytosolique, de forme
discoïde, constituée par les protéines d’adaptation et des filaments intermédiaires.
II- 4) Hémi-Desmosome
 Il assure la liaison entre une cellule et la matrice extracellulaire (lame basale).
 Les molécules d’adhérence impliquées sont des intégrines : elles se lient à certains
composants de la matrice extracellulaire(laminine, collagène)
 On retrouve, comme dans les desmosomes, une plaque dense cytosolique et des
filaments intermédiaires associés.
 Rôle : Assurer la cohésion entre les cellules et la matrice extracellulaire
II- 5) Jonctions communicantes
Elles sont présentes dans de nombreuses cellules, épithéliales et non épithéliales
(cellules musculaires lisses, cardiomyocytes).
 Elles sont constituées par l’association de plusieurs connexons entre deux cellules
adjacentes, chaque connexon étant formé de six sous-unités protéiques appelées
connexines.
 Rôle : permettre le passage de petites molécules hydrophiles du cytosol d’une cellule
à celui de la cellule voisine et donc, assurer la coordination entre les cellules (CML +++).
III- Les molécules d’adhérence
Les molécules d’adhérence sont des récepteurs retrouvés à la surface de la
membrane plasmique.
Elles déterminent la capacité d’adhérence d’une cellule.
Elles se lient entre elles par des liaisons homotypique -ou encore
homophilique- (cadhérine/cadhérine) ou hétérotypique – ou encore
hétérophilique- (sélectine/intégrine).
Il existe plusieurs familles :
- les CAM Ig (immunoglobuline)
- les cadhérines
- les sélectines
- les mucines
- les intégrines
Séance 8
Noyau, chromosomes &caryotype
Mitose
Méiose
Stage de Pré-Rentrée 2013
Noyau, chromosomes &caryotype
Diaporama révisé par Myriam EL MAAMAR et Asma LAHMAR
(ATM²)
252
Sommaire
I- Généralités
II- L’enveloppe nucléaire
III- Description du pore nucléaire
IV - Les échanges nucléo-cytoplasmiques
V – La lamina nucléaire
VI – Organisation de l’ADN dans le noyau
VII – Nucléole et synthèse des ribosomes
VIII – Etude génomique
IX – Anomalies
I - Généralités
• En principe, il est unique et au centre de la cellule (sauf GR, certains
kératinocytes, cellules plasmodiales et syncitiales).
• Il contient presque 100% du génome (ADN), délimité par une double
membrane percée de pores.
• Forme: rond (neurone), ovale (FB), polylobé (PN)
• Taille : définie par le rapport nucléo-cytoplasmique, c’est-à-dire la
place qu’il occupe dans la cellule (N/P élevé : cellule différenciée, N/P
faible : cellule jeune/cellule cancéreuse)
• On peut le mettre en évidence :
- par fluorescence DAPI sur cellule vivante
- par colorants basiques (hématoxiline) sur cellule fixée
- par réaction de Feulgen
II – Enveloppe nucléaire
Elle se compose de 2 membranes séparées par l’espace péri-nucléaire,
(lui-même en continuité avec la lumière du RE).
-mb externe = même composition que la membrane du RER
-mb interne = canaux calciques, récepteurs aux histones (régulation de
l’expression des gènes)
Variantes :
Elle se désassemble en
prométaphase
Elle se rassemble en télophase.
Pendant l’interphase, double rôle :
-séparation du génome
-interaction avec le génome
III – Description du pore nucléaire
Composition :
 2 anneaux enchâssés dans l’enveloppe nucléaire : cytosolique +
nucléoplasmique + 1 petit anneau nucléoplasmique
 1 transporteur central pour les grosses molécules (PM > 40 kDa)
 8 canaux latéraux pour diffusion facilité des petites molécules.
 Ancrage
de
nucléoporines
N-Glycosylées dans
l’enveloppe.
IV – Echanges nucléocytoplasmiques
• Dans les deux sens, la protéine est sous forme repliée :
- Cytosol → nucléoplasme = via importine (α+β)
-Nucléoplasme → cytosol = via exportine
• Ces molécules reconnaissent un signal d’adressage :
-NLS : Localisation
-NES : Exportation
-NRS : Rétention
• Phénomène régulé par le nombre de pores, et le
masquage/démasquage des séquences d’adressage.
V – La lamina nucléaire
Lamina nucléaire = nucleosquelette formé par des lamines (FI)
-donne sa forme à l’enveloppe
-phosphorylation des lamines → rupture de l’enveloppe (cf mitose).
VI – Organisation de l’ADN dans
le noyau
• Le génome humain : 23 paires de
chromosomes (chr), 3,2.10^9 pb/génome haploïde
• Chromatine (ADN + protéines)
- dispersée = Euchromatine
- condensée = Hétérochromatine
- hypercondensée = Chr mitotiques
(NB : il n’y a pas de noyau lors de la
mitose)
• Nucléosome = ADN + Histones
(2*H2A,2*H2B,2*H3,2*H4 + 1*H1)
VII- Nucléole et synthèse des
ribosomes dans le noyau
• C’est une région intra-nucléaire présente à l’interphase.
• Il contient les régions NOR des chromosomes acrocentriques (=5
paires : 13, 14, 15, 21, 22).
• Il est responsable de la synthèse des ribosomes :
- synthèse d’ARNr (ribosomal) 45S
- incorporation de l’ARNr 5 S non nucléolaire
- séparation des 2 sous-unités, transfert par les pores, et assemblage
cytoplasmique des sous-unités.
VII- Nucléole et synthèse des
ribosomes dans le noyau






Etape 1 : transcription de l’ARNr 45S
Etape 2 : importation de protéines ribosomales et de maturation
Etape 3 : formation de la particule ribonucléoprotéique (condensation)
Etape 4 : clivage de l’ARNr 45S en 28S, 18S et 5,8S
Etape 5 : incorporation de l’ARNr 5S (synthétisé hors du nucléole)
Etape 6 : transfert des sous unités par les pores
 ASSEMBLAGE DANS LE CYTOSOL SUR UN ARNm !
VII- Etude génomique
• Réalisé sur cellules somatiques isolées en mitose, et observation au
microscope optique.
• Coloration standard = Giemsa
• Un caryotype normal s’écrit 46, XX ou 46 XY.
VII- Etude génomique
VII- Etude génomique
•Mise en évidence de bandes chromosomiques :
 Bandes G: Giemsa + Digestion enzymatique ménagée.
 Bandes R: Giemsa + Dénaturation thermique ménagée.
 Bandes C: Giemsa + coloration au baryte
 Bandes Q: Quinacrine (fluo)
 NOR: régions colorées au nitrate d’argent.
VII- Etude génomique
• Cytogénétique moléculaire : technique de FISH (Fluorescent In Situ
Hybridization)
 Utilisation de sondes d’ADN ou d’ARN complémentaires.
AVANTAGES
 Ne nécessite pas
obligatoirement de cellule en
métaphase
 Bonne résolution
 Technique de recherche +++
INCONVENIENT
 « On ne trouve que ce que l’on
cherche »
VII- Etude génomique
IX- Anomalies
Elles sont de plusieurs sortes :
 Constitutionnelles / Acquises
 Homogènes (accident méiotique) / En mosaïques (accident mitotique)
 Equilibrées / Déséquilibrées
On distingue :
 Anomalies de nombre : concernent une ou quelques paires de chromosomes
 Ex : 47, XY, +21 ou 45, X0
 Anomalies de structures : translocation, délétion…

translocation réciproque : échange entre 2 chromosomes
 Ex : 46, XX, t(3,21)(p13;q22)

translocation robertsonienne : fusion centrique de chromosomes
acrocentriques
 Ex : 45, XY, der(14,21)(q10;q10)

délétion : perte d’une partie d’un chromosome
 Ex : 46, XY, del(5)(p15)
 Anomalies du degré de ploïdie : multiple entier du nombre de chromosomes
 Ex : triploïdie 3n=69chromosomes, on note 69, XXX ou 69, XXY (dispermie +++)
Stage de Pré-Rentrée 2012
Mitose
Diaporama réalisé par Asma LAHMAR (ATM²)
268
Sommaire
I – Généralités :
II – Les différentes phases :
A)
B)
C)
D)
E)
Prophase
Prométaphase
Métaphase
Anaphase
Télophase
III- Les régulateurs de la mitose
IV- La compaction de la chromatine
V- Les anomalies de la mitose
I- Généralités
• Phase M du cycle cellulaire .
Cycle cellulaire : Interphase + Mitose
Mitose : Caryocinèse + Cytodiérèse
• 5 phases se succédant de façon continue.
• Seule phase du cycle cellulaire visible,
durée courte comparée au
reste du cycle cellulaire
Objectif : Division de la cellule mère en
deux cellules filles semblables
par dédoublement du génome dupliqué
pendant l’interphase.
Interphase
Mitose
Au cours du cycle cellulaire, il y a des variations de la ploïdie (n) d’une cellule
ainsi que de la quantité d’ADN (q).
Cellule normale : 2n chromosomes 2q ADN (diploïdie)
A chaque phase S : 2n chromosomes 4q ADN (on duplique l’ADN)
Anaphase : 4n chromosomes 4q ADN (on sépare les chromatides)
Cytodiérèse : 2n chromosomes 2q ADN (on revient à une cellule normale)
Petit point sur la ploïdie d’une cellule :
Soit n le nombre de chromosomes et q la quantité d’ADN pour 1 paire.
Ces deux cellules présentent 2 chromosomes par paire, elles sont donc
diploïdes, on les appelle chromosomes homologues et on note 2n
chromosomes, ainsi que 2q ADN.
Les homologues de la cellule de droite ont 2 chromatides sœurs, c’est
parce qu’ils ont subis une réplication. Attention, la cellule est toujours
diploïde, mais la quantité d’ADN pour 1 paire a doublé, on note 4 ADN
Ici, les deux cellules sont haploïdes, elles ne présentent qu’un seul
homologue par paire, on notera 1n chromosome et 1q ADN.
Dans la cellule de droite, les homologues possèdent 2 chromatides
sœurs, on notera donc 1n chromosome 2q ADN.
II- Les différentes phases
 Prophase : Début : Visualisation des chromosomes.
Fin : Rupture de l’enveloppe nucléaire.
 Prométaphase : Début : rupture de l’enveloppe nucléaire.
Fin : Fixation de tous les chromosomes sur le
fuseau.
 Métaphase : Fin : Alignement des chromosomes dans le plan équatorial
=> plaque équatoriale
 Anaphase : Début : séparation des chromatides.
Fin : Tassement polaire des chromatides.
 Télophase et cytodiérèse : Reformation de l’enveloppe nucléaire
(création de deux nouveaux noyaux) et séparation en deux cellules filles.
Mémo : « TAMPPI » (Inter / Pro / Pro / Méta / Ana /Télo à l’envers)
II- Les différentes phases
A) Prophase :
• CONDENSATION +++
• Chromatine non visible à l’interphase se
condense : chromosomes visibles mais on ne
différencie pas les chromatides (on parle de
chromosomes « longs, flexueux et entremêlés »)
• Eloignement des centres polaires
(centrosomes) reliés à la membrane par des
fibres, les asters , qui les tractent vers les
pôles.
• Croissance et rétractation des MT qui va
aboutir au phénomène de fishing
•
Effacement du nucléole
II- Les différentes phases
B) Prométaphase :
•
Rupture de l’enveloppe nucléaire en saccules.
•
Les chromatides des chromosomes sont désormais discernables mais
accolées.
•
Mise en place de l’appareil
achromatique = asters + pôles +
fuseau mitotique
•
Capture des chromosomes par les
fibres kinétochoriennes (microtubules)
qui les relient aux centrosomes. Des
fibres polaires (microtubules) relient les
centrosomes entre eux.
• Chaque chromosome est relié à chaque centrosome par une fibre
kinétochorienne, il est ainsi attiré successivement de chaque côté :
FISHING.
C) Métaphase :
• Dernier point de contrôle du fuseau :
vérifie si présence d’anomalie, au-delà
l’évolution est irréversible.
•
Les chromatides ne sont désormais
reliées que par des cohésines
juxtacentromériques.
•
Visibilité maximale = chromosomes
métaphasiques en X
•
Les chromosomes se concentrent au
centre : plaque équatoriale (vue de
profil) ou couronne équatoriale (vue
polaire).
II- Les différentes phases
D) Anaphase :
• Le contrôle du fuseau est passé, désormais si une mutation n’a pas été
détectée et corrigée elle se répercutera sur les cellules filles.
• La séparase, une enzyme, coupe les dernières
cohésines : les chromatides sont désormais des
chromosomes anaphasiques qui sont tractés vers
les pôles. (Anaphase A)
•
La cellule s’allonge et les saccules de
l’enveloppe nucléaire se répartissent entre les
deux pôles. (Anaphase B)
1 chromosome anaphasique = 1 chromatide +++
II- Les différentes phases
E) Télophase et cytodiérèse :
 Télophase :
- Tassement des chromosomes anaphasiques aux pôles.
- Formation de deux nouveaux noyaux à partir des saccules d’enveloppe nucléaire
=> Fin de la Caryocinèse
 Cytodiérèse : étranglement puis séparation de la
cellule mère en deux cellules filles par le resserrement
d’un anneau d’actine.
III- Les régulateurs
1er temps
Sous le contrôle de
CDK1-CycB1, sans
oublier cdc5plk1
(élimine les cohésines)
et aurora B (check
point du fuseau)
2ème temps :
transition
métaphase/anaphase
Grâce à APC/C (complexe
d’ubiquitinylation) , activé
par cdc20
3ème check point du cycle
cellulaire : point de
contrôle du fuseau
3ème temps :
sortie de mitose
Sous le contrôle du
réseau MEN, activé
par cdc14
IV- Compaction
La chromatine interphasique possède 3 niveaux de compaction (après
la fibre nue de 2nm) :
• nucléosomes : 11nm, « collier de perles »
• fibre de 30 nm
• domaines en boucles
La chromatine mitotique en connaît 2 supplémentaires :
• spiralisation : condensation des domaines en boucles grâce aux
condensines, on obtient ainsi les chromosomes prophasiques (« longs,
flexueux et entremêlés »)
• microconvolution : spiralisation du squelette protéique, maximale, on
aboutit aux chromosomes métaphasiques en X
V- Anomalies mitotiques
Mitose pluripolaire
Amitose
Réplication anarchique des centrioles
entraînant une répartition anarchique du
matériel génétique
Cytodiérèse sans caryocinèse
ANOMALIES
Troubles de la caryocinèse
Inhibition de la cytodiérèse
Caryocinèse normale  noyaux
diploïdes
Cellules plasmodiales (hépatocytes,
ostéoclastes…)
Inhibition
métaphasique
Pas de transition
métaphase/anaphase
 1 noyau tétraploïde
Endoréduplication
 Chromosomes géants
polyténiques
Glandes salivaires des
drosophiles
Endomitose
répétée x fois
 1 noyau polyploïde
Mégacaryocyte
répétée x fois +
non disjonction
des chromatides
Stage de Pré-Rentrée 2012
Méiose
Diaporama réalisé par Asma LAHMAR (ATM²)
289
Généralités


Elle permet la formation de 4 gamètes (spermatozoïde ou ovocyte)
haploïdes (n chromosome) à partir d’1 cellules souches sexuelles
diploïdes.
Elle est composée de 2 divisions successives :
M1 Division réductionnelle, c’est le passage à l’haploïdie
M2 Division équationnelle, c’est la séparation des chromatides
sœurs
2n chromosomes
4q ADN
Cellule germinale
M1
1n chromosome
2q ADN
M2
1n chromosome
1 ADN
Gamète
La méïose permet la reproduction sexuée, c’est-à-dire la modification de
la constitution génétique de la descendance.
C’est grâce aux phénomènes de brassages que l’on peut aboutir à de
nouvelles combinaisons génétiques. Ils sont de 2 sortes :
•
Le brassage chromosomique (ou inter-chromosomique) : qui
résulte de l’orientation et de la disjonction aléatoire des chromosomes
sur le fuseau
• Le brassage intra-chromosomique : c’est un échange de bouts de
chromosomes entre chromatides non sœurs, il a lieu en prophase 1
Attention : seul le brassage intra-chromosomique permet une
recombinaison génétique, avec possibilité d’apparition de mutations.
M1, division réductionnelle
•
Acteur principal : le BIVALENT  complexe formé par les 2
homologues à 2 chromatides chacun, donc le bivalent a 4
chromatides séparables
•
La prophase 1 est l’étape la plus longue de la méïose, elle se
divise en 5 étapes (Leptotène, Zygotène, Pachytène, Diplotène,
Diacinèse) et c’est durant cette prophase que va avoir lieu le
brassage intra-chromosomique.
• Les mécanismes moléculaires de la prophase 1 font intervenir
plusieurs enzymes et protéines, qui vont permettre l’appariement
(alignement des homologues), la recombinaison génétique
(échange physique de séquences ou morceaux de chromatides) et
le synapsis (association intime des chromosomes homologues).
PROPHASE 1
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
LEPTOTÈNE
Individualisation des chromosomes
Condensation en boucles
Appariement
ZYGOTÈNE
Apparition du complexe synaptonémal grâce aux interactions des axes
protéiques latéraux
Nodules précoces de recombinaison
Ikebana
PACHYTÈNE
Complétion du complexe synaptonémal
Degré max de condensation prophasique
Nodules tardifs de recombinaison
DIPLOTÈNE
Décondensation partielle
Dissolution des complexes  chiasmas
DIACINÈSE
Recondensation
Homologues reliés par les chiasmas  bivalents
En prométaphase 1, les kinétochores d’un homologue fusionnent :
• chaque homologue = accrochage monothélique
• mais bivalent = accrochage amphithélique
En métaphase 1, les chiasmas forment le frein métaphasique
(équivalent des cohésines juxta-centromériques), et vont êtres
détruits par la séparase, ce qui permet l’ascension polaire de
l’anaphase.
A la fin de la première division, on enchaîne avec la seconde sans
décondensation des chromosomes ni phase de réplication de
l’ADN, c’est ce qui permet in fine d’obtenir des cellules haploïdes.
Anomalies méïotiques
ANOMALIES
Ségrégation
QUANTITATIVES : nombre
anormal de chromosomes
NON VIABLE
QUALITATIVES : réarrangement
pathologique entre chromosomes non
homologues
Équilibrée
STÉRILITÉ
Polyploïdie
Multiple entier du
nombre de paires
de chromosomes
Recombinaison
Aneuploïdies
Anomalie sur 1 ou qqs
paires de chromosomes
Monosomie
Trisomie
NON VIABLE
NON VIABLE
(sauf 13, 18, 21)
Déséquilibrée
NON VIABLE
Mitose et meïose :
quelles différences ?
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