A  l’issue  des  trois  comparaisons  (tableau  2)  on  constate  la  proximité  des 
scores  obtenus.  Ceci  est  lié  à  la  grande  similitude  anatomique  des  trois 
oreilles ainsi que le montrent bien les figures 2, 3 et 4. 
Cependant  les  %  d’assimilation  permettent  d’établir  une  hiérarchie  des 
résultats. 
Les  deux  prévenus  dont  l’oreille  droite  pourrait  correspondre  le  plus  à 
l’empreinte sont : 
 le prévenu B avec 93 % de similitude 
 le prévenu A avec 84% de similitude 
L’expertise biométrique va donc retenir les prévenus A et B : l’un des deux 
étant  susceptibles  d’être  l’individu  recherché.  La  stricte  valeur  chiffrée 
(93%) orientant, évidemment vers B ! 
 
En  fait  les  compléments  d’enquête  vont  montrer  que  c’est  l’oreille  du 
prévenu A qui correspond à l’empreinte bien que ne présentant que 84% de 
similitude ! En résumé la biométrique de similarité a proposé (dans cet 
exemple)  une  réponse  positive  double  dans  laquelle  se  trouvait 
justement la personne recherchée ! 
 
En  d’autres  termes  l’expertise  biométrique  même  si  elle  ne  propose  pas 
une identification définitive représente une aide utile à la recherche de la 
vérité. 
Elle ne peut pas être utilisée toute seule mais en appui d’autres techniques 
d’identification  qui  dans  le  cas  des  empreintes auriculaires  reposent  sur 
trois méthodes de comparaison : 
1. comparaison  visuelle  entre  le(s)  standard(s)  (ou  trace  de 
comparaison) et la trace incriminée.  
2. superposition de transparents.  
3. méthode (du puzzle) consiste à découper la trace de question et le 
standard en quatre quarts et de reconstituer deux traces d’oreilles 
avec des morceaux des deux traces comme un puzzle.