JLL/ImmoStat

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2016, très bonne année pour le
marché francilien
Panorama du marché des bureaux en Ile-de-France
Bilan 2016
« Hive » – Rueil-Malmaison
© Jean-Marc Lavigne
Editorial
Ce qu’il faut retenir
de 2016
Locatif





Le marché des bureaux en Ile-de-France s’est consolidé tout au long de l’année, et la
performance de 2016 dépasse le seuil des 2,4 millions de m² (+7 % en un an).
65 transactions supérieures à 5 000 m² ont été comptabilisées en 2016, représentant
plus de 890 000 m².
Plus d’1,1 million de m² de bureaux ont été commercialisés dans Paris, soit
davantage que pour l’ensemble de la première périphérie.
Le stock vacant francilien poursuit sur sa tendance baissière et se positionne à 3,5
millions de m² fin décembre, soit un taux de vacance de 6,7 % pour l’Ile-de-France.
Après un 3ème trimestre dynamique pour les valeurs du QCA, le loyer « prime » facial
se stabilise à 760 €/m²/an au 4ème trimestre. Le loyer prime de La Défense reste
quant à lui positionné autour de 515 €/m²/an en fin d’année.
Investissement
 Les 19,6 milliards investis en Ile-de-France font du cru 2016 le meilleur de l’histoire
après 2007 et 2015.
 323 transactions ont été enregistrées en 2016 sur le marché francilien de
l’investissement, un nombre record nettement supérieur à ceux enregistrés ces
dernières années (245 en moyenne par an au cours des 10 dernières années).
 La répartition des engagements est demeurée assez équilibrée en 2016 entre les
différents secteurs franciliens, ce qui confirme l’approche opportuniste des
investisseurs.
 Le marché francilien de l’investissement reste très nettement dominé par les
investisseurs français (69 % des montants investis). Toutefois, leur poids s’est réduit
en fin d’année en écho à plusieurs transactions d’envergure réalisées par des
investisseurs étrangers.
 Les taux de rendement des bureaux sont restés stables au 4 ème trimestre, à 3,00 %
dans le QCA et à 4,25-4,75 % à La Défense. En dépit de la hausse des OAT à
0,68 % en fin d’année, la prime de risque offerte par l’immobilier (232 points de base)
demeure attractive pour les investisseurs.
2 22222
22
En direct du marché
2016, très bonne année pour le marché francilien
Demande placée cumulée
Le marché locatif confirme nos prévisions en cette fin d’année
En milliers de m²
3 000
Pour la deuxième année consécutive, le marché des bureaux en Ile-de-France
s’est consolidé tout au long de l’année. En effet, avec un début d’année à
524 000 m² et une performance à 669 000 m² sur les trois derniers mois de l’année,
la demande placée n’a fait que croître au fil des trimestres. Ainsi, au global, la
performance de l’année 2016 dépasse le seuil des 2,4 millions de m² (+7 % en
un an), un niveau supérieur à la moyenne décennale autour de 2,3 millions de m².
2 500
2 410
2 263
2 183
2 000
1 500
1 000
500
Bien que la bonne performance des plus de 5 000 m² y soit pour beaucoup, il
faut noter que le marché est plus sain que ce que l’on a pu observer en 2011 et
2012 notamment, où il avait été artificiellement « gonflé » par des transactions XXL
telles SFR ou encore le déménagement du MINISTERE DE LA DEFENSE sur Balard.
0
2014
2015
1T
2T
2016
3T
4T
Sources : JLL/ImmoStat
Les mouvements des grandes entreprises ont dynamisé le marché
Avec en moyenne 16 transactions enregistrées par trimestre, le segment des
transactions de plus de 5 000 m² a performé tout au long de l’année. Ainsi, au global
65 transactions ont été comptabilisées en 2016, représentant plus de
890 000 m² (vs 57 pour 722 000 m² en 2015).
Nombre de grandes transactions > 5 000 m²
12%
18%
11%
Les immeubles de première main, c’est-à-dire neufs ou restructurés, ont toujours la
préférence des grandes entreprises, concentrant 7 m² commercialisés sur 10. Les
mouvements supérieurs à 5 000 m² ont permis d’absorber une partie des immeubles
de première main existants.
28%
20%
11%
Sources : JLL/ImmoStat
Concernant leur taille, le volume moyen des grandes transactions se situe à fin
décembre à 13 700 m² contre 12 700 m² en 2015 (+8 %). 8 transactions de plus
de 25 000 m² ont été finalisées sur l’ensemble de l’année contre 5 en 2015. Deux
d’entre elles l’ont été au 4ème trimestre : la prise à bail par EDF de « Smart Side »
(39 000 m²) à Saint-Ouen et l’acquisition par LA FRANCAISE DES JEUX de
l’immeuble « Le Delta » (~ 25 000 m²) à Boulogne-Billancourt.
Les secteurs d’activité les plus représentés sur ce créneau de surfaces sont ceux de
la Finance (banques, établissements financiers et assurances) avec 15
transactions, suivie par les TIC – Technologies de l’Information et de la
Communication – (sociétés internet, opérateurs de télécommunications et prestations
informatiques/développement de logiciels) avec 9 transactions. Nous continuons
d’observer des mouvements de sociétés des secteurs de la presse et des
3
médias à l’image du positionnement d’ALTICE sur « Qu4drans sud » ou de MEDIA
PARTICIPATION sur « Tempo » au 4ème trimestre, après ceux des ECHOS/LE
PARISIEN, du MONDE, et d’ALTICE sur « Qu4drans est » au cours de l’année.
Des dynamiques contrastées entre les PMS et les surfaces intermédiaires
Demande placée par tranche de surfaces
En milliers de m²
Si le segment des petites et moyennes surfaces (< 1 000 m²) enregistre une hausse,
tant en volume qu’en nombre, celui des surfaces intermédiaires (entre 1 000 et
5 000 m²) a décru.
3 000
Du côté des PMS, avec 2 891 transactions enregistrées en 2016 (55 transactions de
plus en un an pour 809 000 m²), ce segment de surfaces réalise sa deuxième
meilleure année depuis 10 ans. Quant aux surfaces intermédiaires, 30
transactions de moins ont été signées en 2016 (-8 %) ce qui représente 715 000 m².
1 500
2 500
2 000
1 000
500
0
2014
La moitié des volumes concentrés sur Paris
2015
Moins de 1 000 m²
2016
1 000 - 5 000 m²
Plus de 5 000 m²
Sources : JLL/ImmoStat
Plus d’1,1 million de m² de bureaux ont été commercialisés dans Paris,
davantage que pour l’ensemble de la première périphérie. Paris a donc de
nouveau attisé toutes les convoitises en 2016, et plus particulièrement le QCA qui
concentre 40 % de ces mètres carrés, grâce au dynamisme des petites et moyennes
surfaces où plus d’1 m² sur 2 ont été signés.
Tous les sous-secteurs, à l’exception de Paris 5-6-7, enregistrent des performances
supérieures à leur moyenne décennale, le fait que Paris concentre 29 des 65
transactions de plus 5 000 m² n’y est sûrement pas étranger. Hormis le secteur de
Paris Centre Ouest (QCA inclus), qui concentre habituellement une bonne partie de
la demande placée de la capitale, ce sont les secteurs de Paris 12-13 et de Paris
14-15 qui, grâce à 7 transactions de plus de 5 000 m² chacun, enregistrent les
meilleurs niveaux à fin décembre 2016 avec en moyenne 160 000 m² chacun. A
Paris 12-13, les mouvements ont émané majoritairement d’entreprises du secteur
financier qui étaient déjà présentes sur ce marché telles que BPCE/NATIXIS, alors
qu’à Paris 14-15, ce sont plutôt des entreprises du secteur de la presse/audiovisuel
comme le groupe ALTICE ou encore LES ECHOS/LE PARISIEN.
La Défense a enregistré en 2016 sa meilleure performance depuis plus de 15
ans avec près de 275 000 m² commercialisés. Les grandes entreprises ont jeté
leur dévolu sur les grandes surfaces du 1er quartier d’affaires européen (11
transactions vs 7 en 2015), et qui plus est sur ses surfaces neuves, restructurées ou
à construire (6 transactions). Citons notamment les transactions de DELOITTE sur
« Majunga », SAINT-GOBAIN sur « M2 », RTE sur « Window », ou en encore celles
d’IMS HEALTH et du CREDIT MUTUEL CIC sur « D2 », soldant pratiquement sa
commercialisation 2 ans après sa livraison.
Demande placée par secteur géographique
(2016 vs 2015)
2016
12%
18%
15%
20%
11%
9%
2015
23%
20%
28%
27%
6%
Après une année 2015 dynamique, le Croissant Ouest voit son activité reculer
de 24 % en 2016. Deux des quatre marchés qui le composent ont enregistré des
évolutions positives (Boucle Nord et Neuilly-Levallois), mais seul ce dernier voit sa
performance dépasser sa moyenne décennale.
4
11%
Paris QCA
Croissant Ouest
Sources : JLL/ImmoStat
Reste de Paris
1ère Couronne
La Défense
2ème Couronne
Sur le reste de la première périphérie, les Premières Couronnes Est et Sud ont
enregistré des évolutions positives d’une année sur l’autre (respectivement +94 %
et +14 %), alors que la Première Couronne Nord souffre pour la 2ème année
consécutive avec à peine 75 000 m² commercialisés en 2016.
En Deuxième Couronne, seul le secteur de la Deuxième Couronne Sud enregistre
une hausse des m² commercialisés liée à la concrétisation de mouvements de plus
de 5 000 m² : 5 transactions dont 1 qui dépasse le seuil des 30 000 m² sur la
commune de Massy.
Une offre immédiatement disponible à son point bas depuis 2009
Le stock vacant francilien poursuit sur sa tendance baissière pour le sixième
trimestre consécutif, et se positionne à 3,5 millions de mètres carrés fin
décembre, soit un taux de vacance de 6,7 % pour l’Ile-de-France. Un tel niveau
d’offre disponible n’avait pas été observé depuis 2009. En l’espace d’1 an, le stock
vacant à diminué de 376 000 m², une baisse inédite sur le marché.
La résorption de l’offre s’observe d’autant plus sur les surfaces de première main qui
ne représentent que 13 % de l’offre totale, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis
2006.
Paris est actuellement en pénurie d’offre avec un taux de vacance qui se rapproche
du seuil des 3 %, et les taux se maintiennent toujours à des niveaux inférieurs à 3 %
à Paris 5-6-7 et Paris 12-13. On observe toujours une dichotomie des marchés entre
Paris et la première périphérie puisque la plupart des marchés de cette dernière
dépassent le seuil des 10 %. En première périphérie, l’offre demeure donc importante
et l’ouest francilien concentre le plus de surfaces à commercialiser (960 000 m²).
Enfin, à La Défense, le taux de vacance a légèrement augmenté au 4ème trimestre
suite à des libérations pour atteindre 9,4 %.
Des conditions de marché qui restent avantageuses pour les entreprises
Après un 3ème trimestre dynamique pour les valeurs du QCA, le loyer « prime »
facial se stabilise à 760 €/m²/an au 4ème trimestre. Le loyer prime de La Défense
reste quant à lui positionné autour de 515 €/m²/an en fin d’année.
Loyer prime facial (en €/m²/an)
Quartier Central des affaires
12%
18%
11%
Du côté des loyers de seconde main, la valeur moyenne francilienne a légèrement
augmenté en un an (+2 %) pour dépasser les 320 €/m²/an. On observe des
évolutions contrastées selon les marchés, il y a autant de secteurs qui ont
enregistré une hausse que de secteurs qui ont acté une baisse de leur valeur
moyenne sur un an, allant de -1 à +5 % dans Paris intra-muros; -5 % en moyenne en
Première Couronne. Dans le Croissant Ouest, elle a augmenté de 4 %, mais c’est la
Boucle Nord qui tire la moyenne vers le haut (+17 %). A noter que les valeurs de
seconde main sont demeurées globalement stables sur la Deuxième Couronne.
28%
20%
11%
Source : JLL
5
« Cityscope » – Montreuil
© GCI
Les mesures d’accompagnement sont quant à elles, stables, à un niveau élevé
dans tous les secteurs. A 22 % en moyenne en Ile-de-France au 3ème trimestre,
elles atteignent 16 % dans Paris intra-muros (ou moins pour certains arrondissements
parisiens) et un peu plus de 23 % en moyenne sur l’ensemble de la 1ère périphérie.
Les conditions de négociation sont toujours avantageuses pour les entreprises
dans les secteurs périphériques et pour les grandes surfaces.
Essai de nouveau transformé : 20 milliards investis pour la 2ème année
consécutive
Progression des volumes au fil de l’année
Volumes investis cumulés
En milliards d'€
Après un début d’année timide, avec moins de 2 milliards d’euros investis, les
engagements ont progressé de trimestre en trimestre sur le marché francilien de
l’investissement pour atteindre 6,9 milliards d’euros au 4ème trimestre.
19,6 milliards d’euros ont ainsi été investis sur l’ensemble de l’année 2016.
Cette performance, en léger recul d’une année sur l’autre (-4 %), reste supérieure
de 45 % à la moyenne décennale, fait du cru 2016 le meilleur de l’histoire après
2007 et 2015.
Nombre record de transactions
25
20,3
20
15
10
5
0
2014
2015
1T
4 transactions d’un montant supérieur à 500 millions d’euros, dont l’acquisition
récente par NORGES BANK IM de l’immeuble « Vendôme Saint-Honoré » pour un
montant d’1 milliard d’euros, ont permis d’atteindre ce résultat. Pour rappel, seules 2
transactions de cette envergure avaient été comptabilisées l’an passé.
Cette performance a permis de compenser un léger recul d’activité sur le segment
des transactions d’un montant compris entre 100 et 300 millions d’euros. Sur
l’ensemble de l’année, on recense 53 transactions de plus de 100 millions
d’euros, totalisant 12,5 milliards d’euros (vs 67 l’an passé pour 13,3 milliards),
grâce à une fin d’année particulièrement dynamique, avec pas moins de 24
transactions totalisant 5 milliards d’euros. A l’autre bout du spectre, les opérations
d’un montant inférieur à 50 millions d’euros, toujours aussi liquides, continuent de
progresser, avec une performance en hausse de 15 % d’une année sur l’autre (4
milliards d’engagements).
19,6
17,6
2T
2016
3T
4T
Sources : JLL/ImmoStat
Volumes investis par tranche de montant
En milliards d'€
25
20
15
10
5
Tous segments confondus, 323 transactions auront été enregistrées en 2016 sur
le marché francilien de l’investissement, un nombre record nettement supérieur à
ceux enregistrés ces dernières années (245 en moyenne par an au cours des 10
dernières années).
0
2014
< 50 M€
2015
50 -100 M€
100 - 500 M€
2016
> 500 M€
Sources : JLL/ImmoStat
2016, meilleure année de l’histoire pour le QCA
La répartition des engagements est demeurée assez équilibrée en 2016 entre
les différents secteurs franciliens. L’ensemble des secteurs voient leurs
performances progresser à l’exception de Paris, hors QCA, (-37 %) et de la 1ère
Couronne (-27 %). Fait notable, le Quartier Central des Affaires réalise une
7
performance historique avec 5,3 milliards d’euros d’investissements, aidé par
l’opération « Vendôme Saint-Honoré » mais aussi par un nombre jamais vu de
transactions d’un montant compris entre 50 et 100 millions d’euros.
Répartition géographique des engagements
100%
90%
80%
70%
Le Croissant Ouest totalise quant à lui 4,6 milliards d’euros (1/4 des
engagements), porté par les résultats du secteur Neuilly-Levallois (1,1 milliard) mais
aussi et surtout de Péri-Défense (2,3 milliards d’euros). Sur ce dernier, on citera les
nombreuses transactions intervenues sur la commune de Rueil-Malmaison (5
transactions d’un montant supérieur à 100 millions d’euros sur l’ensemble de
l’année), en partie en VEFA.
La Défense enregistre, elle aussi, l’une de ses meilleures performances avec
près de 2,3 milliards investis, et ce malgré une fin d’année plutôt calme. Les
cessions des tours « First » (environ 800 millions d’euros) et « CBX » auront constitué
les deux opérations les importantes de l’année.
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
2014
2015
Paris QCA
Croissant Ouest
Portefeuilles IDF
2016
Reste de Paris
1ère Couronne
La Défense
2ème Couronne
Sources : JLL/ImmoStat
En Deuxième Couronne, les volumes investis ont progressé de 20 % en un an
pour atteindre 1,7 milliard d’euros. Sur ce secteur, si les montants investis en
bureaux sont demeurés relativement stables d’une année sur l’autre, les
engagements observés sur les autres typologies d’actifs ont nettement progressé. En
commerces notamment, plus de 300 millions d’euros ont été investis en 2016, contre
seulement 90 millions d’euros en moyenne chaque année au cours des 5 dernières
années, en majeure partie grâce à l’acquisition du centre commercial « Villebon 2 »
(> 100 M€) en début d’année.
Des performances quasi identiques pour les différentes typologies d’actifs d’une
année sur l’autre
Répartition des engagements par type
d'actif en 2016
La répartition par typologie d’actif est demeurée quasi identique d’une année
sur l’autre. Les bureaux concentrent ainsi 83 % des investissements avec 16,2
milliards d’euros engagés. Les commerces réalisent, quant à eux, un résultat
identique à ceux de 2014 et 2015, avec près de 2,4 milliards d’engagements, pour
une part de marché, inchangée, de 12%. Les niveaux d’engagements observés
sur les actifs logistiques et industriels sont, eux aussi, restés stables d’une
année sur l’autre, avec des volumes respectifs de 730 et 290 millions d’euros.
Forte activité des investisseurs étrangers en seconde partie d’année
Le marché francilien de l’investissement reste très nettement dominé par les
investisseurs français (69 % des montants investis). Toutefois, leur poids s’est
réduit en fin d’année en écho à plusieurs transactions d’envergure réalisées par des
investisseurs étrangers, dont certains ont reporté leur intérêt sur la France suite au
Brexit. Sur l’ensemble de l’année, les investisseurs norvégiens – du fait de l’unique
acquisition de l’immeuble « Vendôme Saint-Honoré » – coréens (850 millions
d’euros), qui confirment leur intérêt grandissant pour la France, et américains (785
millions) ont été les plus actifs, notamment via des acquisitions en VEFA.
Mais c’est clairement du côté des vendeurs que les étrangers ont été les plus
actifs, avec pas moins de 7,1 milliards d’euros d’arbitrages. Les allemands et les
8
4%1%
12%
83%
Bureaux
Entrepôts
Sources : JLL/ImmoStat
Commerce
Locaux acti. / mixtes
américains ont été particulièrement présents en matière de cessions (1,9 milliard
d’euros). Ces cessions ont été, en partie, motivées par la fin de la convention francoluxembourgeoise.
Le « Core » avant tout
Face à la concurrence vive qui s’exerce sur les actifs « core », les investisseurs
continuent de reporter leur intérêt sur des actifs plus risqués, comme en
attestent les nombreuses VEFA en « blanc » enregistrées cette année (84 % des
engagements de ce type). Toutefois, les acquisitions d’envergure intervenues
cette année sur des actifs parisiens emblématiques ont fait progresser la part
des actifs « Core » dans les montants investis. Ils représentent ainsi 55 % des
engagements, contre 52 % en 2015.
Une prime de risque toujours attractive
Prime de risque
7%
Les taux de rendement des bureaux ont atteint un point bas historique dans le
courant de l’année mais sont restés stables au 4ème trimestre, à 3,00 % dans le
QCA et à 4,25-4,75 % à La Défense. Les taux de rendement des commerces ont
en revanche connu une nouvelle compression, et se positionnent désormais à
2,75 % pour les boutiques de centre-ville et 4,00 % pour les centres commerciaux.
En dépit de la hausse des OAT à 0,68 % en fin d’année, la prime de risque
offerte par l’immobilier (232 points de base) demeure attractive pour les
investisseurs.
6%
5%
4%
3%
2%
1%
0%
4T 4T 4T 4T 4T 4T 4T 4T 4T 4T 4T
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Taux de rendement prime Paris QCA
OAT 10 ans
Sources : JLL/Banque de France
9
« CBX » – La Défense
© Jean-Marc Lavigne
Perspectives
L’année 2017 s’ouvre dans un climat d’incertitudes, que ce soit sur le plan
politique, financier ou économique.
Après l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis et le référendum italien fin 2016,
des échéances électorales majeures attendues en 2017 et le début probable des
négociations relatives au Brexit, ajoutées à une situation politique instable dans
plusieurs pays, rendent le contexte politique particulièrement incertain en Zone
Euro.
Cette incertitude se traduit notamment par des perspectives de croissance assez
divergentes selon les grandes zones économiques. Sous l'impulsion d’une politique
de relance annoncée par Donald Trump, la croissance du PIB aux États-Unis
devrait accélérer, avec une progression de 2,3 % attendue. Un meilleur dynamisme
de l’économie américaine aurait bien entendu des conséquences positives pour la
croissance mondiale. A contrario, un nouveau ralentissement est attendu en
Chine, dont le PIB ne devrait progresser que de 6,5 % en 2017, après 6,7 % en 2016
et 6,9 % en 2015. En Europe, suite au référendum britannique, les prévisions de
croissance ont été révisées à la baisse autour d’1,4 % pour 2017. Enfin,
concernant la croissance mondiale, le FMI prévoit une progression du PIB de
3,4 % en 2017, soit légèrement mieux qu’en 2016 (3,1 %).
Sur le plan financier, si la normalisation des taux d'intérêt aux Etats-Unis ne fait
plus de doute, reste à savoir combien de temps elle prendra et à quel rythme
elle se fera. En effet, avec le surcroît de croissance attendu aux Etats-Unis, la Fed
devrait remonter ses taux directeurs pour tempérer le risque inflationniste. La
remontée généralisée des taux et le renforcement du dollar pourraient déstabiliser
certains pays émergents qui dépendent fortement de financements étrangers et dont
les devises se sont déjà dépréciées.
En France, les prévisions de croissance pour 2016 ont été une nouvelle fois
revues à la baisse suite aux résultats du 3ème trimestre (+0,2 %), passant de
1,3 % à 1,2 % pour l’INSEE, et de 1,4 % à 1,3 % pour la Banque de France. Principal
moteur de la croissance, la consommation des ménages a continué de stagner
au cours des trois derniers mois (0,0 %). Les investissements des entreprises,
qui avaient fortement participé à la croissance en début d’année, ont de nouveau
ralenti au 3ème trimestre après un premier recul au 2ème trimestre. Le commerce
extérieur a fortement pesé sur la croissance au 3ème trimestre 2016, avec des
Evolution trimestrielle du PIB français
1,2%
1,0%
0,8%
0,6%
0,4%
0,2%
0,0%
-0,2%
-0,4%
3T 2010
4T 2010
1T 2011
2T 2011
3T 2011
4T 2011
1T 2012
2T 2012
3T 2012
4T 2012
1T 2013
2T 2013
3T 2013
4T 2013
1T 2014
2T 2014
3T 2014
4T 2014
1T 2015
2T 2015
3T 2015
4T 2015
1T 2016
2T 2016
3T 2016
En Zone Euro, les derniers chiffres d’Eurostat font état d’une plus forte hausse des
prix à la consommation (+1,1 % en un an) en décembre 2016. Ce niveau
d’inflation n’avait pas été atteint depuis 39 mois. Cette accélération de fin d’année,
liée essentiellement à la hausse du prix du pétrole, n’est cependant pas synonyme de
réelle reprise économique, les perspectives de croissance en 2017 restant modérées
avec, notamment, 1,3 % pour l’Allemagne et le Royaume-Uni, et 0,7 % pour l’Italie.
La politique accommodante de la BCE devrait donc être maintenue durant les mois à
venir. Bonne nouvelle cependant du côté du chômage, avec un taux tombé sous
la barre des 10 % en octobre 2016 pour la première fois depuis 2011.
Source : Insee
11
importations qui se sont nettement redressées (+2,5 % après -1,7 %), notamment du
fait des achats d’hydrocarbures bruts, alors que les exportations n’ont que
modérément accéléré (+0,5 % après -0,1 %).
Pour 2017, les prévisions de croissance pour la France sont dorénavant de 1,3 %
pour la Banque de France et le FMI et de 1,5 % pour le gouvernement français.
Note d’optimisme toutefois côté chômage avec, en novembre, une baisse pour le
3ème mois consécutif, une première depuis 2008. Pôle Emploi comptait ainsi
133 000 demandeurs d'emploi de catégorie A en moins à fin novembre. Les mesures
prises par le gouvernement (CICE, pacte de responsabilité, prime à l'embauche dans
les PME) semblent avoir porté leurs fruits.
Marché locatif
Indice synthétique du climat des affaires
110
105
100
95
90
85
80
janv.-14
mars-14
mai-14
juil.-14
sept.-14
nov.-14
janv.-15
mars-15
mai-15
juil.-15
sept.-15
nov.-15
janv.-16
mars-16
mai-16
juil.-16
sept.-16
nov.-16
Pour compléter cette note positive, le Climat des Affaires, qui évolue au-delà de sa
moyenne de long terme depuis un an et demi, s’est nettement amélioré au mois de
décembre, atteignant 105 points, un niveau équivalent à celui observé au cours
de l’été 2011. Les services et l’industrie gagnent 4 points, passant à 106 points,
tandis que le commerce de détail progresse de 3 points, à 107. L’indice PMI Markit
français est, lui aussi, bien orienté, ressortant à 53,4 en décembre 2016.
L’indicateur de retournement publié par l’INSEE, positionné il y a 3 mois en zone
d’incertitude conjoncturelle, traduit aujourd’hui un climat conjoncturel favorable. Sur
la foi de ces derniers indicateurs, la croissance pourrait se consolider en 2017 en
France.
Sources : Insee, Novembre 2016
Les indicateurs économiques pour 2017 sont contradictoires entre une prévision
de croissance économique revue à la baisse, et un climat des affaires en fort rebond
au mois de décembre (105 points). Si ce contexte général nous pousse à
conserver une analyse prudente pour 2017, on retiendra malgré tout que le niveau
de demande exprimée par le marché reste dynamique. Ainsi, nous anticipons que
l’année 2017 devrait être assez comparable aux deux années écoulées et que le
niveau de demande placée pourrait se situer autour de 2,3 millions de m² sur le
marché francilien.
Concernant l’offre, les livraisons à venir en 2017 devraient être un peu plus
nombreuses qu’en 2016, et toujours largement précommercialisées. La livraison de
bureaux neufs vacants, dans un contexte de forte baisse des disponibilités de
première main permettra au marché parisien de répondre à la demande des grandes
entreprises. Face à une demande qui demeure dynamique, l’offre immédiate devrait
ainsi continuer à se résorber en 2017.
Quant aux valeurs locatives, faute de produits neufs disponibles, le marché de La
Défense pourrait voir son loyer s’éroder en 2017. La rareté de l’offre de qualité
dans le Quartier Central des Affaires pourrait tirer les valeurs des meilleurs actifs vers
le haut. Toutefois, la progression des valeurs prime du QCA sera probablement
moins dynamique qu’en 2016, compte tenu du niveau de loyer déjà atteint.
12
Marché de l’investissement
En dépit d’une hausse en fin d’année, le niveau des OAT (0,68 %) offre encore une
prime de risque particulièrement attractive à l’immobilier (232 points de base).
Les actifs actuellement en cours de vente ou en préparation laissent augurer un
volume d’investissement en 2017 proche de celui de 2016. Par ailleurs, compte
tenu de l’appétit des investisseurs pour l’immobilier et du contexte financier actuel,
nous n’anticipons pas de mouvement de hausse sur les taux de rendement
dans l’immédiat.
L’indicateur JLL de potentiel, qui était entré en zone d’équilibre relatif au 3ème
trimestre, est de nouveau en zone de potentiel suite au tassement de la prime de
risque et à la légère baisse du loyer prime de Paris QCA ce trimestre.
Indicateur JLL de potentiel
10
8
6
4
2
0
-2
-4
-6
-8
3T 2010
4T 2010
1T 2011
2T 2011
3T 2011
4T 2011
1T 2012
2T 2012
3T 2012
4T 2012
1T 2013
2T 2013
3T 2013
4T 2013
1T 2014
2T 2014
3T 2014
4T 2014
1T 2015
2T 2015
3T 2015
4T 2015
1T 2016
2T 2016
3T 2016
4T 2016
-10
Zone de potentiel
Zone d'équilibre relatif
Zone de risque
Sources : JLL/ImmoStat/Banque de France
13
Bloc-notes
Paris renforce sa position de « ville-monde » dans les
marchés mondiaux de l’immobilier
L’année 2016 a incontestablement été favorable à Paris comme marché de premier
plan au sein de la compétition mondiale. Sur l’ensemble de l’année, Paris a atteint les
meilleures places des classements établis par JLL, qu’il s’agisse de taille, de
transparence des marchés ou de dynamisme de place.
Dans le classement « Investment Intensity Index » 2016 de JLL, qui mesure le
poids des marchés de l’investissement en immobilier par rapport à la taille de
l’économie, Paris atteint le 13ème rang mondial. On retiendra que les villes mondes
émergentes, plus petites, très dynamiques, et moins chères que les grandes
métropoles mondiales traditionnelles, atteignent les meilleures places du classement.
Toutefois les métropoles mondiales traditionnelles continuent de capter une part
considérable de la demande des investisseurs, et au sein de ces villes Paris se
classe au 4ème rang mondial après Londres, Sydney et New-York.
Paris et la France consolident leur position de marché « hautement
transparent » en 2016 en atteignant la 5ème place du classement du « Global
Transparency Index ». 1er pays non anglo-saxon du classement, la France creuse
l’écart avec ses rivales européennes et se positionne sur la 1ère marche du podium en
ce qui concerne le développement durable.
Les chiffres de l’année 2016 en matière locative et d’investissement viennent
conforter Paris comme une place dynamique et attractive pour les investisseurs :
 Un rebond du marché locatif et notamment des valeurs prime. Le loyer du QCA
parisien a démontré un réel dynamisme sur les derniers 18 mois, passant d’un
point bas de 705 €/m²/an mi-2015 à 760 €/m²/an fin 2016 (+8 % en un an) ;
 Un rebond de l’activité des grandes entreprises en 2016 avec 65 transactions
réalisées pour 890 000 m² (+23 % en un an). Les grandes transactions du
marché ont été portées par des secteurs d’activité variés, renforçant la sécurité
de la place parisienne ;
 Un marché qui confirme son rang parmi les plus grandes places d’investissement
au monde, atteignant le 4ème rang mondial (devant Tokyo) à la fin du 3ème
trimestre 2016 avec près de 15 milliards de dollars d’investissements ;
Conséquence de ce dynamisme retrouvé, pour la 1 ère fois depuis son
lancement, Paris intègre le top 20 du « City Momentum Index » avec le 17ème
rang mondial. L’amélioration notable des indicateurs de court-terme du marché
parisien, cumulée à son excellent positionnement (3ème rang mondial) sur les
éléments de long-terme (infrastructures, recherche, éducation etc), consolident la
place de Paris au sein de ce classement qui identifie les métropoles mondiales les
plus dynamiques.
14
Les faits marquants du Grand Paris en 2016
#1 Patrick Ollier, premier Président de la Métropole du Grand Paris
Patrick Ollier, député-maire de Rueil-Malmaison, a été élu le 22 janvier à la
présidence de la nouvelle Métropole du Grand Paris avec 192 voix sur les 209
conseillers de la MGP. Il était le seul candidat en lice, après l’avoir emporté lors d’une
primaire face à Gilles Carrez, député-maire du Perreux-sur-Marne. Quant à Anne
Hidalgo, elle a été élue première vice-présidente de la métropole, déléguée aux
relations internationales et aux grands événements. La MGP aura, à terme, la charge
des questions liées au logement, au développement économique, et à la protection
de l'environnement. Elle sera aussi compétente pour l'aménagement du territoire.
#2 Gares du Grand Paris Express : le premier permis accepté !
Le premier permis de construire d’une gare du Grand Paris Express vient d’être
accepté. Après étude du dossier déposé par la SOCIETE DU GRAND PARIS, le
directeur territorial de la DREIA l’a signé en février. Ce permis concerne l’une des
deux gares de Vitry-sur-Seine : Vitry Centre, où 5 500 voyageurs par jour transiteront
en heure de pointe.
#3 Première étape pour la ligne 14 sud
A l’occasion d’une réunion publique, le lancement des travaux de la ligne 14 a été
annoncé aux habitants du Kremlin-Bicêtre. Ainsi, en juin sera creusé un puits d’essai
au Kremlin-Bicêtre pour connaître la nature des sols. D’ici 2024, le prolongement de
cette ligne à partir de la station « Olympiades » desservira l’aéroport d’Orly dont la
desserte est aujourd’hui assurée en majorité par la route. En effet, les usagers
gagneront du temps à la mise en service de la ligne : 16 minutes pour aller de Paris à
Orly contre 43 aujourd’hui, en passant par 7 nouvelles gares sur 14 km. L’extension
de cette ligne portera le nombre de voyageurs journaliers à un million. Le calendrier
prévoit : une déviation des réseaux souterrains en septembre 2016, les dépôts de
permis de construire pour les gares fin 2016, et enfin, le tunnelier pourrait commencer
à creuser en 2018. Rappelons que les élus avaient obtenus une livraison de la
branche sud 3 ans plus tôt que le délai initial, au cas où Paris décroche l’organisation
des Jeux Olympiques d’été de 2024.
#4 Ligne 14 nord : le premier tunnel est terminé
Magaly, le tunnelier de la ligne 14 nord a terminé de creuser le 1 er tunnel de
l’extension de la ligne 14 au nord. En tout, il a creusé plus d’1,5 kilomètre de tunnel
en l’espace de 7 mois. La prochaine étape consistera à creuser jusqu’à la future
station Clichy – Saint-Ouen. Rappelons que 4 nouvelles gares vont être créées sur ce
tronçon : Pont Cardinet, Porte de Clichy, Clichy – Saint-Ouen et Mairie de SaintOuen.
#5 Neufs tunneliers pour creuser les artères de la ligne 15 sud
La SGP qui avait prévu 7 tunneliers pour creuser la partie sud de la ligne 15 de Pont
de Sèvres à Noisy-Champs, vient d’annoncer que 9 voire 10 tunneliers (si l’on équipe
Créteil) pourront être mis au travail pour tracer le chemin du futur métro. En effet,
même sur un rythme 24h/24, un tunnelier ne progresse que de 10 à 12 m par jour.
Ainsi la SGP a décidé de dédier un tunnelier au site de maintenance et de remisage
de Champigny, et un autre au site de maintenance de Vitry. Le premier tunnelier
15
(celui de Champigny) sera mis en service en 2017. Les riverains commencent à
s’inquiéter des répercussions de la proximité d’un tel engin puisqu’un tunnelier produit
en moyenne plus de 500 000 tonnes de déblai le temps total où il creuse.
#6 « KM1 », les travaux de la ligne 15 ont été officiellement lancés le 4 juin
Les travaux du nouveau métro ont été officiellement lancés, et pour l’occasion, une
grande fête populaire était organisée samedi 4 juin sur le parvis de la gare de
Clamart, qui deviendra celui de la gare de Fort d’Issy-Vanves-Clamart de la ligne 15
du GPE. Le programme s’annonce chargé pour la commune pour les six années à
venir : cet été les fondations seront faites, mais les gros travaux d’excavation ne
débuteront qu’à la rentrée. La future gare Fort d’Issy-Vanves-Clamart, en
interconnexion avec l’actuelle ligne du Transilien, accueillera plus de 50 000
voyageurs par jour. Les abords de la gare vont d’ailleurs également entrer en travaux,
la place va accueillir des immeubles de logements, des bureaux et commerces, une
crèche et une école, ainsi qu’un nouveau parking public de 200 places qui
remplacera celui de la gare qui a été fermé pour laisser place aux travaux du
supermétro.
#7 Eole repoussé de deux ans
Le STIF a annoncé que le plan de financement de la prolongation du RER E a été
approuvé par le Conseil du STIF. Cependant, la signature de ce protocole devait être
finalisée à l’été 2014 et non pas cet été, ce qui repousse la mise en service de la
ligne. Le prolongement du RER E à l'ouest de la capitale sur 55 km comprend la
réalisation d'un tunnel de 8 km entre Haussmann-Saint-Lazare et Nanterre, le
réaménagement de la ligne existante sur 47 km, et la création de trois nouvelles
gares (Porte Maillot, La Défense et Nanterre la Folie). Ainsi, Eole n’arrivera qu’en
2022 à Nanterre la Folie et en 2024 à Mantes-la-Jolie, au lieu de 2020 et 2022.
#8 61 sites retenus pour « Inventons la Métropole »
Plus d’un millier de personnes se sont réunies le 10 octobre dernier pour découvrir
les 61 sites retenus dans le cadre de l’appel à projet lancé par la Métropole du Grand
Paris. Anciens forts, bâtiments remarquables, ou friches industrielles, chaque site
permet d’innover et de faire travailler sa créativité ! Sur les 61 sites présentés, 21 se
situent dans le Val-de-Marne, 19 en Seine-Saint-Denis, 12 dans les Hauts-de-Seine,
5 à Paris et 4 hors métropole. Au global, ces sites couvrent 225 hectares de terrain,
et sont situés pour 22 d’entre eux à proximité d’une gare du Grand Paris Express.
Victime du succès de la consultation, tous les sites proposés par les mairies n’ont pu
être retenus, la Métropole du Grand lancera donc une seconde édition de cet appel à
projets courant 2017.
# 9 Le CDG Express est validé
La navette CDG Express a été définitivement validée par le Sénat le 20 décembre,
après l’accord de l’Assemblée Nationale la veille. Ce projet de liaison ferroviaire
directe reliera la gare de l’Est à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle (terminal 2) en 20
minutes avec un train qui partira tous les quarts d’heure.
Même si la navette ne fait pas encore l’unanimité, notamment avec un tarif élevé de
24 € le trajet, il est souligné que la desserte actuelle de l’aéroport Paris-Charles de
Gaulle ne se situe pas au niveau de ce que les touristes et les passagers sont en
droit d’attendre d’un aéroport international. D’ailleurs un pass mensuel à un tarif
préférentiel pourrait être mis en place pour les salariés de la plate-forme
aéroportuaire.
16
ICC, ILAT et ILC : tous les indices en progression
Après un 2ème trimestre déjà en hausse, l’ICC a poursuivi sa progression au 3ème
trimestre 2016, augmentant de 2,2% en glissement annuel pour atteindre 1 643
points, soit sa plus haute valeur jamais enregistrée depuis le 1er trimestre 2014.
L’ILAT conserve son cap depuis 3 ans, affichant toujours une croissance modérée.
L’indice, en progression de 0,66%, se positionne ainsi à une valeur de 108,69 points
au 3ème trimestre 2016 (vs 107,98 à la même période l’an passé). L’évolution
constatée ce trimestre est la plus élevée depuis le 2ème semestre 2013.
Enfin, pour les baux commerciaux, l’ILC s’établit à 108,56 points au 3ème trimestre
2016, soit une quasi-stabilité depuis fin 2012. L’indice ne progresse que de 0,17% sur
un an mais marque cependant une nouvelle accélération par rapport aux trimestres
précédents : il s’agit de la progression la plus forte enregistrée depuis fin 2013.
Comparaison de l'évolution de l'ICC, de l'ILAT et de l'ILC
8%
6%
4%
2%
3T 2016
2T 2016
1T 2016
4T 2015
3T 2015
2T 2015
1T 2015
4T 2014
3T 2014
2T 2014
1T 2014
4T 2013
3T 2013
2T 2013
1T 2013
4T 2012
3T 2012
2T 2012
1T 2012
4T 2011
3T 2011
2T 2011
1T 2011
4T 2010
3T 2010
2T 2010
1T 2010
-2%
4T 2009
0%
-4%
-6%
Evolution annuelle ICC
Evolution annuelle ILAT
Evolution annuelle ILC
Source : INSEE
17
18
Virginie Houzé MRICS
Directeur Etudes & Recherche
Etudes & Recherche – Paris
T : +33 1 40 55 15 94
[email protected]
Delphine Mahé
Responsable Etudes & Recherche
Etudes & Recherche – Paris
T : +33 1 40 55 15 91
[email protected]
Manuela Moura
Consultante Etudes & Recherche
Etudes & Recherche – Paris
T : +33 1 40 55 85 73
[email protected]
Paris
La Défense
Saint-Denis
40-42, rue La Boétie
« Cœur Défense »
3, rue Jesse Owens
75008 Paris
100-110, esplanade Charles de Gaulle
93210 Saint-Denis
T : +33 (0)1 40 55 15 15
92932 Paris La Défense Cedex
T : +33 (0)1 40 55 15 15
F : +33 (0)1 46 22 28 28
T : +33 (0)1 40 55 15 15
F : +33 (0)1 48 22 52 83
F : +33 (0)1 49 00 32 59
Le Plessis-Robinson
Lyon
Marseille
« La Boursidière » - BP 171
55, avenue Foch
21, rue de la République
92357 Le Plessis-Robinson
69006 Lyon
13002 Marseille
T : +33 (0)1 40 55 15 15
T : +33 (0)4 78 89 26 26
T : +33 (0)4 95 09 13 13
F : +33 (0)1 46 22 28 28
F : +33 (0)4 78 89 04 76
F : +33 (0)4 95 09 13 00
Bordeaux
Lille
16 cours de Tournon
46 rue de Valenciennes
30000 Bordeaux
59000 Lille
T : +33 (0)5 57 83 60 44
T : +33 (0)3 20 17 93 10
F : +33 (0)1 46 22 28 28
F : +33 (0)1 46 22 28 28
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