Position de thèse - Université Paris

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UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
ÉCOLE DOCTORALE 1
THÈSE
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
Discipline : Lettres Classiques
Présentée et soutenue par :
Gurvane WELLEBROUCK
le : 23 Janvier 2016
Présence et Ambitions des affranchis dans l’Empire Romain
Sous la direction de :
M. Gérard CAPDEVILLE – Professeur des Universités, Université Paris-Sorbonne
Membres du jury :
M. François BÉRARD – Professeur des Universités, École Normale Supérieure
M. Gérard CAPDEVILLE – Professeur des Universités, Université Paris-Sorbonne
M. Alexandre GRANDAZZI – Professeur des Universités, Université Paris-Sorbonne
M. Charles GUITTARD – Professeur des Universités, Université Paris Ouest Nanterre La
Défense
M. Etienne WOLFF – Professeur des Universités, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
1
Aborder l’Empire Romain selon une de ses facettes sociale et culturelle est toujours
utile pour tenter d’en comprendre les transformations et l’évolution. C’est à partir de l’analyse de
ses affranchis que nous nous proposons de développer un point de vue sur cette population qui a
plus particulièrement marqué cette période, depuis le règne d’Auguste.
En effet, c’est sous l’Empire que Rome dut orienter davantage sa politique en fonction
de cette classe sociale composée d’anciens esclaves, arrivés ou envoyés à Rome, à la suite des
conquêtes militaires et de l’extension de territoires passant sous son autorité. Les relations et
interactions entre classes sociales devinrent de ce fait plus fréquentes et cela favorisa le brassage
des populations et créa l’aspect cosmopolite de la société romaine. Les conséquences en seront
alors non seulement culturelles mais aussi politiques. Cet aspect de Rome, à l’époque du
Principat, devient alors très pertinent à observer et à développer, en particulier à la lumière des
auteurs latins ayant été témoins de ces changements.
Les études qui ont abordé auparavant la population affranchie, notamment celle de
Gérard Boulvert sur les affranchis impériaux1 ou celle de Georges Fabre sur les relations entre
l’affranchi et son patron2, nous ont éclairé sur l’importance quantitative de cette population et sur
les multiples fonctions que ses membres pouvaient occuper, mais nous proposons, dans cette
thèse, de nous concentrer sur la présence de ces hommes et de ces femmes, non par rapport à leur
effectif, dont la croissance à l’époque des Julio-Claudiens est à remarquer, mais surtout par la
valeur qu’ils possédaient et grâce à laquelle Rome a pu se développer.
Nous mettrons ainsi en lumière les procédés que les affranchis avaient à leur
disposition pour valoriser de façon concrète leur propre image dans une société qui n’oubliait pas
leur origine servile. A l’appui de nombreuses sources épigraphiques conçues par ces anciens
esclaves, nous verrons quelles furent leurs vies, leurs attentes et comment purent naître des
ambitions tant personnelles que professionnelles.
Dans cette étude, un premier temps sera consacré à un examen des mots par lesquels
ces affranchis étaient identifiés, notamment le vocabulaire juridique qui était assez conséquent
pour évoquer le statut d’affranchi ou encore celui du statut familial.
1
G. Boulvert, - Domestique et Fonctionnaire sous le Haut-Empire romain : la condition de l’affranchi et de
l’esclave du Prince, Annales littéraires de l’Université de Besançon, (CRHA, 9), Les Belles-Lettres, Paris 1974
- Les esclaves et les affranchis impériaux sous le Haut-Empire Romain, Aix-en-Provence, 1964
2
G. Fabre, - Les affranchis et serviteurs impériaux sous Domitien, in : Les années Domitien, Colloque 1992,
Pallas, 40, 1994
- Libertus. Recherches sur les rapports patron-affranchi à la fin de la République, (CEFR, 50), Rome, 1981
2
Le lexique utilisé, latin ou grec, permettant de désigner tel ou tel affranchi (libertus,
libertinus, accensus, etc…), sera détaillé pour démontrer comment ces personnages étaient
désignés dans différents textes. La récurrence de certains termes constitue alors un réel champ
lexical de l’affranchissement, où des « clichés » concernant tel ou tel type d’affranchi servaient à
les décrire.
L’onomastique sera également approfondie avec attention, pour en observer les codes.
Les tria nomina portés par les affranchis sont, en effet, essentielles car l’ancien esclave portait
l’identité de son maître mais conservait aussi son propre cognomen, d’origine grecque la plupart
du temps. C’est une illustration de cette dualité que nous chercherons à approfondir et qui est une
des motivations de cette thèse : comment le libertus, encore conditionné dans un environnement
de dépendance vis-à-vis de son patron, pouvait parvenir à faire émerger une identité personnelle,
un caractère, des sentiments, ou des revendications.
Une fois libérés de leur condition servile, les affranchis seront présents à tous les degrés
de la société, aussi bien comme simples artisans ou commerçants qu’aux côtés des hommes de
pouvoir, dans les bureaux impériaux. Dans ce dernier cas, ils accédèrent parfois à un statut aisé et
confortable, voire convoité et leurs descendants purent aussi en bénéficier. Cette présence dans la
cité nous amène alors à étudier la manière dont la ville de Rome avait intégré ses affranchis, au
gré des politiques et des réformes impériales. Le début du Principat, sous le règne d’Auguste, ne
fut pas particulièrement prodigue en largesses vis-à-vis des anciens esclaves ; les décrets étaient
plutôt le résultat d’une rigueur dans l’application des lois et on note davantage des limitations
dans les affranchissements. Claude et Néron seront, eux, plus proches de leurs affranchis et de
leurs esclaves, donc ces derniers verront leur pouvoir s’accroître.
Certains d’entre eux illustrèrent ainsi cette position à des postes clés de la société ; ils
constituèrent un groupe puissant et influent de la Familia Caesaris, la « famille de l’Empereur »
et représentaient un véritable pouvoir au sein de l’Etat. Ces liberti impériaux possédaient
l’équivalent de portefeuilles ministériels dont les intitulés étaient les suivants :
- ab epistulis (chargé de la correspondance), bureau qui était élargi par celui de la
correspondance en langue grecque, ab graecis epistulis ;
- a libellis (chargé des requêtes formulées auprès de l’Empereur) ;
- a rationibus (chargé des finances) ;
- a cognitionibus (chargé des enquêtes, de la police) ;
- ab studiis (chargé des études et recherches).
3
A côté de ces bureaux palatins, d’autres postes, comme ceux de praefectus et de
procurator permettaient aux affranchis impériaux de se hisser dans la société, faisant valoir leurs
talents et leur loyauté, mais en affichant aussi leurs ambitions personnelles. Se dégagèrent ainsi
certaines figures charismatiques, devenues célèbres par les récits des historiens et des écrivains de
l’époque impériale. Citons ainsi Pallas, secrétaire a rationibus, affranchi de Claude, qui s’était
enrichi grâce aux faveurs de l’Empereur ; Felix, le frère de Pallas, avait, quant à lui, accédé grâce
à Claude au titre de procurator de Judée, de 52 à 60 ap. J. –C. et avait même épousé une
princesse de sang oriental, en la personne de Drusilla, la petite-fille d’Antoine et Cléopâtre ; le
machiavélique Anicetus enfin, qui, revêtu de la charge de préfet de la flotte de Misène, participa
au complot visant à tuer Agrippine, la mère de Néron :
Anicetus libertus, classi apud Misenum praefectus et pueritiae Neronis educator. 3
Pendant le Principat, c’est l’Empereur Claude en particulier qui se soucia le plus d’être
entouré
d’esclaves
et
d’affranchis ;
ceux-ci
le
servirent
dans
de
nombreuses
tâches administratives, ce qui, par conséquent, les voyait associés aux décisions de l’Empereur
car ils n’hésitaient pas à l’influencer et à orienter ses choix dans la politique intérieure mais aussi
extérieure de Rome. La scène où Narcisse intervint auprès des soldats avant l’expédition de
Bretagne car ils menaçaient l’ordre par une tentative de mutinerie, permet d’illustrer cette
influence que ces affranchis possédaient.4 Ceux d’entre eux qui avaient l’oreille des Empereurs
recevaient alors, en récompense de leur loyauté et de leur fidélité des charges et des honneurs
dignes de vrais citoyens.
De plus, ces largesses étaient essentiellement des signes extérieurs et visibles par tout le
monde : l’un portera l’anneau d’or, symbole de l’ordre équestre, l’autre aura droit à des licteurs
lui servant d’escorte,…alors que sa naissance ne lui en donne pas le droit. C’est donc souvent en
contournant les lois de Rome et grâce aux symboles de son autorité que les maîtres (et parmi eux,
l’Empereur), accordait ces « récompenses » aux affranchis les plus méritants ou les plus
appréciés. Au contraire, certains fondements des institutions qu’étaient le droit de cité, le passage
dans l’ordre équestre ou sénatorial restaient quasiment inaccessibles aux affranchis de première
génération, et rarement atteints par leurs descendants.
3
Tacite, Annales, XIV, 3 : « L’affranchi Anicetus, placé à la tête de la flotte situé près de Misène et qui fut
chargé de l’éducation de Néron dans son enfance. »
4
Dion Cassius, Histoire romaine, LX, 19 : « «‘Υπὸ τοῦ Κλαυδίου πεμφθέντα »
4
Outre les fonctions administratives, les affranchis impériaux pouvaient montrer leurs
compétences dans de nombreux autres secteurs d’activités, aussi divers que le milieu des
divertissements, du commerce ou celui de la sécurité. Ils étaient mimes, pantomimes, citharèdes,
danseurs, mais aussi gladiateurs, ouvriers techniques dans la préparation des spectacles de cirque,
ou encore bijoutiers, négociants ou gardiens d’entrepôts, dans les horrei. Par ailleurs, des métiers
leur avaient été spécialement ouverts comme celui de soldat au sein des cohortes de vigiles,
destinées à surveiller les rues de Rome, ou encore celui d’*Augustalis, fonction sacerdotale
chargée d’organiser le culte de l’Empereur.
Ces anciens esclaves devenaient donc des acteurs de la société romaine, qui ne pouvait pas
s’en séparer, ce qui permet de leur attribuer une part non négligeable de la prospérité et de la
consolidation de cette société. Selon l’opinion rapportée ici par Gérard Boulvert, « les affranchis
constituent à la fin de la République et au début de l’Empire un des éléments les plus dynamiques
de la société. »5
Nous nous positionnons donc ici dans une étude qui cherchera à révéler la présence d’un
certain nombre de ces individus, qui, à un moment de leur vie d’affranchi, ont œuvré pour leur
cité et qui ont pu, par le biais des inscriptions funéraires en particulier, nous informer sur leur
carrière menée avec talent, sur leur famille, dont ils étaient fiers, sur les sentiments échangés par
exemple par un couple de colliberti, ou envers une personne à qui ils voulaient rendre hommage,
comme par exemple un paedagogus. Ces informations vont permettre de connaître le parcours de
ces affranchis : leur origine géographique, la manière dont leurs anciens maîtres les avaient
libérés et la carrière qu’ils ont pu mener.
Comme les affranchis avaient une place non négligeable dans la société romaine, aussi
bien dans l’enceinte de l’Vrbs que dans les provinces, cela amène alors à s’interroger sur la raison
de cette influence qui n’avait fait que grandir. Qu’avaient-ils apporté à cette société impériale, qui
laissait de plus en plus de terrain à ces hommes et ces femmes qui n’étaient pourtant pas nés
citoyens et n’en avaient pas l’ascendance ?
Ingenui et liberti cohabitaient mais un déséquilibre se faisait de plus en plus sentir car
ceux-ci rayonnaient sur un plan culturel, religieux et souvent politique et tous cherchaient en tout
cas une reconnaissance sociale qui leur faisait défaut à Rome.
5
G. Boulvert, Domestique et fonctionnaire sous le Haut-Empire, la condition de l’affranchi et de l’esclave du
Prince, Annales littéraires de l’Université de Besançon, (CRHA, 9), Les Belles-Lettres, Paris, 1974, p.5
5
Lorsque les auteurs s’emparèrent de ce thème, c’est souvent avec aigreur et une ironie
mordante que leurs portraits reflétaient cette présence encombrante d’anciens esclaves parvenus à
une place plus enviable que celle des simples citoyens. Cette étude s’orientera donc vers une
analyse, s’appuyant sur un corpus diversifié de textes grâce auxquels nous pourrons observer que
l’affranchi romain était devenu un « caractère » littéraire. En effet, l’historien ne mènera pas son
texte de la même façon qu’un satiriste, un poète ou un épistolier. Pourtant, beaucoup d’écrivains
de l’Antiquité abordèrent à un moment le thème de l’affranchissement. La plupart choisirent de
critiquer la présence de ces individus qui éclipsait celle des citoyens romains de naissance,
comme le fit Juvénal, dans ses Satires, à travers son personnage de Crispinus ou Pétrone, dans
son roman, le Satiricon lors du Banquet de Trimalcion. Quant aux récits historiques, dans les
passages de Tacite que nous avons particulièrement utilisés, ils avaient le souci de rapporter avec
fidélité une scène politique ou une anecdote réelle. Ce sont donc aussi des aspects sur lesquels
cette étude s’est appuyée.
Par ailleurs, même s’ils étaient nombreux sous l’Empire à venir d’origines géographiques
différentes et à exercer des métiers différents, ces individus furent souvent « cristallisés » en un
type de personnage, chez lequel apparaissaient les mêmes défauts ou la même attitude. De là une
comparaison peut être avancée dans le sens où ce sujet littéraire fut utilisé en modèle par les
écrivains du XVIIème ou du XVIIIème siècle afin de dénoncer leur propre société, à l’image des
portraits créés par La Bruyère, dans ses Caractères, à travers lesquels il pouvait donner libre
cours à ses critiques.6
Pour ce qui était de la société impériale romaine, une connotation orientale permettait
de renforcer ce jugement hostile et parfois xénophobe ressenti par le peuple vis-à-vis de ces
affranchis qui prenaient l’ascendant sur eux, dont les repères culturels ou cultuels n’étaient pas les
mêmes : ainsi, de nouvelles croyances, de nouvelles coutumes, venues d’Orient, se propageront
dans la civilisation romaine. L’arrivée à Rome de ces nouveaux habitants ne fut pas seulement un
simple flux migratoire ; elle fut aussi à l’origine du nouveau visage de cette société impériale.
6
Certains portraits de courtisans, tirés des Caractères de La Bruyère contiennent des similitudes de construction
ou de ton avec certaines Satires de Juvénal quand ce dernier décrit les parvenus affranchis. Ainsi, Iphis est
inquiet de ne pas être à la dernière mode : « Il a la main douce, il l’entretient avec une pâte de senteur », De la
Mode, XIII, 14 ou bien Cimon et Clitandre, qui représentent les zélés courtisans du Prince : « Ils l’annoncent et
le précèdent (…) leur profession est d’être vus et revus et (…) ils savent à la Cour tout ce que l’on peut y
ignorer. », De la Cour, VIII, 19
6
De ce fait, dans son ouvrage, un auteur n’allait-il pas seulement citer tel affranchi, ou
aborder un épisode historique mentionnant ce personnage, à des seules fins descriptives mais il
cherchait aussi à orienter son texte en fonction de ses opinions, de ses a priori personnels et de
ceux de ses contemporains, envers ces individus, dont la présence devenait de plus en plus
inévitable. Sénèque ira même jusqu’à caricaturer la mort de Claude en le faisant arriver aux
Enfers, accueilli par ses amis affranchis, qui lui avaient préparé la place :
Conuolarunt primum omnium liberti Polybius, Myron, Harpocras, Ampheus,
Pheronactus, quos omnes, necubi imparatus esset, praemiserat. 7
Toujours sur le plan littéraire, il sera aussi intéressant de replacer historiquement ces
textes dans leur époque pour comprendre les intentions de ces auteurs, témoins des mentalités de
leur époque, des nouvelles modes ou des politiques du moment.
Ainsi, Horace et Juvénal, deux auteurs de Satires, décrivirent chacun à leur manière,
des affranchis. Non seulement leurs époques étaient différentes, ce qui peut justement permettre
de comparer les informations qu’ils donnaient, mais il faut aussi penser que ces deux auteurs
n’avaient pas les mêmes critères de référence sur ce problème car Horace était fils d’affranchi et
le revendiquait.
A la lecture de leurs portraits, ces personnages montraient bien qu’ils affichaient avec
ostentation ce mode de vie, ce qui reflétait en conséquence leur caractère et leur envie de prouver
à la société romaine qu’ils existaient donc ils étaient souvent dépeints avec exagération. Prenons
comme fameux exemple littéraire celui de Trimalcion dont les mœurs cherchaient à choquer les
bons citoyens de Rome. En préparant son tombeau, avant sa mort, et connaissant justement
l’antipathie causée par sa façon de vivre, il déclare qu’il souhaite :
Vt testamento caueam ne mortuus iniuriam accipiam. Praeponam enim unum
ex libertis sepulchro meo custodiae causa, ne in monumentum meum populus
cacatum currat.8
7
Sénèque, Apocolocyntose, XIII : « On vit accourir les premiers parmi tous les affranchis, Polybe, Myron,
Harpocras, Ampheus et Pheronactes, que Claude avait fait envoyer à l’avance, afin que nulle part il ne soit pris
au dépourvu. »
8
Pétrone, Satiricon, 71 : « Je veille à ce que par ce testament, de ne pas subir d’injure une fois mort. Je placerai
en effet un de mes affranchis comme gardien de ma dépouille, afin que le peuple ne se précipite pas pour faire
ses besoins sur ma tombe. »
7
Cela éclaire par conséquent un aspect de la société romaine où les différentes classes
de sa société étaient bien cloisonnées, car elle maintenait des barrières entre chacune d’entre elles,
malgré quelques fissures qui menaceraient l’équilibre de cette civilisation. Les auteurs les plus
radicaux dans leurs écrits se font alors les porte-parole de cette menace : critiques, hostilités vis-àvis des dirigeants de Rome qui mèneraient l’Empire à sa perte, caricatures de ces affranchis
considérés comme la lie du peuple,… Ces auteurs n’hésitaient pas à rappeler que Rome, pour
garder sa respectabilité, devait mettre en avant ses citoyens et non des esclaves aux origines
douteuses.
Grâce ainsi à ces différents points que cette thèse se propose de développer, nous
comprendrons mieux la façon dont la présence des affranchis fut perçue à Rome, en nous
appuyant sur de nombreux textes, de genres et d’auteurs variés, appartenant à l’époque impériale.
Ces différents personnages sur lesquels nous avons recueilli des informations, vont nous
permettre d’analyser leur histoire personnelle, leur vie dans la Cité, leurs métiers, leur influence
auprès de l’Empereur quand ils faisaient partie des bureaux palatins. Cela nous servira non
seulement à comprendre quel poids les affranchis eurent au cours cette période de l’Histoire
romaine mais aussi à comprendre que derrière des inscriptions et des épitaphes, se découvre aussi
la vie ou la carrière d’un être humain qui joua un rôle dans la grandeur de Rome.
8
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