Introduction
L’effet de serre est, au départ, un phénomène naturel. Les climatologues ont constaté, au cours du XXe siècle, une
élévation globale et rapide des températures. En tenant compte de l’inertie climatique, qui, dans un premier temps a
freiné cette élévation, les scientifiques estiment que cette accélération de l’évolution du climat résulte, pour la plus
grande partie, des activités humaines depuis la deuxième moitié du XIXe siècle.
I - Le rôle de l’atmosphère dans l’effet de serre naturel
a) Expliquer simplement le rôle pourtant positif des gaz à effet de serre
b) Quel est dans l’atmosphère, le volume exprimé en pourcentage des gaz à effet de serre ? Quel est en fait le plus
présent dans l’atmosphère ?
II - L’homme et l’effet de serre
« Tout commence avec la révolution industrielle et l'utilisation massive du charbon qui serait responsable, en 2 siècles, de 50 % du
CO
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supplémentaire dans l'atmosphère devant le pétrole (40 %) et le gaz (10 %). Or une grande partie du CO
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émis à la fin du XIXe
siècle est encore présent dans l'atmosphère. En effet, la durée de résidence dans l'atmosphère des principaux gaz à effet de serre est
d'environ 150 à 200 ans.
Le CO
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(dioxyde de carbone, appelé aussi gaz carbonique) est le principal gaz à effet de serre mais ce n'est pas un polluant toxique.
Les rejets de CO
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seraient responsables de 60 % de l'effet de serre. Les émissions de CO
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proviennent à près de 80 % de la
combustion d'énergies fossiles. Depuis 1970, les émissions de CO
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ont augmenté de 60 %, une progression qui devrait se poursuivre
en raison d'une consommation énergétique en forte croissance.
L'effet de serre est un phénomène naturel de rétention partielle des radiations solaires et de la chaleur terrestre dans l'atmosphère,
décrit, dès 1827, par le physicien Jean-Baptiste Fourier. Sans ce phénomène indispensable à la vie, la température moyenne sur terre
serait, non pas de 15°C, mais de – 18°C!
[…] L'activité humaine, en augmentant les émissions de gaz à effet de serre (GES), favorise le réchauffement climatique. Une hausse
inhabituelle des écarts de température a été observée dans l'hémisphère Nord au cours des 100 dernières années. Selon le GIEC
(Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), si aucune mesure n'est prise, la teneur de ce gaz à effet de serre
dans l'atmosphère pourrait entraîner une élévation de température comprise entre 2 et 6°C, avec des conséquences potentiellement
dramatiques pour la planète.
- La production d'électricité via les combustibles fossiles est à l'origine de 42 % des émissions de CO
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. Et d'ici 2030, le poids des
centrales électriques dans les rejets de CO
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devrait notablement progresser.
- Le transport contribue pour 23 % à ces émissions. L'augmentation du parc des pays émergents pourrait faire grimper les rejets de
CO
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de 20 milliards de tonnes en 2002 à 38 milliards en 2020.
Les principaux pays industrialisés se sont engagés, dans le cadre du protocole de Kyoto, à réduire leurs émissions de CO
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de 5,2 %
durant la période 2008-2012, par rapport à leur niveau de 1990. Cet engagement se traduit, pour l'Europe, par une réduction de 8 % et,
pour la France, par une stabilisation de ses émissions de GES, dont le niveau est moins élevé en raison de son parc nucléaire. Le
protocole de Kyoto marque la prise de conscience internationale de l'importance de la question du changement climatique.
Dans le secteur des transports, l'Union européenne a fixé un objectif de 130 g/km de CO2 en 2012 et 95 g/km en 2020 ».
Site http://ifpenergiesnouvelles.fr
Consulté en février 2011
a)
1) Rechercher des éléments quantitatifs concernant les émissions de CO
2
dans les transports de l’Union Européenne.
Distinguer aérien, routier, ferroviaire, maritime. Comparer plusieurs périodes.