Fonctionnalités des SGBD-R Comment construire et maintenir une

Gestion des systèmes d’information Guadeloupe 2016
Microsoft Access page 1 / 49 Travaux dirigés
Fonctionnalités des SGBD-R
Comment construire et maintenir une base de données en utilisant Access
Qu’est-ce qui justifie l’utilisation d’un SGBD-R ?
Pourquoi un Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles ?
Il s’agit de créer une base de données pour une caisse de maladie. On veut stocker tous les employés-membres
de la caisse avec leur société-employeur. Afin de faciliter l’exercice, nous allons uniquement stocker les informa-
tions suivantes pour chaque employé :
le numéro de l’employé
le nom de l’employé
le prénom de l’employé
le numéro de son entreprise
le nom de son entreprise
la localité où se trouve l’entreprise
A première vue, la solution suivante s’impose :
NoEmp
Nom_Emp
Prénom_Emp
NoEntr
Localité
102
Durant
Emile
1
Paris
103
Dupond
Julien
2
Lyon
104
Thomas
Evelyne
1
Paris
105
Tony
Marcel
1
Paris
106
Dupond
John
2
Lyon
...
...
...
...
...
Nous voyons ici uniquement quelques enregistrements. Une caisse de maladie ayant des milliers de membres, et
cette table possédant un enregistrement par membre, on peut bien s’imaginer la taille réelle de la table.
Hors cette solution, bien qu’elle soit correcte dans le sens le plus large du terme, nous impose un certain nombre
de problèmes.
? (1). Si j’ajoute un nouvel employé avec le numéro 103, quel est le problème potentiel ?
....................................................................................................................................................................
? (2). Si j’ajoute un nouvel employé « Dupond Julien » , quel est le problème potentiel ?
....................................................................................................................................................................
? (3). Si je modifie la valeur du numéro employé 104 par 105, quel est le problème potentiel ?
....................................................................................................................................................................
? (4). Si j’ajoute un nouvel employé associé à l’entreprise n°2 - SNCF, quel est le problème potentiel ?
....................................................................................................................................................................
? (5). Si je supprime l’entreprise n°1 - EDF associée à l’employé n°104, quel est le problème potentiel ?
....................................................................................................................................................................
? (6). Si je modifie le nom Durant par Duran pour l’employé n°102, quel est le problème potentiel ?
....................................................................................................................................................................
? (7). Si je modifie l’entreprise n°1 - EDF associée à l’employé n°104 par 1 - GDF,
quel est le problème potentiel ?
....................................................................................................................................................................
Gestion des systèmes d’information Guadeloupe 2016
Microsoft Access page 2 / 49 Travaux dirigés
Système de Gestion de Base de Données Relationnelles (SGBD-R)
Pour bien comprendre le processus de conception d'une base de données, il est nécessaire de comprendre la
façon dont un système de gestion de base de données relationnelle stocke les données. Pour présenter effica-
cement et précisément les informations, le SGBD doit les stocker par sujet dans des tables distinctes. Une table
peut ainsi stocker les informations relatives aux employés, et une autre les informations concernant les ventes.
Lorsqu'on manipule les données d'une base, on les combine et les présente de plusieurs façons. On peut par
exemple imprimer des états qui regroupent à la fois des informations sur les ventes et sur les employés.
Concevoir une base de données consiste donc à regrouper les données en sujets distincts, puis à créer des liens
entre eux pour que le SGBD puisse, le moment venu, les mettre en relation.
Etapes de conception d'une base de données
Etape 1: Définition de l'objectif de la base de données
C'est au cours de cette étape qu'on détermine le type d'informations que con-
tiendra la base de données. On recueille les documents, les processus de
l’organisation pour cela.
Etape 2: Définition des champs / Liste des propriétés
Déterminez les catégories d'informations à stocker. Chacune d'elles est appelée
propriété/champ et correspond à une colonne de la table. Chaque donnée ne doit
être stockée qu’une seule fois !
Etape 3: Définition des tables
Dans la liste des propriétés, on regroupe les différentes propriétés dans des enti-
tés/tables. On définit une c (un ou plusieurs champs) pour chaque table.
Etape 4: Définition des relations
On détermine les liens/relations qui peuvent exister entre les données d'une table
et celles d'autres tables à l'aide des documents fournis. Au besoin, on ajoute des
champs aux tables ou crée de nouvelles tables pour clarifier les liens.
Etape 5: Mise au point de la structure
Le but de cette étape est d'analyser la structure de la base et d'éliminer les er-
reurs. Pour ce faire, on doit créer les tables, ajouter quelques enregistrements
"exemple" et vérifier que vous obtenez les résultats escomptés. Il suffit ensuite de
modifier en conséquence la structure de la base.
MCD : Modèle conceptuel
des données
MLD : Modèle logique des
données
MPD : Modèle Physique des
données
Les contraintes d'intégrité
Une modélisation correcte et cohérente est sans doute une condition nécessaire pour créer une BD fonctionnelle,
mais ne vaut pas grand-chose, lorsque le SGBD utilisé pour implémenter la base, ne garantit pas l'intégri de
celle-ci lors du travail journalier avec les données.
Exemples :
Le système doit empêcher un utilisateur à entrer une valeur double ou indéterminée (NULL) pour un champ
déclaré comme clé primaire.
Le système doit vérifier qu'une quantité livrée est toujours inférieure ou égale à une quantité commandée.
Le système doit empêcher la suppression d’une fiche client qui a des factures, au risque d’avoir des factures
orphelines !
Le système doit refuser la saisie d’un numéro client qui existe déjà.
Analyse
MCD
MLD
MPD
Gestion des systèmes d’information Guadeloupe 2016
Microsoft Access page 3 / 49 Travaux dirigés
LA MISE EN ŒUVRE DES CONCEPTS
A. INVENTORIER LES REGLES DE GESTION
Les aspects des règles de gestion pris en compte, au niveau conceptuel des données,
portent sur :
Les données manipulées par l’organisation
Certaines contraintes ou certains traitements relatifs aux données
Exemple "KaafKaaf"
La société "KaafKaaf" désire informa-
tiser son système de facturation. Les
factures devraient se présenter de la
façon suivante :
Créez un MCD, qui permet de modéli-
ser correctement le système d'infor-
mation nécessaire, sachant que :
Un client peut bien sûr recevoir
plusieurs factures, mais il est uni-
quement considéré comme tel à
partir du moment où il reçoit sa
première facture.
Une facture concerne un et un seul
client.
ELABORER LE DICTIONNAIRE DES DONNEES
Le dictionnaire des données recense et décrit l’ensemble des propriétés qui seront uti-
lisées par les outils suivants pour élaborer le schéma conceptuel.
Les propriétés sont recensées à partir des documents circulant dans l’organisation et
inventoriés à la suite de l’élaboration des diagrammes de flux.
Outil clé, le dictionnaire doit être le plus complet possible dans la description de cha-
cune des propriétés retenues. C’est pour cette raison qu’il est utile de rappeler certaines
règles de gestion et de compléter la finition de la propriété par des précisions sur son
domaine de valeurs, son format, son rôle dans le système d’information.
Présentation
Tableau sous la forme :
Nom de la propriété
Type de domaine de valeurs
Signification
Dangers
Les synonymes : propriétés de noms différents mais ayant la même signification
Les polysèmes : propriété ambiguë, pouvant avoir des significations multiples
Gestion des systèmes d’information Guadeloupe 2016
Microsoft Access page 4 / 49 Travaux dirigés
Dictionnaire des données
Nom de la propriété
Type de domaine de valeurs
Signification
RECHERCHER LES DEPENDANCES FONCTIONNELLES ENTRE PROPRIETES
Cet outil, baptisé « dépendance fonctionnelle », permet de lier les propriétés entre elles
au travers des valeurs qu’elles peuvent prendre. On retrouve ici la distinction faite précé-
demment entre propriétés et valeurs, entre contenant et contenu.
Notion de dépendance fonctionnelle (1FN)
Soit deux propriétés A et B, on dit que B est en dépendance fonctionnelle de A si et seulement si, pour une valeur
connue de A, il existe une et une seule valeur possible pour B.
A B
Notion de dépendance fonctionnelle élémentaire (2FN)
Soit trois propriétés A, B et C, on dit que C est en dépendance fonctionnelle élémentaire de A et B si et seulement
si C est en dépendance fonctionnelle de A et B et s’il n’existe pas : C en dépendance fonctionnelle de A unique-
ment ou C en dépendance fonctionnelle de B uniquement.
A,B C et A C et B C
Notion de dépendance fonctionnelle élémentaire et directe (3FN)
Soit trois propriétés A,B et C, on dit que C est en dépendance fonctionnelle élémentaire et directe de A si et seu-
lement si C est en dépendance fonctionnelle élémentaire de A et s’il n’existe pas C en dépendance fonctionnelle
élémentaire de B et B en dépendance fonctionnelle élémentaire de A.
A C et A B et B C
Gestion des systèmes d’information Guadeloupe 2016
Microsoft Access page 5 / 49 Travaux dirigés
Proposition de Schéma des Dépendances Fonctionnelles (SDF) :
La modélisation conceptuelle :
La modélisation des données selon la méthode MERISE repose sur un concept de représentation Entité-
Association dont les 6 concepts sont les suivants :
LA PROPRIETE
Appelée aussi information élémentaire, donnée élémentaire ou rubrique, la propriété désigne le plus petit
élément d’information manipulable.
Pour être correctement définie, une propriété doit toujours être décrite par un « nom de propriété », prendre
des valeurs dans un domaine de valeurs et avoir un sens dans le système d’information étudié.
L’ENTITE
Une entité est un type d’élément (objet, individu…) du monde réel défini par :
- une existence propre et une utilité pour l’organisation étudiée
- des occurrences multiples (c'est-à-dire au moins deux)
- des propriétés (au moins une), dont un identifiant
L’IDENTIFIANT
Parmi toutes les propriétés d’une entité, une ou plusieurs d’entre elles doivent jouer un rôle particulier, celui
de permettre de distinguer chaque occurrence de l’entité par rapport à toutes les autres. Cette propriétés ou
groupe de propriétés est appelée « identifiant ».
L’ASSOCIATION
Une association est un type d’élément du monde réel défini par :
- une absence d’existence intrinsèque.
- au moins une occurrence.
- une dimension (mesurée par le nombre d’entités rattachées).
- une utilité pour l’organisation étudiée.
LES CARDINALITES
Le concept de « cardinali» complète la description du système d’information et explicite les liens entre enti-
tés et associations.
Cette participation est mesurée au moyen d’un couple de valeurs appelées « cardinalité minimum » et « cardi-
nalité maximum » traduisant le nombre d’occurrences (minimum et maximum) d’une association auxquelles
participe une occurrence d’entité.
(0,1) : au plus un(e)
(1,1) : un(e) et un(e) seul(e)
(0,N) : zéro ou plusieurs
(1,N) : un(e) ou plusieurs
1 / 49 100%

Fonctionnalités des SGBD-R Comment construire et maintenir une

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !