SUBVENTIONS DE RECHERCHE BIOMÉDICALE
Guillermina Almazan, Ph. D., et Walter Mushynski, Ph. D.
Université McGill, Montréal
300 000 $
(Du 1er avril 2009 au 31 mars 2012)
Rôle des voies de signalisation MAPK p38 (protéine kinase activée par des agents
mitogènes) dans la myélinisation
La gaine de myéline, constituée de plusieurs couches, entoure et isole les fibres
nerveuses, favorisant ainsi la propagation de l’influx nerveux. Elle sert aussi à
préserver l’intégrité des fibres nerveuses pertinentes par l’activation de signaux qui
influent sur la structure et la fonction de ces fibres. En conséquence, la détérioration
de cette gaine entraîne des troubles neurologiques comme ceux qui sont associés à
la sclérose en plaques. Pour mieux comprendre le processus de myélinisation et les
interactions trophiques entre la myéline et les fibres nerveuses, il faut reconstituer la
succession des événements qui surviennent au cours de ce processus et identifier les
signaux moléculaires à l’origine de ces interactions. Nous avons découvert un certain
nombre de cibles moléculaires impliquées dans la myélinisation. Parmi elles,
mentionnons la famille des protéine-kinases p38 qui jouent peut-être un rôle
physiologique de premier plan dans la myélinisation, mais qui interviennent aussi
dans l’inflammation. La présente étude a pour but, d’une part, de mettre au jour les
mécanismes moléculaires par lesquels les p38 régulent la myélinisation et, d’autre
part, d’explorer leur fonction durant la myélinisation et la remyélinisation in vivo.
L’identification des substrats protéiniques spécifiques de la p38 s’avère essentielle,
étant donné que ces protéines constituent peut-être d’importantes cibles
thérapeutiques contre les maladies inflammatoires chroniques.
Jack Antel, M.D.
Université McGill, Montréal
219 900 $
(Du 1er avril 2010 au 31 mars 2012)
Favoriser la remyélinisation dans la sclérose en plaques
La sclérose en plaques (SP) se caractérise d’emblée par des poussées ponctuées de
rémissions partielles ou complètes (forme cyclique). On estime à 50 % la proportion
des patients non encore traités chez qui l’évolution cyclique se sera transformée en
évolution progressive. On considère maintenant que les rémissions font partie du
processus de remyélinisation. La phase progressive consécutive à la phase cyclique
peut être le signe d’une détérioration continue des tissus et d’une défaillance des
mécanismes de réparation qui s’étaient d’abord montrés efficaces. Des études sur
des animaux indiquent que la remyélinisation des fibres nerveuses du système