hotel paradiso - Espace Albert Camus

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HOTEL PARADISO Contact : Drôles de Dames - 38, rue Dunois - 75013 Paris
Louisa TEMAL , Christine HUET, Laurence FABRE, en collaboration avec Jean Pierre CREANCE
www.dddames.eu - [email protected]
Tél : 01.53.61.16.76
Une équipe interna<onale de professionnels du théâtre : comédiens, musiciens, danseurs, meEeurs en scène, facteurs de masque, éclairagistes, costumières, scénographes, et autres bonnes âmes, venant de 10 pays. Sur scène, ils combinent avec talent des disciplines telles que jeu d’acteur, mime, masque, danse, musique, clown, acroba9e, magie et improvisa9on, en une expérience scénique unique. Toutes les pièces sont le fruit d’un travail créa9f collec9f où les acteurs sont auteurs de leurs personnages et des situa9ons. Il n’y a pas de troupe permanente, à chaque spectacle, une nouvelle équipe se cons9tue. Les masques sont caractéris9ques de FAMILIE FLÖZ et un ou9l important du développement du matériel drama9que et du personnage. Le masque apporte non seulement une forme mais aussi un contenu, comme un texte en quelque sorte. L’évolu9on du masque, des répé99ons jusqu’à la symbiose acteur / masque, est déterminante sur le résultat final de la pièce. Créée en 1994, basée à Berlin depuis 2001, FAMILIE FLÖZ a été accueillie dans 30 pays et son travail récompensé par de nombreux prix interna9onaux. FAMILIE FLÖZ en France prochainement : Avignon, Théâtre du Chêne Noir, du 6 au 28 juillet 2013 Lyon, Théâtre Les Céles9ns, du 17 au 29 décembre 2013 Dernière représenta-ons du spectacle Paris, Théâtre Le Monfort, du 25 mars au 13 avril 2014 Drôles de Dames - www.dddames.eu - [email protected]
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Hotel Paradiso Humour noir pour un drôle de cauchemar dans les Alpes Il se passe des choses étranges à l’Hotel Paradiso, un respectable pe9t hôtel de famille désuet, au cœur des montagnes, qu’une vieille dame et ses enfants tentent de maintenir en ac9vité. Brille au-­‐dessus de l’entrée la promesse d’un quatre étoiles et d’une source minérale qui soulage les douleurs physiques et psychiques. Malgré cela, l’horizon s’obscurcit. Le fils rêve du grand amour tout en se disputant avec sa soeur la direc9on de l’hôtel, la femme de chambre vole les clients et le cuisinier ne débite pas que du cochon avec sa scie… Un premier corps apparaît, qui déclenche une avalanche d’événements compromefant l’avenir de l’hôtel. Il est vrai que les cadavres, ce n’est jamais bon pour les affaires. Au célèbre London Mime Fes-val, la pièce Hotel Paradiso s‘est vu recevoir vendredi des applaudissements de plusieurs minutes, devant la salle comble du Queen Elisabeth Hall. (Deutsche Presse Agentur) Dès le premier instant, leurs masques nous étonnent, tant ils nous font passer du bonheur, à la décep-on et à la confusion, et par toutes les nuances qu‘il peut y avoir entre ces états d‘âme, et cela rien qu‘avec leurs gestes. Rien à dire ! Juste applaudir ! Three weeks (UK) Sans parole mais si expressive, emplie d’émo-on et tout autant de joie, voilà une comédie magistrale. The Guardian (UK) Drôles de Dames - www.dddames.eu - [email protected]
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FAMILIE FLÖZ dans Hotel Paradiso Anna KISTEL Née à Berlin, elle a été formée à l Ecole du Théâtre visuel de Jérusalem et à l Ecole Interna9onale de Théâtre Jacques Lecoq à Paris. La produc9on « Hotel Paradiso » est sa première collabora9on avec FAMILIE FLÖZ. Sebas<an KAUTZ -­‐ Comédien, mefeur en scène, auteur et musicien Né à Berlin, il a été formé à l Académie de musique et d Art drama9que de Leipzig en Allemagne. Il a également joué dans la produc9on « Teatro Delusio ». Daniel MATHEUS -­‐ Comédien, interprète Né au Danemark, il a étudié le Théâtre Physique à la Folkwang Academy d Essen La produc9on « Hotel Paradiso » est sa première collabora9on avec FAMILIE FLÖZ. Nicolas WITTE -­‐ Comédien, acteur et créateur de masques Né à St. Gallen en Suisse, il a été formé à l Ecole Interna9onale de Théâtre Jacques Lecoq à Paris. Interprète et co-­‐auteur pour FAMILIE FLÖZ depuis 1999. Michael VOGEL : Il est mefeur en scène, comédien, scénographe et crée également des masques. Il a suivi des études d’art drama9que à Essen, à la Folkwang-­‐Hochschule – Université des arts. Il est co-­‐directeur ar9s9que et fondateur de FAMILIE FLÖZ. Hajo SCHÜLER : Il est comédien et facteur de masques. Il enseigne dans de nombreux ateliers et stages. Il a également suivi sa forma9on ar9s9que à Essen, à la Folkwang-­‐Hochschule. Hajo est à l’ini9a9ve de la compagnie en 1994 à la créa9on du premier spectacle Familie FLÖZ kommt über Tage. Il est co-­‐directeur ar9s9que et fondateur de FAMILIE FLÖZ. Drôles de Dames - 38, rue Dunois - 75013 Paris
Louisa TEMAL , Christine HUET, Laurence FABRE en collaboration avec Jean Pierre CREANCE
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Hotel Paradiso Une produc9on de FAMILIE FLÖZ, Theaterhaus Stufgart, Theater Duisburg Créateurs : Anna KISTEL, Sebas9an KAUTZ, Thomas RASCHER, Frederik ROHN, Hajo SCHÜLER, Michael VOGEL, Nicolas WITTE Interprètes : Anna KISTEL ou Marina RODRIGUEZ LLORENTE, Sebas9an KAUTZ, Daniel MATHEUS, Nicolas WITTE Mise en scène : Michael VOGEL A la créa<on : Masques : Hajo SCHÜLER, Thomas RASCHER Décor : Michael OTTOPAL Costumes : Eliseu R. WEIDE Musique : Dirk SCHRÖDER Lumières : Reinhard HUBERT Directeur de produc<on : Gianni BETTUCCI Crédits photos : Silke MEYER, Michael VOGEL, Frederik ROHN, Gabrielle ZUCCA Durée : 1h30 Créa9on en 2008 à l’AdmiralsPalast à Berlin Diffusion pour la France, la Suisse et la Belgique francophone : Drôles de Dames www.dddames.eu Drôles de Dames - www.dddames.eu - [email protected]
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Entre<en avec Michael VOGEL et Hajo SCHÜLER Les créa-ons de FAMILIE FLÖZ sont en-èrement sans de paroles mais ce sont les masques qui parlent. Comment de telles pièces voient-­‐elles le jour ? Michael Vogel : Au départ, c’est un pe9t groupe de gens qui décide de faire quelque chose ensemble, d’inventer, de créer quelque chose collec9vement. Chacun contribue non seulement avec ses différentes compétences et expériences mais également avec ses envies propres. Il y a aussi un sujet, une première image qui est donnée. Cela doit réveiller quelque chose en chacun, cela doit servir d’é9ncelle. Hajo Schüler : Pour INFINITA, par exemple, cefe première image, c’était l’ami9é entre trois hommes, depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse, et les capacités physiques, à l’extrême, des bébés et des personnes âgées. On a commencé par se retrouver dans des parcs, pour observer des enfants en train de jouer, et en même temps à rechercher des images sur la mort. Comment faire mourir un masque sur scène ? Et pourtant on commence toujours à travailler sans masque. Comment imaginer les répé--ons quand au début, il n’y a ni texte, ni scénario, ni même les masques ? Hajo Schüler : D’abord nous recherchons des trucs qui nous amusent. On joue beaucoup ensemble, on invente des jeux, on fait de la musique et des exercices physiques. On fabrique des décors simples avec du carton et de la récup, on se montre des photos, on se lit des textes, et nous échangeons des idées, des histoires. On aime bien se raconter les films ou des scènes de films qui nous ont fascinés. C’est comme cela que tout doucement une atmosphère commune se développe ; des pe9ts morceaux de musique et des mouvements de danse émergent. Simultanément, les premiers personnages prennent vie lors d’improvisa9ons. Le violoncelle, par exemple, dans Infinita, est venu à Benjamin en impro, au tout début, où il devait mourir, en tant que vieille dame qui jouait du violoncelle. Cefe scène n’est pas dans la pièce mais elle a été capitale pour notre imagina9on commune et de cefe scène est née la pièce finalement. Les premiers personnages inspirent les premiers masques que je fabrique pour la pièce. Et grâce à eux, de nouvelles histoires se développent. D’une certaine façon, les masques sont notre ou9l – ce sont eux qui nous racontent l’histoire et pas l’inverse. Michael Vogel : C’est excitant quand un nouveau masque est u9lisé pour la première fois en répé99on. Cela nous procure une immense joie et un soulagement quand il prend vie et qu’il nous touche. Alors on sait aussitôt que ce personnage va nous accompagner un bon moment. Si ça ne marche pas, le masque ne fera pas par9e de la pièce. Il est rangé dans une boîte pour peut-­‐être revenir à la vie dans quelques années. Hajo Schüler: Le masque définit une norme. Quelque chose qui n’est pas déjà sur le masque ne peut pas être créé par l’interprète. D’une certaine façon le masque met en place le cadre, la forme, pour l’interprète – ainsi que pour le spectateur. Pourquoi un acteur s’imposerait-­‐il cela – faire disparaître son visage et renoncer à la parole ? Michael Vogel : Pour moi, c’était fascinant, en tant que spectateur, de voir soudainement un objet inanimé prendre vie. Jusqu’à maintenant, surtout en mise en scène, c’est le plaisir d’un masque qui ne vit que dans mon esprit, me donnant la possibilité d’imaginer sa vie comme je l’entends. Hajo Schüler: Ne plus avoir de visage, c’est déclencheur d’une grande liberté. L’interprète peut s’alléger de sa propre iden9té et le masque va l’aider à se transformer. Il met son corps et son imagina9on au service du masque. Clairement, le masque est toujours meilleur que l’interprète. Il trouve ses origines chez les dieux, les idoles, et les fous. Pourquoi le masque ne nous éloigne pas de vous, mais au contraire nous rapproche ? Michael Vogel : Celui qui met un masque franchit ses propres limites. Quand il accepte le masque, il entre en territoire étranger. Dans cet espace-­‐là, se trouvent la liberté et la créa9vité. 
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