
Abus d’alcool
DESCRIPTION
La consommation excessive d'alcool peut occasionner une atteinte hépatique, des
troubles gastriques chroniques, ainsi que des troubles de malnutrition. L'abus
d'alcool est lié aux causes violentes de décès, telles que les suicides, homicides ou
les décès par accident. La dépendance physique à l'alcool entraîne des problèmes
psychologiques et sociaux, pouvant se solder entre autres par la perte d'emploi. Il
peut y avoir une atteinte physique et psychologique sans que le diagnostic
d'alcoolisme ait été posé.
INTERROGATOIRE DU CLIENT
Si vous apprenez que le client est un ancien buveur ou si vous soupçonnez que le
client a eu dans le passé un problème de consommation d'alcool, il faut lui faire
remplir le questionnaire relatif à l'usage d'alcool. Il faut veiller à y inscrire tous les
détails sur la consommation d'alcool passée et actuelle. Comme l'alcoolisme ou la
consommation excessive d'alcool est souvent chronique et récidivante, il faut
s'assurer d'indiquer sur le formulaire la quantité exacte d'alcool consommée, le
nombre d'années de consommation et les dates s'y rapportant, notamment les
récidives, ainsi que les noms des médecins traitants, dates de traitement et
hôpitaux et centres de désintoxication. Généralement, le client, ancien buveur qui
fait partie des AA, collaborera bien avec vous. Dans le cas de consommation
mondaine, précisez la quantité consommée car cette expression risque d'avoir une
signification bien différente pour le client. Une description complète du milieu
familial et social du client facilitera notre évaluation du risque. Il convient donc de
donner le plus de renseignements possibles sur la vie familiale, les activités, les
antécédents professionnels et les associations auxquelles le client appartient.
ÉVALUATION PAR LE TARIFICATEUR
Généralement, le tarificateur fait abstraction de la consommation modérée et
mondaine d'alcool sauf s'il constate que le client a été arrêté pour conduite en état
d'ivresse, l'usage de drogues ou des changements fréquents de travail. Si le client
est un ancien buveur ou si le tarificateur soupçonne une consommation excessive,
nous demanderons un profil sanguin ou un rapport du médecin traitant ou les
deux. Le profil sanguin nous permettra de déceler la présence d'une atteinte
hépatique. Le médecin traitant peut avoir des résultats d'autres analyses de sang et
nous aider à nous faire une idée plus précise du client. Dans certains cas, un
rapport d'enquête peut nous aider à nous faire une idée plus exacte du risque.
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