Expo Photos Inédites
«HIMALAYA, DEMEURE DES NEIGES»
26 tirages grand format de qualité professionnelle
sur support rigide avec collage Dibong et encapsulage. Exposition sur le thème de l’Himalaya
(Paysages de montagne, scènes de la vie quotidienne, portraits, etc…) du Népal, du Pakistan, et du Bhoutan.
MONTAGNE ET PARTAGE
Association humanitaire à but non lucratif
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Siège social : MONTAGNE ET PARTAGE -940, route du lac - 01250 MONTAGNAT (France)
E-mail : [email protected] -Site internet : http://www.montagne-et-partage.com
Exposition clé en main,
fournie avec grilles support clipsables entre elles.
Cartel avec commentaires pour chaque photo.
PHOTOGRAPHES : Gérard Clermidy, Serge Grandclément, Jean-François Bourgine,
Marc Dreyer et Xavier Logean.
Exposition disponiblesur demande auprès du Président.
PARTENAIRES DE L’EXPOSITION :
Les darchoks, ou drapeaux à prières flottent au vent sur tout le
territoire bouddhiste de l’Himalaya. Les prières et formules sacrées
imprimées sur le tissu sont emportées par le vent dans les cieux,
prolongeant les croyances bouddhistes terrestres.
L'Himalaya, en sanskrit «demeure des neiges», (hima «neige»
et alaya «maison, demeure»), ou chaîne de l'Himalaya, est un
ensemble de chaînes de montagnes s'étirant sur plus de
2400 km de long et large de 250 à 400 km, qui sépare le sous-
continent indien du plateau tibétain dans le sud de l'Asie. Il
débute à l'ouest au Nanga Parbat au Pakistan et se termine à
l'est au Namche Barwa au Tibet. Cet ensemble montagneux,
délimité à l'ouest par la vallée du fleuve Indus et à l'est par la
vallée du fleuve Brahmapoutre, couvre une aire d'environ
600000 km2.
L'Himalaya abrite les plus hautes montagnes du monde, soit les
14 sommets qui culminent à plus de 8000 mètres d'altitude,
dont le mont Everest, le plus haut de tous. Ces hauts sommets
ont donné lieu à de nombreuses expéditions d'alpinistes
renommés et ont tous été conquis.
La limite supérieure des forêts se situe à 3900 m et la limite
inférieuredes neiges éternelles vers 5000 m.
Dans de nombreuses habitations du Népal des montagnes, comme
ici dans le Langtang (Vallée de la Langtang Kola), la cuisine se fait
encore sur des fours traditionnels en argile, sans conduit
d’évacuation des fumées.La combustion est alimentée soit par du
bois collecté dans les montagnes (Problème grave de déforestation)
ou par des bouses de yacks séchées. L’air ambiant des cuisines est
pour le moins enfumé…
L
Ama Dablam, qui signifie reliquairede la mèreen dialecte sherpa est
un sommet népalais de la région du Khumbu Himal, très prisé des
alpinistes pour son esthétique, sa facilité d’accès par la haute route de
l’Everest, et par sa relative altitude (6856 m). L’arête sud-est (sur la
photo) est composée d’un parcoursmixte, néanmoins exigeant, fait de
rochers, neige et glace. La première ascension hivernale de lAma
Dablam (arête sud-est) a été réalisée le 13 mars 1961 par une expédition
internationale conduitepar lAnglais Michael Ward. LAma Dablam, visible
aussitôt sorti de Namche Bazar, la capitale du pays Sherpa, est bien
connu des nombreux trekkeursse rendant au camp de base de l’Everest
ou du Lhotse. C’est l’une des plus belles montagnes du Népal.
BANNIERES A PRIERES ou DARCHOKS (Bhoutan)
Photo Serge GRANDCLEMENT®
LAMA DABLAM (Népal)
Photo Gérard CLERMIDY®
FOURNEAU TRADITIONNEL NEPALAIS
Photo Serge GRANDCLEMENT®
VUE SUR LES SOMMETS ENNEIGES DE l’HIMALAYA
DEPUIS LE COL DU TRUMSING LA (3900m) Bhoutan
Photo Serge GRANDCLEMENT®
Le Manaslu (8163 m), dont le nom en népalais signifie
montagne de l’esprit, refuge de l’âme, est le 8ème sommet de
la planète. Situé entièrement au Népal dans le massif du
Gurkha Himal, leManaslu a été gravi pour la première fois le 9
mai 1956 par un alpiniste japonais, Toshio Imanishi,
accompagné du Sherpa Gyaltzen Norbu, après plusieurs
tentatives infructueuses d’expéditions japonaises entre 1950 et
1956. On dit volontiers que le Manaslu est la montagne des
japonais.
En 2000, l’alpiniste Français Christophe Lafaille a réalisé la
premièreascension en solitaireet sans oxygène de la face
nord.
Le Manaslu présente de nombreuses variantes d’ascension,
mais les risques d’avalanches et de tempêtes subites en font
une montagne imprévisible et dangereuse. Cinq de nos amis y
ont laissé leur vie le 23 septembre 2012.
CAMP DE BASE DU MANASLU (Népal)
PhotoXavier LOGEAN®
CAMP DE BASE DU SHISHAPANGMA (Tibet)
Photo Gérard CLERMIDY®
Le Shishapangma (8013 m) ou Goisaintthan en tibétain signifie
crête sur le pâturage, lieu des Saints. Il est le seul 8000
entièrement situé en territoire tibétain, dont il domine tout le
haut plateau, en étant fortement exposé aux brusques
dépressions venant du nord.
Le Shishapangma a été longtemps inaccessible aux alpinistes
occidentaux car les Chinois en interdisaient l’accès aux
étrangers. C’est pourquoi la première ascension n’eut lieu que
le 2 mai 1964 par une expédition chinoise dirigée par Hsu
Ching. La montagne ne devint accessible aux étrangers qu’à
partir de 1980.
Aujourd’hui, de très nombreuses voies ont été ouvertes sur ce
géant de glace, qui offre l’opportunité lors de son approche, de
découvrir toute l’immensité du plateau tibétain et ses traditions
bouddhistes multi séculaires.
En 2004, Jean-Christophe Lafaille réussit en solitaire le 11
décembre, la première ascension hivernale du sommet par une
nouvelle voie dans la face sud.
Emblème par excellence du territoire bouddhiste, ils
irradient de leurs couleurs multicolores les maisons, les
chörtens à l’entrée des villages, les monastères, les
passages de col, ou les nombreuses célébrations
religieuses dédiées au Bouddha. Au Népal, les drapeaux à
prières sont en général de deux sortes :
les loungta (lungta) ou «chevaux de vent» : guirlandes
de petits rectangles de tissu imprimés de différents
mantras ou de prières. Ils sont souvent de cinq
couleurs : bleu, blanc, rouge, vert et jaune (ou parfois
orange). Ils sont considérés comme des porte-
bonheur possédant la capacité d’écarter les
difficultés. Leur nom vient du cheval imprimé sur la
plupart d’entre eux, cheval représenté portant les
Trois Joyaux : le Bouddha, le Dharma (ses
enseignements) et la Sangha (la communauté
bouddhiste)
les darchok : longues bannières de tissu, accrochées à
des mâts de trois à cinq mètres de haut. Ces bannières
de couleurs variées présentent des textes sacrés.
Cettephotoattendrissante prise au détour d’un chemin le long
de la rivière Arun dans le massif du Makalu porte à la fois l’espoir
et les doutes de tout un peuple, parmi les plus pauvres du
monde.
Le Népal, qui compteenviron 29 millions d’habitants estpeuplé
de plus de 60 ethnies et castes différentes. La caste des Chhetri
(Kshatriya) constitue le groupe majoritaire au Népal, regroupant
17 % de la population. La caste des Bahun (Brahmanes) constitue
le second groupe majoritaire avec 12 % de la population
(recensement de 2011). Les Newar, considérés comme les
premiers habitants de la vallée de Katmandou comptent pour 5 %
de la population népalaise. Leur langue, lenewari, esttoujours
parlée dans la vallée de Katmandou. Les autres principaux
peuples du Népal sont les Tharu (7 %), les Sherpas, les Tamangs
(6 %), les Gurungs, les Kiranti et les Magar (7 %).
En territoire bouddhiste, l’entrée des villages est toujours
marqué par un monument à signification religieuse, appelé
chörten. Les chörtens représentent la forme tibétaine des
stupas bouddhistes.
Ils constituent, dans des tailles diverses, l’expression
architecturale la plus répandue du bouddhisme, et sont
destinés à recevoir des reliques du Bouddha Sakayamuni, et
plus généralement des textes sacrés.
Il convient de toujours les contourner par la gauche.
JEUNE MÈRE ET SON ENFANT AU MAKALU (Népal)
Photo Jean-François BOURGINE®
ENTREE DU VILLAGE BOUDDHISTE DE LIHI,
MASSIF DU MANASLU (Népal)
Photo Gérard CLERMIDY®
DRAPEAUX A PRIERES DANS LA VALLEE
DE LA RIVIERE ARUN AU MAKALU (Népal)
Photo Jean-François BOURGINE®
JEUNE MOINE A L’INTERIEUR DU DZONG
DE TRONGSA (Bhoutan)
Photo Serge GRANDCLEMENT®
JEUNES ENFANTS NEPALAIS DANS LE VILLAGE
DE TASHI GAON AU MAKALU (Népal)
Photo Jean-François BOURGINE®
Le bouddhisme tibétain est la forme de bouddhisme
qui s'estveloppée à partir du VIIe siècle au Tibet et
se pratique actuellement au Tibet, en Mongolie, dans
certaines républiques de Russie (Tuva, Bouriatie,
Kalmoukie), au Bhoutan, où il constitue la religion
d'État, et dans certains pays et régions de l'Himalaya,
dont le Népal septentrional, l'Inde (en particulier
l'Arunachal Pradesh, le Ladakh, l'Himachal Pradesh
avec Dharamsala et le district de Lahaul et Spiti), et le
Sikkim, ainsi que dans la Chine du Nord-est.
Ces deux petites filles, prises à la fois d’étonnement et
d’émerveillement à la vue de trekkeurs traversant leur
village sont représentatives de la gentillesse et de l’accueil
toujours chaleureux du peuple népalais.
Malheureusement la réalité du quotidien de ces enfants est
souvent plus triste lors que l’on sait qu’au Népal plus de 65%
des filles n’ont pas accès à l’éducation…
Cela peut aussi vous expliquer pourquoi MONTAGNE &
PARTAGE s’investit beaucoup en faveur des enfants
déshérités de ce beau pays.
L
’Everest(8848 m), appelé aussi Chomolungma en tibétain ou
Sagarmatha en népalais signifie la déesse-mère de la terre.
Georges Everest, fondateur et surintendant de l’Office
trigonométrique et géodésique de l’Inde, alors sous contrôle des
Anglais, eu l’honneur de donner son nom, en reconnaissance de
ses importants travaux cartographiques, à la plus haute montagne
de la terre, située à cheval sur la frontière sino-népalaise.
Ce n’estqu’en 1921, après la seconde guerremondiale, qu’une
véritable expédition d’alpinistes britanniques s’essaya sans
succès à gravir la montagne. Figurait déjà dans cette expédition
Georges Mallory, l’alpiniste dont le nom reste le plus intimement
associé à la tentativede conquêtede l’Everest, où il trouva la mort
le 8 juin 1924 à quelques encablures du sommet, accompagné
d’Irvine.
Après une tentative suisse en 1952 qui a flirté avec le sommet,
c’estfinalement le 29 mai 1953 que deux hommes, le néo-
zélandais Edmund Hillary et le Sherpa Tenzing Norgay, gagnent le
sommet par la voie népalaise de la combe ouestet du col sud.
Le Monastère de Rongbuk, au premier plan de la photo à 5100
mètres d’altitude, constitue lepoint de départ de l’ascension de
l’Everest par la face nord, côté tibétain.
L’EVEREST DEPUIS LE MONASTERE DE RONGBUK (Tibet)
Photo Gérard CLERMIDY®
L
’ENFANT ET SA TSAMPA (Népal)
Photo Gérard CLERMIDY®
LEK2 DEPUIS LE GLACIER DU BALTORO (Pakistan)
Photo Marc DREYER®
Aquelques encablures de la frontièretibétaine, dans
levillage de Samdo, à près de 3900 mètres d’altitude,
cepetit enfant népalais prend sa ration journalière de
tsampa. La tsampa estle nom tibétain de la farine
d’orge grillée.
C'est l'aliment traditionnel de base au Tibet, au même
titre que le riz en Chine ou le blé en Europe. Elle
occupe une placesignificative dans l’alimentation et
la culturetibétaine.
Traditionnellement, la tsampa, qui se présente sous
forme de farine, estdélayée avec les doigts dans un
bol avec un peu de thé chaud additionné de sel et de
beurre de yack. La pâte de céréale plus ou moins
ferme ainsi obtenue peut alors être agrémentée de
légumes, de fromage ou de viande pour constituer un
repas complet, mais elle est également souvent
consommée seule. Le thé peut être remplacé par tout
autreliquide comme de l’eau ou de la bière.
Le K2, deuxième sommet le plus haut du monde avec
8611 m, historiquement connu sous le nom de Mont
Godwin-Austen (du nom du chef de la première expédition
européenne qui l’explora en 1856), est situé dans le massif
du Karakoram sur la frontière sino-pakistanaise.
Le K2, surnommé montagne sauvage a la réputation de
montagne accidentogène, très difficile à gravir, à cause
des conditions météorologiques très changeantes, des
difficultés techniques et de la dénivellation importante
depuis le camp de base.
Les deux premiers hommes à atteindre le sommet le 31
juillet 1954 furent les Italiens Lino Lacedelli et Achille
Compagnoni.
Le Glacier du Baltoro, emprunté sur la photo par des
porteurs Balti, qui s’étend sur plus de 57 km, est l’un des
plus longs du monde.
PORTAGE DANS LE KHUMBU (Népal)
PhotoGérardCLERMIDY®
Les porteurssur les sentiers escarpés des montagnes
sont l’âme du Népal. Ils prennent le relai, dans des
conditions de travail difficiles, des transports en véhicule
àmoteur, dès que les routes s’arrêtent, ce qui est le cas
dans presque toutela partie montagneuse du Népal. Ils
sont souvent issus de l’ethnie sherpa. Le peuple sherpa
est un groupe ethnique originaire du Tibet. En tibétain,
shar signifie « Est » et pa est un suffixe qui signifie «
peuple»:d’où lemot Sharpa ou Sherpa, désignant
ceux qui viennent de l'Est. Il y a environ 500 ans, les
Sherpas ont quitté la province du Kham, située dans l'Est
du Tibet (bouddhiste), pour venir s'établir dans les
hautes vallées himalayennes du Népal, notamment au
pied de l’Everest, dans le Khumbu.
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