CAMP DE BASE DU SHISHAPANGMA (Tibet)
Photo Gérard CLERMIDY®
Le Shishapangma (8013 m) ou Goisaintthan en tibétain signifie
crête sur le pâturage, lieu des Saints. Il est le seul 8000
entièrement situé en territoire tibétain, dont il domine tout le
haut plateau, en étant fortement exposé aux brusques
dépressions venant du nord.
Le Shishapangma a été longtemps inaccessible aux alpinistes
occidentaux car les Chinois en interdisaient l’accès aux
étrangers. C’est pourquoi la première ascension n’eut lieu que
le 2 mai 1964 par une expédition chinoise dirigée par Hsu
Ching. La montagne ne devint accessible aux étrangers qu’à
partir de 1980.
Aujourd’hui, de très nombreuses voies ont été ouvertes sur ce
géant de glace, qui offre l’opportunité lors de son approche, de
découvrir toute l’immensité du plateau tibétain et ses traditions
bouddhistes multi séculaires.
En 2004, Jean-Christophe Lafaille réussit en solitaire le 11
décembre, la première ascension hivernale du sommet par une
nouvelle voie dans la face sud.
Emblème par excellence du territoire bouddhiste, ils
irradient de leurs couleurs multicolores les maisons, les
chörtens à l’entrée des villages, les monastères, les
passages de col, ou les nombreuses célébrations
religieuses dédiées au Bouddha. Au Népal, les drapeaux à
prières sont en général de deux sortes :
•
les loungta (lungta) ou «chevaux de vent» : guirlandes
de petits rectangles de tissu imprimés de différents
mantras ou de prières. Ils sont souvent de cinq
couleurs : bleu, blanc, rouge, vert et jaune (ou parfois
orange). Ils sont considérés comme des porte-
bonheur possédant la capacité d’écarter les
difficultés. Leur nom vient du cheval imprimé sur la
plupart d’entre eux, cheval représenté portant les
Trois Joyaux : le Bouddha, le Dharma (ses
enseignements) et la Sangha (la communauté
bouddhiste)
•
les darchok : longues bannières de tissu, accrochées à
des mâts de trois à cinq mètres de haut. Ces bannières
de couleurs variées présentent des textes sacrés.
Cettephotoattendrissante prise au détour d’un chemin le long
de la rivière Arun dans le massif du Makalu porte à la fois l’espoir
et les doutes de tout un peuple, parmi les plus pauvres du
monde.
Le Népal, qui compteenviron 29 millions d’habitants estpeuplé
de plus de 60 ethnies et castes différentes. La caste des Chhetri
(Kshatriya) constitue le groupe majoritaire au Népal, regroupant
17 % de la population. La caste des Bahun (Brahmanes) constitue
le second groupe majoritaire avec 12 % de la population
(recensement de 2011). Les Newar, considérés comme les
premiers habitants de la vallée de Katmandou comptent pour 5 %
de la population népalaise. Leur langue, lenewari, esttoujours
parlée dans la vallée de Katmandou. Les autres principaux
peuples du Népal sont les Tharu (7 %), les Sherpas, les Tamangs
(6 %), les Gurungs, les Kiranti et les Magar (7 %).
En territoire bouddhiste, l’entrée des villages est toujours
marqué par un monument à signification religieuse, appelé
chörten. Les chörtens représentent la forme tibétaine des
stupas bouddhistes.
Ils constituent, dans des tailles diverses, l’expression
architecturale la plus répandue du bouddhisme, et sont
destinés à recevoir des reliques du Bouddha Sakayamuni, et
plus généralement des textes sacrés.
Il convient de toujours les contourner par la gauche.
JEUNE MÈRE ET SON ENFANT AU MAKALU (Népal)
Photo Jean-François BOURGINE®
ENTREE DU VILLAGE BOUDDHISTE DE LIHI,
MASSIF DU MANASLU (Népal)
Photo Gérard CLERMIDY®
DRAPEAUX A PRIERES DANS LA VALLEE
DE LA RIVIERE ARUN AU MAKALU (Népal)
Photo Jean-François BOURGINE®