dp semaine des gestes qui sauvent - fedecardio

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SOMMAIRE
ÉDITO
P. 4
1 SEMAINE DE SENSIBILISATION
P. 5
1 SEMAINE POUR FÉDÉRER LES ACTEURS DE LA CHAÎNE DU SECOURS
P. 9
TÉMOIGNAGES
P. 10
LES TEMPS FORTS DE LA SEMAINE DES GESTES QUI SAUVENT
P. 11
LA VILLE S’ENGAGE POUR LA SANTÉ DES LYONNAIS
P. 14
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ÉDITO
Sauver une vie est sans doute le geste qui honore le plus notre condition d’humain. Sauver
une vie c’est l’expression même de la solidarité, de notre citoyenneté.
Et la solidarité c’est ce que la Ville de Lyon encourage en proposant une semaine d’initiation
aux gestes qui sauvent. Une solidarité agissante, pratique, concrète.
En apprenant quelques gestes à faire dans les toutes premières minutes, les Lyonnaises et
les Lyonnais seront outillés pour intervenir et sauver quelqu’un en danger, qu’il s’agisse d’un
arrêt cardiaque, d’une noyade, d’un accident domestique, ou d’un attentat. Ils pourront aussi
décider d’approfondir leur formation auprès des associations de secourisme partenaires de
cette semaine.
Notre ville équipe depuis 15 ans de défibrillateurs ses musées, gymnases, stades, équipages
de police, mairies d’arrondissements afin qu’ils soient mis à la disposition des agents
municipaux mais aussi du public. En effet, La législation française autorise toute personne,
même non médecin, à utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE) pour une victime d'un
arrêt cardiaque, lui permettant de sauver une vie même avant l'arrivée des secours.
D’où l’idée de cette semaine que nous co-organisons avec la Fédération Française de
Cardiologie. Elle s’adresse à tous les publics à partir de 10 ans.
Alors inscrivez-vous aux initiations, car « qui ne sauve pas n’est pas Lyonnaise », « qui ne
sauve pas n’est pas Lyonnais » !
Céline FAURIE-GAUTHIER, Conseillère municipale
déléguée aux hôpitaux, à la prévention et à la santé.
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1 SEMAINE DE SENSIBILISATION
Un geste peut sauver une vie
40 000 personnes sont touchées chaque année en France par un arrêt cardiaque,
majoritairement à domicile (40%) et sur la voie publique (16%). Le taux de survie n’est que de
6%, car bien souvent les témoins présents sur les lieux n’interviennent pas ou mal en attendant
les secours. Il faut donc apprendre à donner l’alerte, à débuter rapidement un massage
cardiaque et à savoir utiliser un défibrillateur. Bien coordonner ces 3 gestes élève le taux de
survie à 20%.
ÊTRE UN MAILLON DE LA CHAÎNE DES SECOURS
Le témoin d’un arrêt cardiaque peut et doit ainsi être le premier maillon efficace de la
chaîne des secours. Pour sensibiliser le plus grand nombre, la Ville de Lyon a mis en place la
semaine des gestes qui sauvent du 15 au 20 mai 2017. Une semaine citoyenne pour former
les Lyonnais aux premiers secours, à l’utilisation d’un défibrillateur, et pour expliquer
l’organisation de la chaîne du secours grâce à des animations, des ateliers de formation, des
conférences-débats etc.
L’organisation de cette semaine s’inscrit dans la continuité des
actions déjà initiées par la Ville depuis plusieurs années. En effet, dès
2003, Lyon fait le choix de déployer les défibrillateurs dans les lieux
publics, notamment suite au décès du footballeur international MarcVivien Foé, au stade de Gerland d’un arrêt cardiaque. Les premiers
appareils ont été mis en place dans les piscines en 2006 puis dans les
gymnases, les stades, les mairies et les salles de spectacle de la Ville. Aujourd’hui 110
défibrillateurs automatiques sont installés sur le territoire de la Ville de Lyon. Ces
implantations complètent le maillage réalisé par des opérateurs privés (SNCF, commerces…).
La Ville souhaite aujourd’hui renforcer le système à travers une large sensibilisation aux gestes
qui sauvent, car au-delà de rendre les défibrillateurs accessibles, il est rapidement apparu
nécessaire de former le plus grand nombre à leur utilisation. C’est ainsi que Lyon a noué un
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partenariat avec la Fédération Française de Cardiologie, avec un crédo : sauver une vie c’est
possible pour chacun d’entre nous, à condition d’être sensibilisé et formé aux premiers gestes
de secours.
L’objectif principal de cette semaine des gestes qui sauvent est
donc de mettre en lumière l’importance de l’action du témoin
d’un malaise cardiaque. Ce premier maillon est indispensable
car il permet de gagner des minutes précieuses et de déclencher
la chaîne des secours. La semaine permet également de faciliter
l’accès à une première sensibilisation aux gestes qui sauvent
et à l’utilisation d’un défibrillateur. Cela rentre dans les
objectifs de la Ville de Lyon, ville solidaire et durable.
Les retours d’expérience des récents attentats survenus en France ont malheureusement
démontré que ces premiers gestes ne peuvent être entrepris que par les témoins du drame.
Que ce soit une plaie par balle, un traumatisme important ou un malaise sur la voie publique
et bien que la chaine des secours soit de grande qualité en France, c’est le témoin qui peut agir
immédiatement.
C'est pourquoi, lors des initiations, les formateurs
présents pourront répondre sur l'ensemble des gestes
qui sauvent. Le 20 mai, place Bellecour, la Rue des
secours proposera des initiations à plusieurs types de
gestes
comme
la
compression
lors
d'une
hémorragie ou l'utilisation d'un garrot, les bons
gestes en cas d’Étouffement, les bons réflexes
devant un malaise, ou que faire en cas de noyade. Ces gestes simples à la portée de tous
permettent de sauver une vie et d'attendre les secours dans de bonnes conditions. Ils facilitent
ensuite la prise en charge et la bonne conduite des soins spécialisés. Que ce soit pour un
inconnu ou pour un proche, nous devons nous préparer à agir.
Offrir la possibilité de se former, faire prendre conscience de cette nécessité et démontrer
que c’est à la portée de tous, y compris d’enfants, c’est là tout l’enjeu de la semaine des
gestes qui sauvent.
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UNE ORGANISATION CONJOINTE AVEC LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE CARDIOLOGIE
« Se former aux gestes qui sauvent est un acte citoyen », voilà
pourquoi la Fédération Française de Cardiologie qui lutte
depuis plus de 50 ans contre les maladies cardiovasculaires a
choisi de s’engager auprès de la Ville de Lyon pour organiser la semaine des gestes qui sauvent.
En plus de ses missions de prévention, de financement de la recherche, et d’accompagnement
des cardiaques, la FFC a aussi pour vocation d’apprendre au plus grand nombre les gestes qui
sauvent. En effet aujourd’hui, chacun d’entre nous peut être confronté à n’importe quel
moment et n’importe où à un arrêt cardiaque. Trop peu de citoyens savent que l’arrêt cardiaque
n’est pas forcément fatal et que le cœur peut repartir s’il est pris en charge à temps. Si un
témoin appelle les secours et effectue un massage cardiaque en attendant leur arrivée,
une vie peut être sauvée.
« Il suffit de quelques heures pour se former
et apprendre à utiliser un défibrillateur ou à
effectuer un massage cardiaque. Depuis mai
2007, toute personne a le droit d’utiliser un
défibrillateur automatisé externe. C’est un
grand progrès mais ce n’est pas suffisant »,
explique le Professeur Jacques Beaune,
Président d’honneur de la
Fédération
Française de Cardiologie. « Il faut multiplier la présence de ces appareils simples et extrêmement
efficaces dans les lieux publics, les commerces ou les entreprises. Nous sommes tous concernés,
nous pouvons tous sauver une vie ! », poursuit-il.
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7 FOIS SUR 10 les arrêts cardiaques interviennent
devant témoins, MOINS DE 40 % d’entre eux font les
gestes de premiers secours
Chaque année 40 000
personnes meurent
prématurément en France
d’arrêt cardiaque
16 % des arrêts ont lieu sur la voie
publique ou dans un lieu public
1 MINUTE gagnée = 10 % DE CHANCE DE SURVIE en plus
L’ARRÊT CARDIAQUE OU CARDIO-RESPIRATOIRE EST DÛ A DES TROUBLES
DU RYTHME CARDIAQUE. IL EST MORTEL EN QUELQUES MINUTES EN
L’ABSENCE DE PRISE EN CHARGE.
UNE INTERVENTION RAPIDE PEUT FAIRE REPARTIR LE CŒUR
ET ÉVITER DE LOURDES SEQUELLES.
95 % des arrêts cardiaques sont
FATALS sans prise en charge
immédiate
Un défibrillateur est UTILISÉ
dans 4% des cas
4 VICTIMES SUR 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont BÉNÉFICIÉ
BÉNÉFICIÉ DE GESTES SIMPLES
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1 SEMAINE POUR FÉDÉRER LES ACTEURS DE LA CHAÎNE DES
SECOURS
LA CHAÎNE DES SECOURS est composé de
plusieurs maillons et les trois premiers sont
tenus, réalisés par les témoins. Les secours
organisés n’arrivent que dans un deuxième
temps :
1. Appeler, cela signifie reconnaître l'arrêt cardiaque. La personne s'effondre, ne répond
plus et ne respire plus. Elle est en arrêt cardiaque. Il faut appeler le 15 ou le 18.
2. Masser, cela signifie remplacer le cœur en appuyant sur la poitrine dénudée (100 fois
par minute).
3. Défibriller : le défibrillateur ne sert à rien sans les deux premiers maillons. Pendant
qu'on masse, un témoin, une aide doit récupérer le défibrillateur et l'installer. Le temps
d'interruption du massage doit être le plus court possible. L'appareil détecte le rythme
cardiaque
et
suivant
la
situation
déclenche
ou
pas
un
choc
électrique.
Cette défibrillation précoce permet aussi d'améliorer la survie.
4. Mise en place de la réanimation médicalisée, spécialisée
Le quatrième maillon de la chaîne de survie est la réanimation médicalisée, spécialisée,
avec des gestes de réanimation lourde : intubation pour oxygéner, adrénaline pour faire
repartir le cœur, anti arythmique pour lutter contre la fibrillation etc. C'est le rôle du
Samu, des SMUR.
LA PRISE EN CHARGE HOSPITALIÈRE
Une fois ces quatre maillons respectés, l'ensemble de la chaîne hospitalière peut intervenir :
hélicoptère, réanimation, cardiologues ou chirurgiens cardiaques... Mais si les deux premiers
maillons de la chaîne sont cassés, c'est la chaîne entière qui est rompue. Et l’acte des chirurgiens
cardiaques devient inopérant.
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TÉMOIGNAGES
« Un samedi matin, j’étais au bord du bassin avec une collègue. Un habitué qu’on connaissait
depuis longtemps est venu se baigner. Il était en train de nager, me dit bonjour et nous
échangeons quelques mots comme à l’habitude. Le temps d’aller chercher une planche et de
revenir, je le vois couché au fond du bassin… Il s’était passé 15 secondes, grand maximum ! Je
déclenche l’alerte, j’appelle ma collègue, je plonge, et nous le hissons hors de l’eau. Nous
l’avons ensuite allongé, ma collègue a commencé à pratiquer un massage cardiaque et à lui
faire du bouche-à-bouche. Je suis allé chercher le matériel, j’ai appelé les pompiers, et
quand je suis revenu nous avons placé le défibrillateur semi-automatique et nous avons
choqué ! Son corps s’est figé… Et à ce moment-là nous avons entendu la respiration
repartir, même s’il restait inconscient. Incroyablement impressionnant !
Les pompiers sont arrivés très rapidement et ont pris le relais, puis l’ont amené à l’hôpital ».
« Nous avons su par la suite qu’il avait fait un infarctus, sans séquelle aucune, puisqu’il vient
encore nager régulièrement. Il nous est très reconnaissant de lui avoir sauvé la vie… mais nous
n’avons fait que notre travail ! ». Pierrick Jarjat, maître-nageur sauveteur à la Ville de Lyon
« J’ai fait un arrêt cardiaque à 52 ans. Je voyageais beaucoup, j’avais un rythme de vie effréné,
mais j’étais en très bonne santé. Un dimanche au moment d’aller me coucher, j’ai senti une
douleur subite qui d’un coup m’empêchait de parler, de bouger et de respirer. Ma femme a
appelé le Samu, j’ai eu quelques secondes pour lui dire « c’est fini, je m’en vais ». En arrivant
sur les lieux, le médecin a tout de suite compris de quoi il s’agissait et a appelé une équipe de
réanimation. Je dois la vie à une infirmière qui a tout de suite eu les bons réflexes et qui
dès son arrivée a entrepris de me réanimer avec un défibrillateur. J’ai repris conscience
dans l’ambulance qui m’amenait à l’hôpital. Cet accident a été un véritable déclic, une prise de
conscience. J’ai vendu les 3 entreprises que je possédais, et j’ai pris ma retraite. Aujourd’hui je
profite de la vie et surtout j’aide les autres. On m’a sauvé alors je me dis : pourquoi ne pas
sauver les autres… J’ai fait plusieurs voyages humanitaires, par exemple en Birmanie pour y
aider des pêcheurs qui avaient perdu leur travail à cause d’un tsunami. J’ai une meilleure
hygiène de vie, je fais du sport et je donne aussi du temps pour sensibiliser le plus grand
nombre au gestes qui sauvent ». Guy Lecoq, 74 ans
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LES TEMPS FORTS DE LA SEMAINE DES GESTES QUI SAUVENT
Du 16 au 20 mai, la Ville de Lyon organise plusieurs manifestations à destination du grand
public pour former le plus grand nombre aux gestes qui sauvent :
► Mercredi 17 mai : UNE JOURNEE DE SENSIBILISATION AU CENTRE COMMERCIAL DE LA
PART DIEU
De 11h à 18h, initiations aux gestes qui sauvent.
Au programme, 7 séances de 45 minutes ouvertes dès l’âge de 10 ans sont proposées seront
proposées par la Fédération Française de Cardiologie et animées par le Comité d’Animation
Sociale et Culturelle des Sapeurs-Pompiers (CASC). La jauge est de 50 personnes par séance.
Inscriptions obligatoires sur : www.lyon.fr
► Vendredi 19 mai : ACTIONS DE SENSIBILISATION POUR LES 10-12 ANS EN PERISCOLAIRE
10 accueils périscolaires de la Ville de Lyon s’impliquent pour former 360 élèves de CM1 et
CM2.
Cette sensibilisation pour les 9/11 ans se fera en partenariat des
associations de secourisme lyonnaises et la Fédération Française de
Cardiologie dans plusieurs accueils de loisirs répartis sur les 9
arrondissements. La mise en place de ce dispositif permet de mener une
première sensibilisation des enfants aux premiers gestes qui sauvent.
► Samedi 20 mai : LES CASERNES OUVERTES ET UNE RUE DES SECOURS INSTALLÉE PLACE
BELLECOUR
→ De 8h45 à 16h, session de formation aux gestes qui sauvent dans 4 casernes
En 2 heures, les sapeurs-pompiers du SDMIS formeront le public aux différents gestes de
secours.
•
Caserne Lyon Corneille, 3ème arrondissement
•
Caserne Lyon Confluence, 2ème arrondissement
•
Caserne Lyon Rochat, 7ème arrondissement
•
Caserne Lyon Gerland, 7ème arrondissement
Sessions ouvertes dès l’âge de 10 ans, gratuites sur inscriptions : www.lyon.fr
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→ De 10h à 18h, place Bellecour, « La rue des premiers secours » pour sauver une vie
De 10h à 16h : initiations aux gestes qui sauvent, proposées par la FFC et animées par le CASC.
Séances de 45 minutes, ouvertes dès l’âge de 10 ans. Pour réserver : www.lyon.fr
A 17h, une démonstration dynamique de prise en charge d’un blessé par balle sera réalisée et
commenté par le service de santé des armées.
Tout au long de la journée, un
parcours pédagogique et ludique
permettra
de
comprendre
la
chaîne des secours, de s’initier à
des gestes de secourisme, de se
mettre en situation et d’échanger
avec
les
associations
et
les
partenaires présents. Le public
pourra
également
visiter
des
véhicules d’intervention du SAMU, du SDMIS et du régiment médical.
La Ville organise également des actions à destination des agents de la Ville de Lyon et des
professionnels du secours :
► Mardi 16 mai : JOURNÉE D’INITIATION DÉDIÉE AUX AGENTS MUNICIPAUX
La Ville de Lyon souhaite démarrer cette semaine par une action proposant aux agents d’être
sensibilisés à l’utilisation des défibrillateurs, et plus largement aux gestes qui sauvent à l’Hôtel
de Ville.
► Jeudi 18 mai : COLLOQUE POUR LES PROFESSIONNELS A L’HÔTEL DE VILLE
Sous la présidence de Céline Faurie-Gauthier, Conseillère municipale déléguée aux hôpitaux,
prévention santé, professionnels et bénévoles sont invités à partager des points d’actualité sur
les premiers secours.
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LES JOURNÉES NATIONALES DE PRÉVENTION DE LA NOYADE
Le samedi 20 mai correspond aussi aux journées nationales de prévention de la noyade,
auxquelles la Ville de Lyon s’associe.
A partir de 14h, une initiation aux gestes sera proposée au Centre Nautique Tony Bertrand.
Des démonstrations de sauvetage aquatique seront aussi organisées sur le Rhône, commentée
depuis la terrasse du CNTB. Une exposition animée sur la prévention des noyades et le
sauvetage-secourisme sera aussi visible sur le site.
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LA VILLE S’ENGAGE POUR LA SANTÉ DES LYONNAIS
La Ville de Lyon est adhérente au Réseau Français des Villes-Santé
de l’OMS, créé en 1990. Les Villes-Santé en France font partie d’un
programme européen des Villes-Santé mis en place par le bureau
Européen de l’OMS à Copenhague. Le réseau permet de favoriser les
échanges entre les villes membres, et de les inciter à engager des
actions concrètes en faveur de la santé.
Lyon a également reçu le label Ma commune a du cœur,
qui valorise les bonnes pratiques locales en matière de
prévention des accidents cardiaques. Le Label met en avant
les collectivités les plus engagées en matière de formation
de la population, d’installation de défibrillateurs cardiaques, leur localisation, leur accessibilité,
l’information des habitants, la communication autour des bons réflexes. C’est un comité
d’experts qui choisit de distinguer une commune, avec 1, 2 ou 3 cœurs. La Ville de Lyon
e possède actuellement 2 et devrait obtenir un 3ème cœur grâce à l’organisation de la
semaine des gestes qui sauvent.
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