CHARLEROI
Les élèves sont prêts à sauver des vies
19.04.2017 - Sebastien GILLES - L'Avenir
Chaque élève a pu passer à la pratique des «gestes qui sauvent». Ils maîtrisent plutôt bien le sujet.-EdA -
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La semaine du rythme cardiaque a été lancée, hier matin, à l’athénée Vauban. Avant de s’adresser au
grand public à la fin mai.
Les statistiques sont sans appel: la mort subite par arrêt cardiaque cause, chaque année en Belgique,
plus de décès que le sida, le cancer du sein et le cancer du poumon réunis. «C’est pourquoi la
sensibilisation du grand public est nécessaire, entame le docteur Ivan Blankoff, cardiologue au CHU
Marie Curie, notamment pour acquérir les bons réflexes et les fameux gestes qui sauvent».
Hier matin, à l’athénée Vauban, la salle des fêtes était comble: les élèves du secondaire supérieur y
étaient conviés, en plusieurs sessions, à découvrir la théorie de la réanimation cardio-pulmonaire
avant de passer aux exercices pratiques. Le cardiologue constate: «Il n’y a rien de structuré en
Belgique pour s’assurer que chaque génération ait accès à ces connaissances». C’est pourquoi la
BeHRA, Belgian Heart Rhythm Association, organise sa «semaine du rythme cardiaque», à destination
du grand public, du 29 mai au 2 juin prochains.
Hier, pour lancer cette opération, qui va d’abord sillonner les établissements secondaires des dix
provinces du Royaume, ce sont donc les élèves carolos qui ont véritablement mis la main à la pâte,
grâce au «mini-pop». Cet outil développé par l’ASBL «Les amis du SAMU» avec le soutien de la
Loterie Nationale, permet, à peu de frais, avec un dépliant en carton fort et un parallélépipède en
mousse, de simuler le thorax et le sternum. «Ça permet aussi aux participants d’intégrer plus
facilement le rythme des massages cardiaques et la force de pression à apposer, le jour où ils se
trouveraient en situation réelle», explique le docteur Maxime Van Cutsem, actif aux Soins Intensifs
du CHU Marie Curie.
Attentifs lors de la théorie, efficaces pendant les exercices pratiques, les jeunes de Vauban n’ont pu
cacher la réalité; Chiara, élève en section artistique, avouait: «On commence à bien connaître les
gestes qui sauvent, on les avait déjà vus avec notre prof de gym.»
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