Les temps forts de la Révolution (1789-1804)
Quels sont les évènements majeurs et quels sont les acteurs qui provoquent la fin de l’Ancien
Régime ?
Chronologie : p. 69
I- 1789-1791 : l’affirmation de la souveraineté du peuple
1) La révolution de 1789 et la fin de l’absolutisme
- La réunion des Etats, le 5 mai 1789, est un
échec. Le roi refuse de mener des réformes.
Les députés du tiers état se proclament
assemblée nationale le 17 juin.
- P. 70 doc 1. Le 20 juin 1789, ils jurent de ne
pas se séparer avant d’avoir donné une
Constitution à la France. C’est le Serment du
Jeu de Paume.Ils forment avec les députés
des autres ordres l’Assemblée nationale
constituante.
- P.70 doc 2. Le 14 juillet, en prenant la prison de la Bastille, le peuple apporte son soutien à
l’Assemblée nationale constituante.
2) Des droits nouveaux
- P. 74 doc 1. La révolte se propage dans les campagnes contre les seigneurs. Face à cette
Grande Peur et aux désordres qu’elle entraîne, l’Assemblée décide l’abolition des privilèges
et des droits seigneuriaux dans la nuit du 4 au 5 août 1789 (p. 75 doc 2). Cela marque la fin
de la société d’ordres ; l’égalité entre les citoyens est proclamée.
- P. 75 doc 3 et p. 71 doc 3. Le 26 août 1789, l’Assemblée adopte la Déclaration des droits et
du citoyen, qui proclame les principes de souveraineté nationale, de liberté et d’égalité
devant la loi. Les sujets sont transformés en hommes libres.
3) L’avènement de la monarchie constitutionnelle
- P. 75 doc 4 : Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération célèbre l’union de la nation et du roi.
Louis XVI prête serment de fidélité à la Constitution et à la loi. Les délégués des Gardes
nationales de tout le pays viennent à Paris pour célébrer le nouveau régime.
- P. 77 doc 3. En 1791, la première Constitution française instaure la séparation des pouvoirs.
Louis XVI ne détient plus que le pouvoir exécutif et un droit de veto. L’Assemblée dispose du
pouvoir législatif (elle est élue au suffrage censitaire).
- Le roi n’accepte pas le nouveau régime et s’enfuit. Il est arrêté à Varennes en juin 1791. Sa
fuite est pour le peuple une trahison.