Passerelle 3ème année
I- LES SACREMENTS
1. La notion de sacrement
Un sacre ment est un acte de Jésus-Christ actuellement vivant parce que
ressuscité. Autrement dit, un sacrement un signe visible de la présence
invisible du Christ parmi nous ou, un signe efficace, porteur de grâce,
institué par le Christ et confié à l’Eglise par lequel la vie divine nous est
donnée.
Parmi les sept sacrements, certains sont réitérables, c’est-à-dire qu’on
peut les recevoir plusieurs fois. D’autres par contre sont non réitérables
c’est-à-dire qu’ils se reçoivent une seule fois. Les sacrements réitérables
sont : l’Eucharistie, la pénitence, l’onction des malades et le mariage
(quand les liens n’existent plus). Les sacrements non réitérables sont : le
baptême, la confirmation et l’ordre.
Il existe sept ‘0è) sacrements regroupés en trois grands groupes.
2. Les groupes de sacrements
Les sept sacrements sont regroupés en trois grands groupes qui sont :
2.1- Les sacrements d’initiation
On les appelle sacrements d’initiation parce qu’ils introduisent dans la vie
chrétienne. Il y a trois sacrements dits d’initiation. Ce sont :
- Le baptême qui permet à celui qui le reçoit de devenir chrétien,
c’est-à-dire incorporé au Christ.
- L’Eucharistie qui est la commémoration du sacrifice du Christ à la
croix.
- La confirmation encore appelée sacrement de la maturité chrétienne
parce qu’elle achève l’initiation. Après la confirmation, le chrétien
est apte à aller en mission au nom de l’Eglise et pour l’Eglise.
2.2- Les sacrements de service
Par ces sacrements, les fidèles se rendent mutuellement service ou, l’on
rend service à la communauté toute entière. Ces sacrements sont au
nombre de deux :
- Le mariage qui est une union entre un homme et une femme. Par ce
sacrement, les époux se rendent mutuellement service.
- L’ordre : par ce sacrement, impétrant choisit de « se marier » au
Christ. Ce sacrement comprend trois degrés : le diaconat
(l’ordination d’un diacre), le presbytérat ou l’ordination d’un prêtre
et l’épiscopat ou l’ordination d’un évêque.
2.3- Les sacrements de guérison
Ce sont des sacrements qui font du bien au corps ou à l’âme du chrétien.
Ces sacrements apportent un bien-être physique, moral ou spirituel à celui
qui le reçoit. Ils sont au nombre de deux (02) :
- le sacrement de pénitence encore appelé confession qui décharge le
chrétien de ses péchés lorsqu’il est bien accompli,
- L’onction des malades réservée à apporter un mieux être spirituel
aux malades.
3. Les ministres des sacrements
On appelle ministre d’un sacrement celui qui est habilité à administrer ce
sacrement. Il y a deux catégories : les ministres ordinaires et les ministres
extraordinaires.
Les ministres ordinaires sont ceux qui naturellement administrent les
sacrements. Les ministres extraordinaires sont ceux qui,
exceptionnellement peuvent administrer des sacrements. (voir tableau
récapitulatif)
4. Les matières des sacrements
On appelle matière, l’élément qui sert à administrer le sacrement. Pour
chaque élément, il y a une matière spécifique utilisée. Voir tableau.
5. Les effets des sacrements
Les sacrements comme nous l’avons dit dans la définition, sont porteurs
de grâce. Ainsi, chaque sacrement a une grâce particulière que nous
appelons effet.
Le baptême est un sacrement qui efface les péchés et de nous enfants de
Dieu et de l’Eglise. Il fait participer à la vie divine trinitaire par la grâce
sanctifiante, par la grâce de la justification qui incorpore au Christ et à son
Eglise. Il donne part au sacerdoce du Christ et il constitue le fondement de
la communion avec tous les chrétiens. Il dispense les vertus théologales et
les dons de l’Esprit Saint. La baptisé appartient pour toujours au Christ : il
est marqué du sceau indélébile du Christ.
La confirmation est d’abord confirmation du don de Dieu. C’est ensuite
la reconnaissance de l’appartenance au peuple de Dieu car, le confirmé
devient témoin de la communauté. L’effet de la confirmation est l’effusion
particulière de l’Esprit Saint comme à la Pentecôte. Cette effusion imprime
dans l’âme un caractère indélébile et elle augmente la grâce baptismale.
Elle enracine plus profondément la filiation divine. Elle unit plus
fermement au Christ et à son Eglise. Elle renforce dans l’âme les dons de
l’Esprit Saint et elle confère une force particulière pour témoigner de la foi
chrétienne.
L’Eucharistie rend le Christ réellement présent dans la communauté qui
se réunit pour célébrer Dieu ; dans la personne du ministre qui préside la
célébration en son nom ; dans la parole de l’Ecriture qui est proclamée ;
sous les espèces eucharistiques elles-mêmes ; dans le pauvre auquel il
s’identifie. Pour bénéficier totalement de ces grâces, il faut participer
fréquemment, dignement et charitablement à l’eucharistie.
L’Eucharistie apparaît comme le sommet de tous les sacrements car elle
porte à sa perfection la communion avec Dieu le Père, grâce à
l’identification au Fils unique par l’action du Saint Esprit. Avec une foi
pénétrante, l’un des grands auteurs de la tradition byzantine exprimait
cette vérité à propos de l’Eucharistie : « Ainsi ce mystère est parfait, à la
différence de tout autre rite, et il conduit à la cime même des biens,
puisque se trouve aussi la fin suprême de tout effort humain. Car c’est
Dieu lui-même que nous rencontrons en lui, et Dieu s’unit à nous de
l’union la plus parfaite ».
La pénitence renouvelle l’amour de Dieu pour nous, rompu par le péché.
Elle efface nous péchés et nous réconcilie avec Dieu et avec la
communauté. Elle confère la paix et la sérénité de la conscience, ainsi que
la consolation spirituelle ; l’accroissement des forces spirituelles pour le
combat chrétien.
Les effets de l’onction des malades sont la santé du corps et la
rémission des péchés, la santé totale. Ce sacrement confère une grâce
spéciale qui unit plus intimement le malade à la Passion du Christ, pour
son bien et pour le bien de toute l’Eglise. Elle lui apporte le réconfort, la
paix, le courage et le pardon des péchés si le malade n’a pu se confesser.
Le sacrement procure aussi parfois, si Dieu le veut, le rétablissement de la
santé physique. De toue manière, l’onction des malades prépare au
passage vers la Maison du Père.
Le mariage renforce l’amour, rend le Christ réellement présent dans le
couple et unit deux familles. Il crée entre les époux un lien particulier et
exclusif. Dieu lui-même ratifie le consentement des époux. Ainsi, le
mariage conclut et consommé entre baptisés ne peut jamais être dissout.
D’autre part, le sacrement donne aux époux la grâce nécessaire pour
parvenir à la sainteté dans la vie conjugale, et dans l’accueil responsable
et l’éducation des enfants.
Le sacrement de l’ordre donne une effusion particulière de l’Esprit
Saint, qui configure l’ordinand au Christ dans sa triple fonction de Prêtre,
Prophète et Roi, selon les degrés respectifs du sacrement. L’ordination
confère un caractère spirituel indélébile, c’est pourquoi il ne peut être
répété ni conféré pour un temps limité.
Tableau récapitulatif
Groupe de
sacrements
sacrements
Matières
Ministres
ordinaires
Ministres
extraordinaires
INITIATION
Baptême
Eau
L’Evêque, le
prêtre, le
diacre
Tout le monde
(en cas de
danger de mort)
Eucharistie
Le Saint-chrème
L’Evêque
Le prêtre
Confirmation
Le pain et le vin
L’Evêque et le
prêtre
SERVICE
Mariage
La consommation
Les époux
Ordre
L’imposition des
mains
L’Evêque
NB : pour
ordonner un
évêques, il
faut trois
évêques co-
consécrateurs.
GUERISON
Pénitence
L’aveu des
péchés
L’Evêque et le
prêtre
Onction des
malades
L’huile des
malades
L’Evêque et le
prêtre
Conclusion
Les sacrements sont des sources inestimables de grâces. C’est pourquoi il
nous faut les fréquenter régulièrement et leur accorder une importance
particulière dans notre foi. La fréquentation régulière des sacrements nous
rapproche davantage de Dieu et raffermit notre foi. Tous les sacrements
sont importants, car, tous institués par le Christ. Fréquenter les
sacrements, c’est choisir Jésus Christ comme seul Maître de sa vie.
II- Les prières de l’Eglise
Les sacrements nous font entrer dans la vie chrétienne et font de nous
enfants de Dieu. Les prières nous permettent de maintenir la flamme,
d’entretenir notre relation avec Dieu. Par la prière, nous sommes en
contact et en communication avec notre Père et Seigneur. Un chrétien qui
ne prie pas est comme un arbre sans racines, un animal sans sang, un
poisson hors de l’eau. Prions sans cesse, car nous ne savons ni le jour ni
l’heure.
La prière est l’élévation de l’âme vers Dieu ou la demande faite à Dieu des
biens conformes à sa volonté. Elle est toujours un don de Dieu qui vient à
la rencontre de l’homme. La prière chrétienne est une relation personnelle
et vivante des fils de Dieu avec leur Père infiniment bon, avec son Fils
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit qui habite en leur cœur.
1. l’Acte de contrition
C’est une prière destinée aux enfants de Dieu qui, pour des cas de péchés
se sont éloignés de leur Père Céleste. Reconnaissants leur faute, ils
reviennent demander pardon. L’acte de contrition est une prière qui
montre que nous regrettons sincèrement notre acte et nous prenons la
ferme résolution de ne plus recommencer.
Prière : Mon Dieu, j’ai un extrême regret de t’avoir offensé, parce que tu
es infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché te déplaît.
Pardonne-moi par les mérites de Jésus Christ mon Sauveur ; je me
propose, avec ta grâce, de ne plus t’offenser et de faire pénitence.
2. Acte d’abandon
Par cette prière, nous décidons de nous abandonner entre les mains de
notre Seigneur pour qu’il conduise notre vie, nous éclaire et nous rasure
devant les épreuves.
Prière : Que m’arrivera-t-il aujourd’hui, ô mon Dieu ? Je n’en sais rien.
Tout ce que je sais, c’est qu’il ne m’arrivera rien que tu n’aies prévu ou
ordonné de toute éternité. Cela me suffit. J’adore tes desseins éternels et
impénétrables, et je m’y soumets de tout mon cœur pour l’amour de toi ;
je te fais l’offrande de mon être et je l’unis à celle de Jésus Christ, mon
devin Sauveur. Je te demande, en son nom et par ses mérites, la patience
dans mes peines, et la soumission parfaite à tout ce que tu veux ou
permets pour ta plus grande gloire et ma sanctification. Amen.
3. Acte d’humilité
L’humilité est une vertu que Jésus a toujours prônée et qui doit
caractériser tout chrétien. Un bon chrétien n’est pas gonflé, il ne fait pas
non plus le m’as-tu vu. Jésus nous appelle à vivre comme les enfants, à
occuper les dernières places dans les invitations afin que l’on nous
demande d’avancer… tout ça, pour nous appeler à l’humilité.
Prière : Mon Dieu, tu sais que notre confiance ne repose pas sur les
actions humaines : par ta miséricorde, que l’apôtre saint Paul nous
protège contre toute adversité. Par le Christ notre Seigneur. Amen.
III- LA NOTION DE TRINITE SAINTE
Dieu Père, Dieu Fils, Dieu Esprit Saint ; c’est la notion de la très sainte
trinité. Un seul Dieu qui se manifeste en trois personnes. Trois personnes
de même nature, même substance, même essence, même divinité, même
immensité, même éternité.
La notion de Trinité Sainte manifeste en fait l’amour de Dieu. Dieu le Père
agit en son Fils Jésus Christ par l’action de l’Esprit Saint.
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