Quelles solutions peut-on apporter à un patient en soins palliatifs ?

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Quelles solutions peut-on apporter à un patient en soins
palliatifs ?
Appel au 15 : quelles réponses apporter ?
Dr P.A. FORT Urgences SAMU 47 -Centre Hospitalier Saint-Esprit Agen
04 février 2015
+Déclaration conflits d’intérêts
Aucun conflit d’intérêt
+Quelles solutions peut-on apporter à
un patient en soins palliatifs ?
Urgentiste régulièrement confronté à la fin de vie.
Aucune recommandation directe pour le médecin régulateur.
Une réglementation en constante évolution depuis plus de 20 ans :
1986 : circulaire DGS/275/3D du 26 août 1986 relative à l’organisation des
soins et à l’accompagnement des malades en phase terminale (circulaire
Laroque)
1991 : loi 91-748 du 31 juillet 1991 portant réforme hospitalière, relative à
la dispensation des soins palliatifs dans les établissement publics et privés
1999 : loi 99-477 du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l’accès aux
soins palliatifs
2005 : loi 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à
la fin de vie (Loi Léonetti)
2012 : rapport SICARD du 18 décembre 2012 commission de réflexion
sur la fin de vie.
+Les soins palliatifs
SFAP : « …soins actifs délivrés dans une approche globale de
la personne atteinte d’une maladie grave évolutive ou
terminale.L’objectif est de soulager les douleurs physiques et
les autres symptômes mais aussi de prendre en compte la
souffrance psychologique sociale et spirituelle.Ils s’adressent
au malade, àsa famille et proches, àdomicile ou en
institution. »
OMS : « Les soins palliatifs cherchent àaméliorer la qualité de
vie des patients et de leur famille face aux conséquences d’une
maladie potentiellement mortelle..soutiennent la vie et
considèrent la mort comme un processus normal, n’entendant
ni accélérer ni repousser la mort… »
+L’esprit de la loi
Obstination déraisonnable : L’un des piliers de la loi de 2005 (art.
1er),
notion d’actes inutiles (pas d’amélioration de l’état de santé),
disproportionnés (confine àla concertation et décision collégiale):les
actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination
déraisonnable.
Présent dans le code de déontologie (art.37): « En toutes
circonstances, le médecin doit s’efforcer de soulager les souffrances de
son malade, l’assister moralement et éviter toute obstination
déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique »
Dans le CSP: ….ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris.
Pourtant, la vraie vie en est tout autre.
Les patients viennent mourir à l’hôpital….
…Mais pour autant « on ne meurt pas à l’hôpital » : évolution technique
de la médecine en oubliant le facteur humain et le respect de la volonté
du patient ou de son entourage.
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