Editorial
Nous commémorons cette année le
centenaire du début de la première
guerre mondiale, surnommée la
« Grande guerre » ou la « Der’ des
der’ » par ceux qui l’ont vécue parce
qu’ils pensaient que c’était la dernière
fois que les pays européens allaient
s’entretuer. Ce conflit, d’une violence
inouïe, mobilisa près de 60 millions
d’hommes et en tua près de 10
millions. C’est la première guerre qui
engagea l’ensemble des sociétés des
pays en guerre et elle les traumatisa
profondément à cause de son
extrême brutalité. Commémorer cet
événement est l’occasion de chercher
à comprendre pourquoi autant de
ressources économiques et humaines
ont été mobilisées pour s’entretuer.
Cette commémoration depuis le
Costa Rica, peut aussi être l’occasion
de se rappeler que ce pays servit de
refuge il y a cent ans à de jeunes
Français qui refusèrent de s’engager
dans cette guerre et choisirent de se
cacher puis de s’installer dans un
village près de Purriscal.
Florence Merienne
Professeure d’histoire-géographie