Prédiction de couverture de champ radioélectrique
pour les réseaux radiomobiles :
L’apport du Système d’Information Géographique ArcInfo 8
Christine TURCK1 * et **, Christiane WEBER**, Dominique THOME*
** Laboratoire Image et Ville, Faculté de Géographie, Université Louis Pasteur, 3, rue
de l’Argonne, 67000 Strasbourg.
* FTR&D/DMR/Laboratoire OIP, 6, avenue des usines, BP 382, 90007 Belfort.
1 - Contexte:
Le développement des réseaux cellulaires en Télécommunication ces dernières années
nécessite de la part des opérateurs de Télécommunication une prise en compte de plus en plus
fine de la réalité du milieu de propagation des ondes radioélectriques. Il y a encore peu de
temps les cartes topographiques, combinées à des photographies aériennes, suffisaient pour
déployer un réseau cellulaire. Mais la localisation des antennes n’était pas optimale, la qualité
des transmissions non plus ce qui entraînait le mécontentement des abonnés.
Ces cinq dernières années, de grandes avancées ont été effectuées en matière d’acquisition et
de traitement des données géographiques, notamment grâce aux progrès dans la Télédétection
aérienne et spatiale (Images Haute Résolution) et de la Géomatique.
La demande en communications radiomobiles étant surtout concentrée en milieux urbanisés,
la localisation des antennes devient plus complexe du fait de l’influence des formes urbaines
et des types d’occupation du sol associés.
L’importance des éléments géographiques, leur nature, leur agencement, ainsi que le rôle du
niveau d’observation qui leur est associé, est déterminante pour une utilisation optimum des
modèles de propagation radioélectrique, c’est-à-dire conciliant la précision des données
géographiques, les traitements et le coût de ces opérations.
L’analyse spatiale et l’intégration possible de données pertinentes dans ce contexte au sein du
SIG ArcInfo 8 a permis d’appréhender l’influence des données géographiques sur la
réalisation des modèles de propagation en ce qui concerne l’occupation du sol (échelle,
qualité, typologie, nature des éléments…) et d’identifier les algorithmes de calcul de la
couverture de champ radioélectrique les plus adaptés à une optimisation des traitements.
1 Christine TURCK est doctorante en Science de l'Information Géographique au sein du Laboratoire Image et
Ville de Strasbourg. Intitulé de sa Thèse (débutée en octobre 2000) : "Prédiction de couverture de champ
radioélectrique pour les réseaux radiomobiles: l’apport des Systèmes d’Information Géographique. Application
en milieu urbain", sous la direction de Christiane Weber.