3. La Terre possède deux enveloppes fluides : l’atmosphère et l’hydrosphère.
On considère que la Terre possède quatre enveloppes externes dont le fonctionnement est observable
depuis le sol mais également depuis l’espace par des satellites (artificiels) :
- L’atmosphère : enveloppe gazeuse qui entoure la planète (applications des satellites : domaine de la
météorologie, avec le déplacement des nuages ; mesure de la concentration en ozone dans
l’atmosphère…) ;
- L’hydrosphère : enveloppe qui regroupe l’eau sous ses états liquide et solide (applications des
satellites : suivi des courants marins, de la température de l’eau…) ;
- La lithosphère : enveloppe formée de l’ensemble des roches superficielles (applications des satellites :
suivi du déplacement des plaques tectoniques par GPS) ;
- La biosphère : enveloppe qui contient l’ensemble des êtres vivants (applications des satellites : suivi
des cultures (maturité), de la déforestation…).
Ces enveloppes interagissent entre elles (échanges) et sont fragiles. L’homme peut bouleverser
leur fonctionnement.
3.1 L’atmosphère terrestre.
On considère que sa limite supérieure se trouve vers 1.000 km d’altitude, mais elle est
essentiellement concentrée dans les 40 premiers kilomètres.
L’atmosphère est constituée de N2 (78%), d’O2 (21%) et de gaz rares (1%) et est stratifiée en
couches distinctes. Le profil thermique de l’atmosphère montre clairement l’existence de couches
différentes : la couche la plus basse (environ 10 Km) est la troposphère. C’est dans cette couche que se
passent l’essentiel des phénomènes météorologiques et la température baisse avec l’altitude. La
stratosphère vient ensuite (jusqu’à 50 Km), où la température augmente. Un peu au-dessus de la
séparation troposphère-stratosphère se trouve la couche d’ozone (O3), qui protège la Terre du
rayonnement UV mutagène. Par la suite viennent la mésosphère puis l’ionosphère. Voir le TP3 ,
document 1.
L’atmosphère contient également des gaz à effet de serre (GES) en très faibles quantités,
particulièrement H2O, CO2 (0.038% soit 380 ppm ou parties par million), CH4 (0,00018% soit 1800 ppb
ou parties par milliard). Ces gaz sont indispensables au maintien d’une température compatible avec la
vie. En effet, la Terre chauffée par le soleil évacue cette chaleur sous forme d’un rayonnement
infrarouge vers l’espace. En traversant l’atmosphère, ce rayonnement est absorbé par les GES. Ces
derniers émettent à leur tour un rayonnement IR dont une partie est renvoyée vers le sol. Ainsi, la
température de surface est augmentée de 33°C (donc il fait +15°C en moyenne au lieu de -18°C sans
effet de serre). Schéma de l’effet de serre, voir TP3.
Cet effet de serre existe également sur les autres planètes telluriques pourvues d’une atmosphère, particulièrement Vénus.