Aboukir

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INFO 274
« Non au 19 Mars »
VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention :
1/ La ville d’ABOUKIR devenue MESRA à l’indépendance
Située à 13 km au Sud-Est de Mostaganem
Présence turque
1515-1830 Berbérie
Nom primitif : Les 3 Marabouts, douar de la tribu des Ouled-Khalfa
Présence française
1830-1962
C’est le 26 décembre 1848 que le camp de " Masra ", baptisé par la suite Aboukir, reçoit de la métropole le 15ème
contingent de pionniers, ces exilés d’une autre époque.
Quelques jours auparavant, les premiers colons d’Aboukir embarquent, sur la Seine, dans des bateaux plats qui
vont d’abord les mener à Lyon et de là à Marseille. C’est la frégate "La-Cacique" qui les conduira à Mostaganem,
où ils débarqueront le 18 décembre, après une traversée de quatre jours.
Le 26 de ce même mois, après leur premier Noël vécu sur la terre africaine, six jours donc après l’installation à
l’Elysée du futur Napoléon III, les premiers bâtisseurs d’Aboukir vont s’installer, eux, sous les guitounes de
Masra.
Ils ont quitté Paris avec cette foi qui, dit-on, soulève les montagnes.
Les autorités militaires les installent sous des tentes, au bas d’une colline car il n’est pas d’autre habitation dans
le "bled", pas plus ailleurs.... en cet heureux temps des lampes à huile et des felouques.
En somme, il s’agit d’un village de tentes, camping de naguère, près d’une piste et, alentour, d’une végétation
enchevêtrée faite de taillis, de ronces, de cactus, là comme partout ailleurs, autrement dit la nature sans
discipline, la brousse avec ses incertitudes.... ses épreuves.... ses prouesses.... un coin verdoyant et paisible qui
cache une source. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, bien entendu, fut là établi le camp, car autant que
possible les autorités jetaient la base des futurs villages où existaient des points d’eau.
C’est pourquoi ce lieu était désigné sous le nom de Masra, qui signifie "L’eau sort ".
Aboukir - Histoire de l’Hexagone, un nom de victoire et un autre de désastre, celui-ci effaçant celui-là. Peut-être
un peu chauvin permettez moi de ne retracer, succinctement, que de la seule victoire d’Aboukir, patronyme de ce
village d’Algérie attribué en 1856.
Bataille d'Aboukir (1799)
La bataille d’Aboukir eut lieu le 25 juillet 1799 entre l'Armée française d'Orient et les Turcs ottomans en Égypte.
Le général Bonaparte y remporte une victoire sur l'Empire ottoman.
« Général, vous êtes grand comme le monde, mais le monde n’est pas assez grand pour vous ! »
C’est par ces mots que Kléber interpelle le général Bonaparte le soir de la victoire.
La Bataille :
L’Empire ottoman, poussé par la Grande-Bretagne, a déclaré la guerre à la France. Deux armées doivent attaquer
l’Égypte : l’une transportée par la flotte britannique, l’autre concentrée au nord de la Syrie actuelle.
Bonaparte a choisi de prendre, comme à son habitude, l’initiative : en février 1799, il s’est emparé de Gaza, d’ElArich et de Jaffa, mais il a échoué devant la ville de Saint-Jean-d’Acre, après deux mois de siège éreintant. Cette
ville était défendue par son gouverneur Djezzar Pacha et son ancien condisciple de l’École militaire de Paris,
Antoine de Phélippeaux, un excellent artilleur. De plus, la ville étant continuellement ravitaillée en hommes,
nourriture, eau et matériel par la marine britannique et l’armée française étant décimée par la peste noire,
Bonaparte mit fin à ses rêves de conquêtes en Orient. En effet, il rêvait de prendre Constantinople puis de fondre
sur l’Inde afin d’aider l’insurrection locale contre les Britanniques. Il rêvait aussi qu’une fois arrivé à
Constantinople, il retournerait avec toute son armée en France en passant par Vienne.
Le 14 juillet 1799, une flotte britannique de 60 vaisseaux met à terre 16 000 hommes, sous le commandement de
Mustapha Pacha, un vétéran de la précédente guerre russo-turque. Ceux-ci prennent d’assaut les fortifications
du port et mettent 300 Français, sous les ordres du chef de bataillon Godart, hors de combat. La presqu’île
change de camp et les étendards turcs flottent sur les bastions de la ville.
Fier de ce succès, Mustapha Pacha ne se presse pas de marcher sur Le Caire. À Mourad Bey, qui a réussi à
s’échapper et à le rejoindre, il déclare : « Ces Français tant redoutés dont tu n’as pu soutenir la présence, je me
montre, et les voilà qui fuient devant moi » Mourad lui réplique : « Pacha, rends grâce au Prophète qu’il
convienne à ces Français de se retirer, car s’ils se retournaient, tu disparaîtrais devant eux comme la poussière
devant l’aquilon ».
Napoléon rassemble le plus de troupes possibles. Sans attendre Kléber, il marche sur Aboukir avec les divisions
de Lannes, de Desaix, et la cavalerie de Murat, soit 10 000 hommes et 1 000 cavaliers. Les Turcs rassemblent
18 000 hommes, dont 8 000 sont en état de combattre.
Le 25, les Turcs se mettent sur la défensive et s’appuient sur une solide redoute, entre leurs lignes et la mer. Les
Britanniques, trop loin des côtes à cause des hauts fonds, ne peuvent utiliser leur artillerie contre les Français.
Bonaparte place son artillerie sur les hauteurs mais la première attaque qu’il lance est un échec : Desaix piétine,
Murat n’ose pas trop charger, vu la mitraille qui s’abat au-dessus de sa tête.
[Le général Murat à la bataille d’Aboukir par Antoine-Jean Gros (1806)]
Puis survient un évènement totalement loufoque, mais qui provoque un véritable déclic dans l’armée d’Égypte :
le pacha sort du fort avec ses hommes et coupe les têtes des soldats français morts. Une rage s’empare des
Français, qui sans ordres, se ruent sur les rangs ennemis. Murat, avec sa cavalerie, opère un mouvement
tournant puis parachève la manœuvre en chargeant si rapidement qu’il traverse toutes les lignes adverses et
débouche derrière la ville, coupant la retraite à Mustapha Pacha qu’il capture en combat singulier : le pacha lui
tire une balle qui traverse sa bouche, lui coupe la glotte, rebondit sur une de ses vertèbres, et va finalement se
loger dans ses cotes, et le Français lui coupe trois doigts et lui lance : « Si tu refais ça à mes soldats, je te jure
par Allah, je te couperai d’autres choses plus importantes. » Murat sera opéré et le lendemain pourra
tranquillement reprendre son commandement.
Pendant ce temps, le reste de l’armée turque se jette à la mer et périt noyé en tentant de regagner les vaisseaux.
Pendant plusieurs marées, le rivage est couvert des turbans des Turcs. Trois mille Ottomans réussissent à se
retrancher dans le fort, mais ils se rendent quelques jours plus tard, vaincus par la soif et la faim.
Murat, le soir même, est promu général de division. Il n’est pas le seul à avoir fait des prodiges : le colonel
Bertrand, blessé deux fois dans la bataille, est stupéfait d’entendre Bonaparte lui ordonner de prendre 25
hommes et de charger cette canaille, en se voyant désigner une colonne d’un millier de cavaliers Mamelouks.
La « furia » française s’est révélée payante : mais avec 220 morts et 600 blessés. Les pertes turques sont
énormes : 2000 morts sur le champ de bataille, auxquels s’ajoutent 4000 hommes noyés et puis enfin les 1 000
morts et les 1 500 prisonniers du fort d’Aboukir.
Kléber, n’arrive que le soir. Sidney Smith, l’amiral de la flotte britannique, fait porter la responsabilité de la
défaite sur les chefs ottomans : ils n’ont pas suivi ses précieux conseils, ceux en particulier de s’emparer de la
ville de Rosette (Ndlr : d’où la fameuse pierre qui en est issue. Cela a permis, par la suite, à Champollion
l’égyptologue, de pouvoir décrypter les hiéroglyphes …) pour pouvoir isoler Alexandrie. De plus, les Ottomans
n’ont pas engagé toutes leurs troupes par rapport à l’objectif recherché, la prise d’Alexandrie.
Aboukir donne aux Français plusieurs mois de répit. Desaix, poursuit jusqu’en Haute-Égypte Mourad Bey. Celuici se fait surprendre par la colonne mobile du chef de brigade Morand (11-12 août 1799), mais le chef mamelouk
reste insaisissable.
Le 23 août, laissant le commandement à Kléber, Bonaparte s’embarque sur la frégate Muiron, avec Berthier,
Murat, Lannes et d’autres, car, à la lecture des journaux britanniques, il apprend les récentes défaites du
Directoire. À cette occasion, il se fait surnommer le « Général Bonne Attrape ».
À moyen terme, la présence française en Égypte s’avère impossible à maintenir. Kléber rétablit la domination
française sur le pays grâce à sa victoire à Héliopolis, le 18 mars 1800. Mais moins d’un mois plus tard, il est
assassiné dans son jardin du Caire par un élève en théologie. Son successeur, Menou, qui n’a pas les
compétences d’un chef de guerre, est battu à Canope, et capitule le 2 septembre. D'après la convention, les
Britanniques ramènent l'armée en France.
Restait en Égypte le souvenir d’une incroyable aventure, et deux ou trois cents traînards ou déserteurs, devenus
des « Mamelouks français ». Ainsi, Chateaubriand put rencontrer des Gascons ou des Picards, renommés pour
leur courage et dont les beys et les pachas se disputèrent les services.
Village d’ABOUKIR :
Aboukir fait partie des 42 villages créés en 1848 dans le cadre des colonies agricoles sous l’autorité du
Gouverneur Général Charon :
Biographie succincte du baron Viala CHARON, Gouverneur Général
Le baron Viala Charon était un militaire et homme politique français né à Paris le 29 juillet 1794 et décédé à Paris
le 26 novembre 1880.
Élève de l’École polytechnique, le 11 novembre 1811 et en sortit, pour être sous-lieutenant du génie militaire à
Metz, le 8 octobre 1813.
Il fit les dernières campagnes de l'Empire. Il a fait la campagne de 1814 et a concouru à la défense de Metz; il a
fait la campagne de 1815 à l'armée du Nord et assista à la bataille de Waterloo.
Il fut nommé lieutenant de la même arme le 23 mai 1815, capitaine le 10 février 1821. Il resta sept ans en Espagne,
où il participa aux sièges de Pampelune et de Saint-Sébastien. Capitaine depuis 1821, il prit part à l’expédition de
Belgique (1832) qui se termina par la prise d'Anvers.
En 1835, il vint en Algérie, resta presque constamment en campagne pendant quatorze ans et y conquit les
grades supérieurs. Il défendit Bougie et Blida, sans cesse attaquées par les tribus arabes et kabyles.
Il est capitaine chef du génie à Bougie le 15 février 1835, chef de bataillon en Afrique le 31 décembre 1835,
lieutenant-colonel directeur des fortifications en Algérie le 21 juin 1840, colonel commandant le génie de l'armée
d'Afrique le 4 janvier 1842, maréchal de camp commandant supérieur du génie en Algérie le 24 juin 1845,
directeur des affaires d'Algérie au ministère de la guerre le 3 juin 1848, général de division le 10 juillet 1848.
Il participa aux expéditions de Cherchell, de Milianah (1840), de Mascara (1841), du Chéliff et des Flittas (1843), et
son nom fut mis cinq fois à l’ordre du jour. Colonel en 1842, maréchal de camp en 1845, Charon fut nommé
général de division et gouverneur général de l'Algérie le 9 septembre 1848.
Il a occupé cette haute fonction jusque dans les premiers jours d’octobre 1850, soit pendant deux ans et deux
mois. Pendant ce temps, il a eu à réprimer l'insurrection provoquée par Ben-Taïeb entre Tlemcen et Mascara
(janvier 1849), celle dirigée par Bou-Zian dans l'Aurès et le M’Zab et qui s'est terminée par le siège et la prise de
Zaatcha (du 7 octobre au 26 novembre 1849) ; une troisième, commandée par Mohammed ben Chabira, chez les
Ouled Naïl. Cette dernière fut vite vaincue. À peine avait-il aperçu la colonne expéditionnaire commandée par le
colonel Daumas que ben Chabira s’enfuit et les rebelles se soumirent. Le général Charon décida néanmoins
l’occupation définitive de Bou-Saada. Quelques jours plus tard, une nouvelle agitation se produisait à Nahra,
petite ville à 42 kilomètres au sud de Batna.
Rappelé en France en octobre 1850, le général Charon fut placé à la tête du comité des fortifications et créé
sénateur le 31 décembre 1852. Il a également présidé le comité consultatif de l’Algérie.
[Suite…ABOUKIR]
Un long et rude combat, qui fut celle de l’Algérie française, pour les pionniers de 1848, dont la quasi-totalité a
participé à l’avènement de la Seconde République en France, mais que le Gouvernement Provisoire ne peut
employer à quelque tâche que ce soit. La misère étant si grande dans le monde ouvrier et particulièrement dans
la capitale.
Alors, on les exile en Algérie. Quarante-deux colonies furent ainsi créées : et dans la province d'Oran, aux
environs de Mostaganem (Aboukir, Rivoli, Toumin, Karouba, Aïn-Nouissy, Ain-Tedlès, Sour-el-Mitou).
Il y avait une soixantaine de concessions par village.
Les concessions étaient très peu étendues : 2 à 10 hectares.
-Un long et rude combat mené aussi par une classe sociale n’ayant quasiment eu, dans sa majorité, nul contact
avec la terre
-Un combat de tous les jours contre la nature ingrate, contre la malaria, contre l’administration parisienne déjà,
ne le taisons pas.
-Un combat, mais aussi une réussite totale pour ceux à qui les Martel, less Boutillol, les Girard, les Tricot, les
Fargin, les Dugay, les Blesson, les Bourniol, les Chamusy, les Carle, les Lamote, les Israël, les Laborie, les
Galbrun, les Julien, les Kirch, les Galais, les Bazin, les Dumont et tant d’autres auront ouvert le chemin.
-Une réussite qui a nécessité de l’ardeur, du cran, du courage, une volonté de fer, car il fallait prolonger l’effort
en faveur de ceux à qui devait être passé le flambeau. Une réussite dans tous les domaines, le social en
particulier à l’endroit de l’autochtone.
Cà et là, des vignobles aux grappes pesantes et colorées, des bougainvillées aux teintes de feu, des bigaradiers
et des glycines ornant les demeures des villages traversés, d’un côté la ferme de l’Agha Bourahla, de l’autre la
propriété et la cave de la veuve Godillot, et tant d’autres, vivantes parce que très animées en cette saison.
A cette image du siècle dernier a fait place un haut et vaste bâtiment à l’allure d’hôtel de ville de moyenne cité,
comportant entrée et fenêtres du style "Jonnart", comme la gare d’Oran, et Aboukir étant une victoire de
Bonaparte, futur empereur, au cours de la campagne d’Egypte, ses habitants, qui en ont le culte, vont donner
aux premières rues ouvertes des noms qui évoqueront la mémoire de certains de ses plus prestigieux
lieutenants : Lannes, Murat, Kléber, Leturcq, Larrey, le grand chirurgien de la Grande Armée, Destaing.
L’audace a payé à Aboukir, comme un peu partout à travers notre Algérie, parce que l’homme s’y est révélé un
bâtisseur, un bâtisseur sur tous les plans, ne reculant devant aucun obstacle.
[Source : extrait partiel d’Aboukir mon village de François Rioland]
Ils ont réussi, en un laps de temps relativement court, crée d’importants pôles vinicoles. Son vignoble s’étendait
sur la vaste plaine d’une superficie avoisinant les 30 km2, son raisin de table et son vin blanc de qualité
conquirent facilement les cœurs des Européens, surtout les Italiens et les Espagnols qui se disputaient les rares
bouteilles de vin blanc d’Aboukir que les viticulteurs, de temps à autre, expédiaient par bateaux vers la
Métropole qui l’exportait à son tour vers les pays voisins. Sa situation stratégique à 11 kilomètres et la richesse
de ses sols l’ont hissé au rang d’une bourgade de prédilection de bon nombre de colons qui migraient vers ce
lieu et n’hésitaient point à investir dans le domaine agricole, de par la construction de fermes, de forage de puits,
d’aménagement et de la mise de nouvelles terres agricoles et la création de pistes d’accès aux exploitations
qu’ils géraient .
Un journaliste algérien prétend maintenant ce qui suit : « Durant la colonisation, Mesra perd son nom qui signifie
en langue française « l’eau coule » pour prendre celui du général ABOUKIR, un haut gradé de l’armée coloniale
d’origine arabe qui se prénommait Belkheir (Abou El Kheir) ; ce dernier était mort pour la France en participant
aux deux guerres mondiales, et la France tenait à lui rendre hommage en lui offrant le nom de Mesra, qui
désormais a porté son nom pour de longues décennies…. ».
Cliquez SVP sur ce lien : http://www.reflexiondz.net/Mesra-de-la-legende-a-la-prosperite_a14181.html
Ndlr : Je n’ai trouvé aucune trace justifiant une telle affirmation. Un appel est lancé aux anciens d’Aboukir s’ils
confirment ou non cette origine. L’INFO est mise à leurs dispositions pour un éventuel droit de réponse. Mais je
crois que cet article de presse semble aussi farfelu que le nombre de victimes de SETIF (45.000 morts voire
plus !)
En 1958, la ville faisait partie de l'ancien département de Mostaganem. Après l'indépendance, elle prend le nom
de Mesra
Et si vous souhaitez en savoir plus sur ABOUKIR, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :
http://encyclopedie-afn.org/Aboukir_-_Ville
http://alger-roi.fr/Alger/agriculture_algerienne/textes/vins_algerie_ofalac.htm
http://hlalau.skynetblogs.be/archive/2013/01/23/les-vins-d-aboukir.html
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1962_num_12_1_403366
http://www.reflexiondz.net/Mesra-de-la-legende-a-la-prosperite_a14181.html
2/ Algérie : Abdelaziz Bouteflika va-t-il se représenter en 2014 ou prolonger son mandat ?
[Abdelaziz Bouteflika, le 12 juin à Paris. © AFP]
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui se remet difficilement d'un AVC l'ayant contraint à une
hospitalisation entre le 27 avril et le 16 juillet en France, a-t-il l'intention de se représenter en 2014 ou de
prolonger son mandat de deux ans ? L'idée est évoquée depuis quelques semaines par divers responsables
politiques et la presse.
Inimaginable il y a encore quelques mois, l'hypothèse qui verrait Abdelaziz Bouteflika se représenter en 2014 ou
prolonger son mandat de deux ans fait son chemin dans les milieux politiques et médiatiques algériens. Le
nouveau chef du Front de libération nationale (FLN), Amar Saïdani, a affirmé, il y a une semaine, que le parti
majoritaire est derrière le président "s'il veut prolonger son mandat ou se représenter", évoquant cette idée
publiquement pour la première fois.
"Le FLN doit être la locomotive des autres formations politiques qui apportent leur soutien au président", a
précisé Amar Saïdani au quotidien arabophone, Sawt El Ahrar, réputé proche du FLN. Le président algérien, qui
se remet difficilement d'un AVC l'ayant contraint à une hospitalisation entre le 27 avril et le 16 juillet en France,
n'a pas encore indiqué s'il briguerait un nouveau mandat. Mais l'idée d'une rallonge de deux ans a commencé à
être évoquée ces deux dernières semaines par les journaux, selon lesquels une révision de la Constitution en
préparation prévoit le passage du quinquennat au septennat….
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130927083425/algeriesonatrach-fln-chakib-khelilalgerie-abdelaziz-bouteflika-va-t-il-se-representer-en-2014-ou-prolonger-son-mandat.html
NDLR : Avouez que s’il ce représente, en modifiant à nouveau la constitution, les ficelles des coulisses
deviennent de plus en plus grosses. Savez-vous qu’il n’y a plus eu de Conseil des Ministres depuis décembre
2012. Le premier ministre a même déclaré que cela ne servait à rien ! Mais c’est leurs problèmes, ils sont
indépendants parait-il. Je vous suggère de lire l’article que je vous propose en cliquant sur ce lien :
http://www.elwatan.com/actualite/la-politique-de-la-terre-brulee-27-09-2013-229374_109.php
3/ La deuxième mort des victimes de BENTALHA
http://www.algerie-focus.com/blog/2013/09/la-deuxieme-mort-des-victimes-du-massacre-de-bentalha/
[Cette photo dite la « Madone » de Benthala a fait le tour du monde]
C’est, désormais, une certitude : la maladie la plus répandue chez les algériens est l’amnésie. Une
amnésie qui efface et empêche tout exercice de mémoire. L’amnésie en guise de refuge contre les
turpitudes du passé. Un passé qui finit pourtant par nous rattraper lorsque ses blessures béantes ne
sont pas encore cicatrisées. Mais en Algérie, qui veut réellement cicatriser ses blessures ?
On ne se soigne pas ainsi au pays des amnésiques. On préfère tout bonnement le mépris de l’oubli au courage
de la remise en cause qu’impose la lecture de l’histoire. Preuve en est, qui se souvient encore de ce qui s’est
passé dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997. Presque personne ! Et pourtant, pendant cette sombre nuit, à
Bentalha, une bourgade située à une dizaine de kilomètre de la capitale, plus de 400 personnes, femmes et
enfants, jeunes et adultes, personnes âgées et fragiles, ont été massacrés dans l’horreur la plus abjecte par des
sanguinaires aveuglés par une haine profonde. Poignardées, égorgées, tailladées, ces victimes ont subi les pires
sévices. Une nuit entière où leurs cris ont fait fuir les étoiles, où leur sang a jailli de leur corps pour inonder une
terre souillée par le silence complice des uns et des autres. Une nuit tragique où la lune a regretté son existence
après avoir assisté à un massacre organisé à huit clos et à ciel ouvert. Personne n’a pu intervenir pour sauver
ces mères, enfants, hommes ou personnes âgées engloutis par la terreur.
Une terreur indicible, insoupçonnée, secrète et encore méconnue. Les coupables n’ont jamais été réellement
jugés. Aucun procès équitable, transparent n’a été prévu. Et aujourd’hui, il importe peu de savoir l’identité des
bourreaux. 16 ans se sont écoulés depuis ce massacre. 16 longues années où le devoir de vérité aurait pu être
honoré. Il n’en fut rien. A présent, nos autorités, nos concitoyens aussi, méprisent non seulement cette vérité,
mais aussi la mémoire meurtrie de ces victimes. Aucune commémoration officielle n’est organisée. Ni ministre,
ni wali, ni maire, ni même un parti politique n’a daigné se déplacer sur les lieux du massacre pour rendre
hommage à ses victimes qu’on tente de jeter dans les poubelles de l’histoire. Pas même un discours, une parole
de solidarité, de sympathie ou de recueillement. Pas le moindre geste en direction des survivants, des parents
et descendants des victimes.
Bentalha a disparu mystérieusement des mémoires, de l’histoire entière de l’Algérie. Comment est-ce possible
dans un pays où l’histoire fait et défait toujours les esprits ? Il fallait retourner cette page sombre pour
pardonner. Et pour pardonner, il fallait oublier. Et pour oublier, il fallait décréter l’amnésie. Les bourreaux
circulent dans les rues, se pavanent dans les cafétérias, et leurs victimes, enterrées dans des cimetières
désertés, reposent dans des tombes recouvertes par la poussière. Des tombes que personne ne cherche à
reconnaître pour ne plus réveiller les démons du passé. Oublier, et pour cela il faut mépriser les victimes du
passé. Oublier, et pour cela il faut enlever toute dignité aux victimes de Bentalha. Que sommes-nous donc
devenus, nous les Algériens, qui avons inlassablement rêvé de bonheur, de démocratie et de justice ? De
simples trous noirs dans l’invisible sidéral créé par nos amnésies successives.
NDLR : Bentalha se situe dans la banlieue algéroise tout près de Baba Ali et de Birtouta. Cet horrible événement
est comparable à Mélouza de notre époque, en 1957, où le FLN a été d’une brutalité bestiale. Je ne sais pas si
l’amnésie est sélective mais comment une tuerie pareille peut restée encore de nos jours sans réponse. A moins
que les militaires affiliés aux services spéciaux aient des responsabilités que les plus hautes autorités ne
souhaitent pas révéler….
Même sujet cliquez SVP sur ce lien si cela vous intéresse :
http://www.algeriawatch.org/farticle/bentalha/bentalhayousmellah.htm
4/ Michel Collon à Algérie patriotique : «La guerre en Syrie est un plan de recolonisation
dont fait partie l’Algérie»
Algériepatriotique : Comment évaluez-vous le développement de la situation en Syrie en ce moment ?
Michel Collon : Je crois que l’on assiste à un tournant historique. On voit que les Etats-Unis, qui ont été,
jusqu’à présent, très arrogants et se permettaient de déclencher des guerres assez facilement, sont maintenant
face à une résistance très forte en Syrie, face aussi à un refus de la Russie et face à la résistance croissante des
pays du Sud. Le sentiment qui se développe en Amérique latine, en Afrique, dans le monde arabe aussi et en
Asie bien entendu, est que les Etats-Unis sont une puissance déclinante, qu’ils mènent une politique égoïste
visant seulement à voler les richesses pendant que les peuples restent dans la pauvreté, et qu’il est donc temps
de résister à ces guerres qui sont purement économiques, des guerres du fric, et qu’il faut construire un front
par rapport aux Etats-Unis et à leurs alliés européens, puisque l’Europe suit les Etats-Unis de manière très docile
et hypocrite et est impliquée dans ce système.
[Michel Collon : «On a perdu le réflexe de se méfier du colonialisme.» D. R.]
[…] Extrait :
Vous avez dit dans l’émission de Taddéï : «Vous m’inviterez un jour car ce sera au tour de l’Algérie
d’être ciblée par une frappe ou une guerre.» Le pensez-vous toujours ?
Oui, je pense que ce qu’il se passe en Tunisie et au Mali et l’attaque contre la Syrie annoncent qu’effectivement
les Etats-Unis sont en train d’exécuter un plan de recolonisation de l’ensemble du monde arabe et des pays
musulmans – puisqu’il y a l’Iran aussi – qui ont échappé au colonialisme classique. Clairement, l’Algérie fait
partie des cibles, comme l’Iran, et donc il est très important de voir qu’en défendant l’autodétermination du
peuple syrien, on empêche les Etats-Unis d’attaquer les cibles suivantes. Ce que je dis dans ce cas, c’est que, en
fait, il s’agit toujours de la même guerre. Nous sommes dans les différents chapitres d’une même guerre de
recolonisation.
Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez SVP, sur ce lien : http://www.algeriepatriotique.com/article/michelcollon-algeriepatriotique-la-guerre-en-syrie-est-un-plan-de-recolonisation-dont-faitNdlr : Michel Collon est un journaliste, polémiste, penseur et essayiste belge, fondateur du collectif indépendant
Investig’Action. Il possède un site internet qu'il gère avec une équipe de bénévoles : Investig'Action. Il se
présente sur son site comme « spécialiste de la désinformation ». Il a repris à son compte, dans plusieurs de ses
livres, le concept de « médiamensonge », l'appliquant à ce qu'il dénonce comme une propagande servant à
justifier l'entrée en guerre d'un pays contre un autre.
5/ Contagion des violences contre les chrétiens d'Orient
http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/25/01003-20130925ARTFIG00578-contagion-des-violences-contre-leschretiens-d-orient.php
Conflits et transitions politiques chaotiques rendent vulnérables ces minorités, comme en Égypte où
les islamistes s'en sont pris à la communauté copte. Plus de 500 filles et jeunes femmes chrétiennes
ont disparu ces deux dernières années. Enlevées par des islamistes radicaux, elles sont converties et
mariées de force.
De Bagdad au Caire en passant par Damas, l'avenir des chrétiens d'Orient rime souvent avec émigration ou
persécutions. «Nous sommes d'authentiques Égyptiens et pas des étrangers dans notre propre pays comme
beaucoup d'islamistes le prétendent», martèle le patriarche copte catholique Mgr Ibrahim Sidrak, de passage à
Paris. Élu il y a six mois à la tête de cette minorité au sein de la minorité copte d'Égypte - 250.000 catholiques sur
7 millions d'orthodoxes, mêlés à 80 millions de musulmans - Mgr Sidrak ne cache pas son soulagement après le
renversement cet été par l'armée du président Mohammed Morsi lié aux Frères musulmans. Un tournant dans les
révolutions arabes qui a rassuré d'autres minorités chrétiennes du Moyen-Orient, en particulier les chrétiens
syriens, inquiets du chaos islamiste qui régnerait en cas de chute brutale du régime.
Quelques signaux rassurants
En Égypte, entre le 14 août et le 10 septembre, quelque 70 lieux chrétiens - églises, couvent ou écoles - ont été
incendiés ou saccagés par des islamistes. Une trentaine d'autres biens - maisons ou commerces - appartenant à
des chrétiens ont aussi été attaqués. Le problème, «c'est que dans un pays en pleine recomposition, n'importe
qui peut prêcher la haine d'un minaret», explique Mgr Sidrak.
Et derrière les Frères musulmans, les salafistes - deuxième force islamiste d'Égypte - ne s'en priveraient pas.
«Ce ne sont pas eux qui attaquent nos églises, précise Mgr Sidrak, mais les partisans du groupe radical Djamaa
islamya. Reste que les salafistes attisent la haine dans les mosquées et que ces différents groupes se rejoignent
souvent sur le terrain.»
Les coptes espèrent beaucoup des nouvelles autorités égyptiennes, qui ont promis protection et aide à la
reconstruction. «Le pouvoir nous envoie des signaux rassurants, en insistant sur l'indispensable participation
des chrétiens à l'avenir de l'Égypte. Nous espérons que cela va continuer», avance avec prudence Mgr Sidrak.
«Sous Morsi, nous avons vu le contenu des livres scolaires changer la mentalité des enfants, observe-t-il.
Auparavant, l'ignorance était à l'origine de la plupart des actions contre nos fidèles. Avec Morsi, nous avons
senti qu'il y avait une volonté de nous nuire.» En attestent les débats sur la place des «autres religions», en clair
les juifs et les chrétiens, dans la rédaction de la Constitution post-Moubarak. En cherchant à singulariser les
chrétiens, «les Frères musulmans s'en prenaient en fait à l'identité même de l'Égypte», poursuit le dignitaire
copte.
Faut-il alors se réjouir de les voir interdits par le nouveau pouvoir issu de l'armée? «Je suis contre le fait
d'interdire à un parti d'exister. Mais ce n'est pas tout à fait une interdiction qui relève de l'arbitraire puisqu'elle
résulte au contraire d'une décision de justice», argumente-t-il, un peu gêné. «Nous souhaitons que les
sympathisants des Frères musulmans soient intégrés dans un processus de réconciliation, mais pas ceux qui
ont utilisé les armes», prévient l'évêque copte, tout en reconnaissant qu'en l'état actuel des choses une telle
«réconciliation sera difficile».
[Photo issue du site http://www.liberation.fr/monde/2013/09/26/coree-irak-somalie-les-pays-ou-les-chretiens-sontle-plus-persecutes_934954]
6/ Malgré des aveux filmés, les hommes qui ont décapité un soldat à Londres plaident
non coupable
http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/27/malgre-des-aveux-filmes-les-hommes-qui-ont-decapite-un-soldat-alondres-plaident-non-coupable_3486121_3214.html
Les deux Britanniques qui ont tué un soldat en pleine rue à Londres le 22 mai ont plaidé non coupable,
vendredi 27 septembre. Inculpés et incarcérés pour ce meurtre, les deux hommes seront jugés le 18
novembre.
Alors qu'ils comparaissaient par vidéoconférence devant un tribunal londonien, Michael Adebolajo, 28 ans, et
Michael Adebowale, 22 ans, convertis à l'islam, ont nié avoir poignardé à mort Lee Rigby à proximité de sa
caserne de Woolwich, avant de le décapiter. La veuve du soldat, Rebecca Rigby, s'est effondrée en larmes en
entendant les deux hommes plaider non coupables. La justice a interdit la divulgation des circonstances exactes
du meurtre, qui avait choqué la Grande-Bretagne, dans l'attente du procès.
"NOUS VOULONS LA GUERRE DANS LES RUES DE LONDRES"
S'ils nient les faits maintenant, les deux hommes, armés d'un hachoir de boucher et d'un couteau, avaient justifié
l'assassinat face à une caméra. Dans une vidéo, l'un des deux inculpés avait déclaré, les mains tachées de sang
: "La seule raison pour laquelle nous avons fait ça, c'est parce que des musulmans meurent chaque jour. Nous
voulons la guerre dans les rues de Londres."
Michael Adebolajo a demandé à se faire appeler Mujaahid Abu Hamza, évoquant sa qualité de combattant
islamique, tandis que Michael Adebowale s'est présenté sous le nom d'Ismail Ibn Abdullah. Les deux
Britanniques ont également nié deux autres chefs d'inculpation concernant une tentative de meurtre d'un
policier.
7/ A PROPOS DE L’ARTICLE DE STORA PARU DANS L’INFO 273
Plusieurs réactions de nos lecteurs m’ont été adressées.
Celle de Madame Claire Navarro est intéressante car elle y joint une PJ dont je me permets de vous la diffuser :
Depuis que Benjamin Stora s'évertuait à donner le change, quand il ne s'exerçait à imposer l'hégémonie de sa
présence dans l'inspiration des productions cinématographiques ou les débats télévisés comme incontournable
spécialiste de l'histoire algérienne, on se doutait bien qu'une telle voracité viserait toujours plus haut. C'est le
genre d'obsédé dans la boursouflure narcissique, qui ne doute de rien comme en phase maniaque, un
pathologique insatiable qui illustre, version arriviste, la fable du batracien à faible géométrie variable qui se
rêvait bovin. En fait, seuls ceux qui connaissent vraiment l'histoire en question et l'ancien trotskiste dans ses
capacités opportunistes et manipulatoires, ont été sidérés par la nouvelle. Comment ? Ce bricoleur d’histoire,
illusionniste notoire nommé par le gouvernement à un poste éminent de l’Education Nationale, et sans le bagage
officiellement adéquat ? Comme si nous avions besoin de ce choc supplémentaire dans la main mise de la
dernière bande à "gauchots" qui a pris la France en otage. C'est le temps des copains et ils se rendent des
faveurs. On les avait connu plus jeunes mais déjà décérébrés et aussi sans vergogne. Ils avaient pas mal investi
le syndicalisme de l’Education Nationale qui n’a plus cessé, comme la mer morte, de baisser de niveau. On les
retrouve chez les sociologues, dans la LDH de Toulon, la mafia prédatrice de fric et violente des syndicats, la
justice, et les médias. Tous incrustés comme des couteaux marins dans la roche. Mais celui qui vient de grimper
au pinacle de l'Institution en devoir d'instruire les jeunes générations en matière d'histoire n'est certes pas un
parangon de vertu, plutôt un malheur supplémentaire...
Ils doivent se marrer les intellectuels algériens qui connaissent bien les trajectoires et les baisers de Juda
donnés tous azimuts le temps de retournements de veste par l’ami Stora. Du coup, je me suis souvenu d'un
article paru il y a 3 ans, écrit par l’historien Algérien Sadek Sellam à Paris le 7/11/2010 et paru le 9/11/2010 sur le
Quotidien d’Algérie, sous le titre : « B. Stora et sa tardive séparation de l’histoire et de la politique ». Pièce rare,
je vous le remets en pièce jointe n° 2 afin que vous en sachiez un peu plus sur le cursus à rebondissements du
sieur Stora, Vous n'allez pas en revenir !....Je l'ai retranscrit en caractères assez lisibles par tous ! Que je remette
la main dessus m'a semblé providentiel et j'espère qu'il va largement circuler !
8/ VIDEO. Barcelone : la Sagrada Familia ... en 2026
Une vidéo reconstitue la basilique terminée, telle que Gaudí l’avait imaginée. Impressionnant !
Une vidéo, publiée sur Youtube mercredi 25 septembre, montre la célèbre basilique de la Sagrada Famiglia à la
fin des travaux... en 2026. Initiée par l’architecte Antoni Gaudi, la construction de la cathédrale a commencé il y a
plus d’un siècle, en 1882.
Les images montrent le temple moderniste, monument emblématique de la ville de Barcelone, se modifier sous
nos yeux dans un mouvement constant vers le ciel.
L'aperçu de la future "cathédrale des anges" laisse rêveur : 18 nouvelles tours s’élanceront vers le ciel (en
référence aux 4 évangélistes, aux 12 apôtres, au Christ et à la Vierge Marie). La plus haute devrait culminer à 172
mètres de haut.
Cliquez SVP sur ce lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20130926.OBS8742/video-barcelone-la-sagrada-familiaen-2026.html#xtor=EPR-1-[Actu8h]-20130927
BON DIMANCHE A TOUS
Jean-Claude Rosso
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